Le PJD est-il dans une impasse ? L'annonce de la reprise des relations diplomatiques complètes entre le Maroc et Israël met dans l'embarras le chef du gouvernement et ses ministres. Comment se dérouleront les rencontres futures entre les officiels des deux pays ?
Une chaîne turque officielle, sous le contrôle de l’AKP du président Erdogan, a couvert d’éloges Aminatou Haidar, sans que cela ne suscite la moindre réaction des islamistes du PJD. Il y a quelques jours pourtant, ils n'avaient pas manqué de critiquer la réception accordée à Mohamed Ould Salek par le président du parti mauritanien Tawasol, .
Aux Etats-Unis, la volonté de l’administration d’inscrire les Frères musulmans sur leur liste noire, se précise. Le PJD sera-t-il un dommage collatéral de la politique de l’administration Trump à seulement deux années des législatives de 2021 ?
Les fréquents déplacements de cadres d’Al Adl Wal Ihsane en Turquie viennent de subir un arrêt brutal. Ankara a refoulé sans management le n°2 d’AWI et interdit un congrès de la Fondation Abdeslam Yassine. Deux messages à la direction de la Jamaâ pour lui signifier que Erdogan ne tolère plus la proximité entre AWI et Fethullah Gülen, devenu son pire ennemi.
Le chef de gouvernement turc, Recep Tayyip Erdogan ne gardera pas de bons souvenirs de son premier déplacement au Maroc. Son tête-à tête avec le roi Mohammed VI n’a pas eu lieu. En somme une visite-monologue au cours de laquelle, il s’est réuni, uniquement, avec ses «frères» islamistes.
Sujet de mille amalgames par le passé, l'islam politique, «l'islamisme», a-t-il été traité de manière plus nuancée par les journalistes suite aux succès électoraux de partis dits «islamistes» en Tunisie, en Egypte et au Maroc ? Plutôt que d'évoquer un modèle nouveau, les journalistes se référent à deux précédents emblématiques : la Turquie et l'Iran.