Le premier lieu d’enseignement de l’histoire pour un enfant d’immigré marocain est, a priori, l’école. L’Education nationale française, depuis 2006, laisse une place grandissante à l’enseignement de l’histoire de l’immigration en général, mais elle reste biaisée par des points de vue archaïque, et limitée par la formation défaillante des enseignants.
Les manuels scolaires en Europe donnent une vision stéréotypée de l’islam et des musulmans, révèle une étude de l’institut allemand Georg Eckert, rendue publique hier. Ils sont invariablement associés, dans le cadre de l’histoire contemporaine, au «conflit». Cet enseignement, selon les chercheurs, vient nourrir une forme de «racisme culturel».