Surprise désagréable pour Mounir Fatmi. Alors qu’il avait été contacté pour partager une de ses œuvres avec les passionnés d’art dans le Sud-Est de la France, l’artiste installateur marocain vient d’être censuré afin d’éviter «un faux débat politico-médiatique», justifient les responsables de l’événement. Des raisons que l’artiste juge
Le Musée Mohammed VI d’art contemporain est accusé d’avoir censuré l’une des œuvres qui figuraient dans son programme. Il s’agit d’une installation de Mounir Fatmi, rendant hommage à Mehdi Ben Barka. Sauf que l’établissement, récemment inauguré par le roi, dément catégoriquement et évoque plutôt un problème technique limité au premier jour. Explications.
Pour la deuxième fois en moins de deux semaines, l'artiste contemporain marocain Mounir Fatmi voit retirer l'une de ses oeuvres d'un exposition en France. Les «Vingt Cinq ans de créativité arabe» de l'Institut du monde arabe se dérouleront sans lui.
Mardi soir, à Toulouse, des tensions ont éclaté sur le Pont-Neuf suite à la projection sur le sol d’une œuvre appartenant à un artiste marocain contenant des versets coraniques. Jugée blasphématoire, l’œuvre a été finalement retirée sous la pression de certains musulmans.
Artiste installateur prolifique, politisé et subversif, Mounir Fatmi, né à Tanger en 1970, est un habitué des manifestations culturelles d'envergure. Mounir Fatmi est présent, pour la deuxième fois, à la 54ème biennale de Venise, dans le cadre de l'exposition panarabe «The future of a promise». Il y montre sa plus récente installation : «Printemps perdus», pendant que plusieurs de ces œuvres
«Islam and the city» est une croisade contre les clichés qui gravitent autour de l’islam. Pour sa 6e édition, du 7 au 17 septembre, à Paris, le festival a choisi de parler du 11 septembre, un évènement qui a abimé l’image de l’islam dans l’imaginaire collectif occidental. Islam and the city veut essayer de réparer les dégats à coup de spectacles, performances, projections et expositions, avec