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Grand Angle

Les Etats-Unis veulent soutenir le processus démocratique au Maroc

L’administration de Barack Obama est attentive aux changements démocratiques que connait actuellement le monde arabe, en témoigne le discours du président américain, du jeudi 19 mai. Après la Tunisie et l’Egypte, le Maroc vient d’être cité dans la stratégie américaine de soutien aux processus démocratiques en cours dans les pays d’Afrique du nord et du Moyen-Orient.

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«En cette période de profond changement dans la région, les Etats-Unis soutiennent les efforts du Maroc dans la promotion du progrès démocratique en cours à travers les réformes constitutionnelle, juridiques, et politiques», souligne un communiqué du Département d’Etat américain. Il est daté du 19 mai 2011, jour du discours majeur de Barack Obama sur le «printemps arabe».

Le département d’Hilary Clinton a, salué les changements promis par le discours royal du 9 mars 2011. Il reconnait «les efforts du roi pour répondre aux attentes des citoyens». Il a également rappelé que sur «ces initiatives reposent d’autres réformes significatives (…)»  notamment  des droits accrus pour les femmes et les jeunes, ainsi qu’un accès généralisé à l’éducation.

L'administration américaine a surtout insisté sur mise en place rapide de ces réformes «cruciales» et assuré qu’elle travaillerait avec le peuple et le gouvernement marocain, à la réalisation de leurs aspirations démocratiques.

Dans son discours, le président américain a justement promis l’appui économique des Etats-Unis aux pays d’Afrique du nord et du Moyen-Orient ayant décidé d’engager des réformes démocratiques. L’Egypte et la Tunisie ont été citées en exemple, et Barack Obama avait d’ores et déjà annoncé une aide de 2 milliards de dollars en faveur de l’Egypte. Le Maroc rentrera donc vraisemblablement dans ce que d’aucuns qualifient de «Plan Marshall pour le monde arabe».

Quid de la forme?

Si on peut saluer la volonté américaine de soutenir le processus démocratique en cours au Maroc, et dans le monde arabe en général, la forme a de quoi donner à réfléchir. Les USA insistent sur la rapidité de la mise en œuvre des réformes, à un moment où, justement, une partie de la population continue à crier chaque weekend son mécontentement devant l'insuffisance des réformes annoncées et la façon dont elles vont être instaurées. De plus, la question d’un réel débat public sur la réforme de la constitution commence à faire son chemin. N’aurait-il pas fallu insister sur le dialogue entre les différents acteurs, plutôt que sur l’impératif temps ? Jusqu’à preuve du contraire, les réformes devront se faire dans l’intérêt général. Dès lors, à quoi bon accélérer le processus, s’il ne convient pas aux citoyens ? Les réformes se feront-elles alors pour le bien des Marocains, ou dans le souci d’attirer la manne financière américaine?

Par ailleurs, on remarque bien qu’en promettant un soutien économique aux pays qui ont décidé d’engager des réformes, les Etats-Unis ne précisent pas concrètement comment sera répartie l’aide. Les pays seront-ils notés sur la qualité des réformes proposées,  ou sur le nombre ? Autant de questions auxquelles l’administration Obama sera certainement appelée à répondre.

Vous avez dit dictateur?
Auteur : Wiser
Date : le 22 mai 2011 à 22h09
Le Maroc que je connais n'est pas une dictature, seuls ceux qui ont échoué à se faire une place parmi l'élite le disent, on comprend bien leur réaction; c'est pourquoi ils adoptent l'adage que: « tout n'est pas bien tant qu'on n'aura pas ce qu'on veut», c à d le privilège d’être parmi la crème de la société! Tout le monde est au courant de leurs aspirations, mais les "beni non-non" l'ignorent toujours, et c'est triste.
Il faut faire vite.
Auteur : freemaroc
Date : le 22 mai 2011 à 21h07
1: tous ca prouve que le maroc n'est pas une exception, comme cerains rigolos le prentendaient.

2:Si vous voulez faire shutter la dictature, c'est le temp de le faire. avant la shute d'Obama..
Car le LObbie juif au etats fera tous pour qu'il ne reussise pas aux prochaines elections..

3: bravo aux jeunes de mvmt du 20 fevrier, continuez et surtout ne lachez pas, la victoire n'est pas tellement loin.
Les jeunes que j'écoute ils sont entrain d'étudier ou bosser
Auteur : Deltagare
Date : le 22 mai 2011 à 13h21
Les jeunes que j'écoute sont soit entrain d'étudier soit de bosser pour leur avenir et l'avenir de leurs enfants, pas des fievreux de je ne sais quoi... Parmi eux ceux qui ont chômé mais qui ont compris aussi qu'il est necessaire de changer de formation et refont d'autres études pour se retrouver dans des secteurs ou il y a un manque et d'autres qui ont travaillé et savent qu'il faut poursuivre leur études pour améliorer leur situation et carriere. Ceux la je les écouterai volontier.
La question qui se pose qu'est ce que vous avez comme plan:
-Bosser/étudier et ameliorer sa situation, construire votre avenir et celui de vos enfants
ou
-Récuperer l'argent de ceux qui ont bossé
Pas mal de jeunes du 20 février croient que leur vie s'amélioreraient, il suffit de prendre aux riches...mais malheureusement ils ne sont pas prêt a lever le petit doigt, donc voila leur bon plan prendre l'argent de ceux qui bossent, vous appelez ca de la lutte...

En réponse à Ichiadmia
Auteur : mohammed hifad
Date : le 22 mai 2011 à 11h42
L'attachement des chorfas chiadmi au régime est connu chez nous.Ils reçoivent pour toute occasion des dons royaux .On comprend leur position interessée.Je préfère laisser un jeune vous répondre:
je cite:
""Le Mouvement du 20 Février: au-delà du contenant, le contenu.
Posted by متطوع/ة معارض/ة للمخزن on mai 2nd, 2011



Le mouvement 20 février est une aventure politique extraordinaire, semblable dans sa morphologie à l’union national des étudiants marocains UNEM. Pour comprendre ce parallèle, retour sur l’histoire d’un syndicat étudiant qui a marqué l’histoire du Maroc: l’UNEM.
Ce qu’il faut noter, avec critique ou satisfaction, au Maroc il existe dans les faits un seul syndicat étudiant qui rassemblait jusqu’au début des années 90 les composantes de la gauche réformiste ( partisane du nombre de cinq) et radicale ( au moins trois sensibilités visibles au sein même de la tendance basiste). Les islamistes commençaient à peine à comprendre l’utilité de cette école de formation militante d’où sont sorties des figures emblématiques de la carte politique marocaine.
Aujourd’hui, c’est une autre configuration avec le repli idéologique et politique de la gauche et le populisme de masse des islamistes a fait que l’université a changé de visage syndical et culturel. J’ai omis consciemment d’évoquer l’UGEM ( syndicat étudiant ultra minoritaire et qui obéit à l’agenda politique de l’ISTIQLAL). Il suffisait juste qu’il y ait un semblant d’accusation d’appartenir à l’UGEM et l’étudiant était jugé publiquement. OUI. La pluralité syndicale étudiante n’était pas possible. Moi même je m’attachais au cadre commun de l’UNEM tout en créant une tendance nationale appelée à l’époque « les étudiants de la charte ».
L’UNEM est le cadre général, et les tendances le composent. Dans les faits, les islamistes sont présents et ont réussi à s’accaparer les structures du syndicat dans plusieurs universités. Politiquement les composantes autres que le PSU, refusent de reconnaître les islamistes avec un argument juridique: tant que la tendance n’a pas été acté par un congrès national, il est hors de question de reconnaître les islamistes: notamment les deux majorités ( le PJD et ALADL) répètent les plus radicaux de la gauche. Cet état d’esprit a provoqué une réelle guerre fratricide qui a été jusqu’à la provocation des affrontements sanglants entre les deux composantes, et souvent entre les courants de la même tendance. Au début se fut un conflit ouvert entre les partits dits réformistes: USFP, PPS, PADS, PSU( avant c’était l’organisation du travail démocratique), ensuite venu le tour des conflits sanglants au sein même des Basistes ( gauche radicale ultra minoritaire qui a inspiré bon nombre d’entre nous).
Le cadre est unique, UNEM mais les tendances sont multiples et la légitimité s’arrache à coup de hache et d’armes blanches. Avec le recul, nombre de camarades, voient aujourd’hui, comme je le défends, ce passé comme une erreur historique. Il est nécessaire de le décortiquer pour ne pas tomber dans les mêmes travers. la politique a une mémoire, le peuple a une, et l’action politique d’aujourd’hui est quelque part conditionnée par cette mémoire. Comme une famille qui vit avec des secrets, des cadavres dans les armoires. Un état de mal être se ressent mais on ne sait pas la diagnostiquer parce que les non dits sont nombreux, parce que les cadavres sont bien là en toile de fond. La haine entre la gauche radicale et les islamistes existent bel et bien, à droite aussi s’est dégagé avec le PAM une vision éradicationniste face aux islamistes.
Et le parallèle avec le mouvement 20 février? C’est probablement le mouvement de masse qui ressemble le plus et qui a quasiment la même morphologie politique: un cadre général avec des revendications générales à minima mais des composantes diverses et variées allant d’un extrême à l’autre. Des républicains aux royalistes parlementaristes aux khilafistes islamistes, et la légitimité politique se dispute sur le terrain. Aucune composante n’a intérêt à lâcher le terrain ou se placer en-dehors sinon ses carottes brûlées comme le PJD par exemple avec réserve. La réserve est l’implication sur le terrain des jeunes de BARAKA ( mouvement du PJD) et des retournements de vestes de Benkirane et sa bande.
La naïveté politique serait de partir sur la logique du rassemblement sur les actions et fermer les vannes de la réflexion et de la pensée critique. Quand on fait de la politique, on se permet le luxe de mettre la naïveté de côté et on agit selon des calculs pensés. Si tu ne calcules pas, d’autres le feront à ta place. Si ce n’est le Makhzen , c’est la droite, les partis réformistes ayant trahi la cause du peuple et continue à ne pas participer dans le mouvement par des actions politiques significatives: retrait ou démission du parlement et des assemblées locales par exemple. Le mouvement 20 février part avec cette lourde charge politique et historique, avec des composantes politiques établies, devenues mêmes des institutions. Il y’ a eu des morts, des tués, des assassinats politiques ( Omar Benjelloun pour ne citer que lui), des années de lutte limite armée dans les universités pas contre l’ennemi commun mais pour affaiblir l’allié objectif, l’autre. Une concurrence farouche entre une gauche qui tente tant bien que mal à survivre à la chute du mur de Berlin, une droite qui maintient le cap en pêchant des les eaux troubles, et des islamistes en totale confusion idéologique, sans projet ni alternative.
À noter qu’entre les extrêmes existe une tendance non déclarée à la recherche de son identité politique et idéologique. Ne pas confondre indépendants et apolitiques, nous sommes tous politiques mais nombre d’entre nous rejettent la configuration actuelle et marchent lentement mais sûrement vers une reconfiguration du paysage politique marocain. Il faut penser l’avenir tout en maintenant la pression. quand les copains de 20 Fevrier intègrent les réunions des communes et marquent leur refus face à la gestion désastreuses de nos communes, participent de fait à l’orientation du mouvement vers une construction politique avertie et présente du local au global.
L’alternative! Puis-je me permettre une question : quelle est aujourd’hui la force politique au Maroc qui a un programme alternatif à celui du Mekhzen? Qui aujourd’hui se distingue par une vision claire de la politique et propose une alternative moderniste qui se positionne clairement en contradiction avec la vision makhzenienne de l’économique par exemple? Jamais le Maroc n’a connu autant de privatisation qu’avec Oula3lou fath allah, une figure emblématique de l’USFP. L’USFP camarades!!! parti de gauche qui a procédé au bradage du service public. L’Istiqlal, libéral qu’il est, on connait sa stratégie désastreuse. Le drame est que les limites ideologiques ne sont pas respectées parce qu’inexistantes, seule limite est : corrompue et apparatchiks contre une bonne volonté qui se dessine ici et là.
Il reste qui? La gauche radicale et les islamistes. Globalement qu’est ce qu’un projet politique de l’islamiste; pluriels qu’ils soient. Est-il à gauche? c’est à dire sa grille de lecture est sociale et sa gouvernance est démocratique et sa culture est tolérante. J’irais plus loin, idéologiquement, la question du service public, et au-delà, le principe fondateur du capitalisme à savoir la propriété privée constitue une base de clarification et de positionnement vis à vis du peuple. D’après mes diverses lectures et analyses, que je pourrais sans aucune difficulté détailler, les islamistes connus au maroc, les deux grandes tendances peuvent être qualifiables de droite pour le PJD et de centre droite pour ALADL. La richesse excessive sans imposition sauf l’impôt activiste reversé dans le cadre des obligations religieuses et non un impôt civile reversé à l’état sous forme d’un impôt sur la fortune par exemple, , n’est pas remise en cause, la propriété privé non plus. Les limites ne sont pas dessinées.
Restent deux autres composantes qui ont fait partie de l’actualité depuis quelques années: Aloumma et Albadil Alhadari ( les détenus faisant partie des deux structures), il m’est difficile de les classer. Ce que je sais par expérience de cette école de pensée, ces deux composantes sont identiques. La divergence est très insignifiante. Ils peuvent, si conflit de personnes mis à part, fusionner pour former une seule force politique. Cette tendance est très marquée par une lecture clairement de gauche de la société. « Alikhtiar alislami athawri » ( le choix islamiste révolutionnaire) qui était clandestin jusqu’à la division sur fond tactique en 1995 quand Moustapaha Almou3tassime et ses camarades créent sa mouvance sous forme d’une association puis déposent le parti politique et Mohammed Elmarouani qui considérait que l’ouverture proposée par Hassan II était trompeuse et qu’il était impossible de sortir de la clandestinité. Les événements ont certes donné raison à Elmarouani mais la lecture des copains d’Albadil n’était.. Sans trop rentrer dans les détails, je peux qualifier cette tendance, abstraction faite de l’adhésion à l’identité islamiste, de progressiste, fondamentalement visionnaire. Albadil notamment propose une vision marocanisée de la laïcité. Mais sur le fond, ils ont quelques prémisses d’une alternative, comme pour le PSU ( d’ailleurs à moyen terme je ne serais pas déçu ni surpris, voire enthousiaste, d’apprendre une coalition PSU/Albadil/Aloumma et d’autres composantes régionalisées et réfionalistes comme le mouvement amazigh, féministes et écologistes). cette dernière phrase est mise entre parenthèse mais ceux qui savent lire entre les lignes comprendront le message politique.
La gauche radicale alors? Aucune vision non plus avec un handicap de taille: la politique de la chaise vide! Des groupuscules qui nagent encore dans le rêve de la révolution et du grand soir. La dictature du prolétariat, l’abrogation de la propriété privé…oui c’est une vision claire et rien que pour cela je respecte la gauche radicale. une position claire du service public et de la propriété privé. Son application est-elle possible ou de l’ordre du fantasme politique? La question reste entière même si la chute du mur de Berlin et l’évolution de la société vers un monde mondialisé complique clairement la vision gauchiste radicale. La position de non participation aux intitutions reste une affirmation politique d’incapacité à prendre les responsabilités et se satisfaire par le confort qu’offre l’opposition pour l’opposition. La gestion politique étant très équilibriste et ne satisfait point le rêve révolutionnaire de la gauche radicale.
Je peux me tromper mais je ne vois pas d’alternative sur le terrain des programmes découlant d’une pensée structurée. Est-ce qu’il y’ a 34 ( je dis bien trente quatre) tendances idéologiques au Maroc? Si non pourquoi autant de partis politiques? à mon sens cela n’a aucun sens. Qui aujourd’hui au Maroc comprend quelque chose au tableau d’alliances politiques surréalistes des partis? En tout cas pas moi! Dans une démocratiee moderne qui se respecte, il n’est pas possible de trouver une alliance entre un parti de droite et un autre de gauche: deux visions contradictoires impossible à rassembler au sein d’une même majorité municipale ou autres. Les lignes sont distincts mais pas au Maroc. Nulle part dans le monde dit arabe. Le surréalisme est l’aspect général qui caractérise toutes les cartes politiques.
Deux grosses tendances, pour schématiser, se disputent la gouvernance sans prendre en considération les facteurs objectifs: Almakhzen en face. La droite corrompue fidèle à la ligne du roi, ultra libérale jusqu’au boutiste même si deux tiers du peuple y laisse sa vie. Pire encore, une droite sans base bourgeoise éclairée. Au Maroc, le bourgeoisie n’est pas un acteur politique, or elle est théoriquement et reste le ciment de la droite libéral et peut être un centre modéré sauf qu’elle n’existe en-dehors du cercle mekhzenien. Chez nos bourgeois, ça sent plus l’odeur de la viande que l’odeur des livres. On parle des dirhams, des putes, des soirées rouges mais pas politique. D’ailleurs il n’y a pas de figure intellectuelle bourgeoise. TAZI et CHAABI sont des exceptions parce que le Mekhzen les a massacré par les limites économiques qu’il impose, par les redressements fiscaux etc…
Et la deuxième tendance : la gauche. Qu’on soit bien clair et qu’on ne me réponde pas que cette grille de lecture est occidentalisée et franciséé. Ils ont l’habitude de remplir nos têtes par cette fameuse propagande anti-occident qui a fait de nous des êtres intellectuellement infréquentables et incapables d’infléchir les tendances culturelles globales. Incapables de dépasser l’âge de pierre de la pensée. Une propagande qui nous a fait détester Kacim Amine et tous les féministes, qui continue à produire dans l’extrême les kamikazes et les suicidaires. La gauche n’est pas ce que tente tant bien que mal de nous vendre la mouvance Adliste: c’est à dire ceux qui se mettaient à gauche de Napoléan Bonaparte, c’est plus complexe que ça. Il y’a bel et bien une différence entre une politique de gauche et une politique de droite; ce n’est pas parce que notre pays a le malheur de connaître un makhzen féroce face à l’opposition qui a baissé le pantalon à maintes reprises et qui a signé le pacte avec le roi, que nous rejetons cette différence de taille. Les islamistes éclairés ont leur place dans cette gauche politique.
Ce qui est dommage c’est que la gauche au Maroc a été chargé historiquement par des sous-entendus alimentés par les prises de position pas très intelligentes: contre la religion face à un peuple traditionnellement croyant et qui reste attaché à la religion ( était-ce une priorité)? NON. La position falsifiée par le Mekhzen de l’intégrité territoriale et toutes ses saloperies que le Mekhzen a reproduit avec nous au sein du mouvement 20 février. La violence aussi leur ai reprochée, et c’est une catastrophe politique pour tout le pays.
Au sein de cette famille de gauche une alternative est possible. La gauche telle que nous l’entendons une force politique sociale et progressiste qui met l’humain au centre du débat et non le capital, l’humain et non le profit, ou ce qu’on peut qualifier comme une sociale-démocratie à l’Allemande intégrant largement les thèses écologistes.. Une alternative qui situe le débat sur le schéma suivant: placer l’humain au centre du débat et des orientations de l’état, et aller plus loin, penser la société dans un rapport bilatéral entre les humains, d’oû se dégage toute la politique sociale, et l’influence de ce rapport sur l’environnement. L’individu étant ou producteur ou consommateur ou les deux à la fois. Dans ce rapport entre les humains existe une influence certaine sur l’environnement. Si on pense l’humain dans sa globalité, automatiquement nous penserons dans l’space et dans le temps. Dans l’espace en affirmant que les modes de consommation et de production influencent l’humain partout dans le monde et aussi dans le temps: les générations futures. Placer quelque part dans cette logique marchande que caractérise notre société dite moderne, l’intérêt de l’humain dans son rapport à l’autre, le vivre ensemble, et l’influence de ce rapport sur l’environnement et les générations futures.
« La révolution de la mondialisation signifie que chaque chose sur la planète retentit sur la vie de quelqu’un, à l’autre bout de la planète. Prendre sa voiture plutôt que de prendre le métro, c’est déjà d’une certaine façon arbitrer sur le niveau des eaux autour du Bangladesh en 2050. C’est vrai. Et nous en sommes informés. C’est vrai. Et nous pouvons utiliser d’autres solutions. C’est vrai. Et c’est de cela que nous devons parler. C’est un débat sur le sens, et le vrai problème est de se mettre d’accord sur des montages politico-institutionnels, pour arriver à contrôler les problèmes que nous pose la mondialisation. » lipietz.net. Globalistes nous devons être sur la base du principe fondateur de l’altermondialisme: penser globalement et agir localement. « Notre destin global s’articule avec leur destin local. On ne peut le faire que si l’on est capable de leur faire comprendre que la transformation sociale ne passe ni par le marché globalisé ni par l’Etat national qui dicterait des lois, mais par une nouvelle dynamique de l’association, de la coopération au niveau local, qui sert de base et de pédagogie, de propédeutique à une association au niveau planétaire » lipietz.net ( Qu’est ce que l’écologie politique?)
l’école de pensée suscitée par cette mouvance populaire du 20 février, se pose en force politique, une force dans la cité, et quelle cité? Et c’est bien là ou interviendra la question épineuse de la participation politique: chaise vide ou participation à la gestion des institutions démocratiques après l’instauration d’une érelle démocratie et un radical changement. Allons-nous infléchir les politiques publiques de l’intérieur des institutions ou allons-nous se satisfaire de la rue et de la politique de la chaise vide?
Pour ne pas conclure, par cette contribution j’essaye de susciter chez nous tous l’envie de débattre, de pluraliser notre réflexion et d’ouvrir le chantier du décrassage de l’esprit du moyen âge qui nous emprisonne. Ceux et celles qui me connaissent, savent à quel point je suis provocateur, agitateur d’idée, et par ce texte, et d’autres qui suivront, je souhaite secouer le mamouth, j’écris comme je pense à haute voie. Débattons sans bâtons.
Un autre Maroc est possible! Le désir de changement est grand mais requiert beaucoup d’intelligence et d’inventivité. Le désir de changement n’est que le début d’une transformation, mais la question reste entière: ou va-t-on? Que proposent-on? Service public, santé, éducation, culture, diplomatie, aménagement du territoire, écologie, énergie…
Ce qu’il faut savoir c’est qu’au Maroc deux marocains vivent l’un au dessus de l’autre: le Mekhzen, celui qui est capable d’envoyer ses enfants à l’étranger se former dans des conditions formidables et les marocains formés de OULED CHAAB. Comment rendre a ouled chaab leur rôle dans la gestion de notre cité. Il se place ou ouled chaab dans tout ça? Quand est ce que oueld chaab commencerait à partir sur un débat de fond propositionnel tout en maintenant la pression dans la rue. La notion de Ouled Chaab étant à définir. Ouled chaab sont aussi des bourgeois mais avec un parcours marqué par la méritocratie et non le favoritisme comme est le cas avec Ouled Almakhzan.
20 Fevrier et l’immigration?
Brièvement, car j’aurais l’occasion de revenir sur ce débat longuement. Les associations et acteurs de l’immigration nous reproche à juste titre de ne pas prendre en considération la place des migrants marocains dans le changement. Ils disent clairement que nous reproduisons le même schéma que Lmakhzen qui les a écarté du débat.
Notre rôle serait d’articuler les revendications de l’intérieur avec une liste de revendication phares et communes entre les migrants Marocains du monde entier. L’enjeu est de taille, car si une nouvelle constitution leur permet de voter et d »être présents dans les institutions, les grands partis seront les seuls à profiter de cette ouverture. Or, l’opposition de la rue ne sera pas présente. Nous allons nous retrouver avec un ou plusieurs autres YAZAMIs mais élus cette fois-ci.
À mon himble avis, il faut concentrer notre énergie sur une fédération des efforts et une unification du mouvement migrant pour aboutir à une ébauche de revndications spécifiques:
Destitution, dissolution de toutes les représentativités actuelles, bye bye elyazami et le CCME globalement.
Le droit de vote et d’éligibilité selon une régionalisation extra géographique mais politique.
La protection diplomatique et sociale des migrants. Parlons de cette revendication: combien de milliers de sans papiers marocains, dans les prisons du monde parce qu’ils sont sans papiers et non des criminels? Quelle est l’attitude de l’état face aux violations des droits des marocains à l’étranger. Souvenez vous de la Lybie, le seul état à ne pas être venu au secours des expatriés marocains en Lybie. Une vraie honte. Sachant que la France prend par exemple le risque d’une crise diplomatique pour défendre une criminelle emprisonnée au Mexique. Ils ont été jusqu’à annuler l’année du Mexique en France. La dignité que revendique le mouvement 20 février touche aussi les marocains de l’étranger.
Globalement, une ligne de pensée doit s’articuler autour de l’immigration: pourquoi sommes-nous obligés de quitter notre pays alors que notre roi est septième richesse du monde? Immigre-t-on, migre-ton, ou nous sommes poussés à l’immigration pour diversifier les entrées d’argent de notre souverain, vache à lait à traire par tous les moyens. La question est éminemment politique. Au delà du droit à la circulation et l’installation, la question reste entière: pourquoi? Un choix ou une obligation?
Des grandes lignes pour une construction dans le temps.
Rani AYADI

20 févriétiste.

P.S: c’est écrit au kilomètre, prière de pardonner d’éventuelles erreurs de frappe ou de langue.""

Bonne lectuire!


mvmt 20 fevrier
Auteur : ichiadmia
Date : le 22 mai 2011 à 01h46
Parfaitment dit mais.
Suaf que moi aussi je prefere etre lesclave de ce regime actuel que tout autre forme.
Emission spécial MRE
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