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Grand Angle  

Discours royal : La Révolution au Maroc s’est toujours conjuguée au pluriel

C’était une sortie très attendue. C’était le premier grand discours royal après les manifestations du 20 février dont les revendications semblent être parvenues au plus haut sommet de l’Etat. Le 9 Mars 2011 sera-t-il une date historique ? Un revival de la Révolution du Roi et du Peuple ? Analyse.

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Le Mouvement du 20 février, à défaut d’avoir été entendu par les défenseurs du statut quo, semble avoir été attentivement écouté par le Roi. Le souverain a d’ailleurs salué «le sens élevé de patriotisme dont fait preuve [le] peuple fidèle (…) avec sa jeunesse ambitieuse». 

Il semble d’ailleurs que les principales revendications de cette jeunesse rentrent dans le projet de réformes annoncé dans le discours de ce mercredi. Ainsi la plus emblématique sera la réforme constitutionnelle qui réconciliera enfin le cadre institutionnel avec les réalités de la société marocaine. Le Roi a, de ce fait, annoncé un agenda clair : une commission ad hoc devra rendre les résultats de ses travaux dans le courant du mois de juin prochain. Cette commission sera présidée par Abdelatif Mennouni qui entamera une concertation large avec «les partis politiques, les syndicats, les organisations de jeunes et les acteurs associatifs, culturels et scientifiques qualifiés».

Le sujet de la régionalisation, également très attendu, a servi de rampe de lancement à la réforme constitutionnelle. Le Roi a insisté sur une refonte profonde, marquée par la constitutionnalisation de l’amazighité du Maroc, une nouvelle brique dans l’édifice l’identité nationale marocaine. Une demande légitime des mouvements amazighs mais aussi du Mouvement du 20 février.

L’indépendance de la justice constituera vraisemblablement un pilier important de la réforme. Il est prévu également le renforcement des prérogatives du Conseil constitutionnel afin de «consolider la suprématie de la loi et l'égalité de tous devant elle». Une étape importante dans l’édification de l’Etat de droit sera ainsi entamée.

La séparation des pouvoirs, qui commence à s’esquisser sera clairement déclinée par l'initiative visant à renforcer constitutionnellement la Chambre des représentants, et les prérogatives du gouvernement. La constitution garantira ce processus démocratique et transformera le Premier ministre en «chef d'un pouvoir exécutif effectif, et pleinement responsable du gouvernement, de l'administration publique, de la conduite et la mise en œuvre du programme gouvernemental».

Ce n’est pas tout puisque dans le discours du souverain, il a été évoqué «la consolidation de l'Etat de droit et des institutions, l'élargissement du champ des libertés individuelles et collectives, ainsi que la garantie de leur exercice. Cela devrait se faire notamment à travers la constitutionnalisation des recommandations judicieuses de l'Instance Equité et Réconciliation (IER), ainsi que des engagements internationaux du Maroc en la matière».

Enfin, la corruption, le népotisme et la dilapidation des deniers publics n’ont pas été oubliés. Le nouveau projet de constitution devra viser «la consolidation des mécanismes de moralisation de la vie publique et la nécessité de lier l'exercice de l'autorité et de toute responsabilité ou mandat publics aux impératifs de contrôle et de reddition des comptes».

Ces quelques grands axes de la réforme constitutionnelle figurent parmi les sept qui ont été cités par le Roi Mohammed VI dans son discours. Ils témoignent de la volonté sans faille du souverain de voir son pays accéder au rang de nation moderne et démocratique. Le Roi, contrairement à de nombreux dirigeants des pays de la région, s’est montré à l’écoute de son peuple. Ce discours pourrait ainsi servir à donner une voix à cette «exception marocaine». Le gouvernement, les partis politiques, les institutions étatiques, comme tous les décideurs partisans du statu quo, devront désormais être à la hauteur des reformes demandées par le peuple et le Roi. Ainsi ce discours du 9 mars sera gravé dans le marbre de la constitution de notre royaume.

Comme l’a précisé le souverain qui n’a pas oublié ce qui fait le fondement de ce pays depuis l'indépendance, cette réforme profonde de la constitution constituera «un socle solide pour bâtir un compromis historique ayant la force d'un nouveau pacte entre le Trône et le peuple». De Mohammed V à Mohammed VI, la Révolution au Maroc a toujours été conjuguée au pluriel, entre le Roi et son Peuple.

le sommet de la hiérarchie est intouchable
Auteur : HAOURAJI5
Date : le 04 avril 2011 à 14h36
Majesté est un travailleur infatigable, il est sur tous les fronts. On ne peut rien lui reproché. Il est jeune, plein d'espoir pour les générations futurs, c'est un sang neuf avec des idées neuves. Plutôt attaqué cette grande famille qui détient tous les pouvoirs qu'est les Fassis, elle s'est approprié toutes les richesses sans partage de notre pays ou le riche nargue le plus faible. Depuis l'indépendance, ils vivaient dans un cercle fermé, n'ont laissés que des miettes aux autres région et formations. Après le dernier discours de sa majesté et le réveil des Amazighs, les Fassis ont compris qu'ils n'avaient pas le choix que de lâcher du lest. Dans quelques décennies l'héritage Fassis aura disparu et le Maroc retrouvera la vraie démocratie. E n tous les cas ce ne sera pas pour demain, puisque les marocains ne sont pas prêts d'aller à la dialyse de la corruption qui fait partie intégrante de leurs us et coutumes.
M6
Auteur : noman
Date : le 04 avril 2011 à 13h55
Tu n 'est absulement pas marocain alors degage de ce site. POLUEUR ET JALOUX TU EST. LE ROI AU MAROC ET LE SEUL MEUBLE QU IL FAUT SAUVER CAR IL N A PAS DE PRIX.
Minuscule !
Auteur : Watani1960
Date : le 25 mars 2011 à 00h09
Vite serait le mieux qu'on te dégage de ce forum où les minuscules de l'esprit et du reste je suppose, n'ont pas leur place.
Débattre et echanger ne semblent pas être dans ton vocabulaire.

A petite phrase, deux mots, petite cervelle 1 neuronne congestionné et c'est cher payé !!!!!
tout est dans mon pseudo
Auteur : M6_DEGAGE
Date : le 24 mars 2011 à 22h03
et vite!!!
Réponse à ceux qui pronnent la dévision
Auteur : elosrami
Date : le 18 mars 2011 à 14h45
Ceux qui oublient leur passé sont condamné à le répéter.

Le Maroc est une vieille nation chargée d’histoire. Avant les Berbères, les Carthaginois, les Romains et autres Vandales ou Byzantins, le pays a été peuplé par les hommes de la préhistoire (les hommes de Machta el-Arbi) qui ont laissé leurs marques peintes sur les parois rocheuses de l’Atlas.

Le nom même de « Maroc » apparaît, semble-t-il, sous les Saadiens, dynastie ayant régné de 1554 à 1659. Il serrait le résultat de la construction du nom de la ville Marrakech, la principale de leurs capitales. Auparavant, pour désigner le Maroc ; on parlait de Maghreb el-Aqça.

Le rattachement du Maroc à l’Orient ne dura pas puisque, intégré à l’Empire Umayyades en 708, il s’en trouva séparé dés 740. Le prétexte de la rupture fut religieux, l’adoption de l’héritage Kharijite et non l’apostasie apporte la preuve de la solidité, de la réalité de la conversion des Berbères à l’Islam. La cause profonde fut un sentiment de perte d’indépendance face au pouvoir des califes d’Orient et de leurs représentants installés au Maroc.

Le Maroc-Etat est une création islamique. Le Royaume du Maroc naquit en 788 à Oualili « Volubilis », ou Idriss 1er. fut proclamé par la population et ou il prêta le serment coranique de la Beia, pacte liant le Roi à son Peuple et inversement (le Peuple à son Roi).

Depuis plus de 12 siècles la monarchie marocaine, dynastie après dynastie et souverain après souverain (qu’il soit d’origine berbère ou arabe), a sculpté une histoire souvent glorieuse (le Maroc ayant été un empire qui allait de l’Espagne et le Portugal au Niger en Afrique) parfois mouvementée, avec des moments d’essor et d’autres de déclin, mais jamais l’existence de la Nation marocaine n’a été remise en cause.

Rares sont les Etats ayant une profondeur historique comparable à celle du Maroc. A titre de comparaison, quand, en 987, Hugues Capet est élu roi de France, la monarchie marocaine à déjà 199 ans d’existence.

Il ne faut pas non plus oublier l’apport scientifique, culturel et civilisationnel (islamo- arabo-berbèro- juidaïco-chrétien), notamment à travers l’Espagne musulmane.

En effet, à l’époque ou l’ont brûlé des gens pour exercice de la sorcellerie, ou l’ont condamné des personnes comme Galilée pour apostasie parce que qu’il prétendait que la terre était ronde etc., les oulémas du monde musulmans notamment à travers : Ibn El-Arabi, Ibn Al- Haytham, Ibn Khladoun, Ibn Tufayl, Averroés, Avicenne, Al-Jabranne (créateur de l’algèbre) etc. les juifs à travers : les rabbins Maïmonide père et fils, Saint-Tomas-D’Aquin pour les chrétiens (qui c’est inspiré des travaux et pensées d’Averroés) ont permis, entre autre choses, de concevoir le monde autrement qu’à travers le prisme d’une interprétation stricte des textes biblique ou coranique.
A l’époque déjà, à travers les travaux d’Averroés, reprisent plus tard par les Maïmounids, ont réfléchissaient sur le concept de l’espace, du temps et de la matière (masse), notamment à travers des réflexions philosophique sur le concept de la matérialité ou non matérialité, divine de la temporalité divine et humaine de l’espace terrestre et céleste de l’énergie qui meut tout l’univers etc. ce qui donna au 20ème. siècle la fameuse formule d’Einstein E=M*C2..

Certes, cette époque est révolu, mais il n’empêche que ce sont ses apports qui ont permis à l’humanité de se surpasser dans tous les domaines.

Aussi, si il y a une chose à retenir : c’est que nous n’avons jamais été aussi fort que lorsque nous étions unis à travers nos différences culturelles, ethniques et religieuses.
Notre force en tant que marocain réside dans notre richesse historique et notre pluralité ethnique et culturelle.

C’est pourquoi, je dit à ceux qui prônent la suprématie d’une appartenance ethnique sur une autre qu’elle soit berbère, arabe, sahraoui, africain d’origine subsahrienne…, vous êtes dans le faux, car, de mon point des vue, être marocain c’est être à la foi le fruit de l’histoire de notre pays dans toute sa pluralité. Nous devons également intégrer la dimension de la mondialisation sans oublier nos racines.

Quel que soit ce que nous réserve l’avenir, si nous voulons que le Maroc est un avenir, dans toute son intégrité territoriale, mais aussi la forme de gouvernance que nous aurions choisi cela nous concerne toutes et tous et ceux quel que soit nos origines éthiques ou religieuses.

Car, si l’ont regarde l’histoire du Maroc, avec un esprit un temps soit peu critique, nous pourrions constater que se sont nos division qui nous ont conduit d’une civilisation prestigieuse à un pays en voie de développement.
J’irai même jusqu à dire, un pays en voie de sous développement.
Car si l’on considère que le Maroc a été l’un des 1er. pays à créer des hôpitaux, avec une avance considérable en matière de médecine, le 1er. créateur d’une véritable université populaire etc.
Un pays ou il faisant bon de vivre qui accueillait des savants et des hommes d’affaires du monde entier.
Qu’en est-il aujourd’hui, à l’exception de l’hôpital militaire de Rabat et des cliniques privées, destinées à des personnes qui ont les moyens financiers, les hôpitaux populaires ressemblent plus à des mouroirs et nos écoles et universités qui manque de tout et ceux malgré les efforts du personnel enseignant.
Notre économie qui repose essentiellement sur l’apport des MRE l’exploitation du phosphate, de l’agriculture et du tourisme.
Ce dernier, le tourisme, induit des problèmes relatifs à des difficultés d’ordres :
· du tourisme sexuel notamment la pédophilie ;
· de la privatisation et la dépossession de terrains et plages ;
· de l’augmentation du prix de la vie pour les autochtones…

Nous avons pris des retards considérables en matière d’enseignement et de formation professionnelle, qu’il va falloir combler dans les années à venir.
Je sais aussi, qu’il y’a depuis quelques années des efforts sensibles dans le domaine de la formation professionnelle, entreprises par l’Etat et la Société Civile.
Cependant, il va falloir fournir un effort plus important et devancer les besoins, locaux et mondiales, notamment dans le domaine des nouvelles technologies et d’énergies renouvelables…, un axé plus souple aux crédits et micro-crédit (pour des petits projets).


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