Depuis le coup d’Etat de Mouammar Kadhafi contre le roi libyen Idris El-Senussi, les relations avec le Maroc n’étaient plus au beau fixe. Les tensions étaient telles que les deux régimes souhaitaient se renverser l’un et l’autre. Les relations ont connu des hauts et des bas, jusqu’au Printemps arabe de 2011 en Libye.
Alors que les talibans entrent triomphalement au palais présidentiel à Kaboul, des formations de l’islam politique, en Tunisie et au Maroc, traversent une phase critique. Est-ce la fin de cette expérience ?
A l'occasion du dixième anniversaire de la première marche du Mouvement du 20 février, dans des dizaines de villes marocaines, pour exiger la fin de la corruption et de la tyrannie, le Baromètre arabe a réalisé une enquête sur la vision des Marocains des conditions de leur pays. Il a conclu que les raisons de la sortie des manifestants le 20 février 2011 sont toujours d’actualité.
«Nous étions les meilleurs amis. Mais il a les impératifs de l'Etat et j'ai mes convictions», résume dans une interview le prince Moulay Hicham les fluctuations de sa relation avec son cousin, le roi Mohammed VI.
Selon le rapport, les conditions qui ont conduit aux manifestations populaires en Afrique du Nord ne se sont pas dissipées. Malgré les promesses d’améliorations, les véritables changements se font toujours attendre.
Dans une nouvelle sortie médiatique, le prince Moulay Hicham a évoqué, dans une interview accordée à France 24 l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi et les pays du Golfe. Mais il a consacré une bonne partie au Maroc et à la monarchie marocaine, commentant ses relations avec le palais et rappelant avoir demandé au roi de le décharger de son titre de prince.
Nouvelle sortie médiatique de Fathallah Arsalane. Le numéro 2 d'Al Adl wal Ihsane annonce que la Jamâa est avec «le peuple», décochant des flèches en direction de la monarchie et du PJD.
A travers «La Révolution n'a pas eu lieu» (La Croisée des Chemins, 2015), Sonia Terrab nous amène en plein cœur du printemps arabe marocain, parallèlement à une histoire d'amour prenant naissance dans un contexte historique vigoureux. Le roman débute en mars 2011, pendant la deuxième grande manifestation du 20 Février, et se prolonge jusqu’en juillet, lors des résultats du référendum de la