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Maroc : Un auteur condamné pour diffamation dans son roman

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L'écrivain Abdelaziz Ben Haddouch a été condamné par le tribunal de première instance de Ouarzazate deux mois de prison avec sursis pour injure et diffamation. / DR
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Abdelaziz Ben Haddouch, écrivain et professeur de philosophie, auteur de «l’Ile aux garçons» («Jazirat Addocour» en arabe) a été condamné mardi 2 août à deux mois de prison avec sursis pour injure et diffamation par le tribunal de première instance de Ouarzazate, d’après le site d’information Periodistas.

Il doit également s’acquitter d’une amende de 1 000 dirhams et de 20 000 dirhams de dommages et intérêts en faveur des plaignants, deux membres d’une même famille. Si la peine de prison a été suspendue, Abdelaziz Ben Haddouch envisage toutefois de faire appel.

Une condamnation due à l’identification prétendue de deux membres d’une même famille aux personnages du roman, qui auraient vivement manifesté leur mécontentement, d’après l’écrivain, également professeur de philosophie à Taznakht, une ville d’environ 10 000 âmes située au sud du pays.

En 2015, une première plainte pour diffamation avait été déposée à l’issue de laquelle le procureur avait décidé de ne pas retenir les éléments du roman à l’origine de la discorde. Le 23 mars 2015, les deux plaignants avaient de nouveau réitéré leur requête auprès des autorités locales. «Ils ont l’impression d’être visés dans mon roman. Quand je l’ai écrit, je n’avais absolument pas conscience de ça. L’histoire est purement fictive, les faits et les lieux ne sont pas identifiés», s’était défendu Abdelaziz Ben Haddouch.

Dans ce roman écrit en 2004, paru dix ans plus tard, l’auteur aborde à travers l’histoire d’un enseignant plusieurs problématiques qui irritent la société marocaine, notamment l’éducation religieuse et sexuelle et l’existence d’ «enfants fantômes». Il y est aussi question du patriarcat qui sévit dans les milieux ruraux, la transmission des connaissances et la mythologie ; autant de sujets perçus à travers le prisme de la société actuelle.

C'est la faite de l'autre , ce n'est pas moi
Auteur : banou el hellel
Date : le 11 août 2016 à 09h25
Je connais des enfants fantômes dans ma propre famille cela existe au Maroc , des enfants or mariages qui n'ont pas le droit d'avoir un nom , ni d'aller à l'école , ni d'avoir la carte nationale .

L'homosexualité au Maroc est connu mondialement , la prostitution aussi à Tanger , Marrakech , Casablanca .

Pourquoi les autorités marocaines font l'autruche , au lieu de prendre la réalité de face comme des adultes .

AH ! j'ai oublier que nous les marocains , c'est toujours la faute des autres , ce n'est jamais nous .
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