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Grand Angle

Union africaine : Retour sur les manoeuvres pour contrer les initiatives pro-marocaines

Le message du roi Mohammed VI au président tchadien n’a pu être lu à l’assemblée de la réunion des chefs d’Etats de l'Union africaine. Même sort réservé pour la motion signée par 28 Etats réclamant la suspension de la «RASD». Malgré ces deux blocages, les alliés du Maroc ont réussi à forcer le report, au prochain sommet de l’UA, de l’élection du président de la commission de l’Union africaine. Un poste clé qui devrait revenir au Sénégalais Abdoulaye Bathily.

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Même si la majorité des 54 pays de l’Union africaine s’est prononcée pour la suspension de la «RASD», les alliés du Maroc n’ont pu réussir à imposer la lecture de leur motion par la présidence du 27e sommet de l’UA. «Au nom de ces 28 pays, je vous prie de bien vouloir faire verser cette motion parmi les documents de ce Sommet et d’en faire assurer la distribution auprès des Etats membres», avait demandé Ali Bongo dans la motion destinée à l’homme fort à N’Djamena.

Le message du roi Mohammed VI adressé au président en exercice de l’organisation panafricaine, le Tchadien Idriss Déby Itno, a subi le même blocage, a révélé le président sénégalais, Macky Sall, dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Jeune Afrique. Pourtant cette lettre royale «était adressée à tous les pays membres» a-t-il déploré. Il semblerait que certains pays aient manoeuvré pour ne laisser émerger aucune intiative pro-marocaine lors de ce rendez-vous continental.

Les alliés du Maroc marquent un point décisif

Et à ces deux blocages s’ajoute la teneur du communiqué final du 27e sommet de l’organisation panafricaine, tenu les 17 et 18 juillet à Kigali, largement favorable aux thèses du Polisario. Le texte a même réclamé le retour de l’ensemble des agents de la composante civile et politique de la Minurso, expulsés en mars par le Royaume.

Mais ces obstacles dressés devant des initiatives du Maroc et de ses alliés ressemblent plus à un dernier baroud d’honneur de la part du camp advers. Le report au prochain sommet, prévu en janvier à Addis-Abeba, de l’élection du successeur de la présidente de la communion de l’Union africaine la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, plutôt une fervente partisane du mouvement séparatiste, plaide en effet pour un nouveau rapport de force.

Les pays de l’Afrique de l’Ouest, traditionnellement pro-Maroc, ont réussi à forcer l’ajournement et la réouverture de la liste des candidats. Une opportunité pour Dakar qui a présenté la candidature d’Abdoulaye Bathily. Le Sénégalais peut compter déjà sur l’appui de 28 Etats : ceux ayant présenté la motion revendiquant la suspension de la «RASD». Il ne lui manquerait que le ralliement de 8 autres membres pour atteindre la barre des deux tiers exigée.

Mais reste à savoir si l’Algérie et de l’Afrique du sud laisseront un pays proche du Maroc remporter un poste clé avant même l’officialisation du retour du Royaume chérifien au sein de l’Union africaine ?  

Le Maroc revient en force.
Auteur : Le barreur
Date : le 20 juillet 2016 à 20h04
Les 28 pays africains qui soutiennent le Maroc et demandent la suspension de la RASD te semblent bien négligeables. Mais voudrais-tu STP nous citer les 26 qui avaient permis l'entrée de la RASD à l'OUA ? La comparaison des deux listes serait intéressante . Sans compter le fait que les 26 n"avaient pas demandé la suspension du Maroc ! Et quels pays africains signeraient aujourd'hui une motion pour exiger le maintien de la RASD à l'UA ? Pas plus d'une quinzaine.
Le sens où vont les choses est bien clair.
de quelle majorité tu parles?
Auteur : lotfizakaria
Date : le 20 juillet 2016 à 19h08
il y'a sois disant 28 pays qui soutienne la suspension de la RASD...faut vérifier si Mr Bongo avait mandat pour parler en leurs noms...passons..c'est qui ces pays? : .Djibouti, Seychelles, cap verts, swaziland, le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cap-Vert, les Comores, le Congo,Djibouti, l’Érythrée, la Gambie, la Guinée, la GuinéeBissau, la Guinée Equatoriale, le Libéria, , la Centrafrique, la RD Congo, Sao tomé, , la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, le Swaziland, le Togo etc ..ni l'egypte, ni la tunisie, ni la mauritanie...
On va vous laissez créer une second UA les status actuelles ne permettent pas d'exclure un membre fondateur ...bienvenue chez les pays TAM TAM comme disait feu Hassan II
L'UA reste du n'importe quoi
Auteur : axis7
Date : le 20 juillet 2016 à 18h37
Comment un communiqué final de l'UA peut-il être en contradiction avec la volonté de la majorité des membres qui la composent? C'est dire à quel point cette UA reste une organisation opaque, dictatoriale et donc ridicule. Il suffit de regarder son bilan en Afrique.
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