Des manifestants issus d’associations amazighs ont piétiné et brûlé, samedi après-midi, des portraits du chef du gouvernement à Agadir. Ils protestaient, ainsi, contre des propos tenus par Benkirane, le samedi 9 janvier devant les membres du conseil national de son parti, qu’ils jugent «racistes» et «discriminatoires».
Le secrétaire général du PJD avait déclaré en parlant de son chef de cabinet et maire de Salé, Jamaâ Moâtassim, que le soussi ne dépenssait pas beaucoup d’argent pour vivre. Ce qui n’est pas sans rappeler la blague du député Abouzaid El Mokrie El Idrissi sur l’avarice des commerçants amazighs en 2013 en Arabie Saoudite.
Il faut remonter à août 2012 pour tomber sur des portraits de Abdelilah Benkirane brûlés lors d’une manifestation. C’était à Tiflet lors d’une marche organisée par des jeunes du Mouvement 20 février.