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Grand Angle

Discours du roi au parlement : Mohamed VI tance les acteurs politiques

2015 et 2016, sont deux années électorales par excellence. Devant les membres des deux Chambres du parlement réunies, le roi Mohammed VI a exprimé son rejet du niveau du débat politique à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’automne.

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Les prochaines échéances électorales ont marquées le discours qu’a prononcé, cet après-midi, Mohammed VI à l’occasion de l’ouverture de l’année parlementaire. Le roi a appelé les représentants et les conseillers à bien préparer ces rendez-vous, émettant le souhait que la compétition entre les acteurs politiques soit basée sur les programmes et «non une arène où se livrent surenchères et luttes politiciennes».

Le souverain a directement interpellé les partis politiques. « A moins d’une année des élections locales et régionales, Je m’adresse à tous les acteurs politiques: Quelles élites et quels programmes avez-vous préparés pour assurer la gestion des affaires publiques?», a-t-il lancé. Mohammed VI fait ici clairement allusion aux interminables joutes verbales qui ont marqué les trois années déjà écoulées de l’actuelle législature. Surtout que celles-ci ont eu impact très négatifs sur l’adoption de plusieurs textes, et notamment des lois organiques, censées être validés d’ici 2016. Un objectif qui, sauf grosse surprise, a peu de chance d’être atteint.

Les politiques «divisés par leurs intérêts étriqués»

Sur la même longueur que l’avis de la majorité des citoyens, le roi, endossant le rôle d’un «observateur», constate avec diplomatie que le débat politique «ne se hisse pas toujours au niveau des aspirations du citoyen, précisément parce qu’il est fortement arrimé à des calculs partisans ou politiciens».

Il est vrai qu’au Maroc, la classe politique, majorité ou opposition, succombe facilement aux tentations des polémiques et des controverses. Une situation qui est en train de prendre des proportions alarmantes, et qui aura, sans aucun doute, des répercussions sur le taux de participation aux prochaines échéances électorales, qui n’était déjà pas très reluisant. Le retour du spectre des 37% de participation enregistré aux législatives de 2007 n’est pas à écarter tant que les partis restent «divisés par leurs intérêts étriqués» a noté le monarque.

Pour sortir de cet impasse, Mohammed VI propose qu’une «charte éthique de l’action politique soit adoptée de manière générale». Mais surtout il souhaite que les élus se penchent «avec le sérieux nécessaire sur les priorités nationales, tout en faisant prévaloir l’esprit de consensus positif, notamment lors de l’adoption des lois organiques relatives aux institutions constitutionnelles et aux grandes réformes». Une qualité qui manque cruellement à la majorité de nos politiques.

Il ne fait aucun doute que, devant les caméras, tous les députés et conseillers ainsi que les ministres seront unanimes à saluer le discours du souverain, s'évertuant à chercher les adjectifs pour encenser les propos du roi. Mais il est fort à parier que ces belles paroles seront vite oubliées, et cela dès le début des séances de questions orales. Rendez-vous est pris mardi prochain.

Pas sortis de l'auberge de moutons
Auteur : Mars007
Date : le 10 octobre 2014 à 23h14
Il est plus qu’évident que nos élites sont défaillantes. Voici tout ce dont on dispose ou du moins la perception qu’on en a :

1-L’élite politique peut se résumer à un tas de clowns avides de postes sans programme ni vision cherchant la moindre occasion pour se cacher derrière la manche du Roi.

2-L’élite économique peut se résumer à un tas de prévaricateurs suceurs de sang ne jouant pas pleinement leur rôle d’acteurs sociaux importants. Les marocains voyant les capitalistes des temps modernes se goinfrer veulent eux aussi se nourrir sur la bête, qui veut qu’on lui amène sa part de poisson, l’autre veut sa part de phosphate et ainsi de suite. Pendant ce temps, l’américain ou le japonais, à titre d’exemple, demande à l’État de lui fournir un environnement idéal pour qu’il puisse développer son génie et sa créativité et donc de CRÉER LUI-MÊME DE LA RICHESSE à l’image d’un Steve Jobs.

3-L’élite intellectuelle...De quelle élite parle-ton finalement ? En fait, le Maroc en est complètement dépourvu ! Nos Universités nagent dans la médiocrité et les bas fonds des classements et les lauréats se font appeler "mou3attalounes" au lieu du mot universellement admis : CHÔMEURS. Une appellation invention toute marocaine que tous ont adopté maintenant (y compris des journalistes) et qui renforce une attitude typiquement marocaine : CE N’EST PAS MOI LE RESPONSABLE DE MON ÉTAT C’EST TOUJOURS LA FAUTE À QUELQU’UN D’AUTRE. (style, hrab 3lia attoubis.!!)

Tout cela aboutit au résultat catastrophique suivant :

1- Le marocain est complètement désabusé par rapport à la chose publique.

2- Le marocain voit d’un mauvais œil l’initiative privée et se rêve dans les habits d’un fonctionnaire.


3- Le marocain est complètement imperméable à l’esprit critique, à la créativité, au livre, à l’art, à et passe son temps à écouter respectueusement les pseudos chioukhs marchands de religion qui eux se font entendre et avent que le filon est intarissable avec cette masse de moutons dont leu a fait cadeau notre supposé Ministère de l’Éducation Nationale.
@sarafanxxl
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 10 octobre 2014 à 22h49
Voilà l'immaturité dont vous parlez et ça s'est passé au parlement, une heure après le discours royal :

http://www.hespress.com/politique/243129.html
Le jeu Bolitique
Auteur : Benichou idir
Date : le 10 octobre 2014 à 22h38
Benky ! promet une année 2015 , de vaches maigres , il menace de serrer les ceintures des pauvres au profit des bourgeois bouffis et bedaines surchargées , le PJD exécute un programme anti-sociale !
génération perdue.
Auteur : safranlxyxy
Date : le 10 octobre 2014 à 21h06
nos politiciens ne sont pas encore matures.
ils ont tendance a confondre service publique et intérêts personnels.
on peut leur attribuer la note de :TRES MEDIOCRES
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com