Menu

Grand Angle

Wafaâ Charaf : "Je peux mourir dans ma cellule en levant les symboles de la victoire et de la fierté"

Après l'appel lancé aux autorités marocaines par Amnesty International pour la libération des militants condamnés pour fausses allégations de torture, l'une des concernés, Wafaâ Charaf s'est exprimée du fond de sa cellule dans une lettre adressée à ses camarades militants. Elle n'a pas l'intention d'abandonner son combat. Détails.

Publié
DR
Temps de lecture: 2'

"Je peux mourir dans ma cellule en levant les symboles de la victoire et de la fierté". C'est en ces termes que Wafaâ Charaf s'exprime dans une lettre rédigée depuis la prison civile de Tanger où elle est détenue depuis le 8 juillet dernier. "Mon attachement au combat aux côtés des ouvrier-e-s de Tanger ainsi que mon appartenance politique constituent les raisons principales pour que le régime répressif éteigne ma voix", ajoute-t-elle.

Condamnée le 12 août dernier à un an de prison pour "fausses allégations de torture" après avoir porté plainte pour des actes de torture dont elle a été victime après sa participation à une manifestation des travailleurs à Tanger en avril dernier, Wafaâ purge sa peine. Laquelle est assortie de 1 000 dirhams d'amendes et 50 000 dirhams de dommages et intérêts dus à la police marocaine.

"Ma détention n'était pas une surprise"

Dans sa lettre dont une copie a été publiée par Lhumanite.fr, la jeune militante se montre très consciente de ce qu'elle risquait depuis le début. "Ma détention n'était pas une surprise, car je savais - et dès les premiers instants de mon enlèvement et de la torture que j'avais subit psychiquement et physiquement - que le régime (Makhzen) cherchait à redorer son blason avec une idée préalable visant à falsifier les faits avant même un simple début d'enquête à ce sujet", écrit-elle.

Wafaâ fait également un clin d’œil à son "camarade" Oussama Hassni, un autre militant des droits de l'homme condamné, le 23 juillet dernier à trois ans de prison ferme pour "allégations mensongères de torture".

Dans un état de santé instable, la jeune femme dit souffrir régulièrement de "crises de dépression aiguës". Elle considère ce qu'elle vit actuellement comme un "complot, parmi tant d'autres, contre tous les militants des droits de l'homme qui s'opposent au régime".

La semaine dernière, Amnesty International a appelé les autorités marocaines à libérer Wafaâ Charaf et Oussama Hassni, estimant que leur condamnation est un "message dissuasif pour faire taire" les victimes de torture. Mais jusqu'à présent aucune réaction du côté de Rabat.

????????????
Auteur : safranlxyxy
Date : le 22 août 2014 à 00h16
tu as le cul entre deux chaises.un coup marocain,un coup algerien.
et on t'as pas mis en prison pour ca.
Dernière modification le 22/08/2014 00:23
???????????
Auteur : safranlxyxy
Date : le 22 août 2014 à 00h16
tu critiques tout le temps le maroc et les marocains.
et on t'as pas mis en prison pour autant.
Dernière modification le 22/08/2014 00:26
?????????????
Auteur : safranlxyxy
Date : le 22 août 2014 à 00h16
le communisme ne fait plus recette
Dernière modification le 22/08/2014 00:32
Mr houssni......voyons.....
Auteur : Daït Aoua
Date : le 22 août 2014 à 00h02
tu nous fait le naïf maintenant.....?

Eh bien parce que aux etats unis tu donnes une baffes à ta femme tu prends pour 6 ans.... chez toi en france tu commets 36 délits tu reçois un blâme......!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

C'est aussi simple que ça à comprendre le pourquoi... !!!
malheureux et risible
Auteur : virtua1
Date : le 21 août 2014 à 23h28
Cette pauvre fillette s'est fait manipuler par un groupuscule de marxistes français appartenant au PC le parti incapable de gagner la confiance des français mais qui se veut influent au Maroc.Tout cela est malheureux et risible.
Si ses camarades ont un quelconque pouvoir chez eux ,qu'ils lui accordent la nationalité française
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com