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Grand Angle

Banques islamiques : Mohamed Cheikh Biadillah a-t-il subi des pressions pour retarder l’adoption du texte ?

Le projet de loi sur les banques islamiques trébuche à la Chambre des conseillers. Pourtant son passage se présentait comme une simple formalité, notamment après son adoption à l’unanimité par les députés. Le président de la Chambre surprend toute la classe politique et décide d’adresser le texte au Conseil économique et social.

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Mohamed Cheikh Biadillah, président de la Chambre des conseillers / DR
Temps de lecture: 2'

Le projet de loi sur les banques islamiques accuse du retard. Son adoption est, sauf coup de théâtre, reportée à la session prochaine du printemps. La décision unilatérale du président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah, d’adresser le texte pour consultation au Conseil économique social et environnemental, en est bien la cause.

Une initiative personnelle qui est à l’origine de grincements de dents chez des conseillers, car elle a été prise sans la moindre concertation avec les groupes parlementaires ou le bureau. Pire encore, la saisie du CESE est intervenue mercredi, à la veille de l’examen du projet de loi à la commission des finances. Le jeudi, les membres de la commission des finances et le ministre délégué au Budget, Driss Azami, étaient tous surpris d’apprendre la nouvelle.

Biadillah a-t-il subi des pressions ?

Cette décision de Biadillah serait-elle une manœuvre, de plus, visant à entraver le processus en cours de l’adoption du projet sur les banques islamiques ? Nous avons posé la question à Abdellah Attache, membre de la Chambre haute sous les couleurs du groupement de l’Union nationale du travail au Maroc, le bras syndical du PJD. Il a d’emblée tenu à préciser que le texte n’a pas été retiré. Prenant le contre-pied de l’initiative personnelle de Biadillah « la commission des finances poursuivra son examen, la semaine prochaine. Elle n’est nullement concernée par la saisie du CESE» a-t-il relevé.

M. Attache nous a confié que devant le tollé général des conseillers, y compris au sein de l’opposition, Mohamed Cheikh Biadillah, dans un geste visant à rassurer les conseillers de ses «bonnes intentions» a déclaré que «l’avis du CESE est attendu dans les prochains dix jours». A notre question de savoir si le président a-t-il subi des pressions de la part d’une partie hostile à la loi sur les banques islamiques, notre interlocuteur tout en refusant de porter des accusations à l'encontre de Biadillah, admet que «c’est une option à ne pas écarter».

Pour rappel, le 25 juin dernier, la plénière de la Chambre des représentants a adopté, à l’unanimité, le texte autorisant les banques islamiques au Maroc.

Retarder le financement de l'économie nationale ?
Auteur : blagueur
Date : le 13 juillet 2014 à 04h00
Retarder, pour amener un pays exsangue et mécontent aux élections ?
Quelle est l'enveloppe des crédits accordés par les banques ?
Comment a évolué cette enveloppe aux cours des trois dernières années ?
Quel est le montant des liquidités circulantes ? Comment a-t-il évolué ?

Paradoxe ? : d'un coté, pas pressé de voir des investisseurs financer le marché, d'un autre coté tous les indicateurs sont au rouge, augurant une déflation et une syncope ....
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