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Grand Angle  

Enseignement : le réquisitoire du roi contre El Ouafa et Benkirane

La charge est violente et tient dans un discours... royal. A l'occasion du 60ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le souverain a dressé un réquisitoire sur l'action du gouvernement en matière d'enseignement. Abdelilah Benkirane, Mohamed El Ouafa, mais également Lahcen Daoudi sont les principaux visés. Le gouvernement Benkirane II n'est pas encore formé qu'il part déjà avec deux discours royaux critiques sur l'action du gouvernement Benkirane I. Decryptage.

Publié
Abdelilah Benkirane et Mohamed El Ouafa / DR
Temps de lecture: 3'

Visiblement, le roi Mohammed VI n’est pas satisfait de l’action du gouvernement Benkirane. Et c'est la seconde fois qu'il tient à le faire savoir publiquement. Comme lors de son allocution de la Fête du trône, du 30 juillet, le discours du 20 août, consacré essentiellement à l’enseignement, est une critique à l’action menée par ce cabinet dans un secteur très sensible. Le souverain n’a pas apprécié que le ministre de l’Education, Mohamed El Ouafa, arrête le Programme d’urgence, lancé le 15 janvier 2009, par son prédécesseur, Ahmed Akhchichine, un membre du PAM.

Les reproches de Mohammed VI à El Ouafa

Le gouvernement Abbas El Fassi «a déployé les moyens et les potentialités nécessaires pour mener à bonne fin le Plan d’urgence, dont il n’a, d’ailleurs, entamé la réalisation qu’au cours des trois dernières années de son mandat», reconnaît le monarque. «Malheureusement, les efforts nécessaires n’ont pas été entrepris pour consolider les acquis engrangés dans le cadre de la mise en œuvre de ce Plan», a-t-il ajouté.

Fin juillet 2012, l’actuel ministre de l’Education nationale enterre le programme d’urgence. Devant les membres de la Commission de l’Enseignement, Culture et Communication à la Chambre des représentants, El Ouafa ne faisant pas dans la dentelle, armé de conclusions d’un audit interne, annonçait que ce programme a couté aux finances de l’Etat plus de 3,3 milliards de dh pour de maigres réalisations.

Ne partageant nullement la décision unilatérale de Mohamed El Ouafa, Mohammed VI a déploré que «sans avoir impliqué ou consulté les acteurs concernés, on a remis en cause des composantes essentielles de ce plan, portant notamment sur la rénovation des cursus pédagogiques, le programme du préscolaire et les lycées d’excellence».

Epargner l’enseignement des joutes politiciennes

Encore une fois, le roi remet en question les allégations du cabinet Benkirane sur la qualité du lègue laissé par les équipes précédentes. «Pour toutes ces considérations, le gouvernement actuel aurait dû capitaliser les acquis positifs cumulés dans le secteur de l’éducation et de la formation, d’autant plus qu’il s’agit d’un chantier déterminant s’étendant sur plusieurs décennies».

Sur un ton direct, le souverain souligne qu’«il n’est pas raisonnable que tous les cinq ans, chaque nouveau gouvernement arrive avec un nouveau plan, faisant l’impasse sur les plans antérieurs, alors qu’il ne pourra pas exécuter le sien intégralement, au vu de la courte durée de son mandat. Par conséquent, le secteur de l’éducation ne doit pas être enserré dans un cadre politique stricto sensu, pas plus que sa gestion ne doit être l’objet de surenchères ou de rivalités politiciennes».

Et d’ajouter, sans être plus exlicite, qu’ «il faut renoncer à la polémique stérile et détestable qui n’est d’aucune utilité, si ce n’est le règlement de comptes étriqués et la pratique de l’injure et de la calomnie. La stigmatisation des individus ne contribue pas à régler les problèmes, mais plutôt à les exacerber». Pour mémoire, l'actuel ministre de l’Enseignement supérieur, le PJDiste Lahcen Daoudi, accusait publiquement Akhchichine de dilapidation de deniers publics pour servir des intérêts personnels.

«Le seul parti auquel j’appartiens est le Maroc»

Le roi est parfaitement conscient que le réquisitoire qu’il vient de présenter mais surtout ses éloges à l’action de l’ancien ministre de l’Enseignement, d’Ahmed Akchichine, un membre du PAM, de surcroît très proche de Fouad Ali El Himma, pourrait donner libre cours à des interprétations différentes, notamment chez les personnes visées par les critiques de Mohammed VI.

En vue de les stopper net, le souverain a tenu à préciser que «la franchise de mon propos, cher peuple, tient à la charge suprême qui m’échoit d’assumer ta direction. En effet, ton premier serviteur n’est affilié à aucun parti et ne participe à aucune élection. Le seul parti auquel je suis fier d’appartenir, grâces en soient rendues à Dieu, c’est bien le Maroc».

La réforme de l’enseignement reste sous le giron du palais

Si le gouvernement Benkirane a fait preuve de mauvaise gestion de ce secteur et d’un retard dans l’adoption de la loi organique du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, le souverain prend les choses en main et décide «d’opérationnaliser le Conseil supérieur de l’Enseignement dans sa version actuelle, afin d’assurer l’évaluation des réalisations accomplies dans le cadre de la décennie de la Charte nationale d’Education et de Formation et de se pencher sur ce grand chantier national».

Sans tarder, il vient de nommer son conseiller, Omar Azziman à la tête du CSE. Une instance créée, le 14 septembre 2006. Et c’est un autre conseiller royal, feu Meziane Belfquih, décédé le 9 mai 2010, qui en assurait la présidence.  

Al-Malik.... RIEN D'INJURIANT......!!!!
Auteur : Daït Aoua
Date : le 22 août 2013 à 11h29
Al-Malik.... n'a rien dit d'injuriant.... On ne peut plus rien dire alors..... du grand n'importe quoi... on vit dans un monde où l'on ne peut absolument, et plus particulierement sur ce site, plus rien dire sans se faire attaquer, lyncher..... Montrer son amour, son attachement à son ROI et son PAYS, c'est devenu
presque un crime.....!!!!!

il y a d'autres qui ne se genent pas d'y aller fort envers la famille ROYALE, le pape, les handicapés, les vieux, les gros, les minces, les gothiques, les juifs, les malades, les noirs, les arabes, les moches, les politiciens, et pourtant eux ils continuent et on ne les emmerde pas...? !.......... là on peut parler de liberté d'expression, mais parler des allochtones, comme ce cas ci de Al-Malik...NON....... ?
L ' EDUCATION NATIONALE
Auteur : shing
Date : le 22 août 2013 à 03h23
Depuis l ' independance , l ' education nationale etait
une priorite pour le palais royal ; dans ce sens :
le roi mohammed 5 a inaugurer la faculte
mohammed 5 de rabat ;le doyen etait alors un
chercheur en matiere de l ' eduction français .
les nationailstes arabes , et surtout les sicialistes
et les communistes etaient bien des radicaux ; ils
voulaient appliquer l ' arabisation des systemes educatifs au maroc , Le doyen français a mis en garde le roi hassan 2 ; si le gouvernement marocain
prend une telle mesure ; et que cela enclenchera
une decherrure et un disequilibre social ; les nationalistes arabes pris et presonniers des slogans
de NACER ; et autres LOOSERS . ET TOUS DES FANATIQUES . L ' ont appliquee (arabisation ) ; bien que la demission du doyen français a bien eu lieu avant ; les consequences de la mesure ne sont
visibles que plus tard . moi j ' ai etudie en français
& dans notre temps ; aller dans une ecole privee
est une honte , cela voulait dire que l ' eleve est paresseu ; et ne peut pas s ' imposer dans une
ecole publique . un bon niveau de CM2 ça veut dire 5 eme annee primaire ; a le niveau superieurs à un licencier meme scientifique ; et
là , je parle bien sure de la langue française .
le disequilibre social est venu comme suit :
Si un policier dans le temps Hassan 2 reçoit
2500 DH mensuel , pait pour ses enfants
1500 DH pour la scolarite . 1000 DH pour le loyer
; le vivre le payera comment ? sans parler de vetements , assistence medicale ; les voyages ...etc . bien sure la corruption , du policier ; infermier , docteur , juge , administrateur .... et
la chaine continue ... ! alors ne soyant pas etonnés
aujourd ' hui si on se retrouve deja dans un monde
courrempu ; qu ' est malheuereusement notre
adorable pays qu ' est le MAROC . Alors qui sont
les vrais respensables , maintenant qui se
cachent . personnellement je ne peu pas blamer
ELWAFA qui a pris une decision dans une
conjoncture deteminee de deficit budgetaire et
peu de resultats ; mais ces nationalistes telque
LACHGAR et ses semblables ; ceux de
l ' istiklal qui ne font que critiquer . est ce
qu ' ils seront blamer ? . Ou ; comme a dit
le ROI : on veut politiser ce qui ne l 'est
pas . bien que ELWAFA est vennu de l ' istiklal
: il n ' est pas tout l ' istiklal ;
Voici le probleme . et si on veut solutionner
: il nous faut du courage ; et dire STOP à
L ' ARABISATION . CES NATIONALISTES ARABES
ONT LARGEMENT FOUTU DE NOTRE AVENIR .
MAIS ILS N ' ONT PAS L ' AUDACE DE LE DIRE .
CE QUI LES INTERRESSENT REELLEMENT , ce sont LES ELECTIONS ,; et LES POSITIONS DE
POUVOIRS .
Dernière modification le 22/08/2013 03:29
Ecole pourrie
Auteur : Aouh
Date : le 21 août 2013 à 23h57
L'école marocaine pue...gonflage de notes, profs absentéistes, glandeurs, branleurs, étudiants délaissés, deux niveaux de primaire dans la même classe, châtiments corporels, brimades, sureffectif, normalisation de la triche (les élèves considèrent qu'il est de leur DROIT de tricher, et les profs semblent penser pareil vu leur tolérance extrême), programme en arabe alors qu'à l'université on étudie tout en français ( WTF ?)...
Franchement même le ministre d'éducation n'a pas fait étudier ses gosses à l'école publique, alors qu'il est censé donner l'exemple, et après il nous raconte qu'il n'y a aucun problème dans le système...la bonne blague
l'enseignement est mort en 1956
Auteur : sarafansud
Date : le 21 août 2013 à 23h43
Le vrai enseignement est parti en même temps que les français. en1956;
depuis, on a eu que des ministres bricoleurs et gardiens d'enfants; sans aucune vision a long terme. et sans stratégie payante..et mr Benkirane ne fait qu'ajouter de l'eau au moulin de l'irresponsabilité et de l'incompétance.
ce n'est pas par hasard que l'enseignement privé fait le plein.dont la majorité des éléves sont des enfants d'enseignants du public.
et ce n'est pas par hasard qu'il y a bousculade devant les
écoles de missions françaises ou americaines,malgrés le cout trés élevé de la scolarité.
l'enseignement publique au maroc est une voie sans issue. il est risqué de s' y avanturer.


Royalisme
Auteur : EL MOROCCO
Date : le 21 août 2013 à 22h36
El malik: N'allez surtout pas croire que vous etes le seul à etre royaliste au Maroc et que ç'a vous donne le droit d'étre plus royaliste que le roi.Vous ne faites pas honneur ni à notre roi ni au maroc en tenant le langage que vous tenez envers vos concitoyens,vous etes commes ces Salafistes Takfiristes qui croient qu'ils sont plus musulmans que le reste des marocains.Vous etes ce genre d'opportuniste qui font beaucoup de mal à notre démocratie et à notre monarchie .Ce que vous avez de mieux à faire c'est d'avaler votre langue.
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