Ce 8 mai, le monde célèbre les journées du souvenir et de la réconciliation en l'honneur des morts de la Seconde Guerre mondiale. L’occasion de retracer le parcours de quelque 85 000 Marocains qui s’étaient engagés dans l’armée française au cours du conflit le plus meurtrier de l'histoire de l'humanité. Histoire.
Chaque 5 mai, les Israéliens commemore la Journée du Souvenir pour la Shoah et l’Héroïsme qui marque le génocide de 6 millions de juifs durant la Seconde guerre mondiale. Pour l’occasion, une femme politique a voulu lever le voile sur une partie de l’histoire des discriminations et travaux forcés subis par les Juifs au Maghreb pendant la même période. Elle appelle à l’insertion de cette tranche de
En avril 1979, Juan Carlos était disposé à céder Melilla au Maroc et de confier Ceuta à la tutelle internationale. Cette disposition a fait l’objet d’un câble de l’ambassade américain, résumant une discussion entre le roi et un envoyé de Jimmy Carter.
Dans les années 1920, le colonel américain Charles Sweeny proposa de constituer un escadron pour «soutenir l’effort de guerre de la France au Maroc». La troupe bombarda Chefchaouen dans le cadre d’une action condamnée par le Département d’Etat américain, car cette action était contraire aux lois sur la neutralité qu’observait Washington vis-à-vis du Protectorat.
Le 28 avril 1912, le gouvernement français nommait Louis Hubert Lyautey premier commissaire résident général du protectorat français au Maroc. Une fonction qu’il commencera en mai 1912 et assurera jusqu’en septembre 1925. Icône du protectorat et figure de proue du Maroc contemporain, on lui doit notamment le transfert de la capitale administrative de Fès à Rabat sous le sultan Moulay Youssef.
Trois ans après la conférence de Bandung de 1955, des partis maghrébins se réunirent à Tanger. Animés par les idéaux de l’unité et de l’intégration, ils appelèrent à une fédération régionale. Quelques décennies plus tard, force est de constater que ce rêve est totalement brisé.
Depuis le coup d’Etat de Mouammar Kadhafi contre le roi libyen Idris El-Senussi, les relations avec le Maroc n’étaient plus au beau fixe. Les tensions étaient telles que les deux régimes souhaitaient se renverser l’un et l’autre. Les relations ont connu des hauts et des bas, jusqu’au Printemps arabe de 2011 en Libye.
La première forme officielle d’une «représentativité populaire» au Maroc date de 1905, du temps du sultan Moulay Abdelaziz. Et c’est la France qui, indirectement, est à l’origine de la création du «Conseil des notables». Cinquante ans plus tard, au lendemain de son indépendance (1956), le Maroc entreprendra une réelle ouverture sur la démocratie avec la mise en place de l’Assemblée
Si le séjour de 52 ans entrepris par Paul Bowles à Tanger commença par hasard, il renseigna sur plusieurs aspects culturels et politiques de la citadelle, puis globalement du Maroc du XXe siècle. Les dimensions autobiographiques n’y manquaient pas, malgré les discrétions de leur auteur.
Au déclin de l’empire ottoman et après l’occupation d’Alger par la France, des tribus ont demandé protection au sultan Moulay Abderrahmane (1822 – 1859). Menés par les forces impérialistes, les conflits vont finir par embraser la région.