Le 23 mars 1965, le pavé de plusieurs rues de Casablanca a été entaché par du sang. Non pas celui des martyrs ou des éléments des forces coloniales mais celui de jeunes élèves marocains ayant investi les rues de la capitale économique pour dire "non" à toute atteinte au droit à l’enseignement. Retour sur un fait historique douloureux de l’histoire du Maroc.
Najib Mahfoud (ou Naguib Mahfouz) fut un romancier égyptien dont la notoriété devint internationale au fil des années. Il fut le premier arabe à recevoir le prix Nobel de littérature. En 1995, des extrémistes islamistes tentèrent de le tuer, après l’avoir taxé de renier sa foi et sa religion. Il n’en sortit que plus fort de ses idées intègres et de son succès incontestable.
Au début des années 1960, le roi Hassan II a présidé la première causerie ramadanesque, dans le cadre des «dourouss hassani». Une initiative maintenue sous le règne de Mohammed VI. Ces séances sont marquées par l’intervention d’un large éventail de religieux, issus des différents courants musulmans et qui ont eu la liberté de choisir eux-mêmes leurs sujets.
Dans cette série mensuelle, Yabiladi fait la lumière sur les organisations secrètes et clandestines qui ont marqué l’histoire du Maroc contemporain. Pour ce cinquième numéro, zoom sur le Mouvement du 23 mars (M23), organisation d'inspiration marxiste-léniniste fondée en 1968 par Bensaid Ait Idder, Mostafa Mesdad, Sidoune Assidoune, Ahmed Herzenni et Abdeslam Jebli, entre autres.
Natif de Tanger en 1304, Ibn Battuta fut l’un des voyageurs les plus célèbres du monde. Après avoir visité plus de 44 Etats modernes, il fit de cette tournée un carnet qu’il intitula «Les Voyages». Ce livre en plusieurs volumes posa les jalons du récit de voyage dans sa forme contemporaine.
D’origine kurde, Saladin immortalisa son nom dans l’histoire de l’Islam après avoir réussi à libérer la ville de Jérusalem de l’emprise des Croisés au XIIe siècle. Il était connu pour son intransigeance et sa clémence à la fois, pour l’efficacité de ses stratégies militaires et pour son humanisme à l’égard des prisonniers.
En activité depuis le début des années 1930, la mine de charbon de Jerada a fait très tôt de cette ville une cité ouvrière. Celle-ci s’est construite autour de l’extraction de charbon, faisant engager rapidement ses premiers travailleurs dans l’activité syndicale. Retour sur une action dont les fers de lance ont propulsé la création de l’Union marocaine du travail (UMT).
Le royaume de Saba fut l’un des plus anciens dans le monde arabe. Plusieurs dirigeants s’y succédèrent, mais la reine Balkis, fille d’el-Houdad, en demeura la figure emblématique. Son histoire fut contée en plusieurs versions dans les livres des trois religions monothéistes.
A la chute du régime monarchique en Egypte (1952), Oum Kalthoum fut perçue comme une chanteuse des temps révolus. Elle fut interdite de diffusion, ce qui la poussa à prendre sa retraite. Mais Gamal Abdelnasser intervint pour la convaincre de revenir sur sa décision. Le guide de la Révolution des officiers libres fit de la suite de son parcours artistique une véritable gloire du monde arabe.
La diva libanaise Fairouz a incontestablement marqué les générations dans le monde arabe. Sa voix unique et envoûtante se distingue par sa puissance autant que par sa mélodie. Au cours de sa longue carrière, elle a à son actif 100 albums et plus de 800 chansons, qu’elle a toutes refusées de chanter aux dirigeants politiques. Elle les dédie plutôt à sa patrie et principalement à la cause palestinienne.