(Culture occupant le terrain entre Avril et Septembre) 2000-2002
(Prof. Ahmed Skiredj)
• Le contrat : La société industrielle fournit les plants (33.300 plants/ha, soit 6000 DH/ha) et une avance en espèces de 8000 DH/ha, soit un total de 14.000 DH/ha. En contre partie, elle exige que toute la récolte soit livrée exclusivement à son usine et que le contractuel laisse un chèque de garantie de 16.000 DH/ha, qui sera déchiré en fin de campagne, après livraison de la marchandise et acquittement des dettes. Le prix de vente de la tomate est connu d'avance et est fixé à 0,55 DH/kg en moyenne (avec une variation de 0,52 à 0, 58 DH/kg selon la qualité des fruits et le tonnage fourni).
• Les charges calculées : Ces charges se résument de la manière suivante :
* Travail de sol (location de la charrue à 3 disques, gazoil, cover crop…) : 800 DH/ha * Plants hybrides: 6000 DH/ha * Irrigation (T-tape) : 3500 DH/ha * Energie de pompage de l'Eau d'irrigation : 2500 DH/ha * Paillage noir contre les mauvaises herbes : 1700 DH/ha * Engrais : 3000 DH/ha * Produits phytosanitaires : 2500 DH/ha * Main d'œuvre (100 JT) : 5000 DH/ha
Soit un total de 25000 DH/ha.
• Les charges réelles :
• De ces charges calculées, il faut déduire les 14000 DH/ha avancés par la société, soit 25000- 14000 = 11000 DH/ha.
• Pour 10 ha , il faut prévoir un capital de 110.000 DH .
• Les recettes et la marge bénéficiaire :
• Avec la fertigation et les techniques adaptées de production, on peut obtenir 80 T/ha, soit une recette de 44000 DH/ha ; en déduisant les charges avancées par la société, les recettes calculées seraient de : 30.000 DH/ha.
• La marge bénéficiaire nette est de 44000-14000 (avancés)- 11000 (investis)= 19000 DH/ha .
• Pour 10 ha , cette marge nette serait de 190.000 DH.
Conclusion : Avec un capital investi de 110.000 DH/ 10 ha , les recettes seraient de 300.000 DH/10 ha , le bénéfice net serait de 190.000 DH/10 ha , soit un taux de rentabilité de 170 %
QU4EST CE QUE VOUS EN PENSER , EST ce la réalité du marché ?
je réfléchi à cette possibilité car j'ai un terrain de 3 ha. Je pene que la qualité du terrain est pas mal car la famille y avait déjà cultivé. Donc j'y réfléchit car je souhaite m'installer au bled inchallah.
Je crois que vous avez beaucoups sous estime les couts (surtout la main d'ouvre et la fertilisation) je vois aussi que vous n'avez pas inclus les couts des differnets installations (installations de l'irrigation ferlilisante ou fertigation, son materiel et son installation sont assez cheres et demande une main d'oeuvre qualifiee, installation de pompage de l'eau, les piquets pour les cultures le materiel de recolte, etc...) en main d'oeuvre aussi, vous n'avez pas comptez la main d'oeuvre durant la recolte (tres intensive). Il faut aussi faire des analyses de sol avant la culture pour determiner le niveau de fertilite de votre sol, et voir si vous avez besoin d'une fumure de redressment, et de fond (la tomate est une culture qui apauvrit le sol enormement).Les traitments phytosanitaires aussi varient en quantites et en nature, selon la region dans laquele vous etes, et aussi les conditions climatiques. Je crois que la meilleur des choses a faire, c'est de visiter les agriculteurs qui font de la tomate pour quelques conseils pratiques, et aussi les services de la SASMA dans la region (ils font aussi de l'encadrement des agriculteurs) Bonne chance.
Modifié 2 fois. Dernière modification le 21/04/08 19:44 par racines.
Bjr. Je n'ai jamais fait de la culture hydroponique, mais je pense qu'elle n'est pas vraiment justifiee au Maroc.le sol en general n'est pas epuise d'une facon qui rendra la correction (amandements ou autres) plus couteuse. en plus la qualite des produits recoltes est infiniment meilleur dans les cultures conventionelles. Tu n'as qu'a gouter les tomates ou les comcombres produits par hydroponique, gout insipide et texture turgescente.
Pour la rentabilite des cultures maraicheres, les tomates sous serre et en plein champs destinees a l'export restent rentables (si les calendriers sont bien executes, de telle maniere a pouvoir conditioner et expedier au bons moments, pour beneficier des meilleurs prix de ventes. Ici il est tres important d'assurer de bonnes relations avec les stations d'emballage et de conditionnement afin de garantir un bon deroulement des operations a temps, a moins que les choses ont change dans ces dernieres annees, il faut se renseigner sur ces stations bien avant la recolte, il faut surtout pas attendre jusqu'au dernier moment avec un produit perissable comme la tomate). D'autres cultures, comme le melon sont rentables meme sur le marche local (a condition d'avoir un bon timing du marche)
Modifié 2 fois. Dernière modification le 27/04/08 19:20 par racines.