Citation
Sabrina_marooc a écrit:
Salam les yabis j’espère que vous allez bien
Comme vous le savez, moi c’est pas trop la forme.
J’ai voulu prendre les médicaments puis j’ai renoncé à prendre ce poison . Qui va me rendre, sans aucun doute, plus k.o que je ne le suis déjà. Je vais continuer ma thérapie inchAllah.
Bref ce matin, je pensais, Comment j’en suis arrivée là.
En faite je pense qu’en réalité, les deux grands aspects de ma réalité posent problème.
Je m’explique : je suis une femme très maternelle. Je donnerai ma vie pour que mes enfants manquent de rien. Avec une mère dépressive, un père très violent, j’avais à coeur d’offrir à mes enfants tout l’amour la présence la disponibilité dont ils ont besoin pour grandir et s’épanouir
A côté de ça j’ai toujours été une femme débrouillarde, des projets, des ambitions, des investissements conséquents.
Ma maternité a mis un coup d’arrêt a mon « moi profond » je me sens comme prisonnière de mes enfants, de ma situation. Me donner dans un projet, un travail prenant impossible. Délaisser mes enfants plutôt mourir!
En plus dans ma famille mes frères et sœurs sont tous « quelqu’un » entrepreneur, finance, médecin .
Moi, j’ai ou plutôt j’avais du potentiel. Je me retrouve mère au foyer. Même pas une bonne mère au foyer en plus de ça ! Une mère au foyer dépressive comme ma mère mon Dieu
Citation
abou oubeyd a écrit:
Aleykoum salam, sache quatre mère au foyer est le plus beau métier du monde. Si tu éduques tes enfants et qu’ils en sortent des hommes des vrais ou des femmes des vraies, tu auras réussi ton rôle de mère.
Les femmes qui ne regarde que leur carrière professionnel et qui en oublient leurs enfants pour moi sont égoïstes.
En effet, si tu désirais tellement travaillé avoir une carrière professionnelle réussie, pourquoi avoir enfanté pour les abandonné dans la nature, surtout aujourd’hui avec tout ce qui se passe.
Citation
Armona78 a écrit:
Super, bravo ! culpabiliser une jeune maman dépressive, c'est exactement la chose à faire ... Si tu n'as rien de mieux à dire, va t'occuper ailleurs !
Etre maman, ce n'est pas un métier. Et ce n'est certainement pas un bonheur 24/24 !
Celles qui choisissent (ou à qui on impose) d'être mère au foyer, ne sont souvent plus vues que comme "la maman de ...". Certaines s'en accommodent très bien, sont parfaitement heureuses, mais pour d'autres, ce n'est pas suffisant.
Sabrina, continue ta thérapie et en parallèle, essaie de te trouver une occupation, même bénévole. Tes enfants peuvent se passer de toi 2 ou 3 heures par jour, ça ne fera pas de toi une mauvaise mère.
Ils te verront plus épanouie, ça ne peut être que bénéfique pour vous tous.
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Sabrina_marooc a écrit:
Salam les yabis j’espère que vous allez bien
Comme vous le savez, moi c’est pas trop la forme.
J’ai voulu prendre les médicaments puis j’ai renoncé à prendre ce poison . Qui va me rendre, sans aucun doute, plus k.o que je ne le suis déjà. Je vais continuer ma thérapie inchAllah.
Bref ce matin, je pensais, Comment j’en suis arrivée là.
En faite je pense qu’en réalité, les deux grands aspects de ma réalité posent problème.
Je m’explique : je suis une femme très maternelle. Je donnerai ma vie pour que mes enfants manquent de rien. Avec une mère dépressive, un père très violent, j’avais à coeur d’offrir à mes enfants tout l’amour la présence la disponibilité dont ils ont besoin pour grandir et s’épanouir
A côté de ça j’ai toujours été une femme débrouillarde, des projets, des ambitions, des investissements conséquents.
Ma maternité a mis un coup d’arrêt a mon « moi profond » je me sens comme prisonnière de mes enfants, de ma situation. Me donner dans un projet, un travail prenant impossible. Délaisser mes enfants plutôt mourir!
En plus dans ma famille mes frères et sœurs sont tous « quelqu’un » entrepreneur, finance, médecin .
Moi, j’ai ou plutôt j’avais du potentiel. Je me retrouve mère au foyer. Même pas une bonne mère au foyer en plus de ça ! Une mère au foyer dépressive comme ma mère mon Dieu
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Citronnus a écrit:
Tu sais, il faut que tu comprennes une chose : la dépression est aussi HEREDITAIRE.
Tu as sans doute hérité des gênes de ta mère ... malheureusement.
J'avais une copine à la fac, toujours entrain de pleurnicher pour un rien, mais vraiment inconsolable pour des conneries en plus ... Le nombre d'heures que j'ai passé à ses côtés pour qu'elle retrouve le sourire et franchement, c'était vraiment pas gagné. Y'a des moments où je baissais les bras et où je lui disais "écoute, chiale, t'as besoin d'évacuer, on se voit demain", parce que ras-le-bol moi aussi de devoir supporter ça toutes les semaines quasiment.
Et puis un jour, elle nous a invité mon mari et moi chez ses parents dans sa campagne natale. Je rentre à la maison, son père était dans le fauteuil, amorphe, un humain sans vie. Il n'a même pas levé les yeux sur nous, pas un bonjour. Sur le coup, je me suis dit qu'il avait fait un avc et qu'il avait des séquelles ou un truc comme ça. Ma copine ne m'avait rien dit de son père, je ne comprenais pas. Puis on est allé se promener et là je lui pose la question et elle me répond que son père est dépressif depuis des années, on ne sait pas pourquoi, il a un boulot, une maison, une famille, il a tout ce dont il a besoin et ... psychologiquement, ça ne va pas, et y'a rien à en tirer. Il est sous anti-dépresseurs depuis plusieurs années, il est en arrêt de travail depuis plusieurs mois déjà. C'est de pire en pire.
Ma copine n'avait pas compris que ses pleurs incessants, c'était ça déjà ! Quand elle m'a dit qu'il était dépressif, de suite, ça m'a sauté à la figure.
Il y a de nombreuses études de faites à ce sujet. La dépression est héréditaire bien souvent ...
Tu cherches la raison du pourquoi du comment, mais ça ne sert à rien. Même ça, ça peut être dans les gênes. Ton corps est fait pour être déprimé.
Dans ces cas-là, quoi faire ? Ben accepter ton état et faire en sorte de se tourner le plus possible vers le positif. Prendre conscience que le négatif que tu ressasses tout le temps ben c'est une malformation de ton organisme, il est programmé pour mal fonctionné, comme si tu étais diabétique, ou autre maladie héréditaire que tu traînerais à vie. Dépressive chronique.
La seule chose qu'il te reste à faire, c'est de gérer ta dépression. Donc accepter que tu seras toujours fatiguée, surmenée, même en faisant "rien" de ta journée. Te faire un planning pour le ménage ou les activités pour tes enfants, mais à la hauteur de ce que tu peux faire, du fait de ta dépression.
Va falloir parvenir à regarder ta dépression en face et à lui dire "ok, je sais que tu es là, mais tu sais quoi ? M'en fiche. Je vais quand même aimer la vie que j'ai".
Personnellement, tu sais que j'ai aussi des problèmes de fatigue, j'ai appris à doser en fonction de ce que je pouvais faire.
- Hier j'ai fait les courses, la vaisselle et à manger.
- Aujourd'hui, j'ai bien balayé à terre, surélever le max de chose pour que je puisse laver DEMAIN (même pas aujourd'hui), j'ai ma vaisselle à ranger (ben oui, la ranger hier, c'était de trop pour moi), j'espère faire mon yoga et pareil, le repas de ce soir.
- Après-demain, je laverai à terre, j'espère faire une balade aussi, mais la semaine prochaine, je vais être en vadrouille avec mon mari, je sais qu'il va falloir que je me ménage, donc on verra. Et le repas.
- Lundi, lessive, repas et commencer à faire des plats pour les filles qui vont rester là pour la rentrée pendant que moi je serai en "week-end" pendant 3 jours. J'espère refaire une séance de yoga.
- Mardi préparer mes sacs, finir la cuisine, sans doute refaire la vaisselle (ben non, je ne la fais pas tous les jours). Je plierai mon linge en revenant de mon week-end, tant pis ...
Bref, tu vois, je fais en fonction de ce que j'arrive à faire. C'est pas grand chose en vrai. Et je n'ai plus d'enfants à m'occuper. Toi faut que tu inclus encore les enfants dans tout ça et on sait tous que c'est très prenant.
Je sais que dans ton état, tu as le droit d'avoir de l'aide, mais ça sous-entend de faire appel aux services sociaux, et une fois qu'on les a chez soi, c'est dur de s'en débarrasser ensuite ...
Bref, apprends à TE MENAGER (on s'en fout que la maison est en bordel ! fais ce que tu peux, c'est tout) et apprends à POSITIVER. C'est possible, même dans ton état.
Citation
Sabrina_marooc a écrit:
Salam les yabis j’espère que vous allez bien
Comme vous le savez, moi c’est pas trop la forme.
J’ai voulu prendre les médicaments puis j’ai renoncé à prendre ce poison . Qui va me rendre, sans aucun doute, plus k.o que je ne le suis déjà. Je vais continuer ma thérapie inchAllah.
Bref ce matin, je pensais, Comment j’en suis arrivée là.
En faite je pense qu’en réalité, les deux grands aspects de ma réalité posent problème.
Je m’explique : je suis une femme très maternelle. Je donnerai ma vie pour que mes enfants manquent de rien. Avec une mère dépressive, un père très violent, j’avais à coeur d’offrir à mes enfants tout l’amour la présence la disponibilité dont ils ont besoin pour grandir et s’épanouir
A côté de ça j’ai toujours été une femme débrouillarde, des projets, des ambitions, des investissements conséquents.
Ma maternité a mis un coup d’arrêt a mon « moi profond » je me sens comme prisonnière de mes enfants, de ma situation. Me donner dans un projet, un travail prenant impossible. Délaisser mes enfants plutôt mourir!
En plus dans ma famille mes frères et sœurs sont tous « quelqu’un » entrepreneur, finance, médecin .
Moi, j’ai ou plutôt j’avais du potentiel. Je me retrouve mère au foyer. Même pas une bonne mère au foyer en plus de ça ! Une mère au foyer dépressive comme ma mère mon Dieu
Citation
abou oubeyd a écrit:
Aleykoum salam, sache quatre mère au foyer est le plus beau métier du monde. Si tu éduques tes enfants et qu’ils en sortent des hommes des vrais ou des femmes des vraies, tu auras réussi ton rôle de mère.
Les femmes qui ne regarde que leur carrière professionnel et qui en oublient leurs enfants pour moi sont égoïstes.
En effet, si tu désirais tellement travaillé avoir une carrière professionnelle réussie, pourquoi avoir enfanté pour les abandonné dans la nature, surtout aujourd’hui avec tout ce qui se passe.
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LaSienne a écrit:
Tu me fais de la peine, on ne sais vraiment plus comment t'aider pour sortir de cette prison mental, ou tu t'es laisser enfermer, en plus tu as jeté les clefs qui aurait pu t'en délivrer.
Voir voir absolument un spécialiste et confie toi à lui.
Lui seul pourra t'aider à retrouver la clef pour ouvrir la porte de ton bonheur et de ton épanouissement.
Ton mari? Tu ne parles pratiquement jamais de lui, sait'il dans quel état psychologique que tu es en ce moment?
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O&L a écrit:
Salam
Je doute que Sabrina est une dépression héréditaire. Parce que sa mère est une dépressive.
Sa mère était avec un homme tyrannique / rabaissant etc.
Ce profil brise sa partenaire.
Il faut savoir que toute femme étant avec un tyrannique / un pervers narcissique tombe en dépression ou certaines se suicident.
Si ces femmes restent et sont sensibles elles seront brisées toutes leur vie à supporter le tyrannisme de cet homme.
C'est pourquoi il a toujours été conseillé à ces femmes de divorcer. C'est même vital pour leur équilibre mentale.
Celles qui restent sont éteintes et malades psychiquement.
Il n y a pas d'hérédité à mon sens.
Sabrina ne sait plus relativiser et elle est pourries de pensées parasitaires et infondées et négatives.
Elle ne sécrète plus l hormone de joie.
Et tfacon je ne crois pas à la dépression héréditaire.
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Tani B a écrit:
Salam Sabrina,
ce n'est pas important ce que peut penser x ou y.
L'important c'est pas ce que tu as ou tu fais mais que tu sois bien dans ta tête et en accord avec tes choix de vie.
Tu as préféré rester avec tes enfants. Si c'est ce que tu veux tant mieux. Ne te compare pas aux autres. Déjà ce n'est pas ton problème car tu vis avant tout pour toi et puis les autres ont ne sait pas ce qu'ils vivent. Un statut social ne rend pas heureux.
C'est vrai que ça se passe mal en ce moment mais je comprends que c'est parce que toi tu es mal.
Il faut que tu te soignes à l'intérieur en quelque sorte. C'est la priorité, il faut d'abord penser à ça. Car quand tu seras bien, ton foyer sera bien aussi
Je comprends que c'est difficile en ce moment à cause de ta dépression qui te met au plus mal mais dis toi qu'en quelque sorte ça ne peut que aller mieux, tu ne peux que remonter la pente.
As-tu tenté de trouver une psy ? Ca pourrait t'aider
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O&L a écrit:
Salam Sabrina
Tu as un travail à faire au niveau de mental. Tu dois juste te reprogrammer.
Plus tu vas nourrir tes pensées négatives plus tu seras mal.
Essaies de cesser de te critiquer et de te comparer à tà famille.
Ils sont eux.
Tu es toi. Tu as choisi cette voie alors arrête de vivre à travers le regard des autres et leurs approbations.
Et puis rien ne t empêche d aller vers des choses qui te plaisent et t épanouissent pour renforcer ton estime de soi.
Je rejoins Dream, un enfant n'a pas besoin d'être h24 avec ses parents tant qu'ils ont de l amour de l écoute de l attention et une éducation.
Tu as un énorme problème de confiance en toi alors au diable les jugements des autres, leurs regards sur toi , leurs approbations et d être en attente de validation.
Tu es TOI. Vis dans le moment présent. Reconnecte toi à toi.
N écoute plus tes peurs qui sont à 90%infondées.
Affirme toi en étant Toi.
Tu es l image que tu es selon ce que tu penses de toi.
Ce que tu crois que les autres pensent de toi, n'est que la projection de l image que tu es de toi.
Fais selon ce qui est le mieux pour toi .
Tu es à un cheminement de ton toi vers une transformation et une meilleure version de toi.
La dépression est un tournant dans une vie. Elle n'est la que pour que tu t écoutes et que tu deviennes enfin ce que tu as toujours été .
Liberes toi de tes CHAÎNES MENTALES ou ton âme et ton corps sont prisonniers.
Citation
Sabrina_marooc a écrit:
Merci Pertinence tu es adorable. Ton message m'a émue tu sais.
Tu penses que cela pourrait vraiment me refiler de l’énergie ?
Citation
Sabrina_marooc a écrit:
Salam O L
Tu me comprends tellement ...
Effectivement, à l'époque, j'étais vraiment la joie de vivre personnifiée.
Mes problémes ont commencé avec l'arrivée de mes enfants j'ai l'impression. Vouloir être trop parfaite, me mettre une pression monstre etc.
Ma mére, avait je crois, et tu l'as bien dit ! bien des raisons d'etre depressive.
Mon pére l'a massacré littéralement chaque jour !! Les jours ou ce n'etait pas physique c'etait psychologique ! Il l'a détruite.
Sans compter que son pére était également trés méchant et violent. C'était un mariage forcé. Ma mére s'était enfui pour échapper à ce mariage, mais elle est vite revenue devant les supplications de ma pauvre grand mére, en souffrance.