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Mouslim7 a écrit:
@Parenthèse : Le Mr de ton lien niveau linguistique ne commet aucune erreur, mais son article comporte une erreur majeure, celle de laisser entendre que vu la richesse de la langue Arabe, cela nous autoriserait à interpréter, je le cite : en fonction de notre niveau moral et notre rigueur intellectuelle pour expliquer les textes coraniques. C’est une pratique vouée à l’échec et à la dérive. Seuls les savants qui ont fait des études et ont des compétences en la matière et son reconnus par leurs collègues pour leur intégrité et leur bonne foi sont autorisés, non pas à expliquer, car cela a déjà été fait la preuve ci-dessous, mais de pratiquer l’assiduité ( Al Ijtihad ) ou la réflexion à haute voix des textes et des lois Religieuses, et cela n'engagera qu'eux.
Quand tu es malade, tu ne vas pas à la Mairie mais chez le spécialiste : le médecin.
Mais vu que ta question sous entendait autre chose, j'ai fais ce post pour expliquer plus en détail même si ce n'est qu'un petit résumé :
Sourat Anissa – V 34 : Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !
الرِّجَالُ قَوَّامُونَ عَلَى النِّسَاءِ بِمَا فَضَّلَ اللَّهُ بَعْضَهُمْ عَلَىٰ بَعْضٍ وَبِمَا أَنفَقُوا مِنْ أَمْوَالِهِمْ ۚ فَالصَّالِحَاتُ قَانِتَاتٌ حَافِظَاتٌ لِّلْغَيْبِ بِمَا حَفِظَ اللَّهُ ۚ وَاللَّاتِي تَخَافُونَ نُشُوزَهُنَّ فَعِظُوهُنَّ وَاهْجُرُوهُنَّ فِي الْمَضَاجِعِ وَاضْرِبُوهُنَّ ۖ فَإِنْ أَطَعْنَكُمْ فَلَا تَبْغُوا عَلَيْهِنَّ سَبِيلًا ۗ إِنَّ اللَّهَ كَانَ عَلِيًّا كَبِيرًا (34)
Ce verset n’entre en contradiction avec aucun autre, et ne contredit pas non plus le comportement du Prophète sLaws qui n’a jamais frappé aucune de ses épouses.
Alors cette question revient souvent, et son interprétation est souvent mal comprise.
Je vais détailler ce qu’il convient de comprendre linguistiquement et me suit référé aux Hadiths qui ne viennent jamais contredire le Coran.
En ce qui concerne l’autorité le mot ( Qawamoune ), du verbe Aqama, veut dire être debout, ou mettre debout quelque chose.
Quand tu dis qu’une personne est Qa’imone 3ala Maslahati Akhih, cela veut dire que la personne veille aux intérêts de son frère.
Sue les faveurs accordées par Allah à ceux-là sur celles-ci, la traduction n’est pas fidèle au texte Arabe. Le texte Arabe se veut plus neutre sur les faveurs, il ne convenait pas de comprendre que les favoris sont les hommes, bien au contraire, ce verset favorise plutôt les femmes sur les hommes.
Pour comprendre, il suffit de revenir sur le mot ( Qawamouna ), quelqu’un qui veille sur tes intérêts, qui assure ta sécurité, qui sort et affronte l’extérieur pour subvenir à tes besoins, qui te paie une dot alors qu’il n’y a pas droit, qu’il dépense pour ton bien-être l’argent qu’il a gagné, qu’il t’offre le confort selon ses moyens, le bon sens est catégorique là-dessus pour dire que le préféré est celui qui reçoit ses faveurs et non celui qui les donne.
Les hommes et les femmes parfois croient à tort, que l’autorité voulue par ce verset est une autorité de supériorité de l’un par rapport à l’autre. La Sounna est venue pour clarifier cette situation de manière théorique et pratique. Le Prophète sLaws n’a jamais levé ses nobles mains sur l’une de ses épouses et les a toujours traité très convenablement. Lorsqu’elles lui avaient demandé Nafaqa qu’il n’avait pas, et qu’Abou Bakr et Omar voulait corriger leur fille ( qui sont les épouses du Prophète Aîcha et Hafsa ) il leur a interdit de les toucher, ça c’est la pratique. La théorie est présente également dans le Coran :
Sourat Atalaq ( Divorce ) – V 6 : Et faites que ces femmes habitent où vous habitez, et suivant vos moyens. Et ne cherchez pas à leur nuire en les contraignant à vivre à l'étroit. Et si elles sont enceintes, pourvoyez à leurs besoins jusqu'à ce qu'elles aient accouché. Puis, si elles allaitent [l'enfant né] de vous, donnez-leur leurs salaires. Et concertez-vous [à ce sujet] de façon convenable. Et si vous rencontrez des difficultés réciproques, alors, une autre allaitera pour lui.
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bouloulou4 a écrit:
Frapper ça veut dire frapper, daraba ça veut dire daraba, même sens dans les deux langues.
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Moumini a écrit:
Salam alaikoum
Merci pour ce partage, mais mon frère tu dois savoir que la femme sera l'égale (ou niveau) de l'homme seulement le jour où le corps pourrait être égale à l'esprit. Allah a certainement honoré l'esprit sur le corps sans même entre dans les détails.
Aurait-Il choisi des filles de préférence à des fils? Qu'avez-vous donc à juger ainsi? Ne réfléchissez-vous donc pas? (37: 53-55; Coran)
Tout sensé comprend vite qu'il y a un degré de différence auprès d'Allah. Qu'Allah nous pardonne.
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bouloulou4 a écrit:
Dans le Coran il est écrit adribou- hounna. Hounna est un pronom personnel qui indique le féminin pluriel, donc les femmes. Vous le savez aussi bien que moi.
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Mouslim7 a écrit:
Salam Alaykom frère,
Les deux versets cités sont au numéro 153 et 154, et non 53 et 54.
Le verset que tu as cité ne parle pas de préférence divine, mais de la préférence des kouffars pour les garçons, et du mauvais raisonnement qu'ils ont pour avoir attribué des filles à Allah.
Allah leur répond pourquoi choisirais-je des filles et pas des garçons ?
Ensuite, il faut savoir que les kouffars attribuaient à Allah des filles car eux-mêmes n'aimaient pas les filles, et n'espéraient avoir que des garçons. Les filles se faisaient enterrées vivantes comme tu le sais.
La préférence divine est je pense, dans les deux côtés :
Pour les femmes, il s'agit d'être servie, de ne pas avoir à se soucier de tout ce qui est extérieur, d'être protégée...
Pour les hommes, le fait de subvenir aux besoins de sa famille, et de la traiter convenablement est aussi une source de Hassanate que les femmes n'ont pas.
Quant à l'âme, Sourate Hujurat - V 13 : le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux.
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Moumini a écrit:
Aleykoum salam
"Les deux versets cités sont au numéro 153 et 154, et non 53 et 54."
Autant pour moi.
"Le verset que tu as cité ne parle pas de préférence divine, mais de la préférence des kouffars pour les garçons, et du mauvais raisonnement qu'ils ont pour avoir attribué des filles à Allah."
Là tu joues le fou, car ce que j'ai cité des versets parle bien de préférence divine et non la préférence des kouffars. Je te parle du contenu et toi tu me parles de l'adresse pour fuir. Tout ça afin de justifier le mot "daraba" pour l'avis que tu préfères? Mais sache que dans sa portée générale, ce mot au vue de sa position pour le savant, peut signifier entre autres : comme autorisation accordé à un sultan de frapper son sujet fautif.
"Quant à l'âme, Sourate Hujurat - V 13 : le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux."
Il n'est pas question de l'âme, car ici l'esprit n'est pas l'âme vu que ce sont deux réalités différentes. Alors le sujet ne concernait pas la piété quand j'ai donné l'exemple de l'esprit et du corps. Je vais donc être plus précis en te disant : Adam (as) a été préféré par Allah sur les anges et le reste non pas pour sa piété; mais seulement une faveur d'Allah à travers sa réalité. Donc ne mélange pas tout parce ce qu'un certain avis t'a séduit le plus.
On ne peut changer cette réalité suivante :
Puis, lorsqu'elle en eut accouché, elle dit: «Seigneur, voilà que j'ai accouché d'une fille» or Allah savait mieux ce dont elle avait accouché! Le garçon n'est pas comme la fille. «Je l'ai nommée Marie, et je la place, ainsi que sa descendance, sous Ta protection contre le Diable, le banni». (3:36 Coran)