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Astar et Squer



Astar et Squer est un des sommets du Rif; il domine plus exactement Taounat. C'est un des hauts lieux, aux sens propre et au figuré, de la guerre du Rif (1921-1926).

Astar et sa montane se trouvent tout proche de la ville de Taounate. On dit que son nom peut venir de la déesse Phiniciene des cieux ou des motagnes Astarté.

Pour Squer, son vrai nom et Askar et il raisonne comme le mot Astar. Il se trouve vers le branchement qui va vers zrizer et Beni Oulid.

Moulay Bouchta



La région appelée Jaïa faisait partie autrefois des Slass, des Fechtala et des Bani Zarwal.... ( située entre les fleuves du Sebou et du Wargha )** .Elle a joué un rôle important dans l’hétérogénéité du deuxième groupe. En effet, elle a souvent été un refuge très réputé (depuis le moyen age, cf. Léon l’Africain) qui était l’une des destinations des exilés de Fès et surtout des refoulés de la bataille de Las Novas de Tolosa que les Almohades ont perdu au milieu du 13ème siècle. La diversité ainsi engendrée s’est traduite par des typages physiques différents très nets.Dans le manuscrits anciens ,le nom Jaia est couplé avec le nom des tribus Fachtala, Sless, ou Beni zarwal ;on disait souvent jaia de beni Zarwal, ou de feshtala ou de Sless.
Finalement, notons que dans les deux groupes, plusieurs familles ont perdu ou n’ont pas conservé le nom ELLAJAI et portent d’autres noms différents ou composés avec le nom ELLAJAÏ sous différentes orthographes.( exemples: les Amrani Ellajai, Amzian-Eljai, Eljai-Hassani,Abbabou Eljai ,etc....)

N.B. Dans les deux groupes on trouve d'impressionnates dynasties de jurisconsultes ( Fkih ), de Alim de père en fils et ceci depuis la fin du 13ème siècle Après.J.C.

Notons que plusieurs célébrités ont porté le nom allajaï

Citation
belmahjoub a écrit:


Astar et Squer



Astar et Squer est un des sommets du Rif; il domine plus exactement Taounat. C'est un des hauts lieux, aux sens propre et au figuré, de la guerre du Rif (1921-1926).

Astar et sa montane se trouvent tout proche de la ville de Taounate. On dit que son nom peut venir de la déesse Phiniciene des cieux ou des motagnes Astarté.

Pour Squer, son vrai nom et Askar et il raisonne comme le mot Astar. Il se trouve vers le branchement qui va vers zrizer et Beni Oulid.

Merci beacoup Si belmahjoub,

Pour Squer, les franaçais le mettaient sur les cartes de cette façon alors que la pronociation locale est Askar. On dit El Qantra d'Askar càd le famuex pont d'Askar qui s'était écroulé en 2002 faisant plusieurs morts. C'est le Génie militaire qui avait installé le nouveau pont en fer et qui est plus solide.

Pour Astar, on dit que c'est le nom de la déesse Astarté ou Ishtar adorée en Orient et même chez les juifs qui lui avaient bati un temple. Même la marque de café Starbuck connue mondialement fait allusion à cette divinité...

Ce qui est frappant, c'est l'existence de la ville Astar Abad en Iran. Astar Abad veut dire la Ville d'Astar. Elle a été batie par Haroun Errachid après que les arabes qui avaient battu les perses plusieurs fois. Actuellement, elle s'appelle Gorgan.

C'est dans cette ville d'AstarAbad que le hurufisme (3ilm Al djafr) a été developpé par Fazlullah d'Astarabad qui disait avoir hérité le Djafr d'un Imam 6 de la descendance de Hossein (RAA). C'est Timor Leng qui l'avait assassiné en 1394.
On sait que l'Almohade Mehdi ben Toumert avait utilisé un livre de Djafr ramené d'Egypte pour rechercher le jeune qui allait gouverner le Maroc après les Almoravides. Il avait silloné le Maroc et a fini par trouver Abdel Moumen qui l'avait repmlacé après sa mort à la tête des Almohades...Lui aussi disait que c'est un livre de djafr hérité de la descendace de Sidna Ali (RAA) que l'Imam Ghazali lui avait donné en Egypte je pense...

Le Hurufisme est appelé aussi la Science des simya qui remplace les lettres par des numéros comme en numérologie. Ainsi Alif=1, Ba=2, Jim=3, dal=4, .....chine = 1000. Voicu un article détaillé sur la magie des lettres arabes traiant Symia, Ilm El huruf et Zayrajah (technique de trouver une réponse à une question à partir de lettres): [www.esoblogs.net]

Or, on sait que la Khankatira qui est l'art magique de transformer un objet en un autre objet (métamorphose) est née très probablement en Rif Méridinale et/ou Central càd Taounate. C'est une branche du Simiya d'après ce que j'ai lu. Cette supposition est renforcée par les propos de Moliéras sur la Khankatira couramment pratiquée à Beni zeroual et Taghzoute.

Ainsi, les Talebs avaient pour distraction de changer les croutins de chèvres en raisins secs, les chaussures en tortues, ....Cet métamorphose dure une dizaine à une vingtaine de minute après laquelle l'objet redevient normal...Moliéras décrit cete technique magique et détaille la méthode dans son livre le Maroc inconnue en parlant des tribus de beni zeroual et de la tribu Taghzoute de Senhaja Srair .....

Des questions se posent: Est ce que la Khankatira découle de la simya (Djafr ou hurufisme)? Est ce qu'elle a vu le jour à Taounate ou ailleurs? Existe t-il un lien entre Astar et Astar Abad?


On mettera un post sur la Khakatira à Taounate.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/03/09 13:51 par N7abb-bladi.

Citation
azioui a écrit:

Citation
N7abb-bladi a écrit:
La région Taza-Al Hoceima-Taounate est parmi les leaders en productions d'amandes au Maroc

Donc, Taounate est leader dans:

- Figues N° 1 au Maroc,
- Capres N° 1 national
- Piment Niora leader natioal
- Caroubes leader natinal (le plus recherché par les pays Scandinaves)
- Leader dans l'olive et huile d'olives avec 35% pour la consommation locale et 65% pour la vente sur les marchés (l'Huile Alouana spécialité de Taounate représente de 10% de la production d'huile de la province). Voir entre les page 55 et 89 pour connaitre tout sur les olives et huile d'olive à Taounate: [ifsa.africa-web.org]
- Prunes N° 3 national avec une unité industrielle de séchage à Bouadel
- Grenadines N° 4 national,
- Amandes leader national,
-l'Eau leader national pour les eaux de surfaces et eaux stockées dans barrages (12 barrages et lacs collinaires à Taounate). Qui ne connait pas la source de Bouadel connue au niveau national et international?
- Elle a perdu sa place de leader pour les oranges à cause du barrage Mja3raet pour les raisins secs à cause d'une maladie de vignes,
- etc.....

En plus de ça, quand il pleut, l'abondance se voit partout comme la viande et le Mechoui d'Ain Aicha car le bétail est engraissé avec fèves et orges des Hyayna comme la volaille (Jaj Beldi, Hmam, Bibi, ..), Baqqoula, fruits d'été et légumes toute l'année à côté d'Inaouen, escargot, Nbeg, poisson d'Al Hoceima et de barrages, .....Il faut faire un tour dans les souks pour connaitre la production de la région, ....

Quel très beau constat !
Mais il faut rappeler quand meme qu'il y a 2 phases dans l'evolution de la situation des oliveraies et des plans d'amendiers de Tahar souk:
* Avant 1964 année de démarrage du projet DERRO, l'huile d'olive était très rare dans la région et les habitants ne pouvaient en procurer qu'en petite quantité et à des prix exorbitants au vu de leur possibilités materielles très précaires.l'huile se vendait au souk au TASSA ( 1/4 de litre materialisé par une tasse en alluminium que les mercenaires sénégalais utilisaient pour prendre leur café).
quant aux amendes , ce n'était qu'un fruit de cérémonies apportés souvent par les jeunes mariées le soir de leur noce.
* Après 1964 voir après 1968 et dès que les arbres plantées grace au projet DERRO ont commencé à fructifier, tout allait changer. L'huile d'olive a acommencé à couler à flot, Dieu merci, et les amendes sont presque rentrées au menu, si ce n'est au quotidien, au moins à chaque fois qu'on en voulait.
Malgrés beaucoup de derrives, le projet DERRO restera dans les mémoires de la population de tahar souk comme le seul projet d'ampleur considérable et à caractère social jamais égalé .

Merci si Azioui,

heureusement que ce projet avait réussi au moins à Mernissa....

En ce qui concerne l'olivier et l'huile d'olive, la région de Taounate était connue même avant le protectorat. Moliéras affirme en parlant de Beni Oulid page 382 que les rifains venaient chercher l'huile d'olive à Beni Oulid, Mthioua et Senhaja (Cenhaja). Les Fassis la cherchait chez les beni Yazgha de Sefrou et les Ghyata de Taza. Voici le lien pour le livre de Moliéras page 382: [gallica.bnf.fr]

Il y a aussi un autre livre paru après 10 ans de prtectorat qui décrit la région de Taounate comme riche avec les tribus d'Ouergha et leurs antiques presse à huile, jardins d'oliviers, figuiers et vignes...Voir la page 454 de ce lien: [gallica.bnf.fr]

ou bien

[gallica.bnf.fr]

A/S la montagne d'Astar et le pont d'Askar

la montagne d'Astar et le pont d'Askar( qu'on appellait askir) étaient considérés comme des points strategiquement trés importants par les Francais.

-la montagne d'Astar pour sa totale domination de taounate, mtioua(bourdoud..) mezraoua, beni zeroual d'ailleurs au sommet où il y avait des traces de construction était accessible par véhicule à travers une piste serpentant le côté de la montagne donnant sur taounate, à noter aussi que cette montagne constituait dans un passé récent une immense plantation de vignes et de figuiers d'une grande production en quantité et en qualité où chaque famille des douars d'Astar et de Dchiar avait sa propre parcelle.(jnane)
Il serait injuste de ne pas citer aussi Ain Tabliat (grand puits) situé au pied de cette montagne qui approvisionnait Taounate en eau potable.

-Le pont d'Askar (où Askir) constituait un passage obligé vers Bab ouander, rghioua sebt mtioua Beni
oulid tahar souk, d'ailleurs pour sa securisation un mirador de surveillance se trouvait juste en haut du café maure. SALUT

Citation
HSI a écrit:
A/S la montagne d'Astar et le pont d'Askar

la montagne d'Astar et le pont d'Askar( qu'on appellait askir) étaient considérés comme des points strategiquement trés importants par les Francais.

-la montagne d'Astar pour sa totale domination de taounate, mtioua(bourdoud..) mezraoua, beni zeroual d'ailleurs au sommet où il y avait des traces de construction était accessible par véhicule à travers une piste serpentant le côté de la montagne donnant sur taounate, à noter aussi que cette montagne constituait dans un passé récent une immense plantation de vignes et de figuiers d'une grande production en quantité et en qualité où chaque famille des douars d'Astar et de Dchiar avait sa propre parcelle.(jnane)
Il serait injuste de ne pas citer aussi Ain Tabliat (grand puits) situé au pied de cette montagne qui approvisionnait Taounate en eau potable.

-Le pont d'Askar (où Askir) constituait un passage obligé vers Bab ouander, rghioua sebt mtioua Beni
oulid tahar souk, d'ailleurs pour sa securisation un mirador de surveillance se trouvait juste en haut du café maure. SALUT

Merci pour ces informations sur Astar et Askar ( ou Askir). Pour Askar, on trouve dans les écrits français la transcription Sker ou Squer. On les trouve cités dans les livres decrivant la guere du Rif dans la région de Taounate.

En plus d'un lieu appellé Astar Oulad Hbibi à Senhaja Mosbah, Astar Abad en Iran, il y a aussi un village Astar aux environs de Marrakech et une ville en Palestine ASTAROTH sans oublier Astar d'Autriche.

Voici d'autres sens pour ce mot: [gallica.bnf.fr]

ASTAROTH. Myth. syr. Déesse qui eut d'a-
bord la figure d'une pierre conique, puis celle
d'une vache, et enfin celle d'une femme por-
tant un bâton augural. On l'appelle aussi As-
TARTÉ. V. ce mot.

Astr. Planète plus connue sous le nom
de Vénus.


ASTARTÈ, déesse qui possédait un temple dans la ville phénicienne de Sidon, appartenait à la grande famille des divinités de la nature, dont on retrouve l'origine dans l'Inde.
Les plus anciens documents concernant Astarté se rencontrent dans les Ecritures saintes, qui l'appellent Ascherah ou Ascheroth (que la Vulgate traduit par Astaroth et Esther).
Ascheroth est le pluriel hébraïque d'Ascherah. En différents endroits, la Bible dit que les
Israélites avaient abandonné le culte de Jéhovah le vrai Dieu, pour rendre hommage à Baal ou aux Baalim, à Ascherah et à toute l'armée du ciel, c'est-à-dire à toutes les étoiles. Cette expression prouve bien qu'il il existait une étroite connexité entre la théogonie des peuples sémitiques et l'état de leurs
connaissances astronomiques; car les croyances purement monothéistes que leur prêtent quelques auteurs n'existaient qu'à l'état d'exception extrêmement circonscrite malgré l'avis contraire de M. E. Renan, et en nous appuyant sur l'autorité tout aussi compétente de M. Munk, nous pensons que la religion de
la majorité, pour ne pas dire de la presque totalité des peuples dits sémitiques, avait pour base le polythéisme, et nous ajouterons même le polythéisme astronomique. Ajoutons que dans les inscriptions hymiarites, exprimées dans une langue appartenant au groupe méridional des idiomes sémitiques, nous trouvons une divinité Astar ou plutôt A~ar, dont le nom est accompagné de l'expression caractéristique
de seïda-t ech-chems, littéralement: dame du Soleil. Il faudrait conclure de là, si l'on
admettait l'identité de l'AVer hymiarite avec l'Ascherah phénicienne, que cette divinité était une divinité solaire. Astarté, qui était adorée non-seulement a Sidon, mais aussi à Babylone, en Phénicie, en Assyrie et en Syrie, est évidemment une des divinités auxquelles rendaient leurs hommages les ado-
rateurs du feu et des astres, ainsi que le prouvent tous les détails que nous donne la Bible à ce sujet. Lorsque le sanctuaire du peuple de Dieu fut puritié et débarrassé des images des faux dieux qui le souillaient, on démolit aussi les demeures des courtisanes, qui tilaient des étones pour la déesse. U est probable qu'Astarté exigeait des jeunes prétresses le même tribut que Mylitte, Mélitte
ou Mylitta, à Babylone. La reine du ciel, la ~e~e&e<, dont Jérémie parle à deux reprises, n'est pas autre chose que Mylitta-Ascherah.

Nous retrouvons la même déesse en Grèce, où elle est adorée sous le nom d'Astarté. Lucien la regardait comme la déesse de la Lune. On a trouvé dans le nom d'Astarté ou Ascherah de nombreuses analogies linguistiques ou mythologiques avec différent idiomes et ditférentes religions. Ainsi, on a rapproché Ascherah du surnom d'une divinité indienne, Ischuari la souveraine, et de celui de la divinité Egyptienne [sis. D autres ont comparé le mot Astarté au terme persan Akhter ou Aster, étoile, astre. L'antiquité grecque et romaine avait vaguement conservé la tradition de la nationalité de cette divinité, puisque Cicéron l'appelle la quatrième Vénus ....



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/03/09 01:23 par N7abb-bladi.

Lu dans "Renaissance du Maroc"
Lien:

[gallica.bnf.fr]

" Au nord-est du territoire de Sefrou, sur la rive droite du Sebou,
c'est le pays des Beni-Yazra, présentant de nombreux points de
ressemblance avec celui de Sefrou. Des vallées fertiles et de nom-
breuses sources, dont les eaux sont très bien utilisées par les habi-
tants, ont permis la création de beaux jardins d'arbres fruitiers
(oliviers, vignes, figuiers, grenadiers) et l'irrigation de nombreuses
parcelles de terrain, souvent aménagées en terrasse au flanc des
coteaux.

Plus au nord, entre les vallées du Sebou et de l'Innaouen, s'étend
le territoire des Béni-Sadden, de configuration assez analogue à
celui des Hayaina.

C'est un ensemble d'ondulations et de plateaux à relief peu
accentué entrecoupés de nombreuses petites vallées fertiles où les
indigènes cultivent le sorgho, qui réussit particulièrement bien,
le maïs, le blé et l'orge.

Les deux grandes zones que nous venons de passer rapidement
en revue, constituées au nord par les mouvements de terrains se
rattachant aux derniers contreforts de la chaîne du Rif, et au sud
par ceux du Moyen-Atlas sont séparées par une dépression désignée
sous le nom de détroit Sud-Rifain par M. le professeur Gentil, qui
voit là l'emplacement d'une communication ayant existé entre
l'Océan Atlantique et la Méditerranée, à l'époque tertiaire, avant
l'effondrement du détroit de Gibraltar.

Cette dépression offrant son maximum de rétrécissement à la
trouée de Taza, relie les plaines et plateaux de la côte Atlantique
aux immenses plateaux des confins algéro-marocains.

C'est l'antique voie de communication, la route impériale (Trik
es-Soltane), entre le Maroc occidental et le restant de l'Afrique du
Nord, lieu de passage historique de toutes les invasions de conqué-
rants, ainsi que des caravanes. C'est égalementle passage que doi-
vent emprunter nécessairement aujourd'hui la route et la voie
ferrée reliant l'Algérie au Maroc.

Cette dépression s'élargit vers l'ouest, aux approches de Fez,
pour déboucher dans la vaste plaine du Saïs qui est le prolonge-
ment oriental de la plaine des Beni-Mtir (région de Meknès) et
constitue la partie Sud-Ouest de la région de Fez."

Pour les Saints,Sidi Bouzid ou sidi abdellah(Kalaa),moulay Abdelkader(Kalaat boufel) en regard de Jbel ASTAR qui est à coté de jbel AGHIL.Il y a aussi Sidi Abdelwahid et à ses cotés Lala HIBA.Vous voyez combien de saints dans un petit périmetre.Ce qui m'intrigue il y a d'autres saints ,comme sidi Bouzid à Tawnat,SAFI, EL JADIDA,en Algerie et en Tunisie;comme moulay Abdelkader du Maroc jusqu' à l'Irak.
Pour ASTAR,il y a sidi bounina(!),Sidi Hamdoun(belles figuesdes variétés qui n'existent pas à Tawnat:HONK LAHMAM,HAFER LABGHAL,DJAADI,WERNAXI....)Soit en regad de tawnat soit enregard de Mthiwa;d'ailleur notre grand père s'appelait SETRI.Noublions pas de signaler que les habitants D'Astar était tous Tolba(Medina de Rabat Souika:Imam de la mosqué;je ne sai pas s'il y ait tjrs.Puis à sidi Bernossi imam...).EN les Tolbas,ils étaient des Derazas,les couvertures en laines(Raies Noirs ou Rouges).Ils faisait du commerce avec d'autres à dos d'anes ou de mulets,vers;Zrizer(jeudi),Mthia sebt,ain aicha,....ETC.Ils me rappellent les commeçants des bni zerwals des bni Ahmed càd des gens letrés et qd ils parlent entre eux ,il font tjrs réference au Coran.Ceci m' a étè confirmé ,que ces sont de vrais connaisseurs de CHRAA(FIKH),de sorte que les nouveaux Juges de l'INEJ trouvent bcp de diffucltés.C'est une d'huiles d'olives et des figues.A bientot

Salam Si ASBIROU,

Tu nous fais revivre notre enfance à Taounate en parlant de tant de choses: figues, montagnes, les montagnes, Draz, les souks, les Fqihs, ....

- Pour les figues et leurs variétés, Taounate est imbattable au Maroc . Ce n'est pas pour rien qu'il y a le Moussem de figues à Mtioua en plus d'une quinzaine de moussems,..Elle est vendue très tôt le matin dans les marchés et surtout à Taounate centre vers la rue vers Houjdryane...On en trouve sur la route de Khlalfa aussi

- Pour les montagnes, chaque tribu habite les flancs ou les crètes d' une montagnes ou plusieurs montagnes..Il y a des arbres partout...Il y avait des gens qui étaient venus des environs de Guercif qui nous disaient que ça leur fait bizarre de voir une forêt d'oliviers..Nous, l'appelation Forêt d'oliviers nous faisaent rire car on ne le dit jammais....On peut citer les montagnes de Drinkel, La9ra3, Menouala des Senhaja...Astar de Taounate...Lalla Oudka (Outka) de Beni Zeroual, Astar de Meziath, Montagnes des Mtioua, Mernissa, Beni Ounjel avec Fennassa et Bab El Hayt, ..

- Pour les forteresses, Taounate est connue pour ses vestiges depuis l'antiquité et l'époque romaine:

- Forteresse d’Amergou ( Karia Ba Mohammed ) ;

- Forteresse Tamoudi ( Karia Ba Mohammed ) ;

- Forteresse Zaouya Slass ( Rhafsai) ;

- Forteresse Taourta (Rafsai) ;

- Forteresse Méziate ( Taounate) ;

- Forteresse Od Yakhlaf ( Taounate) ;

- Forteresse Tam Bouzid (Taounate) ;

- Forteresse Od Ahmed (Tissa).

Sans oublier Agla, Tansor, Oulja, Mezraoua, Fès el Bali, ...Les ruines et les mosqués des beni Ouattas à Senhaja de mosbah
- Pour Draz, la région est très connu pour le tissage comme les Oulad Azam...Il y avait Draz partou à Taounate d'après IBN Khaldoun...Il y avait même une tribu appelée Senhaja El Bezz (Drapiers)

- Pour les Imams et sciences religieuses, le Maroc était envahi par les Fqihs de Taounate et Jbala au Nord et des Swassa au Sud...Même la France avait fait le constat comme on peut le lire dans le livre : le Collège d'Azrou...Ce n'est pas par Hasard si le premier à être Minsitre des Habous au Maroc, Si Abderrahman El Jai est un Taounati au début du protectorat...De même un récent Mofti du Maroc appelé Ghazi Hosseini est taounati de Senhaja Mosbah et exactement de Tizighouane..Il était professeur à la Jami3ate Qaraouyine..

Dans mon douar, il y avait une dizaine de Fqih (année 70/80) qui exercaient leurs fonctions dans des mosqués comme des Fqihs Mchartine chez d'autres tribus marocaines...à commencer par les Hyayna qui ont fini par adopter le Rite Malékite grâce à Jabala..En fait, j'ai demandé à un de mes oncles qui m'a confirmé que les Hyayna faisaient une do3a après Salat Maghreb (je pense) appelé Hizb Sayidna Ali laissant penser à une influence Fatimides sur eux...Car il faut savoir que les fatimides d'Egypte avaient convetis au Chiisme les tribus arabes (Banu Hilal et Banu Salim) et ensuite ils les avaient envoyées au Maghreb.

Les Fatimides leur avaient fait une Fatwa pour occuper les terres du Maghreb et convertir leurs habitants au Chiisme. en fait, les habitants du Maghreb avaient adopté le rite Malékite après le départ des Fatimdes de Tunisie vers l'Egypte où ils ont fondé le Caire afin de contrer les Ommayades en Syrie...

Ces tribus arabes étaient parmi les héritiques puisqu'ils se sont associés aux Qaramates (Qaramita en arabe) qui avaient inventé une religion et une pensée anti-musulmane. Ces Qaramates avaient règné en arabie entre 930 et 950 AJ...Ces Qaramates, dont le chef prétendait être un nouveau prophète abrogeant l'Islam, obligeaient les gens à ne pas prier, à ne pas jeuner, à ne pas faire d'aumône, à ne pas faire le pélerinage..Ces Qaramates avaient même enlevé la pièrre noire (Al Hajar Al Asswad) de la Kaâba et l'avaient jétée dans une source à Demmam à 1000 Km de la Meque...Les Abbassides avaient combattus les Qaramates qui se sont repliés vers le Yemen et vers le sud-est de l’Arabie.

Donc, ces trius arabes alliées des Qaramates, sont venues se refugier en Egypte chez les Fatimides de peur de représailles des Abbassides qui les massacraient et les chassaient d'Arabie. Ainsi, ils furent déportées en Égypte orientale chez les Fatimides qui voyaient d'un mauvais oeil leur arrivée en Egypte...Ils avaient peur que leur arrivée crée un conflit politico-religieux..Alors ils se sont hatés à les convertir au Chiisme et à les envoeyr au Maghreb pour se venger des Maghrébins qui avaient choisi définitivement le rite Malékite...C'est pendant le règne Almoravide que le Malékisme sera appliqué avec vigueur et tout le Maghreb adopte aussi le Malékisme.

- Pour les souks, ils sont nombreux à Taounate car chaque tribu à son souk hebdomadaire et même plsieurs souks...avant le protectorat, les tribus de Taounate faisaient le commerce avec les Rifains et avec Fès ..Ils achetaient ce dont ils avaient besoin et vendaient l'excédent de leurs productions comme on peut le voir chez Moliéras.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/03/09 00:28 par N7abb-bladi.

Je me rappelle ,il y a qqes temps,les habitants de WLAD Bou SOLTANE et HJAR MAABED,demandaient aux autorités de l'aide,contre les sangliers ,qui detruisaient,leurs cultures,lbhairs(gueroums,melons pastèques,,),mais surtout(Kersanna) et à la suite de ça ils organisaient une chasse par saison(TEHYAH).Et quel lien y a t il entre les ROCK(Hjar) et le cult(Maabad).Vraiment,Tawnat nous cache beaucoup de choses. A bientot

Citation
ASBIROU a écrit:
Pour les Saints,Sidi Bouzid ou sidi abdellah(Kalaa),moulay Abdelkader(Kalaat boufel) en regard de Jbel ASTAR qui est à coté de jbel AGHIL.Il y a aussi Sidi Abdelwahid et à ses cotés Lala HIBA.Vous voyez combien de saints dans un petit périmetre.Ce qui m'intrigue il y a d'autres saints ,comme sidi Bouzid à Tawnat,SAFI, EL JADIDA,en Algerie et en Tunisie;comme moulay Abdelkader du Maroc jusqu' à l'Irak.
Pour ASTAR,il y a sidi bounina(!),Sidi Hamdoun(belles figuesdes variétés qui n'existent pas à Tawnat:HONK LAHMAM,HAFER LABGHAL,DJAADI,WERNAXI....)Soit en regad de tawnat soit enregard de Mthiwa;d'ailleur notre grand père s'appelait SETRI.Noublions pas de signaler que les habitants D'Astar était tous Tolba(Medina de Rabat Souika:Imam de la mosqué;je ne sai pas s'il y ait tjrs.Puis à sidi Bernossi imam...).EN les Tolbas,ils étaient des Derazas,les couvertures en laines(Raies Noirs ou Rouges).Ils faisait du commerce avec d'autres à dos d'anes ou de mulets,vers;Zrizer(jeudi),Mthia sebt,ain aicha,....ETC.Ils me rappellent les commeçants des bni zerwals des bni Ahmed càd des gens letrés et qd ils parlent entre eux ,il font tjrs réference au Coran.Ceci m' a étè confirmé ,que ces sont de vrais connaisseurs de CHRAA(FIKH),de sorte que les nouveaux Juges de l'INEJ trouvent bcp de diffucltés.C'est une d'huiles d'olives et des figues.A bientot

En lisant encore ton message une fois, j'ai vu que vous parlez de Moulay Abdelkader. A Senhaja Mosbah, il y a plusuieurs lieux appellés du nom du saint de l'Irak. Ainsi vers Sidi Mohamed Sayd à Ain Médiouna, il y a 2 emplacements juste t la montange appelée Rawda Moulay Abdessalam et Rawda Moulay Abdelkader Jilali (Jilani). Rawda posède 2 sens : le cimetière et aussi un jardin verdoyant offrant de beaux paysages. Il y aussi un lieu à Tazouda appelé Rawda Moulay Abdelkader et pas loin de la rivière Ouergha.
Pour les Fqihs qui parlent l'arabe littéraire (mais, jamais en Darija), il y avait plsuieurs à Senhaja Mosbah. Le dernier que j'ai connu un Alem de Bouknala appelé Si Alami. Ce savant et érudit parlait avec tout le monde en arabe littéraire et ceci sans aucune faute d'orthographe,grammaire,conjugaison, ....

On avait peur qu'il nous parle en arabe et qu'on ne sait pas répondre...Je pense que son fils est docteur en France...

Pour les Saints de Senhaja Chems, on dit qu'il y a 366 apelés Chloubia ou Chloubyine. Or, on sait qu'en Espagne il y avait une ville appelée Chlouba vers Grenade (Gharnata). On sait aussi que c'étaient les Senhaja qui étaient à Grenade et environs. On sait que les tribus du Nord-Est de Taounate (Senahaja Mosbah, Beni Oulid, Mernissa, Mtioua, Beni Ounjel, ...) parlent le darija des andalous comme les gens de telemecn. On prononce un Alif à la place du Qaf comme les Fassis et les Tetouanais. Donc, on déduit que c'est très probabalement le contact avec les andalous qui prenaient la route de Fès/Badis qui a avait arabisé à la façon andalouse les tribus du Nord-Est de Taounate. Cette route passait à travers ces tribus pendant des siècles et jusqu'au 16 ème siècle quand Badis fût détruite.
Il reste la qestion des tribus Rghioua/Meziath qui sont arabisés de la même façon que ces tribus citées ci-dessus, mais qui utilisent le Qaf dans leurs paroles comme les autres tribus Oureba au lieu de l'Alif andalous. Je pense que leur arabisation était l'ouvre de gens qui ne sont pas andalous. Je pense que leur arabisation avait commencé lorsqu'ils habitaient encore Zerhoun avec Moulay Driss à qui ils avaient fait allégeance. Ils étaient donc probabalement arabisés par des arabes de l'Ifriquia (Tunisie) utilisant le Qaf ou le GAf. Ainsi, l'utilisation du Qaf s'et répandue dans ces tribus qui l'ont gardé ensuite après leurs déplacements par les Almohades vers le Pré-Rif càd Taounate/Taza.

Pour Astar, j'ai vu qu'une définition était planète connue sous le nom de Venus. Or, on sait que dans le Coran,les noms des 2 anges Harout et Marout sont cités, mais sans aucune autre précisions. Dans la génèse, on dit que ces 2 anges avaient lancé le défi de ne pas faire d'adultères même s'ils avaient des sentiments humains. Alors, Dieu les avaient envoyé sur terre sous la forme humaine et avec le désir humain. Ces 2 anges avait juré que rien ne pourra les détourner de l'adoration de Dieu même s'ils ont les désirs et les envies humains. Ils faisaient du commerce dans un magasin et à la période de l'Asr, ils prenaient leurs formes angélique et montaient au ciel pour retourner sur Terre le jour d'après.

Un jour, Dieu leur envoya une très belle femme appelée EZZahra qui les a poussé à l'adultère. après, ils ne pouvaient plus monter au ciel et ils sont enchainés par Dieu dans une caverne en Irak (?) attendant le jour du Jugement. Or, on dit Ezzahra n'est autre que Vénus qui est appelée aussi Astar. Donc, pourra t-on déduire que c'est Astar qui avait trompé ces 2 anges? sachant qu'elle est appelée aussi la Divinité de l'amour...encourageant la prostitution.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/03/09 00:41 par N7abb-bladi.

Citation
ASBIROU a écrit:
Je me rappelle ,il y a qqes temps,les habitants de WLAD Bou SOLTANE et HJAR MAABED,demandaient aux autorités de l'aide,contre les sangliers ,qui detruisaient,leurs cultures,lbhairs(gueroums,melons pastèques,,),mais surtout(Kersanna) et à la suite de ça ils organisaient une chasse par saison(TEHYAH).Et quel lien y a t il entre les ROCK(Hjar) et le cult(Maabad).Vraiment,Tawnat nous cache beaucoup de choses. A bientot

Je pense que tu es ent train de metre la main sur quelque chose d'intéressant... D'abord le nom du lieu est en arabe les Rochers du Temple ou les Rochers des Sanctuaires...Ce nom pourra avoir pluseiurs sens qui sont:

- Que ces rochers servaient à bâtir des temples ou Sanctuaires ou Mosqauées ou .... Ce qui veut dire qu'il faut contrôler tous les lieux de culte de ce coin afin de savoir si ils contiennent des morceaux de ces roches.

Une autre remarque: On touve beacoup de noms à Taounate comme celui là càd commençant par Hjar. Par exemple: Hjar Mtahine qui sont des rochers qui servaient à faire des moulins à huile ....A côté de Hjar Mtahine, on trouve Houjdriane qui doit être aussi une déformation de Hjar d Riane ou Hjour D Rial....et pas loin de Houjdiane, il y avait aussi à Demna des pièrres extraites de rochers et qui servaient à la fabrication d'outils lithiques.
Ce site de Demna a été visité en 1953 par Lafenchère qui avait trouvé 3000 outils taillés dans la pierre. Ces outils de pièrre datent du Néolothique (entre -12 000 à - 18 000). Le fait de trouver ce nombre élevé d'outils prouve que la région était habitée par beaucoup de monde...Les chercheurs doivent explorer les grottes et les cavernes de Taounate car il trouveront très probablement beacoup d'outils de cette carrière qui sevait à industrie lithique de l'Homme pré-historique de la région.

A Senhaja de Mosbah, beaucoup de noms appelés Saff de Quelque chose, ce qui semble être l'équivalent de Hjar pour les noms donnés à Meziath. Saff est un grand rocher magmatique ou formé de plusieurs roches suprposées dont la base est dans le sol et qui pourra atteindre des dizaine de mètre de hauteur...

Ainsi on trouve Saff Hmam (le rocher des pigeons), Saff Dib (Rocher du loup), Saff Tbal (Rocher du tambour), Saff Tayr Ellil (le rocher des oisaeux de la nuit = la chauve-souris), Saff Jama3 (Rocher à côté de la mosquée)...On trouve les noms de Hajra lié au noms des Ghdirate (Gueltsa) ou sur les rives des rivières ou des sources. Ainsi, sur Ouergha, il y a Hajra Kahla, Hajra Bida, ...comme Hajra Chrifa entre Oued Lben et Sebou, ....parfois Hajra est appellé Tellaqa quand elle est plate comme Tellaqa el Matqouba (je ne me rappelle pas où elle se trouve. Peut-être à beni Ounjel)....

- Il se peut que ce rocher de Hjar Maabed ait été un lieu d'un culte ou plusieurs lieux cultes car Maabed est le pluriel de Maâbad (temple ou sanctuaire). Copmme on l'avait vu avant, peut-être qu'à Astar il y avait le culte d'Astarté la divinité de l'amour auquel il faut ajouter d'autres cultes berbères qui adoptaient ceux des autres civilisations autour de la Méditérranée...On peut se rappeler que Driss II avait trouvé sur l'emplacement actuel de Fès des tribus pratiquant plusieurs cultes dont celui de Temple de Saturne, ....

- Il faut chercher pour savoir si ce nom est récent ou bien ancien. Dans ce dernier cas, il a été surement traduit du berbère en arabe ou du romain en berbère puis en arabe car les romains étaient aussi dans la région de Taounate comme le prouve des lieux comme Amrgo, Had Kourt (Kourt général Romain), .....En fait, puisque les habitants de la région du Nord du Maroc faisaient du commerce avec Rome, alors ils avainet développés des filières agricoles comme l'olivier, les vignes, le figuier, ...et qui restent jusqu'à nos jours sauf que la situation se dégrade...

Les travaux de recherche de Soumaya Alaoui sur la presse d'olive familiale. Elle dit que cette presse exsite depuis I siècle JC au moins. De même sur le document qui dressait l'état des lieux après 10 ans de protectorat, l'auteur dit en parlant des habitants du Ouergha que leurs presses d'olives sont antiques càd datant au moins de la période romaine.

Donc, on conclut que les habitants de la région maitrisaient l'utilisation de la pierre depuis longtemps.A Taounate, on trouve des habitats avec la fondation solide faite de pierres, ainsi qu'une partie des mûrs des chambres de rez-de-chuassée. Comme la base était solide, il rajoutait un étage appelé El Ghorfa (RC+1) contrairement aux habiatnts de la plaine qui ont une maison avec le rez-de-chuassé uniquement, donnant un habitat pas très sécurisée.
Même le nom Tazouda à Senhaja de Mosbah renvoie à des habitations anciennes qui étaient circulaires dont le toit ressemblait à un bol (Tazouta en berbère ou Zlafa ou Khassala) et qui étaient construites à base de pierre et de la glaise formant le ciment entre les pièrres..sans oublier la maitrise de l'argile qu'ils utilisaient pour faire la poterie.

Citation
ASBIROU a écrit:
Je me rappelle ,il y a qqes temps,les habitants de WLAD Bou SOLTANE et HJAR MAABED,demandaient aux autorités de l'aide,contre les sangliers ,qui detruisaient,leurs cultures,lbhairs(gueroums,melons pastèques,,),mais surtout(Kersanna) et à la suite de ça ils organisaient une chasse par saison(TEHYAH).Et quel lien y a t il entre les ROCK(Hjar) et le cult(Maabad).Vraiment,Tawnat nous cache beaucoup de choses. A bientot

D'abord, en lisant l'histoire du sanglier, j'ai bien rigolé en lisant le mot Tahyah car ça fait longtemps que je ne l'ai pas entendu dans ce contexte.

Tahyah est le fait de crier pour impressioner le sanglier qui se sauve dans la direction des chasseurs. Donc, on crie pour rabbatre le sanglier vers les chasseurs qui l'abattent.
Le verbe hayyah très utilisé au Maroc (entre humains) alors que Tahyah concerne les animaux dont la sanglier.

Nous on dit Lhalah ou Tehyah pour parler d'un animal et on dit tahram pour rabbatre le poisson vers les pêcheurs (Nharrmou)...

Pour guerroum, on le dit pour le melon ou la pastèque pas encore mûrs...On dit mazala Guerrouma pour dire pas mûre..Je pense que pour vous, Guerroum veut dire concombre (Faqqouss) ou cornichons (Khiar)
Kerssanna est donnée aux animaux et surtout aux vaches pour avoir le lait....

J'espère qu'il aura une personne par tribu qui viendra nous dire leurs points de vues sur tous les sujets et sur toutes les discussions concernat Taounate...Chacun nous parlera de sa tribu ....Comme ça on enrichira au moins notre culture générale, notre vocabulaire avec tous les noms qui existent à Taounate, ...

Ta7iyyati...

Oui,merci Si N7abb,pour ces précisions.Saf,c'est un "Big Rock",sur lequel on peut grimper et se mettre à 10 ou plus,cé le cas de SAF Laaris(Laaris se cache avec ses ministres) qui surplombe Tawnat,et duquel on voit Tidghin,Senhaja,AGHIL,ASTAR(montagnes)et puis les plaines de Sahla et Ourgha,et meme le Col de Taza.Cé pour cela les Français avaient des postes de surveillances Nord-Sud de Tawnat.on dit aussi Sfissef(petit).Il y aussi Saf D'AMEZZO,qui est moins important que le premier.Pour Guerroum,melon et pasteques(pas murs),cé la mme signification ,sauf que le sanglier les mangeait crus et détruit pour la meme ocasion les cultures .Cé l'espace vital du sanglier n'est respécté ou bien les sangliers se sont multipliés.Cette route mene jusqu'à LOTA(SAHLA),peut etre que c'est une ancienne route,vue l'ancienté de ses habitants et leurs ancrages avec la terre,les plantations dans les montagnes(les figues ,les vignes,,,)et chacun connait ses harbres(fruitiers),de sorte que qund ils sont vendus(figues)à Tawnat,on les reconnait facilement(type de figues).Ceux des Tabliats,sidi Hamdoun, et ainsi de suite?,,

Bonjour à tous et à toutes de la part des Beni Yazgha (forum: qui est d'El Menzel et de sa région?).

Pour information: quelques photos de la guerre coloniale concernant Taounate et sa région sont disponibles sur:
[www.abcdelacpa.com]

Amicalement.

Pourque taounate reste dans nos mémoires, reclassons ce topic en attendant une eventuelle contribution.

Salam à tous,

Je voudrais avoir des information sur l'histoire et l'origine de Bouhouda (sebt Mtioua) et les douars autours (Zaouia, Ouled Hssaen, Djaafra,Aychtoum, Aoujgal).

Bonjour à tous,

De retour après un mois d'absence...j'ai l'impression que ça fait beacoup plus....Je serai parmi vous car vous m'avez manqué...Alors quoi de neuf pour Taounate?

Taounatis, manifestez-vous..écrivez sur Taounate...ta7iyyati....

P.S: Merci pour ceux qui s'inquiétaient de mon absence en envoyant leurs MP.

Un autre site traitant la poterie au nord du Maroc dont Taounate

Le site s'intérese à la poterie au nord du Maroc car elle est d'une valeur historique inestimable : [anitan.net]

Parmi les régions traitées, on trouve Taounate. Cependant, le site présente des lacunes car on oublie la poterie de ceratines tribus. n remarque que cet oubli est réccurent dans plusieurs sites, ce qui laisse penser qu'il est intentionnel.
En fait, on ne parle jammais de la poterie de Senhaja Mosbah ou Dhal, de Mernissa, Beni Ounjel.... De même, on confond Bouadel qui sont des Senhaja Dhal avec la tribu des beni Oulid. En plus de ça, on affirme que les femmes qui font la poterie à Bouadel sont de Motioua. Je ne sais pourquoi il y a tant d'incertitudes dans l'information. JE VOUS AFFIRME que Senahaja de Mosbah possède sa poterie. Même ma mère confectionnait la sienne (Aguerrouj, Afker, Mejmar, Nafakh, .. avec ses mains. Je pense aussi que Beni Mesguilda est une tribu de Taounate et non de Ouazzane comme indiqué sur le site (erreur à corriger aussi).

Voici les informations sur la poterie de Taounate :

III – Région de taounate

La poterie de Sless

Les Sless sont originaires d'Andalousie. Ils se sont installés à Salé mais un de leur chef a préféré revenir dans cette région d'où le nom de Sless, dérivé de Salé.
Dans les Douars Moulay Bouchta et Zrola, les femmes potières étaient autrefois nombreuses (90) ; actuellement il en reste peut-être une dizaine. Leur travail a bien décliné aussi. Autrefois cette poterie était très recherchée pour sa décoration très fine et fournie qui couvrait la totalité de la surface. Actuellement les femmes potières ne gardent de leur principal graphisme que les gros traits verticaux et les chevrons. Le travail est devenu assez grossier, la matière est épaisse et les formes peu variées ne sont pas toujours bien finies. La potière blanchit d'abord sa pièce avec un engobe fait de terre blanche diluée dans l'eau. Cet engobe devient orangé et vire au rouge avec le temps. Sur celui-ci, elle applique du noir (galène), de l’ocre (argile).
Au Douar Zrola, Fadila Bent Mohamed, une femme âgée, est heureuse quand elle a une commande.
Au Douar Sebt-Kelaa Sless, dont l'accès difficile se fait à dos de mulet, les potières sont d'un âge avancé.
L'acquisition de la terre n'est pas aisée. L’argile est faite du brassage d'une argile qui vient d'assez loin avec une petite quantité d'une autre plus proche et d'une poudre faite de terre cuite broyée (chamotte).

La poterie de M’Tioua (Taounate-Louta)

Ici aussi, les femmes sont de moins en moins nombreuses à façonner bien qu'elles aient imaginé un four étonnant et bien pensé.
La plupart habite dans la montagne dans des lieux isolés des routes. Le Douar Taounate Louta, accessible par une mauvaise piste à flanc de colline, était autrefois entièrement voué à la production de la poterie.

Aujourd'hui, quelques femmes âgées en font encore : Aïcha Amoudi, Rhadïa Bent Rhama et Fatma Zeroki.
Elles ne travaillent que sur commande

Une jeune fille de Dlimet, Naïma Zouita, essaye, avec bonheur, de créer de nouvelles formes : vasques ou vases tous différents et originaux. Les deux argiles utilisées sont extraites des environs du douar et ramenées à dos d'âne. Les pièces sont recouvertes d'un engobe blanc et la décoration est bien spécifique : bicolore, orange-rouge et brun d'origine minéral ; elle combine le point et la ligne, parfois des chevrons répétés ou un quadrillage de filets plus fins formant un triangle. Cette poterie, unique en son genre, est à encourager afin qu'elle ne soit pas perdue.

La poterie des Beni Oulid

Au Douar Bouadel, les femmes sont originaires des M’tioua.
Fatna Nuino et Fatna Anari Bent El Hassan façonnent de grandes cruches et jarres à larges ouvertures aux formes nouvelles et aux motifs marrons et noirs sur engobe blanche qui semblent avoir été inspirées par de nouvelles techniques venues d'ailleurs.

La poterie de Meziate - Mezraoua

Le brassage dans la ville de Taounate avec d'autres tribus a permis aux femmes Mina Bent Abdahla et Fatna Bent Ahmed Bent Ali de se libérer dans l'inspiration des formes et des décors.
Cette autonomie vis-à-vis des teintes utilisées traditionnellement a permis l'introduction, d'une part, de la polychromie et, d'autre part, d’une liberté d'_expression dans les formes et dans le décor qui ne se réfèrent plus à l'appartenance tribale.

La poterie de Jaïa (Aïn Berda) et des Beni - Zeroual

Ces poteries sont parmi les plus originales. Leurs formes et leurs décorations aux couleurs pastel sont très raffinées.
Au Douar Dhracheb, Aïcha Imri bent Abdelkarim habite une maison troglodyte.
Au Douar Aïn Berda, Maria Saïd et Jaîa de la tribu des Zéroual travaillent ensemble.