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Le Russe Poutine furieux contre le Turc Erdogan
23 novembre 2014 20:48
L’attitude complaisante était celle d’accepter la biographie du Prophète et des récits des campagnes, sans l’attention méticuleuse ou l’utilisation de critères drastiques dont firent preuve les rapporteurs des traditions ou que les juristes les utilisèrent.

Ibn Sayyid al-Nas [op. cit., I, 121] met précisément ce point en relation avec l’histoire des Banu Quynuqa et les faux versets supposés apparaître dans la Sourate 53 du Qur’an et qui fut utilisé à l’époque par les polythéistes Mecquois comme une reconnaissance de leurs divinités. L’auteur explique comment différents érudits ont disposé du problème, et ensuite résume en déclarant que d’après lui, cette histoire doit être traitée de la même manière que les histoires des maghazi et les récits de la Sira [ne pas leur accorder une acceptation non critique]. La plupart des érudits, déclare t’il, traitent généralement ces questions de moindre importance de façon plus libérale et n’importe quelle affaire ne concernant pas un point de la loi, comme les récits des maghazi et autres rapports similaires. Dans ces cas là, les données sont acceptées alors qu’elles ne le seraient pas si elles concernaient la définition de ce qui est licite ou illicite.


Il n’était pas nécessaire de vérifier la véracité des rapporteurs lors de la transmission de récits de la vie du Prophète. Il n’était pas essentiel de fournir une chaîne continue de rapporteurs ni même de citer les rapporteurs. C’est évident dans la Sira de Ibn Ishaq.
D’un autre coté, un rapporteur fiable et une chaîne de transmission continue étaient nécessaires en ce qui concernait les lois. C’est pour cela que le juriste Malik ne portait aucune considération à Ibn Ishaq.
(voir plus bas)


On peut se rendre compte que les historiens ultérieurs et même les exégètes répètent mot pour mot le récit de Ibn Ishaq, ou abrègent toute l’histoire. Les historiens l’ont repris avec froideur. Même Tabari, 150 ans après Ibn Ishaq, ne cherche même pas à trouver d’autres versions de l’histoire, alors qu’il le faisait d’habitude.

Il sème le doute par l’utilisation de ces mots « Waqidi assura [ za’ama ] que le Prophète ordonna que des tranchées soient creusées ». Ibn al-Qayyim dans zad al-ma’ad y fait brièvement référence et ignore la question cruciale du nombre.
Même Ibn al-Kathir semble avoir des doutes car il va jusqu’à déclarer que le récit est transmis par « un bon rapporteur » comme celui de A’isha.

Tabari, Tarikh, I, 1499 [où la référence est à al-Waqidi, Maghazi, II, 513]; Zad al-Ma‘ad [ed. T.A. Taha, Caire, 1970], II, 82 ; Ibn Kathir, op. cit., IV, 118.



À part la complaisance ou l’acceptation douteuse de l’histoire en elle-même, Ibn Ishaq en tant qu’auteur, fut la cible d’attaques dévastatrices de la part d’érudits, contemporains ou ultérieurs, sur deux points particuliers.

L’un d’eux était le fait d’inclure dans la Sira des poèmes faux ou inventés , et l’autre était le fait d’accepter sans aucune critique des histoires telles que le massacre de Banu Qurayda.
Sur ce point, voir W. Arafat, « Premières critiques des poésies de la Sira »


Son contemporain, l’un des premiers traditionalistes et juriste Malik, le traita sans équivoque de « menteur » et « d’imposteur » , « qui transmet ses histoires des Juifs ».
Uyun al-athar, I, 16-7. Dans sa précieuse introduction, Ibn Sayyid al-Nas fourni une enquête détaillée des controverses sur Ibn Ishaq. Dans son introduction complète à l’édition Gottingen de la Sira, Wustenfeld se réfère beaucoup à Ibn Sayyid al-Nas.




En d’autres termes, appliquant ses propres critères, Malik contesta la véracité des sources de Ibn Ishaq et rejeta son approche. En effet, ni la liste des informateurs de Ibn Ishaq ni ses méthodes de collecte et d’assemblage d’une telle histoire n’est acceptable pour le juriste Malik.

Plus tard, Ibn Hajar expliqua le pourquoi de la condamnation de Ibn Ishaq par Malik. Malik, disait-il, condamne Ibn Ishaq car il alla chercher des descendants des Juifs de Médina pour obtenir les récits des campagnes du Prophète, qu’ils tenaient eux-mêmes de leurs prédécesseurs.

Tahdhib al-Tahdhib, IX, 45. Voir aussi `Uyun al-athar, I, 16-7.



Ibn Hajar rejeta ensuite les récits en question avec ces termes virulents :
« ces récits étranges comme l’histoire des Qurayda et al-Nadir ».


Rien ne pouvait être plus négatif que ce rejet complet.


Face aux sources tardives et incertaines d’un coté, et la condamnation par les autorités (des hadiths) de l’autre, on doit utiliser la seule source contemporaine authentique, le Qur’an.

Là, la référence dans la Sourate 33 verset 26 est très brève :

« Il fit descendre de leurs forts ceux des Gens du Livre qui les aidèrent [les Qurayshites]. Vous tuâtes certains, et vous emprisonnâtes certains »



Dans le Qur’an, la référence ne peut être que pour ceux qui ont pris part au combat. C’est la description d’une bataille. Cela concerne ceux qui ont combattu.

Certains furent tués, d’autres furent fait prisonniers. On peut penser que s’il y avait eu 600 ou 900 personnes tuées de cette manière, la signification de l’évènement aurait pu être plus grande. Il y aurait eu une référence claire dans le Qur’an, une conclusion à en tirer, et une leçon à retenir. Mais lorsque seul les leaders coupables sont exécutés, il est normal de s’attendre à une référence brève.
En ce qui concerne les sources, elles n’étaient ni désintéressées ni fiable, et le récit était très tardif.
23 novembre 2014 21:13
Maintenant, en ce qui concerne l’histoire :



1: Comme démontré ci-dessus, la référence dans le Qur’an est extrêmement brève, et il n’y a aucune indication de l’exécution d’un grand nombre (de personnes). Dans le contexte d’une bataille, la référence est pour ceux qui se battaient. Le Qur’an est la seule autorité que l’historien acceptera sans hésitation ni doute. C’est un texte contemporain, et pour des raisons logiques, ce que nous avons est la version authentique.


2: La règle en Islam est de punir seulement ceux qui sont responsables de la sédition.


3: Tuer un aussi grand nombre (de personnes) est diamétralement opposé au sens Islamique de justice, et aux principes de base établit par le Qur’an, notamment le verset « Aucune âme ne portera le fardeau d’une autre » [Qur'an, s. 35, 18.]. Il est évident dans le récit que les leaders étaient connus et dénombrés. Ils étaient nommés.


4: C’est aussi contre la règle coranique concernant les prisonniers de guerre, qui doivent soit être rançonnés soit être libérés. [Qur'an, s. 41, 4.]


5: Il est peu probable que les Banu Qurayda soient massacrés alors que les autres tribus juives qui se rendirent avant les Banu Qurayda et après eux aient été traitées avec compassion et autorisées à partir.

En effet, Abu Ubayd b. Sallam relate dans son livre Kitab al-Amwal que lorsque Khaybar tomba aux mains des Musulmans, il y avait là une famille qui s’était particulièrement distinguée par ses insultes envers le Prophète. Pourtant, à ce moment le Prophète s’adressa à eux sur un ton de réprimande : « Fils d'Abu al-Huqayq, j’ai sus l’étendue de votre hostilité envers Dieu et Son Apôtre, mais cela ne m’empêche pas de vous traiter comme j’ai traité vos frères. » C’était après la reddition des Banu Qurayda.



6: Si réellement autant de centaines de personnes avaient été mises à mort sur la place du marché, et des tranchées creusées pour l’opération, il est très étrange qu’il n’y ait aucune trace nulle part, pas de signes ni d’indication de la place, et aucune marque de référence visible.

Significativement, il y a peu ou pas d'informations dans les dictionnaires géographiques généraux ou spéciaux, comme al-Bakri's, Mu`jam ma'sta`jam; al-Fairuzabadi's al-Maghanim al-mutaba fi ma`alim taba [ed. Hamad al-Jasir, Dar al-Yamama, 1389 / 1969] ; Six traités [Rasa'il fi tarikh al-Madina, ed. Hamad al-Jasir, Dar al-Yamama, 1392 / 1972] ; al-Samhudi, Wafa' al-wafa' bi-akhbar dar al-Mustafa [Caire, 1326], etc.
Même al-Samhudi ne semble prendre la mention de la place du marché que comme une simple référence historique, dans sa grande topographie de Médina, il identifie la place du marché (p. 544) de façon quasi superficielle, lorsqu’il explique le changement de nomenclature qui remplaça les points de repère adjacents. Cette place du marché, dit-il, est celle citée dans l’histoire où le Prophète fit amener les prisonniers de Banu Qurayda à la place du marché de Médina, etc.



7: Si le massacre avait réellement eu lieu, les juristes l’auraient adopté comme précédent. En fait, c’est exactement le contraire qui s’est passé. L’attitude des juristes, et leurs dirigeants, était plutôt en accord avec le verset coranique « Aucune âme ne portera le fardeau d’une autre ».

En effet, Abu Ubayd. B. Sallam relate un incident très significatif dans son livre Kitab al-Amwal , qui est, il faut le préciser, un livre de jurisprudence et non pas une Sira ou une biographie. Il nous dit qu’au temps de l’Imam al-Awza’i , il y eut un cas d’un trouble parmi un groupe des Gens du Livre au Liban, quand Abdullah b. Ali était gouverneur régional. Il mit fin à la sédition et ordonna l’expulsion de la communauté. Al-Awza’i en tant que plus important juriste fit immédiatement objection.

Son argument fut que l’incident n’était pas le résultat d’un accord unanime de la communauté.

« Autant que je le sache, ce n’est pas une loi de Dieu que Dieu punisse la majorité pour les fautes de la minorité mais plutôt punisse la minorité pour les fautes de la majorité. »

Maintenant, si l’Imam al-Awza’i avait accepté le massacre des Banu Qurayda, il l’aurait traité comme précédent, et n’aurait pas argumenté contre l’autorité en place, à savoir Abdullah b. Ali.

Al-Awza’i, il faut le rappeler, était un jeune contemporain de Ibn Ishaq.



8: Dans le récit des Qurayda, des personnes sont nommément désignées en tant qu’exécutés, certains étaient décrits comme étant particulièrement actifs dans leur hostilité. Il est raisonnable d’en conclure que ceux-ci étaient les responsables de la sédition et ont donc été punis - pas toute la tribu.


9: Les détails donnés dans le récit impliquent nécessairement une connaissance interne, donc parmi les Juifs eux-mêmes. Comme les détails de leur discussion quand ils étaient assiégés, le sermon de Ka’b b. Asad en tant que leader, et la suggestion de tuer les femmes et les enfants pour ensuite faire une dernière attaque désespérée contre les Musulmans.


10: Comme les descendants des Qurayda auraient voulu glorifier leurs ancêtres, les descendants des Médinois en rapport avec l’évènement firent de même. On peut noter que la partie de l’histoire concernant le jugement de Sa’d b. Mu’adh contre les Qurayda, fut transmis par un de ses descendants directs. Selon cette partie du récit, le Prophète aurait dit à Mu’adh :

« Tu as prononcé sur eux le Jugement de Dieu [comme inspiré] entre Sept Voiles. »

Sira, 689 / II, 240; al-Waqidi, op. cit., 512.


Il est bien connu que pour glorifier leurs ancêtres ou blanchir ceux qui étaient au début inamicaux envers l’Islam, beaucoup d’histoires furent inventés par les générations ultérieures et beaucoup de versets (poétiques) furent inventés, la plupart étant transmis par Ibn Ishaq. Le récit et la déclaration concernant Sa’d font partis de ce genre de détails.
a
23 novembre 2014 21:30
Citation
al qurtubi a écrit:
En quoi les massacres commis par Daesh sont comparables à l’exécution des Banu Qurayza?
égorger 400 juifs tu trouves ca normal ? et vendre leurs femmes et leurs enfants comme esclave tu trouves ca normal ?

[fr.wikipedia.org]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/11/14 21:32 par allami78.
23 novembre 2014 21:30
11: D’autres détails sont durs à accepter. Comment autant de personnes ont pu être emprisonnées dans la maison d’une femme de Banu al-Najjar ?
Sira, 689 / II, 240; Ibn Kathir, op. cit., III, 238.



12: L’histoire des tribus juives après l’établissement de l’Islam n’est pas du tout claire. L’idée que tous Juifs s’exilèrent semble avoir besoin d’être révisée, comme on peut le constater lors de l’examen des sources.

Par exemple, dans Jamharat al-Ansab, Ibn Hazm fait référence occasionnellement à des Juifs vivant encore à Médina. A deux endroits, al-Waqidi, mentionne des Juifs qui vivaient encore à Médina lorsque le Prophète préparait la marche contre Khaybar - après la supposée liquidation des trois tribus, incluant celle de Qurayda -. Dans un cas 10 Juifs Médinois se joignirent au Prophète dans l’expédition contre Khaybar, et dans un autre des Juifs en paix avec lui à Médina étaient très inquiets de l’attaque contre Khaybar.
Al-Waquidi explique que ces Juifs essayaient d’empêcher le départ des Musulmans qui leurs devaient de l’argent.



En effet, Ibn Kathir prend la peine d’indiquer que Umar ne renvoya de Khaybar que les Juifs qui n’avaient pas fait la paix avec le Prophète (que la paix soit sur lui) . Ibn Kathir explique ensuite que bien plus tard, après 300 après la Hijra, les Juifs de Khaybar clamèrent qu’ils avaient en leur possession un document, supposément donné par le Prophète (que la paix soit sur lui), qui les exemptait de taxes. Il dit que certains érudits prirent en compte ce document et décidèrent que les Juifs de Khaybar seraient exemptés de taxes. Néanmoins ce document était un faux, et fut réfuté en détails. Il citait des gens déjà morts, utilisait un jargon technique utilisé bien plus tard, et déclarait que Mu’awiya b. Abi Sufyan en fut témoin, alors qu’il n’était même pas converti à l’Islam en ce temps, et ainsi de suite.


Ainsi, la source de ce récit inacceptable du massacre venait des descendants des Juifs de Médina, desquels Ibn Ishaq prit ces « récits étranges ». Pour avoir fait cela, Ibn Ishaq fut sévèrement critiqué par d’autres érudits et historiens, et fut traité d’imposteur par Malik.

Les sources de ce récit sont alors extrêmement douteuses et les détails diamétralement opposées à l’esprit de l’Islam et les règles du Qur’an pour que le récit soit crédible. Des narrateurs crédibles manquent, et les preuves circonstancielles ne le valident pas. Ce qui veut dire que le récit est plus que douteux.
23 novembre 2014 21:37
Citation
allami78 a écrit:
égorger 400 juifs tu trouves ca normal ? et vendre leurs femmes et leurs enfants comme esclave tu trouves ca normal ?

[fr.wikipedia.org]



Wikipédia ?? ptdr Merci pour ce moment de détente .

Compléments :


La Sahifa de Médine est consultable à cette adresse : [www1.umn.edu]
a
23 novembre 2014 22:44
Citation
bankss a écrit:
Wikipédia ?? ptdr Merci pour ce moment de détente .

Compléments :


La Sahifa de Médine est consultable à cette adresse : [www1.umn.edu]
as tu pris le temps de lire ce que tu envoies ?
t'es un marrant toi, donc toutes les sources sur internet qui renvoient vers la sira nabawiya serait un complot sionisto-maconnique.
voici un site musulman qui en parle
[url=https://sites.google.com/site/islamdefiechristianisme/Home/islam/Le-prophte-Muhammad/desinforma tions-sur-le-prophete-saws/muhammad-sws-et-les-juifs/les-banu-qurayza-5-h-627-j--c]site musulman[/url]

voici une source en arabe (musulmane):
[url]https://www.youtube.com/watch?v=z0AXtgRHx_I[/url]
[url]http://www.4muhammed.com/serah/180-%D8%BA%D8%B2%D9%88%D8%A9-%D8%A8%D9%86%D9%8A-%D9%82%D8%B1%D9%8A%D8%B8%D8%A9[/url]



Modifié 2 fois. Dernière modification le 23/11/14 22:52 par allami78.
23 novembre 2014 22:52
Citation
allami78 a écrit:
as tu pris le temps de lire ce que tu envoies ?
t'es un marrant toi, donc toutes les sources sur internet qui renvoient vers la sira nabawiya serait un complot sionisto-maconnique.

voici une source en arabe (musulmane):
[www.youtube.com]
[www.4muhammed.com]



Oups

Je laisse tomber ta aucune science dans le domaine , je suis un idiot de parler a un idiot .
a
23 novembre 2014 22:54
Citation
bankss a écrit:
Oups

Je laisse tomber ta aucune science dans le domaine , je suis un idiot de parler a un idiot .
oui biensur face aux arguments tu n'as que le déni et l'insulte.
meme tariq ramadan qui n'ets pourtant pas un extrémiste en parle dans son livre:
petit extrait:
[books.google.fr]


ps: je m'en fous de ton avis, car tu es incapable de dialoguer, ce qui m'interesse ce sont les gens qui liraient notre conversation et qui sont de bonne foi.
a
23 novembre 2014 23:11
Citation
allami78 a écrit:
égorger 400 juifs tu trouves ca normal ? et vendre leurs femmes et leurs enfants comme esclave tu trouves ca normal ?

[fr.wikipedia.org]

C'est la guerre. Si tu laisses ton ennemi filer de cette manière alors qu'il te trahit, tu passes pour un faible et cela donne un signal fort pour dire qu'on peut briser les accords sans crainte de représailles. Faut pas être débile non plus pour comprendre ça

Maintenant, tu vas répondre à ma question plus haut que j'ai mis en gras sans citer wikipédia...
a
23 novembre 2014 23:51
Citation
al qurtubi a écrit:
C'est la guerre. Si tu laisses ton ennemi filer de cette manière alors qu'il te trahit, tu passes pour un faible et cela donne un signal fort pour dire qu'on peut briser les accords sans crainte de représailles. Faut pas être débile non plus pour comprendre ça

Maintenant, tu vas répondre à ma question plus haut que j'ai mis en gras sans citer wikipédia...
je t'ai déja répondu, mais je vais te répondre encore.
tu dis qu'il est normal que Mahomet et les troupes musulmanes aient massacré la tribu des bani qurayza car c'était la guerre et il fallait faire un exemple contre les traitres.
et bien je te réponds que c'est la meme chose pour daesh, ils sont en guerre contre la terre entière, ils sont en guerre contre la syrie, l'irak, mais aussi l'occident. Ils ont eu aussi besoin de faire des exemples et en cela ils suivent l'exemple de Mahomet.
cqfd

avec ce type de raisonnement, israel passe pour un pays exemplaire, puisque les juifs au moins ne massacre pas aveuglément, ils font des victimes collatérales et non pas volontairement.
a
24 novembre 2014 00:25
Citation
allami78 a écrit:
je t'ai déja répondu, mais je vais te répondre encore.
tu dis qu'il est normal que Mahomet et les troupes musulmanes aient massacré la tribu des bani qurayza car c'était la guerre et il fallait faire un exemple contre les traitres.
et bien je te réponds que c'est la meme chose pour daesh, ils sont en guerre contre la terre entière, ils sont en guerre contre la syrie, l'irak, mais aussi l'occident. Ils ont eu aussi besoin de faire des exemples et en cela ils suivent l'exemple de Mahomet.
cqfd

avec ce type de raisonnement, israel passe pour un pays exemplaire, puisque les juifs au moins ne massacre pas aveuglément, ils font des victimes collatérales et non pas volontairement.

Eh bien, je demande en quoi c'est la même chose? Tu n'as que des réponses d'autiste depuis le début

Les gens tués en exemple par ISIS sont des innocents: on n'impute pas les crimes de l'occident à l'occidental moyen. Pour le parallèle, les Banu Qurayza sont tout sauf innocents

Je vois pas vraiment de "guerre" en ce qui concerne ISIS, ni de traité particulier, ni de traitrise quelconque, ni d'attaque des vrais ennemis (genre Israel qui est dans le coin)
Les musulmans du temps du Prophète saws ne tuaient pas d'innocents.

cqfd

Les Israeliens tuent des enfants sans aucun problème, des familles entières femmes comprises. Si tu peux dormir en disant ce que tu dis, pas de problème
a
24 novembre 2014 00:41
L'ironie, c'est que cette histoire avait été mise en avant par les chrétiens initialement, mais bon, eux ne se rendent pas compte que Saad (ra) avait jugé les Banu Qurayza selon la Torah...

Un ennemi qui était votre allié, se retourne contre vous et veut vous tuer de manière ouverte, vous faites quoi?
Vous le laissez faire?

Réfléchissez deux secondes: les Banu Qurayza ont été jugés selon leur propres écritures, on ne va blâmer les musulmans pour la Torah présente au 7ème siècle, pendant qu'on y est...
a
24 novembre 2014 22:52
Citation
al qurtubi a écrit:
Eh bien, je demande en quoi c'est la même chose? Tu n'as que des réponses d'autiste depuis le début

Les gens tués en exemple par ISIS sont des innocents: on n'impute pas les crimes de l'occident à l'occidental moyen. Pour le parallèle, les Banu Qurayza sont tout sauf innocents

tous les hommes des bani qurayza furent égorgés, y compris les adolescents, dans la sira, il est par exemple expliqué que pour distinguer les adolescents des enfants, les troupes musulmanes ont vérifié s'ils avaient des poils pubis.
ensuite, DAESH ne tue pas les innocents, DAESH égorge des soldats syriens, des miliciens du Hezbollah, quant au journaliste américain qui a été égorgé, il avait été soldat.
donc la logique est la même.


Citation
al qurtubi a écrit:
Les Israeliens tuent des enfants sans aucun problème, des familles entières femmes comprises. Si tu peux dormir en disant ce que tu dis, pas de problème
les israeliens ne ciblent pas les familles, les victimes sont des victimes collatérals, en clair pour tuer un combattant du hamas, israel envoit des messages puis bombarde.
certes au final c'est la meme chose, mais l'esprit n'est pas le meme.
a
24 novembre 2014 22:53
Citation
al qurtubi a écrit:
L'ironie, c'est que cette histoire avait été mise en avant par les chrétiens initialement, mais bon, eux ne se rendent pas compte que Saad (ra) avait jugé les Banu Qurayza selon la Torah...

Un ennemi qui était votre allié, se retourne contre vous et veut vous tuer de manière ouverte, vous faites quoi?
Vous le laissez faire?

Réfléchissez deux secondes: les Banu Qurayza ont été jugés selon leur propres écritures, on ne va blâmer les musulmans pour la Torah présente au 7ème siècle, pendant qu'on y est...

tu oublies que les bani qurayza n'ont pas attaqué les musulmans, mais c'est le contraire.
les bani qurayza ont juste refusé de combattre les mécquois comme ils s'étaientt engagé a le faire, en clair c'est des déserteurs.
a
25 novembre 2014 22:12
Citation
a écrit:
tous les hommes des bani qurayza furent égorgés, y compris les adolescents, dans la sira, il est par exemple expliqué que pour distinguer les adolescents des enfants, les troupes musulmanes ont vérifié s'ils avaient des poils pubis.
ensuite, DAESH ne tue pas les innocents, DAESH égorge des soldats syriens, des miliciens du Hezbollah, quant au journaliste américain qui a été égorgé, il avait été soldat.
donc la logique est la même.

Ce qui est marrant, c'est la facilité avec laquelle tu crois tous les détails des différentes Siwar.
Il y a une certitude dans la Sira allant de 400 à 900 pour le nombre de personnes exécutées.
Le détail sur les poils pubiens est bien fantaisiste quand on connait l'éthique musulmane sur la visibilité des parties honteuses de ce genre.
Il faut un peu grandir: Les récits de la Sirah sont remplis d'inexactitudes historiques, de récits contradictoires, de récits inventés.
L'exécution des Banu Qurayah a eu lieu, mais de là à accepter tous les détails fantaisistes non merci...

Il y a toute une éthique de guerre en Islam, qui est appelée "catastrophe" dans le Coran.
Quoi qu'il en soit, le fait d'égorger n'est pas le point principal qu'il faut souligner. Tu serai moins choqué si les gens avaient juste une balle dans la tête? Non, c'est du pareil au même. Et à l'époque, on avait des lames, des flèches, etc...

Quoi qu'il en soit, je ne reviens pas sur ce qui constitue une haute trahison. Les Banu Qurayrza sont un exemple de haute trahison. Il faut bien comprendre que les coalisés étaient d'un côté, et les Banu Qurayza de l'autre (sud est): les musulmans redoutaient plus que tout d'avoir à mener un combat sur deux fronts et d'être pris en sandwich. Le Prophète saws était en général indulgent et avait banni les autres tribus qui avaient fait des trahisons moins sérieuses surtout lorsque cela n'impliquait que sa propre personne comme les Banu Nadir avaient essayé de faire. Ici, l'ampleur est inédite: il s'agit de tuer tous les musulmans parce que les Banu Qurayza savaient pertinemment que s'ils ne le faisaient pas, les musulmans se retourneraient contre eux...
En gros, deux options s'ouvraient à eux: soit ils gagnaient et tous les musulmans sont morts. Soit ils perdaient et eux mourraient. On lit dans la Sira cette anxiété qu'ils avaient lorsqu'ils complotaient et les discussions qu'ils avaient avec les tribus des coalisés.
Sans parler de la caravane de vivres et de biens que les Banu Qurayzah ont envoyé aux coalisés...

...au lieu de protéger les musulmans comme selon le traité passé. Une seule femme a été exécutée et elle était fière de sa position de combattante, exécutée de la même manière que les combattants parce que combattante.

Pas besoin d'être intelligent pour comprendre que les enjeux sont différents: cela n'a rien à voir de loin ou de près avec ce qui se passe maintenant.

Citation
a écrit:
les israeliens ne ciblent pas les familles, les victimes sont des victimes collatérals, en clair pour tuer un combattant du hamas, israel envoit des messages puis bombarde.
certes au final c'est la meme chose, mais l'esprit n'est pas le meme.

L'esprit de quoi?
Les palestiniens sont les victimes dans l'affaire: tu te barres avec le sourire si je débarque chez toi, je te dis de dégager, tue ta famille, prend tes biens, etc?

C'est la guerre, c'est jamais joli, jamais élégant.En attendant, ce ne sont ni les israeliens, ni les occidentaux, américains, français, britanniques, qui meurent en masse, bien au contraire.
Faut arrêter de faire l'autruche deux secondes
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