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Cogitoo a écrit:
Mes explications (pour vous, pas pour Reze, au moins pas si verbeux) :
La préfecture a sans doute raison si on regarde seulement les chiffres objectifs. Mais je pense ça sera mieux de réexaminer mon cas en considération des éléments particuliers.
Je travaille très peu parce que je dépense ainsi. J’habitais chez un monsieur âgé 2006-2017 à Paris 19e. Il parle peu de français (réfugié puis naturalisé) et sans enfant. Je lui ai beaucoup aidé (lecture et réponse des lettres et emails, paiement des factures avec chèques ou en ligne, installations téléphonique et internet, accompagnement pour ses RDV avec services publiques et sociaux, escortes hospitalières (urgence, examen, opération, hospitalisation), je fais souvent la cuisine comme on mange ensemble, le lavage (il ne sait pas utiliser la machine à laver avec panneau en français) … Il a annulé mon loyer bientôt après mon arrivé et m’a offert aussi gratuitement la nourriture. En 2018, il a déménagé dans une maison de retraite. Je m’installe dans une résidence d’étudiant à 93.
•Circulaire Valles 2012 : 1-1 L'approche globale du parcours professionnel
"c'est la cohérence et la persévérance dans le parcours qui doivent être appréciées"
15 ans de CDI en continuité, toujours le même employeur (d’abord dans la succursale puis le siège social). Ça montre bien « la cohérence et la persévérance », surtout pour un étudiant. Et c’est aussi « stable », non ?
En plus, mes aides à mon propriétaire, c’est un peu comme un travail au pair en réalité même je les ai fait volontairement depuis le début. Ça ne doit pas être négligé totalement et considéré simplement comme une faveur gratuite de son part.
•Circulaire Valles 2013 : 1 - L'approche de l’insertion professionnelle...
"...par le postulant pour s’insérer professionnellement et disposer de revenus autonomes..."
17 ans en France sans bourse d’étude, sans APL (Aide personnalisé au logement) 2005-2018, sans autres allocations, sans virement étranger avant 2016. Cependant, je n’ai jamais des problèmes des impayés avec l’état, ni les entreprises et les individus. Ça prouve bien que ma situation financière est toujours « autonome ». Et mon revenu est au moins « suffisant » pour moi dans mon cas.
D’ailleurs, mon salaire est minimal mais j’ai assez des ressources. Depuis 2016, mes parents m’envoient de temps en temps d’argent par virement bancaire depuis mon pays. Ça largement suffisant pour moi selon ma dépense.
•Circulaire Valles 2012 : 1-3 La meilleure prise en compte des potentiels
"Il s'agit … de certains doctorants...Il convient d'apprécier la situation de chacun (stabilité de l'installation en France, revenus, intérêt de la spécialité et qualité de candidature au vu des travaux, publications et lettres de recommandation)"
Mon sujet de recherche est encore rare en France. C’est intéressant surtout en considération des actualités des dernières années.
Mes questions :
•Ai-je une chance pour le recours selon mon cas ?
•Comment je formule mes arguments ?
•Ai-je besoin de fournir autres documents avec la lettre de recours ?
•Une explication écrite de mon ex-propriétaire sera-t-il utile ?
•Une lettre de recommandation de ma directrice de thèse sera-t-il utile ?
•Les justificatifs des versements de mes parents seront-t-ils utiles ?
•Autres conseils ?
Je vous remercie vraiment pour vos patiences (combien entre vous arriviez à lire jusqu'à ici?) et j’attends vos conseils..
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