Je suis pour le syndicalisme dans certains cas seulement, c'est-à-dire pour les ouvriers peu qualifiés et facilement remplacables, par exemple ceux qui travaillent en usine, afin de rééquilibrer les forces avec le côté patronal. Le syndicat est la seule manière de leur assurer une certain sécurité d'emploi -d'éviter les abus et les coupures massives-.
En ce qui concerne les travailleurs qualifiés et éduqués, je ne crois pas du tout que ce soit nécessaire, ils sont amplement capables de se débrouiller par eux-mêmes face à leur patron. Les syndicats deviennent alors des problèmes plus que d'autre chose et créent des inégalités et du chômage dans la société, je préfère une économie de marché plus libre, c'est ce qui permet la création de richesses et d'emplois.
Je précise que je parle dans un contexte nord-américain (je sais que c'est très différent en Europe, ou vous avez déjà à la base bcp de sécurité sociale en terme d'emploi - ce n'est pas du tout le cas en Amérique : les mises à pied sont choses courantes et les gens changent souvent d'emploi).
Je partage certains de tes propos sur la premiére partie de ton intervention mais je partage beaucoup moins la seconde. Lorsque tu dis qu'en france nous avons une certaine sécurité d'emploi. Au contraire, la france régresse sur beaucoup de choses : Notre système scolaire et inefficace et injuste, le système universitaire est pour le moment inadapté aux jeunes, avec un chômage de plus en plus élevé en france, une pauvreté de plus en plus croissante et qui s'inscrit à moyen et lon terme, l'accés au logement est inexistent et je ne te parle même pas du système de santé en france et pour finir les jeunes payent actuellement une retraite dont nous verrons jamais la couleur des versements qui devrait nous aider à finir sous des beau jours heureux.
(Je te rassure ce n'est pas du péssimisme mais un constat de fait).
Il y a des gens qui pensent que la syndicalime à perdu beaucoup de pouvoir de crédibilité et pour finir de sa légitimité et je trouve cela véritablement dommage. J'ai eu l'occasion de bavarder avec des gens qui pensent que le syndicalisme est anti-démocratique.( c'est également dommage d'avoir ce type de réfléxion).
Je pense sincérement que le modèle capitaliste de mondialisation n’est pas irréversible, des alternatives prennent forme ( et nous avons encore eu l'occasion de le voir dernièrement avec la lutte contre le cpe ), des luttes se développent (et notament contre l'immigration jetable), des coordinations internationales entre travailleurs se mettent, certes difficilement, en place mais le syndicalisme continue son petit bonhomme de chemin qui je l'éspére nous menera sur plus de sécurité pour les travailleurs au sein du monde ouvrier et des entreprises.