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Quel métier exercez-vous ?
N
22 novembre 2011 01:02
Citation
pseudo2 a écrit:
«Mon travail relève du domaine de la sociologie, des études comparatives, de la didactique et des statistiques. Je travaille dans une unité de recherche qui étudie le comportement des enfants des classes primaires dans leur rapport avec l'écrit, l'écriture (graphisme)et nous ciblons les problèmes possibles liés à l'échec scolaire, après quoi nous faisons des comparaisons entre des échantillons d'élèves français et britanniques».
amir-al-bahr


Votre intervention m'intéresse au plus haut point. Pourriez-vous s'il vous plaît écrire ici vos constats (brièvement) sur cet échec scolaire ?
A-t-il un rapport avec toutes les dys (dyspraxie et autres), le constat devient alarmant sur ce nombre grandissant. Je m'explique, aujourd'hui, en France, les constats d'échecs sont liés entre autres aux dys (dysphasie, dysorthographie, dyspraxie...), quelles sont les solutions que vous préconisez ? Pour ma part, des équipes de suivis, des P.A.I., des interventions de médecins, voire de personnes elles-mêmes dys ont déjà été organisées. Que faire par rapport à la dictée ? Faire une dictée fautive et c'est tout ou proposer autre chose, si oui laquelle ?
La lecture et l'écriture sont intimement liées, n'est-ce pas ? A part des ateliers de fluence, connaissez-vous autre chose ? Je vous remercie pour votre lecture et l'attention que vous porterez à ce post.


Il n'est pas simple de parler 'brièvement' de l'échec scolaire, tant les causes sont multiples. J'ai en plus cette particularité d'être prolixe qui n'arrange pas les choses... Que puis-je dire brièvement sur un problème que je qualifie "d'édifice public" commun à tous les pays développés (ou non d'ailleurs) ? D'abord, les anomalies que vous citez sont des pathologies ou considérées comme telle. Il s'agit là, le plus souvent, de problèmes individuels qui relèvent avant tout des domaines médico-psychologique.

Il existe une multitude de variables qui entrent en ligne de compte dans les causes de l'échec scolaire. Au-delà des grands courants de pensée, et des travaux réalisés dans le cadre de l'échec scolaire en tant que problème public, notre travail consiste à étudier des travaux d'élèves effectués dans les classes. Il s'agit de prélever, par exemple, des copies de dictées et de relever les fautes récurrentes dans un même groupe pour évaluer le degré de difficulté de la sémantique et de la syntaxe. A ce stade (qui n'est pas de la correction je précise) on s'aperçoit déjà qu'il existe une corrélation entre la qualité de la dictée et le graphisme. En d'autres termes, moins il y a de fautes dans le champ sémantique et la syntaxe, plus le graphisme est clair. A contrario, lorsque le graphisme est de mauvaise qualité, la récurrence des fautes est remarquable. D'autres corpus révèlent une occurrence constatée également lorsque le graphisme fait défaut quand il s'agit de raconter une histoire.

Ces deux exemples illustrent de manière simple des cas d'échec en regard des attentes du curriculum. C'est à la source que nous tentons de comprendre pourquoi tel élève réussit sa dictée et tel autre non. Les enquêtes menées auprès des parents et de l'entourage des élèves, par le biais d'entretiens ou de questionnaires, demontrent bien souvent que le milieu y est pour quelque chose. Une de nos études en Angleterre a révélé que plus de 70% des parents d'enfants en difficulté n'ont jamais ouvert un cahier de leur enfant. Par ailleurs, plus de la moitié des parents n'ont jamais montrer d'intérêt pour ce que leur enfant fait à l'école. Enfin, 37% avouent ne pas franchir la porte de l'école si ce n'est à l'inscription ou en cas de problèmes graves (violence, etc...) .

Vous parlez de 'remèdes'. Je répondrai classiquement qu'il n'y a pas de remède miracle, d'autant plus que l'échec scolaire n'est pas une maladie. Nous tentons, parcontre, de trouver des solutions. Comme vous, nous travaillons avec des partenaires, à la différence près que nous ne sommes enseignants ni dans le primaire ni dans le secondaire. Peut-être que la spécifité de la Grande-Bretagne est dans la diversité du corps enseignant. Dans ce cadre, il existe plus qu'en France, ce qu'on appelle les "special needs teachers" (professeurs spécialisés dans des besoins spécifiques) qui s'adressent (naturellement) à des "special needs students/pupils" (élèves ayant des besoins spécifiques tels que souffrant de pathologies que vous citez, etc...) . Il y a les médecins et les psychologues bien sûr, mais nos premiers partenaires sont les enseignants (professeurs du primaire) qui eux travaillent en étroite collaboration avec des "social workers" (travailleurs sociaux) et des "child mentors" (tuteurs) . Nous pensons qu'il faille concentrer davantage les efforts sur la famille, c'est-à-dire les parents (ou ceux qui en ont la responsabilité quand les parents font défaut) .

Une partie de mes travaux antérieurs montre qu'il existe une évolution positive des résultats chez des enfants en difficulté, lorsque les parents se sont investis un peu plus dans la relation de leur enfant avec l'école. Une de mes hypothèses était de dire que, lorsqu'il y a échec, les parents sont le chaînon manquant dans la réussite scolaire de leur enfant. Ainsi, dans une typologie donnée d'enfants en échec avéré, j'ai mis en place un programme dans une école partenaire qui consistait à impliquer davantage les parents dans le travail scolaire à des degrés et des niveaux adaptés aux situations spécifiques des familles.

En Angleterre on parle de "pupils from different backgrounds" (élèves "d'origines" et d'horizons divers) . Il convient, en effet, de distinguer les différences spécifiques des familles. On ne travaille pas de la même façon avec une famille dite "native" dont l'anglais est la langue maternelle, et une autre dont on dit qu'elle est "speaker of other languages" (qui s'exprime dans une autre langue) . Une famille pakistanaise établit depuis plusieurs générations dont les enfants sont nés en Grande-Bretagne est considérée comme "native". Une famille polonaise établit depuis peu est, quant à elle, considérée comme une famille qui s'exprime dans une autre langue. L'approche n'est donc pas la même. Dans le premier cas, on demandera aux parents de s'impliquer de manière concrète et productive car ils ont eux-même accès à la langue. Dans le second cas on demandera aux parents uniquement de s'intéresser à ce que l'enfant à fait dans la journée, par exemple en lui posant simplement la question "qu'as-tu fait à l'école aujourd'hui?" Toujours dans ce cas, un autre niveau consistera à faire intervenir l'enfant en lui demandant d'expliquer un exercice simple, partant du principe que les parents ne comprennent pas (dans la langue de l'enseignement qui est l'anglais) . L'enfant va donc faire l'effort d'expliquer à ses parents en polonais un exercice qu'il a fait en anglais. Le principe est de synchroniser le système de pensée de la langue maternelle (le polonais) avec le système de la langue d'enseignement (l'anglais) . L'enfant fait donc le double effort de penser en anglais et de s'exprimer en polonais pour expliquer un exercice de littérature ou de mathématique.

Le constat que j'ai fait de cette étude est que la valorisation de l'enfant, plus que le travail qu'il accomplit, est l'élément moteur qui déclenche un intérêt du travail chez lui, voire un engouement pour les études, et donc une réussite probable. Le résultats des évaluations quantitatives était sans appel chez les enfants des parents volontaires dans cette étude (London Metropolitan University, 2005) .

Dans mes études comparatives sur le graphisme, j'ai constaté, par exemple, que les élèves anglais parvenaient à accomplir de meilleures réalisations écrites ; une écriture plus claire que chez les élèves français. Ceci juste à cause du support d'écriture. Les élèves anglais utilisent du papier avec une simple ligne et une marge, tandis que les élèves français utilisent du papier "Seyes" avec une ligne de base pour l'écriture et des intervalles. Il semblerait que ces derniers soient contraints de respecter le principe de l'intervalle, ce qui pose visiblement quelques difficultés d'application. L'angoisse de devoir écrire sans dépasser la ligne supérieure engendre inévitablement des "dérapages" et l'écriture devient, de fait, irrégulière et parfois pas claire. Parallèlement, les scryptes étudiés sur du papier à simples lignes montrent le plus souvent une écriture souple et plus régulière.

J'espère que ce post vous aura éclairé sur mon objet de travail et ma vision des choses qui n'est évidemment pas circonscrite à ces quelques exemples. L'échec scolaire est un véritable problème dont les causes sont très complexes et font intervenir des variables diverses et souvent contraignantes. Si les problèmes de l'échec scolaire vous intéressent, je vous conseille de lire Bertrand Ravon, auteur français (donc livre en français) , L'échec scolaire, histoire d'un problème public, 2000, In Press Editions.
p
22 novembre 2011 13:20
Je vous remercie amir-al-bahr pour cet éclairage assez argumenté. Je vais de ce pas acheter l'ouvrage que vous me conseillez.

Bonne journée.
22 novembre 2011 13:47
Citation
amir-al-bahr a écrit:
Citation
pseudo2 a écrit:
«Mon travail relève du domaine de la sociologie, des études comparatives, de la didactique et des statistiques. Je travaille dans une unité de recherche qui étudie le comportement des enfants des classes primaires dans leur rapport avec l'écrit, l'écriture (graphisme)et nous ciblons les problèmes possibles liés à l'échec scolaire, après quoi nous faisons des comparaisons entre des échantillons d'élèves français et britanniques».
amir-al-bahr


Votre intervention m'intéresse au plus haut point. Pourriez-vous s'il vous plaît écrire ici vos constats (brièvement) sur cet échec scolaire ?
A-t-il un rapport avec toutes les dys (dyspraxie et autres), le constat devient alarmant sur ce nombre grandissant. Je m'explique, aujourd'hui, en France, les constats d'échecs sont liés entre autres aux dys (dysphasie, dysorthographie, dyspraxie...), quelles sont les solutions que vous préconisez ? Pour ma part, des équipes de suivis, des P.A.I., des interventions de médecins, voire de personnes elles-mêmes dys ont déjà été organisées. Que faire par rapport à la dictée ? Faire une dictée fautive et c'est tout ou proposer autre chose, si oui laquelle ?
La lecture et l'écriture sont intimement liées, n'est-ce pas ? A part des ateliers de fluence, connaissez-vous autre chose ? Je vous remercie pour votre lecture et l'attention que vous porterez à ce post.


Il n'est pas simple de parler 'brièvement' de l'échec scolaire, tant les causes sont multiples. J'ai en plus cette particularité d'être prolixe qui n'arrange pas les choses... Que puis-je dire brièvement sur un problème que je qualifie "d'édifice public" commun à tous les pays développés (ou non d'ailleurs) ? D'abord, les anomalies que vous citez sont des pathologies ou considérées comme telle. Il s'agit là, le plus souvent, de problèmes individuels qui relèvent avant tout des domaines médico-psychologique.

Il existe une multitude de variables qui entrent en ligne de compte dans les causes de l'échec scolaire. Au-delà des grands courants de pensée, et des travaux réalisés dans le cadre de l'échec scolaire en tant que problème public, notre travail consiste à étudier des travaux d'élèves effectués dans les classes. Il s'agit de prélever, par exemple, des copies de dictées et de relever les fautes récurrentes dans un même groupe pour évaluer le degré de difficulté de la sémantique et de la syntaxe. A ce stade (qui n'est pas de la correction je précise) on s'aperçoit déjà qu'il existe une corrélation entre la qualité de la dictée et le graphisme. En d'autres termes, moins il y a de fautes dans le champ sémantique et la syntaxe, plus le graphisme est clair. A contrario, lorsque le graphisme est de mauvaise qualité, la récurrence des fautes est remarquable. D'autres corpus révèlent une occurrence constatée également lorsque le graphisme fait défaut quand il s'agit de raconter une histoire.

Ces deux exemples illustrent de manière simple des cas d'échec en regard des attentes du curriculum. C'est à la source que nous tentons de comprendre pourquoi tel élève réussit sa dictée et tel autre non. Les enquêtes menées auprès des parents et de l'entourage des élèves, par le biais d'entretiens ou de questionnaires, demontrent bien souvent que le milieu y est pour quelque chose. Une de nos études en Angleterre a révélé que plus de 70% des parents d'enfants en difficulté n'ont jamais ouvert un cahier de leur enfant. Par ailleurs, plus de la moitié des parents n'ont jamais montrer d'intérêt pour ce que leur enfant fait à l'école. Enfin, 37% avouent ne pas franchir la porte de l'école si ce n'est à l'inscription ou en cas de problèmes graves (violence, etc...) .

Vous parlez de 'remèdes'. Je répondrai classiquement qu'il n'y a pas de remède miracle, d'autant plus que l'échec scolaire n'est pas une maladie. Nous tentons, parcontre, de trouver des solutions. Comme vous, nous travaillons avec des partenaires, à la différence près que nous ne sommes enseignants ni dans le primaire ni dans le secondaire. Peut-être que la spécifité de la Grande-Bretagne est dans la diversité du corps enseignant. Dans ce cadre, il existe plus qu'en France, ce qu'on appelle les "special needs teachers" (professeurs spécialisés dans des besoins spécifiques) qui s'adressent (naturellement) à des "special needs students/pupils" (élèves ayant des besoins spécifiques tels que souffrant de pathologies que vous citez, etc...) . Il y a les médecins et les psychologues bien sûr, mais nos premiers partenaires sont les enseignants (professeurs du primaire) qui eux travaillent en étroite collaboration avec des "social workers" (travailleurs sociaux) et des "child mentors" (tuteurs) . Nous pensons qu'il faille concentrer davantage les efforts sur la famille, c'est-à-dire les parents (ou ceux qui en ont la responsabilité quand les parents font défaut) .

Une partie de mes travaux antérieurs montre qu'il existe une évolution positive des résultats chez des enfants en difficulté, lorsque les parents se sont investis un peu plus dans la relation de leur enfant avec l'école. Une de mes hypothèses était de dire que, lorsqu'il y a échec, les parents sont le chaînon manquant dans la réussite scolaire de leur enfant. Ainsi, dans une typologie donnée d'enfants en échec avéré, j'ai mis en place un programme dans une école partenaire qui consistait à impliquer davantage les parents dans le travail scolaire à des degrés et des niveaux adaptés aux situations spécifiques des familles.

En Angleterre on parle de "pupils from different backgrounds" (élèves "d'origines" et d'horizons divers) . Il convient, en effet, de distinguer les différences spécifiques des familles. On ne travaille pas de la même façon avec une famille dite "native" dont l'anglais est la langue maternelle, et une autre dont on dit qu'elle est "speaker of other languages" (qui s'exprime dans une autre langue) . Une famille pakistanaise établit depuis plusieurs générations dont les enfants sont nés en Grande-Bretagne est considérée comme "native". Une famille polonaise établit depuis peu est, quant à elle, considérée comme une famille qui s'exprime dans une autre langue. L'approche n'est donc pas la même. Dans le premier cas, on demandera aux parents de s'impliquer de manière concrète et productive car ils ont eux-même accès à la langue. Dans le second cas on demandera aux parents uniquement de s'intéresser à ce que l'enfant à fait dans la journée, par exemple en lui posant simplement la question "qu'as-tu fait à l'école aujourd'hui?" Toujours dans ce cas, un autre niveau consistera à faire intervenir l'enfant en lui demandant d'expliquer un exercice simple, partant du principe que les parents ne comprennent pas (dans la langue de l'enseignement qui est l'anglais) . L'enfant va donc faire l'effort d'expliquer à ses parents en polonais un exercice qu'il a fait en anglais. Le principe est de synchroniser le système de pensée de la langue maternelle (le polonais) avec le système de la langue d'enseignement (l'anglais) . L'enfant fait donc le double effort de penser en anglais et de s'exprimer en polonais pour expliquer un exercice de littérature ou de mathématique.

Le constat que j'ai fait de cette étude est que la valorisation de l'enfant, plus que le travail qu'il accomplit, est l'élément moteur qui déclenche un intérêt du travail chez lui, voire un engouement pour les études, et donc une réussite probable. Le résultats des évaluations quantitatives était sans appel chez les enfants des parents volontaires dans cette étude (London Metropolitan University, 2005) .

Dans mes études comparatives sur le graphisme, j'ai constaté, par exemple, que les élèves anglais parvenaient à accomplir de meilleures réalisations écrites ; une écriture plus claire que chez les élèves français. Ceci juste à cause du support d'écriture. Les élèves anglais utilisent du papier avec une simple ligne et une marge, tandis que les élèves français utilisent du papier "Seyes" avec une ligne de base pour l'écriture et des intervalles. Il semblerait que ces derniers soient contraints de respecter le principe de l'intervalle, ce qui pose visiblement quelques difficultés d'application. L'angoisse de devoir écrire sans dépasser la ligne supérieure engendre inévitablement des "dérapages" et l'écriture devient, de fait, irrégulière et parfois pas claire. Parallèlement, les scryptes étudiés sur du papier à simples lignes montrent le plus souvent une écriture souple et plus régulière.

J'espère que ce post vous aura éclairé sur mon objet de travail et ma vision des choses qui n'est évidemment pas circonscrite à ces quelques exemples. L'échec scolaire est un véritable problème dont les causes sont très complexes et font intervenir des variables diverses et souvent contraignantes. Si les problèmes de l'échec scolaire vous intéressent, je vous conseille de lire Bertrand Ravon, auteur français (donc livre en français) , L'échec scolaire, histoire d'un problème public, 2000, In Press Editions.

sur le temps,la première décision à prendre serait de rendre l'école obligatoire et aider avec des bourses.
m
26 novembre 2011 13:36
Citation
karimero a écrit:
1) Tout d'abord, comme l'indique le titre, quel métier exercez-vous ?
bergag
2) Quelles études avez-vous fait ?
tberguig
3) Dans quel pays travaillez-vous ?
tberguigland
4) Etes-vous satisfait de vos choix professionnels ?
dima tberguigattitude
4) Et enfin quel est votre salaire winking smiley ?
tberguiga wnéss

Dans la vie, faut savoir rester discret et ne pas s'afficher en public. Le monde est trop petit!

grinning smileytu ma tuer hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
L
29 novembre 2011 21:21
Vendeur de nna3na3 au marché de Montreuil
Licence en na3na3ologie et relaxation.
J'aurais bien aimé faire Filière 7chichologie et tbwwi9, ça rapporte beaucoup plus grinning smiley
Revenu : minimum -100euros
s
30 novembre 2011 15:21
J aurai bien aimée répondre a ta question , mais je n'ai pas fait de brillante étude ,CAP BEP vente ,rien de bien fameux.


Amir al bahr merci pour ton analyse d'échec scolaire , tout les jours je me pose cette question pourquoi mes enfants n'y arrive t'il pas? alors que je m'investis énormément dans leur devoirs ,a leurs apprendre leurs lecons ect, ce qui m'attriste c'est qu'a la maison ils savent et arrivé a l'école devant leurs évaluations ils oublient tout ou se trompent.
30 novembre 2011 15:56
Citation
Mr.Bricolage a écrit:
Bonjour,
C'est mon premier post sur le forum, désolée si le sujet a déjà été abordé auparavant.

J'ai quelques petites questions à vous poser.

1) Tout d'abord, comme l'indique le titre, quel métier exercez-vous ?
2) Quelles études avez-vous fait ?
3) Dans quel pays travaillez-vous ?
4) Etes-vous satisfait de vos choix professionnels ?
4) Et enfin quel est votre salaire winking smiley ?

Vous n’êtes pas obligés de répondre à toutes les questions mais essayez svp winking smiley
C'est surtout pour avoir une petite idée car j'envisage de me réorienter professionnellement et j'aimerai limiter la casse

Salam,

je vois pas le mal
je suis même assez étonnée des réactions enfantines de certains
mais bon il faut de tout pour faire un monde

1/ Etudiante en pharmacie je rentrais dans ma cinquième année mais bébé a pointer son nez
2/ Une première année en droit sa ne m'a pas plu du tout, j'ai enchaîné avec la pharma
3/ En France
4/ Oui le domaine médical est très intéressant toujours de nouvelles connaissances a acquérir pas d'ennui
toujours en formation
c'est le secteur ou il y a le moins de chômage
ou que tu ailles même dans le Nord le Sud il y a des pharma des cliniques des hôpitaux
5/ Si tu bosses pendant tes études le smic avant la troisième année
Et à partir de la quatrième dans les 1400-1500
Et une fois diplomée sa débute a partir de 2500 mais généralement en pharma sur Paris
le salaire moyen est entre 3000-3500

Voilà !
p
30 novembre 2011 17:33
Citation
sehila a écrit:
J aurai bien aimée répondre a ta question , mais je n'ai pas fait de brillante étude ,CAP BEP vente ,rien de bien fameux.


Amir al bahr merci pour ton analyse d'échec scolaire , tout les jours je me pose cette question pourquoi mes enfants n'y arrive t'il pas? alors que je m'investis énormément dans leur devoirs ,a leurs apprendre leurs lecons ect, ce qui m'attriste c'est qu'a la maison ils savent et arrivé a l'école devant leurs évaluations ils oublient tout ou se trompent.

Permettez-moi de vous dire que vous n'avez rien à envier aux autres, vous avez réussi vos CAP et BEP, cela vous honnore déjà. Savez-vous que certains arrivent après un parcours BEP à poursuivre en bac pro jusqu'à obtenir des titres d'ingénieur. Vous n'avez pas à vous dévaloriser cf. "mais je n'ai pas fait de brillantes études", dites-vous que ce n'est pas le diplôme qui fait la personne, mais plutôt ce qu'elle est déjà sur un plan humain...

Pour ce qui concerne vos enfants, c'est peut être une question de méthode, d'apprentissage, que sais-je ?

"Nous participons tous à la création. Nous sommes tous des rois, poètes, musiciens ; il n'est que de s'ouvrir comme un lotus pour découvrir ce qui est en nous."
N
30 novembre 2011 22:44
Citation
sehila a écrit:
J aurai bien aimée répondre a ta question , mais je n'ai pas fait de brillante étude ,CAP BEP vente ,rien de bien fameux.


Amir al bahr merci pour ton analyse d'échec scolaire , tout les jours je me pose cette question pourquoi mes enfants n'y arrive t'il pas? alors que je m'investis énormément dans leur devoirs ,a leurs apprendre leurs lecons ect, ce qui m'attriste c'est qu'a la maison ils savent et arrivé a l'école devant leurs évaluations ils oublient tout ou se trompent.


Merci pour ce retour. On pourrait en dire plus, écrire et encore écrire.

Pardonne-moi, mais, au contraire, la vente nécessite de nombreux talents. D'une part, on oubli trop souvent que derrière le mot "vente" il y a le terme "commerce". Faire de la vente, et donc du commerce, n'est pas donné à tout le monde. Je reste admiratif des vendeurs qui savent vendre un produit qui au départ ne suscite aucun engouement, il faut le faire. Cela dit, je suis d'avis qu'il est toujours possible de se former à l'activité qu'on aime. La volonté y est pour beaucoup.

Pour ce qui est de tes enfants, (sans dire que tel est le cas pour les tiens) il faut établir un programme d'hygiène de vie. C'est difficile, certes, mais indispensable. Nous (les parents) sommes les édcucateurs, pas les enfants. C'est à nous de les encadrer de sorte qu'ils restent vigillants. Il faut poser un cadre. Eviter au maximum la télé, restreindre le temps passé sur l'ordinateur, et planifier les plages horaires où les jeux vidéo sont autorisés. Lorsque je dis : "Pas d'ordinateur après 20h" , à 20h il doit se lever de sa chaise. Et pas plus de 45 minutes (en admettant qu'il doive faire une recherche pour l'école) , c'est pas plus de 45 minutes, strictement et pas d'excuses. Et surtout pas d'ordinateur tous les jours, c'est extrêmement nuisible à leur âge, c-à-d depuis enfant jusqu'à 18 ans. Oui, 18 ans, non pas parce que c'est l'âge légal de la majorité, mais parce que l'enfant a gagné en maturité et est capable de maîtriser la notion de programme à laquelle il aura été "formé". Au-delà de cela il sera surtout capable d'éviter les addictions liés à la télé, au PC et aux jeux vidéo. Il faut aussi éviter le téléphone portable. En effet, nos enfants ne sont pas des hommes et femmes d'affaires, ils n'en ont donc pas grand besoin, ils attendrons la journée pour chatter avec leurs amis.

Si j'ai un tout petit conseil à te donner (je ne dis pas que c'est le cas) , si tes enfants sont de l'âge du primaire, ne les oblige pas à ranger leurs affaires dans un placard "pour éviter qu'ils ne traînent devant les invités" , tu vois ce que je veux dire ? Laisse un dictionnaire toujours visible, et des livres traîner sur la table ou sur la moquette car ça peut susciter leur curiosité et les inciter à les ouvrir. Tu peux aussi lire "devant eux", c-à-d en leur présence, car souvent, les adultes veulent lire dans le calme et chassent ainsi les enfants dans leur chambre où, là, tout est permis. Si tu ne sais pas lire dans le "bruit des enfants", alors fais semblant de le faire ! A la fin de la journée, tu peux leur demander de te parler de ce qu'ils ont fait. En général ils en ont oublié la moitié, mais tu peux rattraper le coup en leur demandant de te parler de ce qu'il n'ont pas aimé, après quoi tu peux enchaîner sur ce qu'ils ont aimé. Je peux te dire que ça marche, et parfois tu ne sais plus les faire taire. Mais il ne faut surtout pas dévaloriser ce qu'ils disent. Toujours répondre par des mots positifs tels que "c'est bien" ; "d'accord" ; "ah je vois", etc... Lorsqu'ils parlent d'un échec en classe (exercice non compris et non assimilé) tu peux répondre par "tu y arriveras la prochaine fois" ; "montre-moi comment tu as fais" ; "ha oui c'est dur ça, mais attends, on va essayer ensemble". Il faut du courage.

Il y a beaucoup de pistes à explorer qui peuvent parfois sembler difficiles à mettre en oeuvre, mais il faut garder à l'esprit que c'est l'avenir des enfants qui est en jeu. Dans cette société, il faut parfois forcer la main, à défaut d'être des "héritiers bourdieusiens".
M
1 décembre 2011 00:17
sehila@ Comme je l'ai dit dans un post précédant il n'y a pas de sous métier, travailler dans la vente/commerce n'est pas du tout dévalorisant. Être un bon vendeur n'est pas donné à tout le monde, moi notamment je sais que j'en suis capable.

ShemsouSabah@ Merci d'avoir pris le temps de répondre. Ta réponse m’intéresse d'autant plus que j'envisage sérieusement de m'orienter vers ce domaine si jamais mon classement au concours ne me permettait pas d’accéder en P2 dentaire (mon 1er choix). Les cours auxquels j'ai assisté l'année dernière qui étaient plus ou moins rattachés au domaine de la pharma m’intéressaient beaucoup, j'ai d'ailleurs eu de très bons résultats au concours en UE6 (initiation à la connaissance du médicament).
Je regrette vraiment de ne pas m'être inscrit au concours de pharma l'année dernière .
s
1 décembre 2011 15:56
je ne ma dévalorise pas,Hamdolillah, ce que je voulais dire c'est que j'ai pas fait bac + 10, master et tout et tout
je vous remercie pour votre réponse pseudo2.smiling smiley
Jazaka ALLAH bi kouli kheir Amir al bahr .smiling smiley
E
2 décembre 2011 12:21
Citation
Mr.Bricolage a écrit:


Vous n’êtes pas obligés de répondre à toutes les questions mais essayez svp winking smiley
C'est surtout pour avoir une petite idée car j'envisage de me réorienter professionnellement et j'aimerai limiter la casse

oui je ne suis pas obliger de le dire
mais je regrettes que certain qui ont fait des longues etudes consiste a rabaisser les autres au ras du sol comme si le savoir leur bien ouvert les yeux
il ya aussi des gens qui on bien reussi leur vie professionnel a partir de rien dans les poches
le plus important :il n'ya pas de sous métier
[b]o"La grandeur d'une civilisation se voit à la manière avec laquelle elle traite ses animaux" GANDHI[/b]
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