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Le prophète et le pouvoir
a
15 juin 2006 15:12
Mohammad (paix et salut à lui) institua la première Constitution sans doute de toute l'histoire de l'humanité une fois que Médine l'accepta comme chef incontesté. L'orientalisme ne s'attarde pas trop sur cet acte politique et passe dessus comme un événement insignifiant. Ce document historique exceptionnel mérite pourtant qu'on - s'y attarde et qu'on médite l'ouverture et la largesse d'esprit dont il émane. Cette Constitution traduit clairement un grand souci du respect de l'homme et d'une gestion sociale intelligente. Notre " traceur de voie" nous y apprend comment des règles politiques devraient consolider le corps social. Ce pacte politique vient consolider les liens naissants entre la communauté de Médine (les Ansar) et les quelques fidèles qui émigrèrent avec le Prophète et qui vinrent élire domicile à Yathrib (les Mouhajirines ou émigrés). Le Prophète avait commencé dès sa venue à Médine par établir des relations fraternelles bilatérales entre un Nasir et un Mouhajir (émigré) sous forme de pacte volontaire dans lequel chaque hôte s'engageait à tout partager avec son frère émigré démuni et déraciné.

L'Envoyé de Dieu (paix et salut à lui) créa dès le premier jour un espace de solidarité plus vaste permettant une osmose sociale et spirituelle à très large spectre : la mosquée. Celle ci devint très vite un lieu de culte mais aussi de réflexion, de débats, de solidarité où se côtoyaient cinq fois par jour (sinon plus) les acteurs d'une société naissante; naissante à leur Dieu, naissante à leur humanité, naissante au perfectionnement des valeurs humaines que l'islam enseigne. Etait-ce pour autant une société angélique qui n'impliquait aucun heurt, aucun malentendu, aucun litige ? Loin de là ! Les deux groupes sociaux qui formaient cette communauté étaient très différents. On notera dans la Sira par exemple que certains Compagnons émigrés n'appréciaient pas du tout l'émancipation relative des femmes ansar et se sont plaint de la contagion qui mettait les Mecquoises sur leur défensive vis-à-vis de leurs conjoints.

On imagine aisément que les litiges soumis au Prophète (paix et salut à lui) devaient être plus nombreux qu'on ne le croit mais toutes ces controverses se faisaient au sein d'une matrice protectrice qui évitait que cela ne dégénère en haine sociale ou en fracture de classes : La matrice de la foi en Dieu et en la Vie Dernière et de l'amour en lui. La formule du partage au tout début ne pouvait que consolider ces liens sacrés renforcés par la générosité et le don de soi que les émigrés reconnaissants ne pouvaient ignorer. L'amour porté au Prophète de Dieu était un lubrifiant spirituel propice aidant à faire tourner dans l'harmonie les rouages d'une société forcément hétéroclite. La sagesse de Celui-ci ne se contenta pas de cette solidarité basée sur le don bénévole et il n'eut de cesse que de faire écrire noir sur blanc le texte qui allait régir cette société embryonnaire.

Cet effort législatif était d'autant plus nécessaire que le corps moral avait besoin d'une charpente légale et d'un consensus social qui dépassait la communauté des fidèles puisque Médine n'était pas à cent pour cent musulmane. Des tribus juives y vivaient ainsi que quelques chrétiens. Il fallait normaliser en les codifiant les liens sociaux avec les gens du Livre, ces gens que le Coran ne cesse de recommander à l'attention de Mohammad (paix et salut à lui) et des fidèles dépositaires du dernier Message.

La Constitution de Médine sera l'expression d'une tolérance unique en son genre surtout dans un monde qui ne connaissait comme modèle de gouvernement que le joug exercé par les dictateurs de tout poil. L'extrême originalité de la procédure adoptée par notre Prophète (paix et salut à lui) prouve l'inspiration divine dont il est le sujet et la miséricorde dont il est l'envoyé.


La Constitution de Médine

Cette sous partie sera consacrée à la Constitution de Médine, mais, auparavant, il faudrait souligner certaines idées essentielles qui nous ramèneront au vif de notre sujet et au fin fond du pays que nous visitons ici : celui de nos ressacs, nous autres musulmans. Nous avons souligné que la seule issue pour notre oumma fracturée afin de sortir des impasses où elle se trouve engagée et de ressusciter sa mission civilisatrice, c'est d'engager un combat d'envergure contre l'ignorance. La méconnaissance la plus dévastatrice est sans doute celle qu'on a de sa propre histoire. La méconnaissance de soi et de son histoire est encore plus corrosive lorsqu'elle se trouve entretenue par un ordre mondial où les tsarismes nationaux et internationaux se conjuguent pour perpétuer le massacre moral et physique des peuples. Peut-être parlera-t-on un jour de l'holocauste mental que vivent les peuples musulmans et que des mea cu1pa seront proclamés dans le futur, si la conscience d'une certaine humanité se réveille un jour. En attendant l'incertain, les musulmans ne devront compter que sur eux-mêmes. . Notre bilan exhale des odeurs de désastre et notre oumma est au fond des fonds; elle est démunie, elle est indigente, elle est sous-développée, elle est manipulée, elle est détournée, elle est retournée, elle est trompée par ses enfants avant que de l'être par ses adversaires. L'analphabétisme de ses peuples, l'inconscience égotique voire psychédélique de ses dirigeants la maintiennent dans un état constant de pauvreté morale et de pauvreté tout court qui devient insupportable.

Nulle remontée ne paraît plus possible et pourtant les prémices d'un réveil se dessinent. Une pensée commune se développe petit à petit au sein du monde musulman qui interpelle notre histoire et qui vise à la décortiquer. Un mouvement de pensée englobant des intellectuels mais aussi des oulémas questionne à proprement parler l'histoire. Parmi ces questionneurs d'histoire figure le yéménite Zayd bnou Ali Lwazir auquel on fera appel pour la présentation de la Constitution de Médine. Notre mentor a écrit un imposant ouvrage Al fardyia dans lequel il dénonce la déviation fatale pour la oumma subie au niveau de la pratique du pouvoir lorsque de choura, il devint fardyia ou littéralement" le pouvoir d'un seul ". "La première chose que nous apprend le texte (de la Constitution) dit-il, en guise d'introduction c'est que la oumma se gouverne à travers des institutions qui diffèrent des modèles de pouvoir connus jusqu'alors et qui se basaient sur le despotisme et l'absolutisme. (…)Cette Constitution souligne le fait que la oumma s'auto-gouverne au moyen d'institutions communautaires (…). Elle mentionne quatre cadres de relations : celui des musulmans entre eux, celui des musulmans avec les juifs, celui des musulmans avec les païens, enfin un cadre plus vaste que nous pouvons qualifier de celui des structures générales.


Premier cadre

1. Il fut stipulé que : " Les fidèles et les musulmans appartenant à Qoraych et à Yathrib, ceux qui les rejoindront et qui auront combattu à leurs côtés seront considérés comme faisant partie de la oumma particulière ". Cet article abolit tout lien tribal et fonde le lien social sur la foi en Dieu.
2. Il est souligné que " Les Qoraychites sont libres d'adopter des lois entérinées entre eux avant l'Islam à condition qu'elles répondent aux normes garantissant l'équité entre les fidèles ". Il est aussi mentionné que " chaque tribu est libre de garder ses propres lois à condition qu'elles soient respectueuses de l'esprit d'équité. " . Cet article souligne le principe connu de nos jours sous le nom de décentralisation puisque chaque groupe a le droit de s'autogérer comme il l'entend à condition de ne pas contrecarrer les principes stipulés par la Constitution.
3. Il est souligné que " Les fidèles sont équivalents et que le plus favorisé socialement a le devoir de défendre le plus faible, que les membres de la société régie par la Constitution se doivent mutuellement une solidarité spéciale et qu'ils sont unis dans la paix et dans la guerre par les liens du sang qui s'équivalent. " (….)
4. Le texte stipule que : " Il est interdit à toute personne ayant agréé cet écrit et croyant en Dieu et au jour du Jugement Dernier de soutenir ou d'accueillir celui qui violera les lois qui y sont stipulées. Celui qui agira dans ce sens appellera sur lui la malédiction divine et son courroux le jour du Jugement et sera interdit de faire des transactions avec le reste des croyants et que son témoignage ne sera pas agréé par la communauté."

Le document dresse ainsi des garde-fous pour une société naissante contre la corruption du corps social.


Le deuxième cadre

1. Le document donne le droit aux juifs d'être parmi les musulmans, comme des éléments constitutifs de cette oumma.. Ainsi fut instituée le principe de citoyenneté.
2. Le texte reconnaît et garantit la liberté de culte comme un droit aux juifs ainsi que le droit de propriété. "Les musulmans ont leur religion et les juifs la leur" déclare la Constitution. Ainsi fut instauré le droit à la liberté de culte et à la protection des minorités.
3. Les juifs adhérèrent au principe souligné dans la Constitution qui déclarait que " S'il advenait un imprévu ou un litige entre les adhérents aux principes de ce document susceptible de porter atteinte à la sécurité du corps social, ce sera au Messager de Dieu de trancher ". Ainsi, (comme le dit Louis Gardet) "eut lieu la reconnaissance des principes de cette oumma de la part de la minorité qui reçut à son tour des droits bien définis et s'engagea à des devoirs aussi clairs. "
4. Le texte souligne le principe de décentralisation donnant le même droit aux juifs de s'autogérer que celui prévu pour les musulmans. " Les juifs ont le droit de s'auto-financer, les musulmans de même. "
5. Le texte engage les musulmans et les juifs à se défendre mutuellement. "Ils sont tenus d'être solidaires et de combattre quiconque menace leur sécurité collective. Ils ont l'obligation de se porter conseil loyalement, d'entretenir des relations fondées sur l'esprit du Bien, loin de l'esprit du Mal, de ne pas porter préjudice à leurs alliés et de défendre leur cause s'ils sont victimes d'attaques. " Ainsi s'accomplit l'égalité des citoyens devant les droits et les devoirs qui leur incombent.
6. Les juifs s'engagent à " participer financièrement à l'effort de guerre tant que celle-ci durera. " (...). Ce principe nous éclaire sur la signification de lajizyal que paient ceux qui ne désirent pas parmi les juifs combattre aux côtés des musulmans. Ceux qui livrent combat auprès de l'armée musulmane non seulement ne paient pas de jizya mais ont droit à une somme versée par " bayt al mal " (Trésor Public). (...). Lajizya n'est donc pas une humiliation pour la minorité juive ou chrétienne mais un égard vis-à-vis du citoyen juif qui refuserait de guerroyer contre ses coreligionnaires. (...). Si le juif voit pas d'inconvénient à participer aux combats, il sera dispensé de l'impôt de protection : la jizya. Tout alla ainsi pour le mieux entre les musulmans et la minorité juive de Médine jusqu'au jour où celle-ci s'allia avec Qoraych contre la communauté musulmane. Transgressant du coup les principes constitutionnels acceptés par eux au départ, les juifs acculèrent le Prophète à les bannir de Médine en tant que renégats politiques.
7. Il est précisé que" Les juifs qui dépendent de nous ont droit à notre protection et ont la garantie de ne pas subir d'injustice et de discrimination. " (...) Ainsi les musulmans ont l'obligation de défendre les juifs qui ont intégré la oumma (grâce à ce pacte) comme ils défendraient leurs propres coreligionnaires.


Troisième cadre

1. Le pacte garantit à Bani Aous Manat le droit de se constituer en une communauté particulière tout en jouissant des droits stipulés par celui-ci à condition d'en respecter les obligations. Cette tribu n'était pas musulmane, elle ne le deviendra que plus tard (après Al Khandaq). Elle fit donc partie de la oumma alors que ses membres n'avaient pas encore embrassé l'Islam. D'ailleurs, parmi les .combattants lors de la guerre d'Ohoud figurait un païen nommé Kazmane bnou Harit.



Quatrième cadre : principes généraux.

1. Il est précisé qu'" un fidèle ne peut être tué pour venger la mort d'un infidèle ". L'Islam naissant protège ainsi la vie de sa communauté y compris celle de ses minorités - les juifs, les chrétiens et les païens qui faisaient allégeance au Prophète - contre les Kouffar (qu'on nomme à tort, mécréants) qui combattaient Dieu et Son Messager. La notion de mécréance (koufr) est donc éclairée par ce texte. Elle n'a point la signification que nous lui donnons aujourd'hui, (le fait de ne pas croire en Dieu et Son dernier Messager) sinon le Prophète ne leur aurait pas donné des droits et des obligations comme il l'a fait, n'aurait pas non plus condamné à mort un musulman qui tuerait une personne faisant partie des" Gens du Livre". Le Commandeur des croyants, Ali (que Dieu le bénisse) qui est le symbole même de l'équité de l'Islam, condamna à mort un musulman pour le meurtre d'un dimmi, considéra aussi que l'indemnité à payer pour un dimmi tué accidentellement devait être exactement la même que celle versée aux parents d'un musulman. (...) Une autre fois il condamna à mort un musulman coupable d'homicide volontaire sur la personne d'un juif. Les parents du juif ayant renoncé à leur plainte, Ali, (que Dieu le bénisse) n'accepta de remettre la peine qu'après s'être assuré auprès des parents qu'ils n'étaient pas victimes de pressions ou de menaces. " La communauté et le pouvoir

Le Prophète (paix et salut à lui) mourut donc en laissant une communauté fondée sur des principes de justice sociale et de spiritualité intense, une communauté responsable et éduquée toute acquise aux valeurs communautaires de participation et de liberté. Il finit de cautionner le principe de choura (consultation) par son silence ultime quant à son successeur, laissant le soin à la communauté de choisir ses dirigeants. Le Texte sacré qu'est le Coran et surtout la Sounna qui est l'ensemble des faits et gestes de l'Envoyé de Dieu (paix et salut à lui) sont une mine de directives d'où se dégagent de grands principes. Le premier sans conteste est la prise en considération de la Vie Dernière et la connexion à établir toujours entre nos actions, qu'elles appartiennent aux domaines intime, privé, social ou politique avec notre avenir post mortem La justice sociale en devient non pas une conviction politique ou humanitaire mais un devoir sacré et une ascension spirituelle. Un autre principe qui devrait se dégager de la lecture de l'islam originel est que la responsabilité sociale et politique n'est en aucun cas l'affaire d'un seul individu. Le pouvoir qui va dans le sens de nos enseignements islamiques est toujours l'affaire de toute la communauté. Il est triste à mourir de constater comment les détourneurs du pouvoir que nous avons eu dans notre histoire manipulent le sens des versets coraniques pour prouver l'improuvable et légitimer l'indéfendable


[nadiayassine.net]
s
15 juin 2006 15:20
.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/06/06 15:20 par siriusa.
s
15 juin 2006 23:02
Encore un sujet à l'eloge de la tribu des yassines.

Lalla chrifa descendante du prophéte nadia radya allah 3anha fille du futur khalifa de l'islam sur le maroc le saint (radia allah 3anho) cheikh yassine.


Fille de Abdessalam Yassine, fondateur du mouvement Al Adl Wal Ihsane.

Etudes primaires à
Citation
a écrit:
Paul Cezanne à Rabat.

Etudes secondaires au
Citation
a écrit:
Lycée DeNadia Yassine est née à Casablanca en 1958.
scartes à Rabat, puis au Lycée Victor Hugo à Marrakech
, où

elle a obtenu

son baccalauréat.


ce n'est pas péjoratif, tous mes amis ont frequenté l'alliance française et ils sont trés bien.

à l'epoque ou elle était d'age d'aller à l'ecole et au secondaire il y'avais des ecoles

publiques "arabisantes" disons du "peuple".

Son papa le cheich a choisit de la mettre à la mission française.


fin de citation, à méditer et no comment.


à bon entendeur salut.

[nadiayassine.net]


en plus elle est très belle.

Mais "Al Adl Wal Ihsane." sont des monstres.

vous comprenez on se f out de le g eule des marocains pauvres et analphabétes.
a
15 juin 2006 23:12
Citation
souheil a écrit:
Encore un sujet à l'eloge de la tribu des yassines.

Lalla chrifa descendante du prophéte nadia radya allah 3anha fille du futur khalifa de l'islam sur le maroc le saint (radia allah 3anho) cheikh yassine.


Fille de Abdessalam Yassine, fondateur du mouvement Al Adl Wal Ihsane.

Etudes primaires à
Citation
a écrit:
Paul Cezanne à Rabat.

Etudes secondaires au
Citation
a écrit:
Lycée DeNadia Yassine est née à Casablanca en 1958.
scartes à Rabat, puis au Lycée Victor Hugo à Marrakech
, où

elle a obtenu

son baccalauréat.


ce n'est pas péjoratif, tous mes amis ont frequenté l'alliance française et ils sont trés bien.

à l'epoque ou elle était d'age d'aller à l'ecole et au secondaire il y'avais des ecoles

publiques "arabisantes" disons du "peuple".

Son papa le cheich a choisit de la mettre à la mission française.


fin de citation, à méditer et no comment.


à bon entendeur salut.

[nadiayassine.net]


en plus elle est très belle.

Mais "Al Adl Wal Ihsane." sont des monstres.

vous comprenez on se f out de le g eule des marocains pauvres et analphabétes.


Je suis en partie d'accord, les élites marocaines arabisent le peuple marocain, mais envoient leur enfants a la mission française.

Mais j'attendais des commentaires sur le fond du texte pas sur la forme.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/06/06 23:13 par azul_felawen.
s
15 juin 2006 23:18
azul_felawen


Commençons par la forme et l'apparence tu connais ( le voile, la barbe, le kamis,........)

et on parlera aprés du fond car c'est la forme qui nous rend cette vie malheureuse.
a
15 juin 2006 23:24
Citation
souheil a écrit:
azul_felawen


Commençons par la forme et l'apparence tu connais ( le voile, la barbe, le kamis,........)

et on parlera aprés du fond car c'est la forme qui nous rend cette vie malheureuse.

je ne connais pas nadia yassine, mais j'avoue que son texte sur le Prophete (paix et salut sur lui) et sur sa lecture de la sira est très "moderne", dans le sens ou elle en déduit des principes qui pourraient etre les pilliers des sociétés islamiques.
s
15 juin 2006 23:36
Citation
azul_felawen a écrit:
Citation
souheil a écrit:
azul_felawen


Commençons par la forme et l'apparence tu connais ( le voile, la barbe, le kamis,........)

et on parlera aprés du fond car c'est la forme qui nous rend cette vie malheureuse.

je ne connais pas nadia yassine, mais j'avoue que son texte sur le Prophete (paix et salut sur lui) et sur sa lecture de la sira est très "moderne", dans le sens ou elle en déduit des principes qui pourraient etre les pilliers des sociétés islamiques.

Donc on arrete de taper sur les marocains qui ont fréquentés les alliances et la mission française en les traitant de tous les qualificatifs genre (ils ne sont pas marocains) et on arrete de taper sur la communauté juive marocaine (veille de deux mille ans) et dont la présence est largement antérieur à celle des autres et qu'on preche la fratérnité et la cohabitation.
Et qu'on le dit haut et fort .
et qu'on n'essaye pas de trouver la formule de la fabrication de l'energie solaire dans le coran et dans les hadiths.

Et qu'on se reveille car on est largué et quelques choses de bien.
a
16 juin 2006 00:03
Citation
souheil a écrit:
Citation
azul_felawen a écrit:
Citation
souheil a écrit:
azul_felawen


Commençons par la forme et l'apparence tu connais ( le voile, la barbe, le kamis,........)

et on parlera aprés du fond car c'est la forme qui nous rend cette vie malheureuse.

je ne connais pas nadia yassine, mais j'avoue que son texte sur le Prophete (paix et salut sur lui) et sur sa lecture de la sira est très "moderne", dans le sens ou elle en déduit des principes qui pourraient etre les pilliers des sociétés islamiques.

Donc on arrete de taper sur les marocains qui ont fréquentés les alliances et la mission française en les traitant de tous les qualificatifs genre (ils ne sont pas marocains) et on arrete de taper sur la communauté juive marocaine (veille de deux mille ans) et dont la présence est largement antérieur à celle des autres et qu'on preche la fratérnité et la cohabitation.
Et qu'on le dit haut et fort .
et qu'on n'essaye pas de trouver la formule de la fabrication de l'energie solaire dans le coran et dans les hadiths.

Et qu'on se reveille car on est largué et quelques choses de bien.

je ne vois pas ou est le rapport, le coran n'a pas vocation a etre un livre scientifique et cuex qui prétendent le contraire n'ont rien compris au message universel de l'islam.

Les communautés religieuses au Maroc ne sont pas victimes du pouvoir et son td'ailleurs reconnu au plus haut niveau de l'état en dépit d'un antisémitisme latent dans les couches populaires.
s
16 juin 2006 00:15
Je parle des obscurantistes.
et non du pouvoir.
Je parle de ceux qui abrutissent le peuple.
je parle de leurs relais.
a
16 juin 2006 00:32
Citation
souheil a écrit:
Je parle des obscurantistes.
et non du pouvoir.
Je parle de ceux qui abrutissent le peuple.
je parle de leurs relais.

tu fais néanmoins une référence abusive au coran.
le coran n'est pas responsable de la médiocrité des leaders musulmans.
s
16 juin 2006 01:22
Citation
azul_felawen a écrit:
Citation
souheil a écrit:
Je parle des obscurantistes.
et non du pouvoir.
Je parle de ceux qui abrutissent le peuple.
je parle de leurs relais.

tu fais néanmoins une référence abusive au coran.
le coran n'est pas responsable de la médiocrité des leaders musulmans.

à ce stade de la discussion , je doit faire une précision de taille pour qu'il n'y est aucune ambiguïté.
Le coran et les hadiths avec toute la rigueur interprétative ainsi que la si ra ne sont en aucun cas mis en cause.
c'est l'interprétation partisane à des fins divers et pas seulement politique que j'incrimine.
Je ra pelle et tu le sais que cette manipulation a commencer pendant et après la crise de succession du 3ème khalife (othman) entre les partisans de ali et ceux de mou3aouiya ibn abi soufyane ce qui à donner dans un premier temps les 3 courants qui sont les chiites (du verbe cha3a) , les sunnites et les kharijites.
Les sunnites ont pris le pouvoir et la dynastie ommeyade a vue le jour.
Assassinat de houssein ibn ali à karbala par les partisans de mou3aouiya et j'en passe avec la naissance du courant mou3tazilite et les différentes problématiques comme:
est-ce que l'homme est libre de ses actes ou il est soumis à la destinée.
Tu comprends qu'avec l'assassinat du petit fils du prophète le pouvoir privilégiait la notion du destin , d'où manipulation du peuple ,qui ne comprend pas, par les oulémas.
Le pouvoir a toujours utilisé la religion pour arriver à ses fins.
On continuera la discussion demain.
I
16 juin 2006 14:38
Vous étes vraiment parfaits vous!!
i
16 juin 2006 16:05
Citation
Iron-man a écrit:
Vous étes vraiment parfaits vous!!

Ce que j'ai adoré, tony, c'est le prétexte d'une contistution honorable de sidna mohammed sallahou 3alaihi wa ssalam (juste pour emmerder souhailsmiling smiley ), on se retrouve avec une invective décalée sur l'historique des musulmans et sournoisement de l'islam

Ma foi, je trouve cela excellent de... médiocrité et aucunnement constructif evil



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/06/06 16:07 par ibn hazm.
georges orwell
s
16 juin 2006 18:33
tout va bien ibn hazm, police de la pensée oblige.

Il faut surtout pas débattre de l'islam: Silence, on christianise !smoking smiley



Citation
a écrit:
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la jeunesse marocaine est de plus en plus confrontée à une image de plus en plus altérée de l’Islam qu’ils associent à celle de l’intégrisme. Il s’agit-là, peut-être, de l’une des raisons qui les poussent à chercher un cadre spirituel "plus tolérant".

Le Maroc est plus que jamais ciblé par des missionnaires qui s’activent dans toutes les régions du Royaume pour convertir des Marocains musulmans au christianisme.
Le Maroc est plus que jamais ciblé par des missionnaires qui s’activent dans toutes les régions du Royaume pour convertir des Marocains musulmans au christianisme.

Pour des associations internationales qui œuvrent pour la propagation de cette religion dans le monde arabo-musulman, le Maroc est devenu une sorte de plate-forme pour la conquête de l’Afrique du Nord.
Dans leur littérature, notre pays est considéré comme prioritaire. En fait, sachant que le Royaume est un pays où l’Islam est très bien enraciné et dont la religion musulmane constitue l’un des fondements constitutionnels de l’Etat, elles considèrent que s’installer au Maroc leur permettrait de faire une percée dans la région. Considérant le Maroc comme le pays le plus difficile à conquérir, réussir à s’y implanter signifie pour ces associations le début d’une expansion horizontale vers tous les pays du Maghreb. D’où l’intensification, dernièrement, des efforts et des moyens déployés par les missionnaires à cette fin. L’enquête, ci-contre, révèle l’ampleur de cette campagne de christianisation.

Toutefois, il semble que ces mouvements d’évangélisation semblent avoir découvert, depuis quelque temps, que le terrain était plus propice qu’ils ne le pensaient. Le silence des autorités religieuses et judiciaires face au développement du phénomène a été interprété par les évangélistes comme une sorte d’une autorisation tacite de leurs activités. Aussi, ont-ils intensifié leurs missions et élargi l’espace géographique de leur propagande évangéliste.

En effet, malgré la flagrance de leurs actes, les missionnaires n’ont fait l’objet d’aucune mesure de répression de la part des autorités compétentes.

Ainsi, le ministère des Habous et des Affaires islamiques censé veiller sur la protection de la foi des Musulmans contre toute tentative de son ébranlement. Que fait donc ce ministère pour empêcher ces gens de convertir des jeunes Marocains au christianisme ? Que fait-il pour prémunir les citoyens contre cette campagne d’évangélisation ? Rien, pour le moment.

Idem pour les autorités judiciaires. Ne devraient-elles pas appliquer la loi à l’encontre de ces missionnaires et de leurs complices marocains qui, pour des intérêts personnels, tentent d’ébranler la foi des Musulmans ?
Pourtant la loi est claire sur la question. L’article 220 du Code pénal prévoit des peines d’emprisonnement allant de six mois à trois ans pour toute personne qui tente d’ébranler la foi d’un Musulman.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la jeunesse marocaine est de plus en plus confrontée à une image de plus en plus altérée de l’Islam qu’ils associent à celle de l’intégrisme. Il s’agit-là, peut-être, de l’une des raisons qui les poussent à chercher un cadre spirituel "plus tolérant". Et c’est ainsi qu’ils tombent dans le piège des missionnaires. Il ne faut pas oublier aussi que certains jeunes y voient une manière d’échapper à une situation socio-économique difficile. Ainsi, outre la répression, il est nécessaire d’engager une réflexion sur ce phénomène afin de déterminer les raisons de son expansion de plus en plus alarmante et des moyens adéquats pour le combattre.

Le 11-3-2005
Par : Omar DAHBI
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