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Marrakech tout est permis
a
8 décembre 2007 20:08
Marrakech ne se résume pas à la place Jamaâ El Fna et à ses charmeurs de serpents. Ses boîtes de nuit accueillent toute une faune d’individus à la recherche d’interdits.

Marrakech, La cité des fantasmes

Mouna Izddine







Jamaâ El Fna, 11 heures, samedi 24 novembre 2007. La légendaire et historique place de Marrakech semble indifférente au ciel de novembre lourd et menaçant pesant sur elle. Dans un décor immuable de carte postale, charmeurs de serpents, dresseurs de singes, danseurs travestis, diseuses de bonne aventure, tatoueuses de henné et conteurs attirent à eux badauds, touristes en mal d'orientalisme et jeunes pickpockets. Le tout au milieu des exhortations des vendeurs de jus d'orange et restaurateurs ambulants dûment numérotés.
Au café Argana donnant sur la place mythique, Ahmed Boughaleb, 50 ans, MRE en vacances à Marrakech, dit ne plus reconnaître sa médina natale, devenue un «guêpier à touristes à ciel ouvert». C'est ce cachet authentique, perdu pour les uns, éternel pour les autres, que cherchent justement à immortaliser avec leur caméra un trio d'Anglais installé aux côtés de Ahmed. Devisant à loisir de la beauté de la Koutoubia et de la lumière magique de la ville, ils sirotent un thé à la menthe. Tandis
qu'une Marrakchie, la trentaine bien portante, cheveux décolorés et formes généreuses, joue la femme fatale dans sa robe motifs panthère face à son Roméo à moustache. Celui-ci jette un regard furtif à l'addition. 50 dirhams pour un café, un panaché et un gâteau à la crème. La séduction a un prix. L'heure du déjeuner approche. Alors qu'un groupe de jeunes “low cost” et autres routards à petite bourse s'agglutinent autour des snacks et gargotes avoisinantes, un couple de sexagénaires américains à l'allure bourgeoise demande à un marchand de cuir l'adresse d’un «riad-restaurant sympathique» à l'intérieur de la vieille médina. L'aide-magasinier les entraîne dans les ruelles étroites de cette dernière.

Une pluie dense et glaciale s'abat soudainement sur la cité et sa palmeraie assoiffée.
Les cochers se dépêchent de recouvrir leurs précieuses calèches. Un tour dans ce moyen de transport public instauré par le protectorat français en 1912, monnayé aujourd'hui de 100 à 200 dirhams, n'est pas donné.
Se rendre en taxi à Guéliz, le centre-ville, ou partout ailleurs à Marrakech, quand on n'a ni les yeux bleus ni les cheveux blonds relève aussi de la mission impossible. Pour éloigner les têtes brunes, nombre de taximen prétextent une panne de compteur, exigeant à
l'avance des tarifs de course mirobolants.
C'est qu'il n'y a pas mieux que les clients étrangers pour négocier des petites affaires à même d'arranger leurs fins de mois: femmes et éphèbes à la beauté typée, garçonnets et fillettes à peine pubères, cannabis “qualité marocaine”, vin bon marché, alcools de luxe et autres paradis terrestres…Chacun ses lubies, chacun son prix.
Car sous ses faux airs somnolents de cité du sud en hibernation, Marrakech cache bien son jeu. Dissimulant ses plaisirs interdits dans le confinement des chaudes chaumières, la chaleur des lieux clos et l'intimité des conciliabules. En toute saison, entre les murailles de la ville, tout est permis. Les choses inconcevables ailleurs, tout autant que les choses simples de la vie.
Comme emprunter à pied, en toute sécurité, le verdoyant et propret boulevard Mohammed VI (ancienne avenue de France), réputé pour son Théâtre Royal et son Palais des Congrès, aussi déserts l’un que l’autre en ce samedi d’hiver. Un délice pour les yeux. Et une thérapie pour les poumons des métropolitains, saturés de pollution et d'humidité.
14 heures. Guéliz, la ville moderne. La folle spéculation immobilière (le mètre carré s'y monnaie jusqu'à 40.000 dirhams) a fini par avoir raison des dernières villas héritées de l'époque coloniale. Résultat des courses: à part ses immeubles “haut standing”, ses cafés et ses magasins collés les uns aux autres, le centre-ville de Marrakech n'offre pas de grande attraction. Sauf peut-être, pour les cinéphiles, Le Colisée, cinéma de quartier sans prétention, quelque peu éclipsé par le multiplex Mégarama, ouvert en novembre 2006 dans les Jardins de l'Agdal.
Il est 18 heures 30. Le crépuscule recouvre de ses couleurs bleutées les terrasses rougeâtres de la ville. Un groupe d’ados, pantalon taille basse, trench trendy et coiffure à la dernière mode, s'engouffre dans une petite ruelle donnant sur l'avenue Mohammed V, non loin de l'ancien marché central, démoli en 2005 par le conseil municipal pour laisser place à un complexe commercial. L'échantillon de la jeunesse dorée de Kech (diminutif de Marrakech) a déjà son planning tout tracé pour ce “Saturday night”: prendre un pot au Kechmara (Marrakech en verlan), un bar restaurant branché de Guéliz, manger un morceau à la Table du Marché puis, toujours au quartier cossu de l'Hivernage, faire les beaux au lounge-restaurant Comptoir Darna, avant d'aller se trémousser jusqu'au petit
w
8 décembre 2007 21:27
...matin.
a
8 décembre 2007 23:17
la suite ...

trémousser jusqu'au petit matin au Pacha, la plus grande discothèque d'Afrique. C'est là que les enfants des familles nanties de Marrakech retrouvent, le temps d'un week-end, les rejetons de la bourgeoisie de Casablanca et de Rabat.
Dans la foule anonyme, compacte et cosmopolite peuplant les lieux de distraction nocturne de Marrakech, on se sent plus libre. Tout se mêle et s'entremêle dans un patchwork singulier. Les langues, les dialectes, les corps, les âges et les classes.
Ici, au Comptoir, au Pacha comme au New-Feeling ou au Paradise, discothèques très courues voilà quelques années par le ghotta des villes avoisinantes, les regards sur le voisin, ses habits ou sa tenue, sont rarement insistants. On ne reluque pas longuement la micro-jupe et le décolleté plongeant d'une prostituée mineure, légion dans le Marrakech nocturne, affairée à émoustiller un vieil européen lubrique et bedonnant. Pas plus que le couple d'homosexuels, quinquagénaire français efféminé et jeune Appolon marocain musclé, accoudés au bar à côté.
On ne dévisage pas non plus, l'air mi-amusé mi-moqueur, la mémé américaine allumée se déhanchant sur des rythmes techno-house endiablés en compagnie d'un jeune Pakistanais sorti de nulle part et d'une jeune Marocaine au look étrangement sage pour les lieux.
On n'épie pas plus dans les toilettes la conversation houleuse entre Soundouss et sa copine, 16 et 17 ans, racoleuses en herbe, qui finissent par se réconcilier en troquant préservatif contre eau de toilette bon marché, avant de s'en aller rejoindre leurs clients respectifs. Pas plus qu'on n'essaie de s'immiscer dans le “méga-trip de la bande super-sélect à Momo”: entre rasades de vodka et de whisky pour les uns, ecstasy et cocaïne (ecsta et coco pour les initiés) sous le manteau pour les autres, filles et fils de riches de Casa et d'ailleurs programment déjà leur journée dominicale à la gigantesque piscine de la Plage Rouge, où, dans une ambiance tropézienne, ils feront couler du champagne à 2.000 dirhams la bouteille…
4 heures 30. Marrakech la noctambule laisse peu à peu place à l'aurore. Un dimanche ensoleillé s'annonce sur la perle du sud. Au petit jour, sur la route de l'Ourika, le béton pousse à vue d'œil. Cachera-t-il un jour les monts enneigés de l'Atlas?
E
9 décembre 2007 01:14
Merci, un texte magnifiquement écrit, permettant au lecteur un voyage rapide et intéressant.
L
9 décembre 2007 03:48
Salam,


"permettant au lecteur un voyage rapide et intéressant..."


Un voyage rapide et intéressant en totale immersion dans la gadoue glauque et nauséabonde des servitudes licencieuses de l'esprit Marrakechi dorénavant perverti jusqu'à la putréfaction absolue...


Si on y prend gare, ça va bientôt copuler à même les abribus!!


Comme en pleine savane!


Faudra alors plus que des balais brosses et de la volonté pour nettoyer les résidus de souillures en suspension...


Bientôt les ennivrants effluves d'encens et les arômes musqués des épices laisseront place à de débectantes émanations aux relents de nectar d'entrejambes frelaté associé à du suc d'aisselles pas frais, c'est moi qui vous le dis...


Va y avoir du réchauffement climatique dû à un laché d'hormones crapuleuses intempestif!!


Le voile mortuaire de l'immoralité qui corromp et avilit les moeurs recouvrira alors la ville ocre toute entière de son ombre sinistre!!


Ca va sentir la poisse à pleins sinus!!


Les écuries d'Augias devant ce sera la récréation!


On les aura prévenus!


Faudra pas venir chialer après!


C'était une belle ville, pourtant!


N3al chétane en Ray-Ban!!


"Snif!"


Bien sympathiquement.


Aziz.
a
9 décembre 2007 18:45
C'est qu'il n'y a pas mieux que les clients étrangers pour négocier des petites affaires à même d'arranger leurs fins de mois: femmes et éphèbes à la beauté typée, garçonnets et fillettes à peine pubères, cannabis “qualité marocaine”, vin bon marché, alcools de luxe et autres paradis terrestres…Chacun ses lubies, chacun son prix

au pays de celui qui se prétend amir el mominine tout est permis.

le maroc à un roi sans honneur qui permet à tout le monde de profiter de la misére des pauvres, et des enfants marocains.
E
10 décembre 2007 03:39
Il n'y a plus besoin d'aller à Marrakech pour se retrouver dans les bras d'une marocaine langoureuse, il suffit de s'assoir à une terrasse d'un café des Champs-Elysées!
Notre ami a cassé le charme de la balade! Il ne faut pas vous en prendre aux voyageurs de passage mais aux éléments qui contribuent à cette perversation mais pour cela il faut en avoir le courage!
Marrakech cultive cette perversion depuis des années, personne ne s'est rebellé à ce que je sache!!
Il est tellement facile de transmettre ses colères aux internautes qui ne sont en général pour rien dans cette montée du libertaire. D'ailleurs je n'ai pour ma part jamais aimé cette ville, je ne suis jamais resté plus de 2 heures, lorsque je me rends au Maroc ce n'est pas pour tomber sur mon voisin de palier ou mon collègue de travail!!!!
k
10 décembre 2007 08:15
Citation
L'FLFLA a écrit:
Salam,


"permettant au lecteur un voyage rapide et intéressant..."


Un voyage rapide et intéressant en totale immersion dans la gadoue glauque et nauséabonde des servitudes licencieuses de l'esprit Marrakechi dorénavant perverti jusqu'à la putréfaction absolue...


Si on y prend gare, ça va bientôt copuler à même les abribus!!


Comme en pleine savane!


Faudra alors plus que des balais brosses et de la volonté pour nettoyer les résidus de souillures en suspension...


Bientôt les ennivrants effluves d'encens et les arômes musqués des épices laisseront place à de débectantes émanations aux relents de nectar d'entrejambes frelaté associé à du suc d'aisselles pas frais, c'est moi qui vous le dis...


Va y avoir du réchauffement climatique dû à un laché d'hormones crapuleuses intempestif!!


Le voile mortuaire de l'immoralité qui corromp et avilit les moeurs recouvrira alors la ville ocre toute entière de son ombre sinistre!!


Ca va sentir la poisse à pleins sinus!!


Les écuries d'Augias devant ce sera la récréation!


On les aura prévenus!


Faudra pas venir chialer après!


C'était une belle ville, pourtant!


N3al chétane en Ray-Ban!!


"Snif!"


Bien sympathiquement.


Aziz.

Moralité ? TOUT DE SUITE LES ISLAMISTES POUR NETTOYER TOUTE CETTE DEBAUCHE ET CETTE PERVERSITIE !

nous l'avons compris !
K
13 décembre 2007 18:01
Plusieurs scandales orageux ne cessent de s’éclater dans le ciel du tourisme marocain, ils revêtent presque la même brillance de son arc en ciel teinté de toute une couleur de prostitution, pédophilie, allant même parfois à la zoophilie outre que le monde nocturne de cocaïne, le tout baigne dans un magma soft de musique rock, douce, salsa pour ne pas dire clairement dans les discothèques des hôtels de prestige.

Ce n’est que la couleur classique et tangente à la vue pour les fous de ce Arc en ciel qui brille, l’exotisme de la pluie vicieuse nocturne et coquine offre de plus en plus des produits juteux en prostitution qui puisent ses origines de toute une infrastructure formelle de façade, relevant du domaine de la gestion allant de l’accueil, réception, restauration pour terminer en escale dans les night-club. Bien sur la spontanéité s’exclut dans l’acheminement du mal qui ronge le beau rêve du concept du tourisme autrefois souhaité du Maroc. Une enquête vient d’être réalisée au bec fin et discrète par l’un de nos reporters tout le long de son séjour dans les meilleurs des hôtels du Maroc, précisément à Marrakech Palmeraie Golf Palace.


On peut dire que le tourisme marocain est divisé en deux parties tout à fait antagonistes et inéquitables de leurs valeurs, le jour est souvent paisiblement gai sur les frimousses des employés, parfois routiniers de lecture sur les plats des restaurants de l’hôtel, des mots d’accueil deviennent monotones au fil des jours qui se rallongent des clients surtout les individuels, on a le sentiment que tout le staff de l’hôtel n’attendent que la nuit pour débuter le vrai métier pour lequel ils sont la, et pour du vrai ;celui qui sache rapprocher le jour à la nuit, peut repérer facilement la vraie cause de cette passion du métier.

Halt à la réception la nuit !! qui devient un vrai pole d’orientation et d’affectation de ceux qui désire faire le choix pour un léger hébergement d’exercer le sexe sous les 5 étoiles de l’édifice, commandité par un des cadres du staff de nuit appelé Kanabi et qui d’après nos ressources d’enquêtes puise son pouvoir d’un proche de sa famille hautement opérationnel dans la société Royal Air Maroc, les recettes en extra des comptes pour cette branche de service sont incroyables, on peut allouer une chambre double pour 3 heures au prix de 1.000 dhs, autrement dit l’effet multiplicateur est presque trois fois le prix de celui qui est formellement commercial pour un confort d’adultère et de prostitution soigneusement entretenu.

Par ailleurs, la discothèque est une vraie étiquette à l’incitation à la prostitution, elle offre grâce à son gérant appelé Fabrice, cent visages de mille et une nuit, allant de l’accueil de la clientèle avec son flair qui aspire le potentiel du penchant voulu du client qui rime souvent de la prostitution au cocaïne mais d’une façon très très discrète et réservée, le bonhomme s’avère un vrai homme du terrain autoritaire et sur de ses avances en directives vis à vis du staff qui opère dans le night club, selon la clientèle sélectionnée, son prestige lui nécessite parfois tout un déplacement vers la réception pour tenir les clés d’une chambre à fin d’offrir le complément de service à ses clients pour une pass macdonalisée éphémère du régal même et généreuse suite à la somme encaissée souvent disproportionnellement partagée entre les prestataires du service hors du commun.

Du temps dans la nuit, la discothèque s’avère un vrai bordel flottant, et l’industrie du sexe prime dans le mot de tourisme ;les patrons adorent certes le savoir faire de cette science devenue exacte du sexe et prostitution, la preuve selon toujours nos ressources d’enquêtes ,les recettes ont chuté dans cette discothèque de l’hôtel golf palace du Marrakech dés sa prise en gestion par ce gérant ,et on se demande dans quel intérêt se polarise la vraie vision des entrepreneurs du tourisme au Maroc, et toute autre considération se valide nullement utile à l’approche idéale du mot tourisme si le cap des vrais objectifs des décideurs du gouvernement marocain n’interviennent pas pour éviter les dérives qui vont surgir suite de ce tourisme insolite de son design concret.
B
13 décembre 2007 19:21
C'est un article? une traduction(très mauvaise)?

Merci de préciser la source.
 
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