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a écrit:
Justement, la religion est une affaire privée et n'a pas à être imposée au regard des autres par un affichage vestimentaire ostentatoire (burqa avec visage masqué).
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ptitcoeur93 a écrit:Citation
a écrit:
Justement, la religion est une affaire privée et n'a pas à être imposée au regard des autres par un affichage vestimentaire ostentatoire (burqa avec visage masqué).
Si tu part de ce principe les femmes en jibeb aussi devrais être interdite
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Ouarza a écrit:
Si tu part dans ce principe aussi les bonnes soeurs doivent enlevé leur voile et leur croix, les juifs doivent couper leur papillote et enlever leur chapeau, les Siks doivent enlevé leur turban, les boudhistes ne doivent pas se trinballer avec un voile...
Ensuite ca partir dans la culture, les jellabas interdite, les Sherwanis interdit..
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Amar el Soussi a écrit:Citation
Ouarza a écrit:
Si tu part dans ce principe aussi les bonnes soeurs doivent enlevé leur voile et leur croix, les juifs doivent couper leur papillote et enlever leur chapeau, les Siks doivent enlevé leur turban, les boudhistes ne doivent pas se trinballer avec un voile...
Ensuite ca partir dans la culture, les jellabas interdite, les Sherwanis interdit..
Donc pour toi, le voile est un objet sacré puisque que tu lui donnes autant d'importance que tous les autres signes religieux que tu viens de citer ? Voila qui change tout ! Comment dorénavant tu vas pouvoir te justifier devant l'Islam qui interdit tout fétichismes ? Et aux croyants qui disent que chacune est libre de le porter ou non et que celles qui ne le porte pas ne sont pas pour autant de mauvaises musulmanes, tu vas leur dire quoi ?
T'es dans la semoule jusqu'au coup Ouarza
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azl95 a écrit:
Et tu n'as jamais demandè à cet ami en question,
pourquoi du voile on es passè à la burqa et qui nous dit qu'apres la burqa , le voile deviendrait obligatoire comme en Iran ou en Afghanistan.
No limit...
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Donatello a écrit:Citation
azl95 a écrit:
Et tu n'as jamais demandè à cet ami en question,
pourquoi du voile on es passè à la burqa et qui nous dit qu'apres la burqa , le voile deviendrait obligatoire comme en Iran ou en Afghanistan.
No limit...
Salamou Alykoum azl,
Tu sais tres bien comme moi, que rendre obligatoire en france, c'est de la démagogie. La France n'est quand meme pas une republique bananière pour qu'une tendance minime puisse faire tout basculer. Il y a une loi, celle de 1905, relative à la séparation entre le politique et le religieu, et cette loi suffit largement. Maintenant, dire que le cas d'un millier de femme mettant le niqab, vont faire basculer la France vers une sorte de Republique Islamique de France, ca reste fanstasmatique et c'est souvent des idées d'extrême droite.
AZL alam Dona
Le problème est plus pernicieux que cela , ce n'est pas tant les lois de la republique qui me font peur mais les pratiques tendancieuses à essence radicales qui s'infiltrent petit à petit.
Ces pratiques qui vont amener dans leur sillage un communautarisme de fait vivant en marge de la sociètè règit par des lois.
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Ce que je trouve dangereux, c'est le virage pris par les autorités à vouloir légiférer sur tout ou n'importe quoi, comme ici, le fait de fait de vouloir interdire que des femmes puissent sortir dans la rue en niqab. La question de savoir si c'est obligatoire ou non en Islam n'est pas essentielles, mais de se poser la question, s'il est légitime pour l'Etat de s'ingerer dans les libertés individuelles des personnes, sous pretexte que c'est pas beau ou que ce sont des prisons ambulantes. Le probleme, c'est que dans le cas des femmes qui sont vraiment contraintes de porter ce niqab, la loi, ne va faire qu'amplifier le probleme, puisque le mari qui forcait sa femme à se vetir de la sorte, va tout simplement interdire sa femme de sortir.
AZL : Les autoritès s'inquitent d'une dèrive qui va en s'amplifiant avec le risque d'endoctrinement d'esprits faibles qui peuvent facilement basculer vers une sorte de radicalisation induisant une marginalisation , voir une violence vers celui qui n'adhere pas.
le problème religieux en lui même ne peut même pas être mis en exergue , puisque les recommandations divines ne vont pas dans ce sens, il s'agit bien donc d'une dèrive vers une pratique de secte et nous savons tous où peuvent amener les sectes.
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Maintenant, je ne pense que cette polémique n'est qu'une sorte d'averse permettant de masquer des enjeux beaucoups plus pdeterminants pour l'ensemble des francais, et mettre sur la table ce debats est une facon de detourner l'attention.
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handielbled a écrit:
Dans le Coran, il est demandé aux croyants de dire à "[leur] épouses de ramener sur elles leurs grands voiles". Un hadith complète en disant qu'elles ne doivent pas montrer de leur corps plus qu'il n'en parait, à savoir rien d'autre que les mains et le visage.
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azl95 a écrit:
AZL alam Dona
Le problème est plus pernicieux que cela , ce n'est pas tant les lois de la republique qui me font peur mais les pratiques tendancieuses à essence radicales qui s'infiltrent petit à petit.
Ces pratiques qui vont amener dans leur sillage un communautarisme de fait vivant en marge de la sociètè règit par des lois.
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azl95 a écrit:
AZL : Les autoritès s'inquitent d'une dèrive qui va en s'amplifiant avec le risque d'endoctrinement d'esprits faibles qui peuvent facilement basculer vers une sorte de radicalisation induisant une marginalisation , voir une violence vers celui qui n'adhere pas.
le problème religieux en lui même ne peut même pas être mis en exergue , puisque les recommandations divines ne vont pas dans ce sens, il s'agit bien donc d'une dèrive vers une pratique de secte et nous savons tous où peuvent amener les sectes.
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azl95 a écrit:
AzL , au delà des problèmes du moment ( crise eco, chomage) le probleme ne doit pas être pris à la lègère car il s'agit d'un choix de sociètè qui pourrait basculer facilementt vers un repli communaitaire.
Il serait regrettable de ne pas le traiter d'autant plus que la majoritè musulmane est à l'opposè de cette pratique, hèlàs on laisse libre place à la minoritè agissante qui se trouve bien contente d'entretenir les braise bien au chaud.
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Amar el Soussi a écrit:
Donatello, ne les défend pas ! Ils déforment les prescriptions coraniques avec ce hijab ridicule inventé par les salafistes très encouragés par les waahbites ! Savoir des musulmanes la tête découvertes en Europe ne plait pas à ces gens qui depuis des millénaires ont asservis la femme.
Je n'appellerai jamais le hijab: islamique, ce serait tromper les croyantes.
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Amar el Soussi a écrit:
Donatello, ne les défend pas ! Ils déforment les prescriptions coraniques avec ce hijab ridicule inventé par les salafistes très encouragés par les waahbites ! Savoir des musulmanes la tête découvertes en Europe ne plait pas à ces gens qui depuis des millénaires ont asservis la femme.
Je n'appellerai jamais le hijab: islamique, ce serait tromper les croyantes.
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a écrit:
Faiza S. préfère ne pas y penser. Ne pas penser à ce jour où, pour pouvoir vivre en France, il lui faudra peut-être enlever la voilette noire qui dissimule au monde extérieur son visage rond de trentenaire souriante.
Cette pièce de tissu, qu'elle soulève ou rabat d'un geste rapide selon les circonstances, ne laisse apparaître que ses yeux marron. Elle complète la tenue islamique, ce niqab que Faiza a adopté peu après son arrivée en France, il y a neuf ans : un voile noir couvrant ses cheveux, son front, son cou et ses épaules, qui descend sur une jupe longue et une ample tunique couleur prune. Des chaussettes noires couvrent les pieds et les chevilles. Seules les mains, ornées de bagues, sont visibles. "Malheureusement, j'ai toujours été allergique aux gants", regrette la Marocaine, qui, tout en discutant de ses cours de taekwondo, va chercher à l'école trois de ses quatre enfants. Avant de franchir la grille de l'établissement, elle dégage son visage et, alternant "Bonjour" et "Salam", salue les mères de famille et les institutrices.
Au pied de ces HLM d'une cité des Yvelines, le niqab de Faiza passe presque inaperçu. Des femmes plus ou moins voilées, des hommes en kamis (ces longues chemises, apanage des musulmans les plus rigoristes) se croisent. Là comme ailleurs, les burqas, qui, contrairement au niqab, masquent l'ensemble du visage, sont plutôt rares. "Il n'y a qu'en dehors de la cité que, de loin, des gens me traitent de Zorro ou de fantôme ; sinon, en général, on me respecte, jure Faiza. Et quand je vois un enfant inquiet de ma tenue, je soulève mon voile et je lui dis que je suis une maman comme une autre."
Au onzième étage d'un de ces immeubles, la jeune femme reçoit dans une demi-obscurité. Les rideaux rouges du salon sont tirés pour échapper au vis-à-vis. Se protéger du regard des hommes et plaire à Dieu : Faiza affirme avoir fait de ces deux principes un choix de vie. Le port du niqab en est l'expression la plus radicale et la plus visible. " Au Maroc, quand je portais la djellaba et le hidjab (le foulard islamique, qui couvre seulement les cheveux), il me manquait quelque chose. On voyait mes formes, le foulard glissait... Je suis timide, et les hommes cherchent toujours à draguer ! Sur le plan religieux, j'étais aussi en recherche", affirme cette jeune femme de 33 ans, issue d'une famille "pas particulièrement pratiquante".
Son mariage avec Karim, après une rencontre arrangée par sa future belle-mère et une de ses tantes, va ancrer le couple dans une pratique rigoriste de l'islam. Le jeune homme, né en France, est venu à la religion après une adolescence délurée. "Il fumait, il allait en boîte de nuit, mais il n'était pas bien dans son coeur", explique Faiza sous le regard approbateur de Karim, dont une marque naissante sur le front indique la pratique assidue de la prière. Une rencontre, une conversation sur la piété et "une prière de consultation à Allah" vont suffire aux deux fiancés pour sceller leur union au Maroc, en 2000.
"A mon arrivée en France, j'ai pu lire des livres achetés en librairie ou sur le marché de Trappes, et je me suis décidée pour le niqab. Même ma mère a trouvé que c'était un peu trop. Mais, depuis que je le porte, je me sens trop bien ! Je suis soumise à Dieu et j'en suis fière. Et ne croyez pas que je sois soumise à mon mari ! C'est moi qui m'occupe des papiers et des dépenses !", répète Faiza, qui, avec Karim, revendique un "islam orthodoxe" ou salafiste.
"Je sais que certains savants disent que le niqab n'est pas obligatoire, mais d'autres disent que c'est mieux de se cacher", explique-t-elle. "Nous avons une pratique pure de la religion, qui puise à la source. Nous suivons ce qu'ont dit le Prophète - la paix soit sur lui - et ses compagnons", précise Karim. Chauffeur de bus après une expérience malheureuse dans la restauration halal, le jeune homme troque sa chemise et sa cravate de service contre une kamis lorsqu'il rentre chez lui.
"Sans faire de mal à personne", le couple vit selon ces préceptes, au rythme des grossesses de Faiza, pour lesquelles, "comme certaines chrétiennes", elle a demandé à être suivie par des femmes. Les enfants sont élevés en français : Karim assure ne pas suffisamment maîtriser l'arabe pour le parler à la maison. La famille s'est payé, une fois, une journée à Eurodisney, une autre à la tour Eiffel et sur les Bateaux-Mouches. Faiza a passé son permis de conduire ; avec le niqab pour les leçons de code, sans pour la conduite. Mais, en juillet 2008, l'équilibre qu'ils pensaient avoir trouvé entre leur pratique religieuse et la vie en France a vacillé.
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a écrit:
Les S. apprennent par la presse le refus du Conseil d'Etat d'accorder à la jeune femme la nationalité française. Au nom "d'une pratique radicale de sa religion" qui l'amène à "avoir en société un comportement incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française et notamment avec le principe de l'égalité des sexes", la mère de famille est déboutée d'une demande qu'elle avait déposée en 2004 "pour avoir la même nationalité que ses enfants et son mari". "J'en suis tombée malade, assure Faiza. On n'a pas compris. On était sûrs que je remplissais les critères : maîtrise de la langue française, séjour sur le territoire, enfants et mari français..." Et quelle différence avec les Françaises "de souche" qui portent le niqab ?, s'interrogent-ils. Leur avocat, Ronald Sokol, a déposé en décembre une requête devant la Cour européenne des droits de l'homme. De manière quasiment inédite en Europe, cette affaire a largement contribué à ouvrir le débat sur le port du niqab et de la burqa dans la société française.
Les S. ne comprennent toujours pas en quoi le niqab est choquant ou opprime la femme et s'indignent de la possibilité d'une loi qui en interdirait le port. "On avait cru comprendre qu'en France, pays de la liberté et de l'égalité, la diversité des cultures était une richesse", argumente Karim. "Nous aussi, il y a des choses qui nous choquent : les pédés qui vivent ouvertement ensemble, les couples qui ne se marient pas, les femmes à moitié nues dans la rue...", s'emporte-t-il.
"Blessés", ils ont songé à faire la hijra, l'émigration dans un pays musulman, en l'occurrence l'Arabie saoudite. "Là-bas, tout le monde est comme nous, on ne se ferait pas opprimer", s'enthousiasme Karim, qui s'est rendu déjà trois fois à La Mecque. Mais le projet tourne court, "trop compliqué". Même désillusion au Maroc. "On me prend pour un étranger, là-bas", explique le jeune homme.
Sur un mur du salon, un tableau reproduit la Kaaba, la pierre sacrée que les musulmans honorent à La Mecque. "Cela reste mon rêve d'y aller, souffle Faiza. L'Arabie saoudite est une terre qui aime les musulmans."
En attendant, c'est là-bas qu'elle prend ses conseils lorsque la famille a un doute sur le licite et l'illicite de sa pratique religieuse. Un "savant" saoudien lui répond au téléphone. Et c'est à lui qu'elle s'en remettra s'il lui faut un jour choisir entre le niqab et la France.
Stéphanie Le Bars
[www.lemonde.fr]
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a écrit:
Ce qui m'inquiete c'est quel'interdiction de la burqa amene à terme l'interdiction du simple voile...