Citation
minaret a écrit:
Vous devez apprendre à respecter les lois d'un pays qui vous accueille, vous savez que chez vous en Algérie, un étranger n'a aucun droit, même de demander la nationalité algérienne, d'acheter un bien, donc , éviter de trop critiquer , soyez plutôt fières d'être sauvée en vivant en France parce que c'est l'enfer vous, vous n'avez aucun droit. La France ,' n'est pas un pays laïc pour tout tolérer que vous puissiez faire n'importe quoi. Vous profitez des lois de la France pour avoir des droits que vous ne pouvez pas et n'aurez jamais en Algérie, pitié soyez moins bavardes, et reconnaissantes profitez bien du social français.
Ne pas confondre, ou comparer les bonnes sœurs aux femmes voilées, elles choisissent de vivre dans des couvents, elles ne ne sont pas voilées pour faire plaisir à leurs parents ou aux barbus, ou encore pour s'opposer aux lois Françaises, elles vivent dans une communauté. c'est donc différent des femmes humiliées, et soumises que sont les femmes voilées.
Si j'étais moi ministre, je renvoyerai toutes celles qui sont voilées pour aller le faire dans leur pays. Vous avez donc la chance. Évitez d'importer en France vos mentalités, de discrimination et de dominination, vous ne gouvernerez jamais la France. à bon entendeur salut
Citation
minaret a écrit:
Vous devez apprendre à respecter les lois d'un pays qui vous accueille, vous savez que chez vous en Algérie, un étranger n'a aucun droit, même de demander la nationalité algérienne, d'acheter un bien, donc , éviter de trop critiquer , soyez plutôt fières d'être sauvée en vivant en France parce que c'est l'enfer vous, vous n'avez aucun droit. La France ,' n'est pas un pays laïc pour tout tolérer que vous puissiez faire n'importe quoi. Vous profitez des lois de la France pour avoir des droits que vous ne pouvez pas et n'aurez jamais en Algérie, pitié soyez moins bavardes, et reconnaissantes profitez bien du social français.
Ne pas confondre, ou comparer les bonnes sœurs aux femmes voilées, elles choisissent de vivre dans des couvents, elles ne ne sont pas voilées pour faire plaisir à leurs parents ou aux barbus, ou encore pour s'opposer aux lois Françaises, elles vivent dans une communauté. c'est donc différent des femmes humiliées, et soumises que sont les femmes voilées.
Si j'étais moi ministre, je renvoyerai toutes celles qui sont voilées pour aller le faire dans leur pays. Vous avez donc la chance. Évitez d'importer en France vos mentalités, de discrimination et de dominination, vous ne gouvernerez jamais la France. à bon entendeur salut
Citation
soeurfillah21 a écrit:Citation
&Sorya93♥♥& a écrit:Citation
maïssa42 a écrit:
Ouais bah le jour ou il interdiront le voile ou on voit le visage alors ils auront intêret a interdire aux soeurs chrétiennes le voile qu'elle mettent sur la tête, car aucune loi ne passera a ce sujet si il y a discrimination donc on peut être rassurée pour l'instant la loi est anti constitutionnel.
Mais si un jour ça arrive bah y aura une rupture de valises dans les grandes surfaces.
Salam
Je ne suis pas pour le voile intégrale on doit voir le visage d une femme et puis aucun verset dans le saint Coran ne le mentionne
Nous vivons dans un pays conservateur ou des lois sont décide par rapport à l humeur du citoyen et avant tout la France n n’est pas un pays laïc mais bien chrétien donc je ne pense pas qu’ils interdiront le voile des nonnes sans oublier que beaucoup n en le porte plus
Ils n interdirons pas le voile si avec beaucoup d intelligences sachiez le porter par exemple devenir votre propre patrons par exemple regardez comment certain sœur travail dans des lieux public au état unis ou la liberté du culte est respecter en France sa va être dure de changer les mentalités en tout cas pour celle qui porte le hijab qui est tenue respectable ne baisser pas les bras
avant de dire que ds lislam le voile ou on voit pas le visage connais tout ta religion en entier, car malheresement bcp de musulman ose parler et prendre la responsabilité de dire des truk comme sa cest grave mayssa ta très bien répondu il ya divergence entre els savant il ya un savant qui dit que la femme tout est AWRA (el mara koul louha awra) elle doit tt couvrir les femmes du prophète sws etait comme cela après les savants de la majorité disent quon doit voir les mains et le visage mais les soeurs portant le nikab sont nos soeurs si tu es contre eux tu est contre lislam et donc cest grave ce que tu dit voila
Citation
&Sorya93♥♥& a écrit:Citation
soeurfillah21 a écrit:Citation
&Sorya93♥♥& a écrit:Citation
maïssa42 a écrit:
Ouais bah le jour ou il interdiront le voile ou on voit le visage alors ils auront intêret a interdire aux soeurs chrétiennes le voile qu'elle mettent sur la tête, car aucune loi ne passera a ce sujet si il y a discrimination donc on peut être rassurée pour l'instant la loi est anti constitutionnel.
Mais si un jour ça arrive bah y aura une rupture de valises dans les grandes surfaces.
Salam
Je ne suis pas pour le voile intégrale on doit voir le visage d une femme et puis aucun verset dans le saint Coran ne le mentionne
Nous vivons dans un pays conservateur ou des lois sont décide par rapport à l humeur du citoyen et avant tout la France n n’est pas un pays laïc mais bien chrétien donc je ne pense pas qu’ils interdiront le voile des nonnes sans oublier que beaucoup n en le porte plus
Ils n interdirons pas le voile si avec beaucoup d intelligences sachiez le porter par exemple devenir votre propre patrons par exemple regardez comment certain sœur travail dans des lieux public au état unis ou la liberté du culte est respecter en France sa va être dure de changer les mentalités en tout cas pour celle qui porte le hijab qui est tenue respectable ne baisser pas les bras
avant de dire que ds lislam le voile ou on voit pas le visage connais tout ta religion en entier, car malheresement bcp de musulman ose parler et prendre la responsabilité de dire des truk comme sa cest grave mayssa ta très bien répondu il ya divergence entre els savant il ya un savant qui dit que la femme tout est AWRA (el mara koul louha awra) elle doit tt couvrir les femmes du prophète sws etait comme cela après les savants de la majorité disent quon doit voir les mains et le visage mais les soeurs portant le nikab sont nos soeurs si tu es contre eux tu est contre lislam et donc cest grave ce que tu dit voila
Salam
Déjà le" salam"qui serai une preuve d humilités de ta part sa tu devrais l apprendre je ne suis pas contre celle qui porte le hijab mais celle qui se voile le visage qui ne correspond en rien la femme musulmane et qui n est mentionner nulle part dans le Saint Coran juste une provocation de leur part l habit ne fait pas le moine il y aussi le comportement pour moi le hijab est un vêtement respectable et suffisant pourquoi rajouter un grand drap noir et des gants c est plus une question de pudeur mais d esthétique ou de secte
Citation
&Sorya93♥♥& a écrit:
Les femmes du Prophète sws tu les mets dans la catégorie secte ou fashion victims?
Je n ai jamais mentionné les femmes du prophète (sw) car seul dieu sait de quel façon elles étaient vêtue
Citation
Soraya a écrit:
Livre d histoire ? Moi je te parle du Saint Coran rien ne le mentionne alors les livre d histoire !!!!
Citation
Soraya a écrit:
Moi je ne leur donne pas raison et je ne les soutiendrais jamais et quand on parle de foi dieu le tout puissant seul qui en connait leur teneur quand au actes chacun en responsable derrier un voile ou sans voile
Citation
Soraya a écrit:
La sunna c est le Saint Coran est rien d autre !!! Quand aux éléments solides excuse moi lesquelles les plus farfelues ???je serais curieuse de les connaitre
Citation
Soraya a écrit:
Ces femme ne représente rien! à qui on s adresse? faudrait d abords savoir se qui se cache derrière se voile noir ? Un homme ? Une femme ? On ne sait pas mais celle qui porte le hijab on de l important à leur voix et se qu’elle réclame eux mérite mon respect et ma solidarité
Citation
moh a écrit:
Justement non, Dieu n'est pas le seul a savoir comment elle était habillée. On nous rapporte de façon authentique qu'elles le portaient. Ce fut aussi le cas de millions de musulmanes.
C'est un fait, pas une hypothèse.
Citation
moh a écrit:
Tu fais comme si c'était une pratique récente inventée par des débiles... Meme les historiens occidentaux reconnaissent que c'est une pratique qui nait au temps du Prophète sws...
Citation
moh a écrit:
Oui je vois que tu ne les soutiens pas, tu les dénigres comme si elles étaient débiles. Tu dénigres ainsi l'islam car quiconque dénigre la sunna dénigre l"islam.
Citation
moh a écrit:
La shahada est un acte apparent, sans shahada pas d'islam. Aussi le fait d'etre musulman implique une apparence de musulman.
Citation
moh a écrit:
Mouais; déja tu serais gentille de me dire comment tu fais la priere si tu la fais. C'est une question que les négateurs de la Sunna ont du mal a répondre. Tu ne trouveras pas grand chose dans le Coran
Citation
moh a écrit:
alors soit tu la fais comme les sunnites auquel cas en fait tu fais ton marché dans la sunna soit tu t'es inventée une priere. Alors?
...Citation
moh a écrit:
Faut vraiment etre débile ou de mauvaise foi pour croire qu'il y a un homme en dessous
Citation
moh-b a écrit:
Ambiguïté 3 : Le Tafsir d’Ibn ‘Abbas en ce qui concerne le verset 31 de la sourate "an-Nour".
Auparavant, nous avons brièvement mentionné le Tafsir du verset 31 de la sourate 24. Nous souhaitons rappeler aux lecteurs l’objet du désaccord.
Allah a dit :
{ولا يبدين زينتهن إلا ما ظهر منها}
« … et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît … »
« que ce qui en paraît … » c’est sur cette phrase que se porte le désaccord. En effet, ceux qui affirment que le visage n’est pas une ‘awra maintiennent que ce verset se réfère au visage et aux mains. Ce qui suit est un exposé sur la faiblesse de ce récit.
Première narration :
Cette narration, nous l’avons mentionné dans la première partie. Nous allons la retranscrire à nouveau ici afin que cela soit profitable pour les lecteurs. Nous inclurons plusieurs paroles de savants afin de clarifier davantage les faiblesses.
«أخبرنا أبو عبد الله الحافظ, وأبو سعيد بن أبي عمرو, قالا: حدثنا أبو العباس محمد بن يعقوب, قال: حدثنا أحمد بن عبد الجبار, قال: حدثنا حفص بن غياث عن عبد الله ابن مسلم بن هرمز, عن سعيد بن جبير, عن ابن عباس قال: { ولا يبدين زينتهن إلا ما ظهر منها } قال: ما في الكف والوجه»
Abû ‘Abd Allah al-Hafidh et Abû Sa‘id Ibn Abi ‘Amrou ont dit : Abû al-‘Abbas Mohammad Ibn Ya‘qoub nous a raconté en disant : Ahmad Ibn ‘Abd al-Jabar nous a raconté en disant : Hafs Ibn Ghayath nous a informé en rapportant d’après ‘Abd Allah Ibn Mouslim Ibn Hourmaz d’après Sa‘id Ibn Joubayr qu’ Ibn ‘Abbas a dit concernant le verset : « … et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît … » : « Il s’agit du visage et des mains ».
La première faiblesse est Ahmad Ibn ‘Abd al-Jabar al-‘Ataridy.
Matin a dit de lui : « c’est un menteur ». D’ailleurs Ibn Hajar a dit dans son Tahdhib at-Tahdhib : « Concernant la déclaration de Matin, il a sous entendu par là qu’il (Ahmad Ibn ‘Abd al-Jabar) a forgé des hadith, de manière à ce que ses hadith soient inexistants ». Abû Hatim a dit : « Il n’est pas fiable ». Ibn Hajar a dit dans at-Taqrib : « Da‘if ». Abû Ahmad al-Hakim a dit : « Il n’y rien de solide en lui, Ibn ‘Ouqda l’a abandonné ».
Ibn ‘Adiy a dit : « J’ai vu que les gens (càd les savants) d’Irak étaient tous d’accord sur sa faiblesse, et qu’Ibn ‘Ouqda ne narrait pas à partir de lui ». Ibn ‘Adiy a dit qu’ils l’ont rendu faible à cause du fait qu’il n’a pas rencontré ceux de qui il rapportait.
Il est da‘if comme les savants du passé l’ont affirmé.
La seconde faiblesse est ‘Abd Allah Ibn Mouslim Ibn Hourmaz. L’Imam adh-Dhahabi a dit : « Ibn Ma‘in la rendue faible ». Abû Hatim ne l’a pas considéré fort. Ibn al-Madini a dit : « il est da‘if, da‘if (2 fois) pour nous ! ». L’Imam an-Nasaï l’a considéré da‘if aussi.
Al-Hafidh Ibn Hajar a dit qu’il était da‘if dans son Taqrib. L’Imam Ahmad a dit : « Da‘if (faible), il n’y a rien (comme argument) en lui ». Abû Dawoud a dit qu’il était da‘if. [Voir Tahdhib at Tahdhib Vol. 6]
Dans al-Kashif, l’Imam adh-Dhahabi a dit après avoir mentionné ‘Abd Allah Ibn Mouslim Ibn Hourmaz : « Da‘if (faible). » [Voir al-Kashif fi Ma‘arifat min lahou fi riwayat fi koutoub as-Sounnah de l’Imam adh-Dhahabi. Vol. 1]
L’Imam ad-Daraqoutni l’a mentionné dans son livre "Dou‘afa’ wa al-Matroukin" (Ceux qui sont faibles et abandonnés, voir 311). Il a également mentionné dans al-‘Ilal : « Il n’est pas fiable» [Al-‘Ilal 6/149]
Ce hadith est da‘if à cause du fait qu’Ahmad Ibn ‘Abd al-Jabar al-’Ataridy et ‘Abd Allah Ibn Hourmaz sont dans cette chaîne. S’il est vrai qu’Ahmad Ibn ‘Abd al-Jabar al-’Ataridy était un menteur, alors ce hadith est soit inventé, soit très faible. La conclusion qui en ressort est que cette chaîne est évidemment faible.
Deuxième narration :
Chose assez intéressante, Il y a une autre transmission d’après le Tabi‘i Sa‘id Ibn Joubayr qui déclare que les mains et le visage sont « … que ce qui en paraît … ». Cette chaîne est rapportée par l’Imam at-Tabari dans son tafsir avec le texte suivant :
حدثنا عمرو بن عبد الحميد, قال: حدثنا مروان بن معاوية, عن عبد الله بن مسلم بن هرمز المكي, عن سعيد بن جبير.
‘Amrou Ibn ‘Abd al-Hamid nous a raconté en disant : Marwan Ibn Mou‘awiya nous a raconté en disant que d’après ‘Abd Allah Ibn Mouslim Ibn Hourmaz al-Maki, d’après Sa‘id Ibn Joubayr…
Certains ont essayé de nous avancer comme "preuve évidente" cette narration parce qu’elle est "reliée" à Sa‘id Ibn Joubayr, qui est l’un des rapporteurs d’Ibn ‘Abbas dans la narration précédente du Sounan de l’Imam al-Bayhaqi. Cependant, ce hadith provient également d’un narrateur faible : ‘Abd Allah Ibn Hourmaz. Il devient donc évident que la réelle faiblesse de ces deux chaînes est ‘Abd Allah Ibn Hourmaz.
Troisième narration :
Une autre transmission intéressante se trouve dans le Sounan al-Koubra de l’Imam al-Bayhaqi. La chaîne de cette narration est comme suit :
أخبرنا أبو عبد الله وأبو سعيد قالا ثنا أبو العباس محمد بن يعقوب ثنا محمد بن إسحاق أنبأ جعفر بن عون أنبأ مسلم الملائي عن سعيد بن جبير عن بن عباس قال: { ولا يبدين زينتهن إلا ما ظهر منها } قال: ما في الكف والوجه.
Ja‘far Ibn ‘Awn nous a informé (en disant) que, Mouslim al-Mala’iy a rapporté d’après Sa‘id Ibn Joubayr qu’Ibn ‘Abbas a dit concernant le verset : « … et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît … » : « Il s’agit du visage et des mains ». [Voir le hadith numéro 3030 du Sounan al-Koubra]
La faiblesse de cette chaîne est Mouslim al-Mala’iy. Son nom complet est Mouslim Ibn Kayssan, Abû ‘Abd Allah adh-Dhibi al-Koufi al-Mala’iy. Il y a un consensus des savants du hadith, sur le fait qu’il est faible. Certains le critiquant plus que d’autres.
‘Amrou Ibn ‘Aki a dit : «… il est extrêmement Mounkar al-Hadith (Hadith rejeté) ». ‘Abd’Allah Ibn Ahmad a rapporté de son père (Ahmad Ibn Hanbal) en disant : « Il a était considéré faible ». Ibn Ma‘in a dit : « Il n’y a rien en lui ». Ibn Ma‘in a aussi dit : « Il aurait confondu et mélangé les choses ». Abû Zoura‘ah a dit : « Da‘if al-hadith ». Abû Hatim a dit : « [Les savants] ont dit de lui qu’il est da‘if al-hadith ». L’Imam al-Boukhari a dit : « Ils ont parlé à son sujet (càd Il l’ont critiqué) ». Et il a dit à une autre occasion : « Il est exclu du hadith ». Abû Dawoud a dit : « Il est nul ». At-Tirmidhi a dit : « rendu faible ». Il a dit à une autre occasion : « Il n’est pas solide ». L’Imam an-Nassaï a dit : « Il n’est pas digne de confiance ». Ibn Hibban a dit : « Il est devenu confus (ikhtalat) à la fin de sa vie ». Ad-Daraqoutni a dit : « Da‘if ». A d’autre occasion il a déclaré : « Matrouk (abandonné) ». Al-Fallas a dit : « Ses hadith ont été abandonné ». L’Imam Ahmad a dit aussi : « ne pas retenir ses hadith ». Ibn al-Madini et al-‘Ijli ont tous les deux déclaré : « Da‘if al-hadith ». Abû Ahmad al-Hakim a dit : « Il n’est pas solide selon eux (càd les savants) ». As-Saji a dit : « Mounkar al-Hadith ». [Voir Tahdhib at-Tahdhib]
Ibn Hajar a dit dans at-Taqrib : « Da‘if (faible). » [Numéro 6641]. L’Imam adh-Dhahabi a dit dans al-Kashif : « Wah (faible). » [Numéro 5426]. L’Imam adh-Dhahabi a dit aussi dans son livre al-Moughni fi ad-Dou‘afa’ : « Il est abandonné » [Numéro 6220]
Cet homme a été abandonné par les savants du hadith. Il y a un consensus sur sa faiblesse. Comment pouvons-nous alors accepter sa narration ?
Dans Kashaf al-Qina’ [1/243] Sheikh Mansour Ibn Idris al-Bahouti a dit : « Ibn ‘Abass et ‘Aïcha ont [auraient] dit : « Son visage et ses mains ». Ceci est rapporté par l’Imam al-Bayhaqi et il y a une faiblesse en elle, et elle contredit la déclaration d’Ibn Mas‘oud ».
Sheikh Mansour al-Bahouti a étudié ces chaînes et a trouvé les mêmes grandes contradictions que nous avons trouvées. Le fait que Sa‘id Ibn Joubayr ait narré à partir de deux hommes, qui sont considérés comme faibles, qui sont connus pour avoir fait de graves erreurs et pour leur faible mémoire, ainsi que pour avoir été abandonnés, devrait être une raison claire pour se détourner de ce hadith.
Remarqué que le Sheikh Mansour a mentionné qu’il y a une transmission de ‘Aïcha indiquant que le verset fait référence aux mains et au visage :
Quatrième narration : D’après ‘Aïcha :
Voici la chaîne et le texte en question :
وأخبرنا أبو عبد الله أنبأ عبد الرحمن بن الحسن القاضي ثنا إبراهيم بن الحسين ثنا آدم بن أبي إياس ثنا عقبة بن الأصم عن عطاء بن أبي رباح عن عائشة رضى الله تعالى عنها قالت {ما ظهر منها} الوجه والكفان[3033]
D’après Adam Ibn Abi Iyas : ‘Ouqba Ibn al-Asm m’a informé que d’après ‘Ata Ibn Abi Rabah, que ‘Aïcha a dit concernant le parole d’Allah : « … que ce qui en paraît … » : « Il s’agit du visage et des mains ». [Sounan al-Koubra de l’Imam al Bayhaqi numéro 3033]
Le premier narrateur que nous mentionnerons est Adam Ibn Abi Iyas. Il est un homme fiable, cependant, il a rapporté de personne faible. Ibn Ma‘in a dit à propos de lui : « Fiable, et il apparait qu’il a rapporté de personne faible. » [Voir Tahdhib at-Tahdhib] Ceci n’est pas vraiment un problème de faiblesse cependant. Nous devons plutôt voir de qui il a rapporté. Il a rapporté ce hadith de ‘Ouqba Ibn al-Asm.
C’est la première faiblesse du hadith.
Le nom complet de ‘Ouqba est : ‘Ouqba Ibn ‘Abd Allah al-Asm ar-Rifa’i al-‘Abdi al-Basri.
Ad-Dawri rapporte qu’Ibn Ma‘in a dit : « Il n’est pas digne de confiance ». Et dans une autre narration : « Il est nul ! ». Abû Hatim a dit : « Lynn al-Hadith, Il n’est pas solide ». ‘Amrou Ibn ‘Ali a dit : « Il était faible, ayant des hadith faibles, il n’a pas été mémorisé… ». Abû Dawoud a dit « Da‘if ». An-Nassaï a dit : « il n’est pas digne de confiance ». As-Saji a dit : « Il n’est pas de ceux dont les hadith peuvent être utilisés comme argument, et ses hadith étaient faibles » [Voir Tahdhib at-Tahdhib]
L’Imam adh-Dhahabi a dit dans son Moughni Fi ad-Dou‘afa’, « Il est faible. » [Numéro 4150]. Il l’a aussi mentionné dans son al-Kashif qu’il était da‘if. [Voir al-Kashif numéro 3850]. L’Imam ad-Daraqoutni l’a mentionné dans son livre Dou‘afa’ wa al-Matroukin (Ceux qui sont faibles et abandonnés), le considérant donc faible. Par ailleurs, l’Imam al-Bayhaqi a dit lui-même concernant ‘Ouqba dans son Sounan, dans un hadith antérieur à celui-ci :
« وعقبة ضعيف لا يحتج به »
« Et ‘Ouqba est faible, il n’y a pas d’argument [à chercher] chez lui »
Le fait que l’Imam al-Bayhaqi lui-même n’ait pas accepté sa narration est une raison suffisante pour le chercheur de le rejeter.
La seconde faiblesse évidente, est que ‘Ata Ibn Abi Raba ne l’a pas entendu de ‘Aïsha. L’Imam Ibn Hajar cite l’Imam Ahmad Ibn Hanbal en disant concernant les narrations de ‘Ata provenant de ‘Aïsha :
« Il n’y rien qui puisse être un argument en soit, à moins que ‘Ata mentionne de qui il l’a entendu ». Quand nous observons ce hadith, il utilise le vague terme "d’après" (‘an), mais n’emploie pas le mot clef "entendre". Cela signifie qu’il y a quelqu’un entre ‘Aïsha et lui qui n’a pas été nommé. Le problème avec les hadith moursal de ‘Ata c’est qu’il prendrait les narrations de personne dont il n’a pas entendu de leur part.
L’Imam Ibn al-Madini a dit : « Les Moursala de Moujahid sont plus aimé de moi que ceux de ‘Ata et ceci parce qu’il [‘Ata] avait l’habitude de prendre de toute sorte (de gens) ». Al-Fadl Ibn Ziyad a dit que Ahmad Ibn Hanbal dit : « Les Moursala d’al-Hassan et de ‘Ata sont rendus faibles parce qu’ils prennent de toute personne narrant » [Voir at-Tahdhib at-Tahdhib]
En d’autres termes, ‘Ata rapporterait ce qu’il a entendu de n’importe quelle personne, que celle-ci soit faible ou fiable. De plus, il laisserait ses sources en dehors de la chaîne tout en rapportant du Compagnon. Ceci est très dangereux, compte tenu du fait que nous ne savons pas qui est entre ‘Ata et ‘Aïsha. Et cela est sans aucun doute une faiblesse. Donc ce hadith de ‘Aïsha est da‘if à cause du fait que ‘Ouqba Ibn ‘Abd Allah al-Asm est été abandonné et à cause du fait que ‘Ata ne l’ait pas entendu de ‘Aïsha.
Conclusion
Certains vont essayer de faire valoir que les récits de ‘Aîsha sont soutenues par les récits d’Ibn ‘Abbas (radhia Allahou ‘anhou). Premièrement, dans la narration provenant de ‘Aïsha, se trouve ‘Ouqba Ibn al-Asm à propos duquel al-Bayhaqi a déclaré qu’aucun argument ne peut être utilisé provenant de lui. Deuxièmement nous avons les récits d’Ibn ‘Abbas dont les narrateurs ont été abandonnés, tel que Mouslim al-Mala’iy. Ceci étant, comment peut-on d’une manière ou d’une autre ignorer les sévères critiques à l’encontre de ces narrateurs et tenter de soutenir de très faibles narrations ? C’est Impossible. Ainsi, nous voyons que ces explications de ce verset qui ont été rapportées d’après Ibn ‘Abbas et ‘Aïsha sont faibles et inacceptables. De plus ils contredisent les tafsir authentiques de ‘Abd Allah Ibn Mas‘oud. Le lecteur doit se rappeler tous les hadith où ‘Aïsha a couvert son visage et où Ibn ‘Abbas a déclaré que la femme doit porter son jilbab par-dessus sa tête, sur son visage.
Ambiguïté 4 : Le Hadith de la femme aux joues apparentes.
Une des ambiguïtés qui apparait lors de l’examen des textes concernant la question de la ‘awra, provient du hadith de Jabir Ibn ‘Abd Allah qui a été rapporté par l’Imam Mouslim dans son Sahih comme suit :
وحدثنا محمد بن عبدالله بن نمير. حدثنا أبي. حدثنا عبدالملك بن أبي سليمان عن عطاء, عن جابر بن عبدالله. قال:
شهدت مع رسول الله صلى الله عليه وسلم الصلاة يوم العيد. فبدأ بالصلاة قبل الخطبة. بغير أذان ولا إقامة. ثم قام متوكأ على بلال. فأمر بتقوى الله. وحث على طاعته. ووعظ الناس. وذكرهم. ثم مضى. حتى أتى النساء. فوعظهن وذكرهن. فقال "تصدقن. فإن أكثركن حطب جهنم" فقامت امرأة من سطة النساء سفعاء الخدين. فقالت: لم? يا رسول الله! قال "لأنكن تكثرن الشكاة. وتكفرن العشير "قال: فجعلن يتصدقن من حليهن. يلقين في ثوب بلال من أقرطتهن وخواتمهن.
Jabir Ibn ‘Abd Allah a dit : « J’ai assisté à la prière de la fête (al ‘Id) avec le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam). Il fit la prière avant le prône sans appel à la prière majeure (adhan), ni mineure (iqama). Ensuite, il (salla Allahou ‘alayhi wa salam) se leva, s’appuya sur Bilal, et ordonna aux gens la crainte d’Allah, les exhorta à Son obéissance, les sermonna et leur fit le rappel. Ensuite, il se rendit auprès des femmes, les prôna et leur fit le rappel. Il (salla Allahou ‘alayhi wa salam) leur dit: « faîtes l’aumône car la plupart d’entre vous seront le combustible de l’Enfer. » Une femme aux joues foncées se leva dans l’assemblée et dit: « Pour quelle raison? Ô Messager d’Allah! » Il (salla Allahou ‘alayhi wa salam) répondit : « car vous vous plaignez beaucoup et montrez de l’ingratitude envers votre mari. »
Il dit: elles se mirent à faire l’aumône de leurs bijoux et jetèrent leurs anneaux et leurs bagues dans le vêtement de Bilal. » [Voir Sahih Mouslim]
Donc, l’argument de ceux qui utilisent ce hadith est le suivant : « Comment savaient-ils qu’elle avait les joues foncées si elle avait couvert son visage ? »
La réponse :
Il existe plusieurs approches pour concilier ce hadith avec les preuves que nous avons présentées précédemment.
Tout d’abord, on ne sait pas exactement quand cet évènement a eu lieu. Nous voyons dans ce hadith que cela s’est passé durant Laïd (‘Id). Laïd a été légiféré 2 ans après Hijra. Cependant, les ayat (versets) du hijab ont été révélés, comme cela a été mentionné par l’Imam Ibn Hajar d’après Abi ‘Abida et d’autre que lui, au mois de Dhou al-Qi‘da la troisième année après Hijra. L’Imam ad-Dimyati a authentifié qu’il a été révélé dans la quatrième année après Hijra. D’autres encore affirment qu’il a été révélé dans la cinquième année après Hijra. L’Imam Ibn Hajar a dit cela sous le hadith de ‘Aïsha en ce qui concerne l’histoire de l’Ifk. Cette histoire nous l’avons mentionné dans le cadre du verset du jilbab de la sourate al-Ahzab. Dans le hadith, nous avons mentionné que ‘Aïsha a dit : « … car il avait vu mon visage avant l’obligation du voile… » C’est par cette déclaration qu’Ibn Hajar a fixé en quelle année les versets du Hijab avaient été révélés. [Voir Fath al-Bari Vol.8]
Deuxièmement, s’il n’était pas authentique que ce Laïd ait eu lieu avant la période du hijab, alors il y a une autre réponse qui a été donnée par certains savants. Ils exposent qu’elle était dans al-Majlis (l’assemblée) du ‘Ilm (du savoir) du Ma‘soum (infaillible, sans pêché. Càd le Prophète Mohammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam). En tant que Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam), alors il pouvait regarder les Ajnabiyat (les femmes étrangères) en raison de son infaillibilité. Cela a été mentionné par al-Hafidh Ibn Hajar dans son Fath al-Bari (9/210) ainsi que dans Souboul as-Salam de l’Imam as-San‘ani (3/112). Concernant les hommes, alors il leurs était obligé de baisser leur regard comme Allah l’a mentionné dans le Qor’an. Un des autres ‘Oulama qui a déclaré que le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) pouvait entrer librement chez les Ajnabiyat, était al-Hattab al-Maliki qui a dit :
« Une de ses (salla Allahou ‘alayhi wa salam) caractéristiques particulières à lui, c’était qu’il était autorisé à être seul avec une femme non-mahram, comme cela a été rapporté par ad-Damamimi dans son commentaire du Sahih d’al-Boukhari, au début du livre du jihad, où il parle de son entrée chez Umm Haram bint Milhan. Cheikh Jalal ad-Din a dit dans al-Moubahat : « C’était une de ses caractéristiques particulières à lui, qui lui a permis d’être seul avec elles et de les laisser monter derrière sa monture » » [Extrait de Mawahid al-Jalil 3/402]
L’Imam al-Boujayrami ash-Shafi’i a dit dans son Hashiyat d’al-Khatib :
« Il (salla Allahou ‘alayhi wa salam) avait les caractéristiques qui lui étaient particulières, d’être autorisé à regarder des femmes non-mahram, d’être seul avec elles, et de les laisser monter derrière lui sur sa monture, parce qu’il était protégé par l’infaillibilité. » [Hashiyat al-Boujayrami]
Al-Hafidh Ibn Hajar a dit :
« Ce qui est clair pour nous, sur la base d’élément solide, est que l’une des caractéristiques propres au Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) était qui lui était permis d’être seul avec une femme non-mahram et de la regarder. » [Fath al-Bari 9/303]
D’où l’argumentation qu’elle parlait directement au Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) et qu’elle était découverte car il était permis pour elle de se découvrir devant lui, tandis que les hommes devaient baisser leur regard comme Allah l’a dit dans le Qor’an. Ce qui signifierai que Jabir a dû accidentellement la voir, et ceci n’affecte nullement le jugement du hijab.
Troisièmement, Il y a sept autres nobles Sahaba qui n’ont pas mentionné le fait qu’elle avait les joues foncées. Le récit de Jabir est le seul à mentionner cela. Par conséquent, ceci est la faute qu’a commise Jabir en la regardant.
Il semble que de tous ces arguments, le plus solide est celui qui affirme que le hijab n’avait pas encore était révélé, et Allah sait mieux. Tous ces arguments, cependant, répondent à cette ambiguïté.
Ambiguïté 5 : Une belle femme qui priait derrière le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam)
L’Imam at-Tirmidhi raconte via Abû al-Jawza d’après Ibn ‘Abbas (radhia Allahou ‘anhou) :
« Une belle femme avait l’habitude de prier derrière le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam). Certains hommes avaient l’habitude de se mettre au premier rang afin de s’assurer qu’ils ne la verraient pas. D’autres tardaient à venir pour être dans les derniers rangs et lorsqu’ils s’inclinaient, ils regardaient en dessous de leurs bras pour la voir. C’est alors qu’Allah révéla : « Et nous connaissons certes ceux qui parmi vous ont avancé et nous connaissons ceux qui tardent encore » (Sourate 15, verset 24) »
Les opposants du véritable hijab affirment que si les femmes se couvraient le visage, la beauté de cette femme n’aurait pas pu être connue.
At-Tirmidhi, Ibn Maja et an-Nassaï ont tous transmis ce hadith avec la même chaîne par le biais d’Abû al-Jawza d’après Ibn ‘Abbas. Dr. Gibril Haddad déclare :
« Contrairement à la revendication de l’authenticité transmis par l’auteur ou d’as silsila-sahiha (#2472), ce hadith est faible (da‘if) car il semble être un récit maqtou’ du Tabi‘i Abû al-Jawza sans aucune mention d’Ibn ‘Abbas, comme l’a déclaré at-Tirmidhi lui-même, tandis qu’Ibn Kathir a dit dans son tafsir (2:551) qu’il est "très déconseillé" (fihi nakara chadida) ! De plus at-Tabari a dit dans son tafsir (14:26) qu’il considère que ce hadith est le moins probable des deux explications qui ont été racontées pour le verset coranique cité et que l’explication la plus correcte est que le verset se réfère à ceux qui sont désireux de rencontrer leur Seigneur, par opposition à ceux qui souhaitent vivre longtemps dans le monde (d’ici bas). » [Notes de la Sounna vol.2, note de bas de page 376]
Si ce hadith était authentique une autre réponse pourrait être avancée. Comment savoir si cet incident a eu lieu avant ou après la révélation du hijab ? Ce point a déjà été établi ci-dessus à plusieurs reprises. Il ne peut pas être prouvé que cet évènement soit survenu après la révélation du hijab, ainsi il serait spéculatif et vain d’essayer de rejeter les nombreux récits présentés précédemment, avec des preuves hasardeuses.
Citation
Soraya a écrit:
Authentique par se que on te l as dit ou tu as été voir de tes propre yeux ?
Citation
Soraya a écrit:
Le voile existais bien avant la naissance du prophète ( sws) une pratique païens destinée au femme impure tu veux que je te raconte l histoire ? et certain l on repris pour donner à la femme sa place genre reste derrière bien cacher !
Citation
Soraya a écrit:
Pour qui les hypocrite ? Tes voisins ? Ta foie ne regarde que toi et ton créateur chacun sa tombe il n y a plus de communauté à se moment là un simple cadavre dans ta tombe au même titre qu’un croyant ou non croyant !
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Soraya a écrit:
C est mentionné dans le Saint Coran S17 :18 "accomplis la sala au déclin du soleil jusqu’ à l obscurité de la nuit"
S11 :114
"Et accomplis la sala aux deux extrémités du jour et à certains heures de la nuit "
Comment fessait les autres prophètes avant le notre ? Allah a demander a notre prophète (sws)" d observer " les gens avant lui seul le nombre de rakkat ne sont pas mentionner
Citation
&Sorya93♥♥& a écrit:
Il y a une chose que tu oublie d écrire c est que aucun verset ne le mentionne et que les avis des savant diverge
Si réellement il était recommandé pense tu vraiment que les savants imposerais leur avis d accord pas d accord ?
La preuve !
"Dis aux croyants et croyantes de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C'est plus pur pour eux. Dieu est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font." (24:30)
Mon mot de fin !
Citation
&Sorya93♥♥& a écrit:Citation
moh-b a écrit:
Ambiguïté 3 : Le Tafsir d’Ibn ‘Abbas en ce qui concerne le verset 31 de la sourate "an-Nour".
Auparavant, nous avons brièvement mentionné le Tafsir du verset 31 de la sourate 24. Nous souhaitons rappeler aux lecteurs l’objet du désaccord.
Allah a dit :
{ولا يبدين زينتهن إلا ما ظهر منها}
« … et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît … »
« que ce qui en paraît … » c’est sur cette phrase que se porte le désaccord. En effet, ceux qui affirment que le visage n’est pas une ‘awra maintiennent que ce verset se réfère au visage et aux mains. Ce qui suit est un exposé sur la faiblesse de ce récit.
Première narration :
Cette narration, nous l’avons mentionné dans la première partie. Nous allons la retranscrire à nouveau ici afin que cela soit profitable pour les lecteurs. Nous inclurons plusieurs paroles de savants afin de clarifier davantage les faiblesses.
«أخبرنا أبو عبد الله الحافظ, وأبو سعيد بن أبي عمرو, قالا: حدثنا أبو العباس محمد بن يعقوب, قال: حدثنا أحمد بن عبد الجبار, قال: حدثنا حفص بن غياث عن عبد الله ابن مسلم بن هرمز, عن سعيد بن جبير, عن ابن عباس قال: { ولا يبدين زينتهن إلا ما ظهر منها } قال: ما في الكف والوجه»
Abû ‘Abd Allah al-Hafidh et Abû Sa‘id Ibn Abi ‘Amrou ont dit : Abû al-‘Abbas Mohammad Ibn Ya‘qoub nous a raconté en disant : Ahmad Ibn ‘Abd al-Jabar nous a raconté en disant : Hafs Ibn Ghayath nous a informé en rapportant d’après ‘Abd Allah Ibn Mouslim Ibn Hourmaz d’après Sa‘id Ibn Joubayr qu’ Ibn ‘Abbas a dit concernant le verset : « … et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît … » : « Il s’agit du visage et des mains ».
La première faiblesse est Ahmad Ibn ‘Abd al-Jabar al-‘Ataridy.
Matin a dit de lui : « c’est un menteur ». D’ailleurs Ibn Hajar a dit dans son Tahdhib at-Tahdhib : « Concernant la déclaration de Matin, il a sous entendu par là qu’il (Ahmad Ibn ‘Abd al-Jabar) a forgé des hadith, de manière à ce que ses hadith soient inexistants ». Abû Hatim a dit : « Il n’est pas fiable ». Ibn Hajar a dit dans at-Taqrib : « Da‘if ». Abû Ahmad al-Hakim a dit : « Il n’y rien de solide en lui, Ibn ‘Ouqda l’a abandonné ».
Ibn ‘Adiy a dit : « J’ai vu que les gens (càd les savants) d’Irak étaient tous d’accord sur sa faiblesse, et qu’Ibn ‘Ouqda ne narrait pas à partir de lui ». Ibn ‘Adiy a dit qu’ils l’ont rendu faible à cause du fait qu’il n’a pas rencontré ceux de qui il rapportait.
Il est da‘if comme les savants du passé l’ont affirmé.
La seconde faiblesse est ‘Abd Allah Ibn Mouslim Ibn Hourmaz. L’Imam adh-Dhahabi a dit : « Ibn Ma‘in la rendue faible ». Abû Hatim ne l’a pas considéré fort. Ibn al-Madini a dit : « il est da‘if, da‘if (2 fois) pour nous ! ». L’Imam an-Nasaï l’a considéré da‘if aussi.
Al-Hafidh Ibn Hajar a dit qu’il était da‘if dans son Taqrib. L’Imam Ahmad a dit : « Da‘if (faible), il n’y a rien (comme argument) en lui ». Abû Dawoud a dit qu’il était da‘if. [Voir Tahdhib at Tahdhib Vol. 6]
Dans al-Kashif, l’Imam adh-Dhahabi a dit après avoir mentionné ‘Abd Allah Ibn Mouslim Ibn Hourmaz : « Da‘if (faible). » [Voir al-Kashif fi Ma‘arifat min lahou fi riwayat fi koutoub as-Sounnah de l’Imam adh-Dhahabi. Vol. 1]
L’Imam ad-Daraqoutni l’a mentionné dans son livre "Dou‘afa’ wa al-Matroukin" (Ceux qui sont faibles et abandonnés, voir 311). Il a également mentionné dans al-‘Ilal : « Il n’est pas fiable» [Al-‘Ilal 6/149]
Ce hadith est da‘if à cause du fait qu’Ahmad Ibn ‘Abd al-Jabar al-’Ataridy et ‘Abd Allah Ibn Hourmaz sont dans cette chaîne. S’il est vrai qu’Ahmad Ibn ‘Abd al-Jabar al-’Ataridy était un menteur, alors ce hadith est soit inventé, soit très faible. La conclusion qui en ressort est que cette chaîne est évidemment faible.
Deuxième narration :
Chose assez intéressante, Il y a une autre transmission d’après le Tabi‘i Sa‘id Ibn Joubayr qui déclare que les mains et le visage sont « … que ce qui en paraît … ». Cette chaîne est rapportée par l’Imam at-Tabari dans son tafsir avec le texte suivant :
حدثنا عمرو بن عبد الحميد, قال: حدثنا مروان بن معاوية, عن عبد الله بن مسلم بن هرمز المكي, عن سعيد بن جبير.
‘Amrou Ibn ‘Abd al-Hamid nous a raconté en disant : Marwan Ibn Mou‘awiya nous a raconté en disant que d’après ‘Abd Allah Ibn Mouslim Ibn Hourmaz al-Maki, d’après Sa‘id Ibn Joubayr…
Certains ont essayé de nous avancer comme "preuve évidente" cette narration parce qu’elle est "reliée" à Sa‘id Ibn Joubayr, qui est l’un des rapporteurs d’Ibn ‘Abbas dans la narration précédente du Sounan de l’Imam al-Bayhaqi. Cependant, ce hadith provient également d’un narrateur faible : ‘Abd Allah Ibn Hourmaz. Il devient donc évident que la réelle faiblesse de ces deux chaînes est ‘Abd Allah Ibn Hourmaz.
Troisième narration :
Une autre transmission intéressante se trouve dans le Sounan al-Koubra de l’Imam al-Bayhaqi. La chaîne de cette narration est comme suit :
أخبرنا أبو عبد الله وأبو سعيد قالا ثنا أبو العباس محمد بن يعقوب ثنا محمد بن إسحاق أنبأ جعفر بن عون أنبأ مسلم الملائي عن سعيد بن جبير عن بن عباس قال: { ولا يبدين زينتهن إلا ما ظهر منها } قال: ما في الكف والوجه.
Ja‘far Ibn ‘Awn nous a informé (en disant) que, Mouslim al-Mala’iy a rapporté d’après Sa‘id Ibn Joubayr qu’Ibn ‘Abbas a dit concernant le verset : « … et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît … » : « Il s’agit du visage et des mains ». [Voir le hadith numéro 3030 du Sounan al-Koubra]
La faiblesse de cette chaîne est Mouslim al-Mala’iy. Son nom complet est Mouslim Ibn Kayssan, Abû ‘Abd Allah adh-Dhibi al-Koufi al-Mala’iy. Il y a un consensus des savants du hadith, sur le fait qu’il est faible. Certains le critiquant plus que d’autres.
‘Amrou Ibn ‘Aki a dit : «… il est extrêmement Mounkar al-Hadith (Hadith rejeté) ». ‘Abd’Allah Ibn Ahmad a rapporté de son père (Ahmad Ibn Hanbal) en disant : « Il a était considéré faible ». Ibn Ma‘in a dit : « Il n’y a rien en lui ». Ibn Ma‘in a aussi dit : « Il aurait confondu et mélangé les choses ». Abû Zoura‘ah a dit : « Da‘if al-hadith ». Abû Hatim a dit : « [Les savants] ont dit de lui qu’il est da‘if al-hadith ». L’Imam al-Boukhari a dit : « Ils ont parlé à son sujet (càd Il l’ont critiqué) ». Et il a dit à une autre occasion : « Il est exclu du hadith ». Abû Dawoud a dit : « Il est nul ». At-Tirmidhi a dit : « rendu faible ». Il a dit à une autre occasion : « Il n’est pas solide ». L’Imam an-Nassaï a dit : « Il n’est pas digne de confiance ». Ibn Hibban a dit : « Il est devenu confus (ikhtalat) à la fin de sa vie ». Ad-Daraqoutni a dit : « Da‘if ». A d’autre occasion il a déclaré : « Matrouk (abandonné) ». Al-Fallas a dit : « Ses hadith ont été abandonné ». L’Imam Ahmad a dit aussi : « ne pas retenir ses hadith ». Ibn al-Madini et al-‘Ijli ont tous les deux déclaré : « Da‘if al-hadith ». Abû Ahmad al-Hakim a dit : « Il n’est pas solide selon eux (càd les savants) ». As-Saji a dit : « Mounkar al-Hadith ». [Voir Tahdhib at-Tahdhib]
Ibn Hajar a dit dans at-Taqrib : « Da‘if (faible). » [Numéro 6641]. L’Imam adh-Dhahabi a dit dans al-Kashif : « Wah (faible). » [Numéro 5426]. L’Imam adh-Dhahabi a dit aussi dans son livre al-Moughni fi ad-Dou‘afa’ : « Il est abandonné » [Numéro 6220]
Cet homme a été abandonné par les savants du hadith. Il y a un consensus sur sa faiblesse. Comment pouvons-nous alors accepter sa narration ?
Dans Kashaf al-Qina’ [1/243] Sheikh Mansour Ibn Idris al-Bahouti a dit : « Ibn ‘Abass et ‘Aïcha ont [auraient] dit : « Son visage et ses mains ». Ceci est rapporté par l’Imam al-Bayhaqi et il y a une faiblesse en elle, et elle contredit la déclaration d’Ibn Mas‘oud ».
Sheikh Mansour al-Bahouti a étudié ces chaînes et a trouvé les mêmes grandes contradictions que nous avons trouvées. Le fait que Sa‘id Ibn Joubayr ait narré à partir de deux hommes, qui sont considérés comme faibles, qui sont connus pour avoir fait de graves erreurs et pour leur faible mémoire, ainsi que pour avoir été abandonnés, devrait être une raison claire pour se détourner de ce hadith.
Remarqué que le Sheikh Mansour a mentionné qu’il y a une transmission de ‘Aïcha indiquant que le verset fait référence aux mains et au visage :
Quatrième narration : D’après ‘Aïcha :
Voici la chaîne et le texte en question :
وأخبرنا أبو عبد الله أنبأ عبد الرحمن بن الحسن القاضي ثنا إبراهيم بن الحسين ثنا آدم بن أبي إياس ثنا عقبة بن الأصم عن عطاء بن أبي رباح عن عائشة رضى الله تعالى عنها قالت {ما ظهر منها} الوجه والكفان[3033]
D’après Adam Ibn Abi Iyas : ‘Ouqba Ibn al-Asm m’a informé que d’après ‘Ata Ibn Abi Rabah, que ‘Aïcha a dit concernant le parole d’Allah : « … que ce qui en paraît … » : « Il s’agit du visage et des mains ». [Sounan al-Koubra de l’Imam al Bayhaqi numéro 3033]
Le premier narrateur que nous mentionnerons est Adam Ibn Abi Iyas. Il est un homme fiable, cependant, il a rapporté de personne faible. Ibn Ma‘in a dit à propos de lui : « Fiable, et il apparait qu’il a rapporté de personne faible. » [Voir Tahdhib at-Tahdhib] Ceci n’est pas vraiment un problème de faiblesse cependant. Nous devons plutôt voir de qui il a rapporté. Il a rapporté ce hadith de ‘Ouqba Ibn al-Asm.
C’est la première faiblesse du hadith.
Le nom complet de ‘Ouqba est : ‘Ouqba Ibn ‘Abd Allah al-Asm ar-Rifa’i al-‘Abdi al-Basri.
Ad-Dawri rapporte qu’Ibn Ma‘in a dit : « Il n’est pas digne de confiance ». Et dans une autre narration : « Il est nul ! ». Abû Hatim a dit : « Lynn al-Hadith, Il n’est pas solide ». ‘Amrou Ibn ‘Ali a dit : « Il était faible, ayant des hadith faibles, il n’a pas été mémorisé… ». Abû Dawoud a dit « Da‘if ». An-Nassaï a dit : « il n’est pas digne de confiance ». As-Saji a dit : « Il n’est pas de ceux dont les hadith peuvent être utilisés comme argument, et ses hadith étaient faibles » [Voir Tahdhib at-Tahdhib]
L’Imam adh-Dhahabi a dit dans son Moughni Fi ad-Dou‘afa’, « Il est faible. » [Numéro 4150]. Il l’a aussi mentionné dans son al-Kashif qu’il était da‘if. [Voir al-Kashif numéro 3850]. L’Imam ad-Daraqoutni l’a mentionné dans son livre Dou‘afa’ wa al-Matroukin (Ceux qui sont faibles et abandonnés), le considérant donc faible. Par ailleurs, l’Imam al-Bayhaqi a dit lui-même concernant ‘Ouqba dans son Sounan, dans un hadith antérieur à celui-ci :
« وعقبة ضعيف لا يحتج به »
« Et ‘Ouqba est faible, il n’y a pas d’argument [à chercher] chez lui »
Le fait que l’Imam al-Bayhaqi lui-même n’ait pas accepté sa narration est une raison suffisante pour le chercheur de le rejeter.
La seconde faiblesse évidente, est que ‘Ata Ibn Abi Raba ne l’a pas entendu de ‘Aïsha. L’Imam Ibn Hajar cite l’Imam Ahmad Ibn Hanbal en disant concernant les narrations de ‘Ata provenant de ‘Aïsha :
« Il n’y rien qui puisse être un argument en soit, à moins que ‘Ata mentionne de qui il l’a entendu ». Quand nous observons ce hadith, il utilise le vague terme "d’après" (‘an), mais n’emploie pas le mot clef "entendre". Cela signifie qu’il y a quelqu’un entre ‘Aïsha et lui qui n’a pas été nommé. Le problème avec les hadith moursal de ‘Ata c’est qu’il prendrait les narrations de personne dont il n’a pas entendu de leur part.
L’Imam Ibn al-Madini a dit : « Les Moursala de Moujahid sont plus aimé de moi que ceux de ‘Ata et ceci parce qu’il [‘Ata] avait l’habitude de prendre de toute sorte (de gens) ». Al-Fadl Ibn Ziyad a dit que Ahmad Ibn Hanbal dit : « Les Moursala d’al-Hassan et de ‘Ata sont rendus faibles parce qu’ils prennent de toute personne narrant » [Voir at-Tahdhib at-Tahdhib]
En d’autres termes, ‘Ata rapporterait ce qu’il a entendu de n’importe quelle personne, que celle-ci soit faible ou fiable. De plus, il laisserait ses sources en dehors de la chaîne tout en rapportant du Compagnon. Ceci est très dangereux, compte tenu du fait que nous ne savons pas qui est entre ‘Ata et ‘Aïsha. Et cela est sans aucun doute une faiblesse. Donc ce hadith de ‘Aïsha est da‘if à cause du fait que ‘Ouqba Ibn ‘Abd Allah al-Asm est été abandonné et à cause du fait que ‘Ata ne l’ait pas entendu de ‘Aïsha.
Conclusion
Certains vont essayer de faire valoir que les récits de ‘Aîsha sont soutenues par les récits d’Ibn ‘Abbas (radhia Allahou ‘anhou). Premièrement, dans la narration provenant de ‘Aïsha, se trouve ‘Ouqba Ibn al-Asm à propos duquel al-Bayhaqi a déclaré qu’aucun argument ne peut être utilisé provenant de lui. Deuxièmement nous avons les récits d’Ibn ‘Abbas dont les narrateurs ont été abandonnés, tel que Mouslim al-Mala’iy. Ceci étant, comment peut-on d’une manière ou d’une autre ignorer les sévères critiques à l’encontre de ces narrateurs et tenter de soutenir de très faibles narrations ? C’est Impossible. Ainsi, nous voyons que ces explications de ce verset qui ont été rapportées d’après Ibn ‘Abbas et ‘Aïsha sont faibles et inacceptables. De plus ils contredisent les tafsir authentiques de ‘Abd Allah Ibn Mas‘oud. Le lecteur doit se rappeler tous les hadith où ‘Aïsha a couvert son visage et où Ibn ‘Abbas a déclaré que la femme doit porter son jilbab par-dessus sa tête, sur son visage.
Ambiguïté 4 : Le Hadith de la femme aux joues apparentes.
Une des ambiguïtés qui apparait lors de l’examen des textes concernant la question de la ‘awra, provient du hadith de Jabir Ibn ‘Abd Allah qui a été rapporté par l’Imam Mouslim dans son Sahih comme suit :
وحدثنا محمد بن عبدالله بن نمير. حدثنا أبي. حدثنا عبدالملك بن أبي سليمان عن عطاء, عن جابر بن عبدالله. قال:
شهدت مع رسول الله صلى الله عليه وسلم الصلاة يوم العيد. فبدأ بالصلاة قبل الخطبة. بغير أذان ولا إقامة. ثم قام متوكأ على بلال. فأمر بتقوى الله. وحث على طاعته. ووعظ الناس. وذكرهم. ثم مضى. حتى أتى النساء. فوعظهن وذكرهن. فقال "تصدقن. فإن أكثركن حطب جهنم" فقامت امرأة من سطة النساء سفعاء الخدين. فقالت: لم? يا رسول الله! قال "لأنكن تكثرن الشكاة. وتكفرن العشير "قال: فجعلن يتصدقن من حليهن. يلقين في ثوب بلال من أقرطتهن وخواتمهن.
Jabir Ibn ‘Abd Allah a dit : « J’ai assisté à la prière de la fête (al ‘Id) avec le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam). Il fit la prière avant le prône sans appel à la prière majeure (adhan), ni mineure (iqama). Ensuite, il (salla Allahou ‘alayhi wa salam) se leva, s’appuya sur Bilal, et ordonna aux gens la crainte d’Allah, les exhorta à Son obéissance, les sermonna et leur fit le rappel. Ensuite, il se rendit auprès des femmes, les prôna et leur fit le rappel. Il (salla Allahou ‘alayhi wa salam) leur dit: « faîtes l’aumône car la plupart d’entre vous seront le combustible de l’Enfer. » Une femme aux joues foncées se leva dans l’assemblée et dit: « Pour quelle raison? Ô Messager d’Allah! » Il (salla Allahou ‘alayhi wa salam) répondit : « car vous vous plaignez beaucoup et montrez de l’ingratitude envers votre mari. »
Il dit: elles se mirent à faire l’aumône de leurs bijoux et jetèrent leurs anneaux et leurs bagues dans le vêtement de Bilal. » [Voir Sahih Mouslim]
Donc, l’argument de ceux qui utilisent ce hadith est le suivant : « Comment savaient-ils qu’elle avait les joues foncées si elle avait couvert son visage ? »
La réponse :
Il existe plusieurs approches pour concilier ce hadith avec les preuves que nous avons présentées précédemment.
Tout d’abord, on ne sait pas exactement quand cet évènement a eu lieu. Nous voyons dans ce hadith que cela s’est passé durant Laïd (‘Id). Laïd a été légiféré 2 ans après Hijra. Cependant, les ayat (versets) du hijab ont été révélés, comme cela a été mentionné par l’Imam Ibn Hajar d’après Abi ‘Abida et d’autre que lui, au mois de Dhou al-Qi‘da la troisième année après Hijra. L’Imam ad-Dimyati a authentifié qu’il a été révélé dans la quatrième année après Hijra. D’autres encore affirment qu’il a été révélé dans la cinquième année après Hijra. L’Imam Ibn Hajar a dit cela sous le hadith de ‘Aïsha en ce qui concerne l’histoire de l’Ifk. Cette histoire nous l’avons mentionné dans le cadre du verset du jilbab de la sourate al-Ahzab. Dans le hadith, nous avons mentionné que ‘Aïsha a dit : « … car il avait vu mon visage avant l’obligation du voile… » C’est par cette déclaration qu’Ibn Hajar a fixé en quelle année les versets du Hijab avaient été révélés. [Voir Fath al-Bari Vol.8]
Deuxièmement, s’il n’était pas authentique que ce Laïd ait eu lieu avant la période du hijab, alors il y a une autre réponse qui a été donnée par certains savants. Ils exposent qu’elle était dans al-Majlis (l’assemblée) du ‘Ilm (du savoir) du Ma‘soum (infaillible, sans pêché. Càd le Prophète Mohammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam). En tant que Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam), alors il pouvait regarder les Ajnabiyat (les femmes étrangères) en raison de son infaillibilité. Cela a été mentionné par al-Hafidh Ibn Hajar dans son Fath al-Bari (9/210) ainsi que dans Souboul as-Salam de l’Imam as-San‘ani (3/112). Concernant les hommes, alors il leurs était obligé de baisser leur regard comme Allah l’a mentionné dans le Qor’an. Un des autres ‘Oulama qui a déclaré que le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) pouvait entrer librement chez les Ajnabiyat, était al-Hattab al-Maliki qui a dit :
« Une de ses (salla Allahou ‘alayhi wa salam) caractéristiques particulières à lui, c’était qu’il était autorisé à être seul avec une femme non-mahram, comme cela a été rapporté par ad-Damamimi dans son commentaire du Sahih d’al-Boukhari, au début du livre du jihad, où il parle de son entrée chez Umm Haram bint Milhan. Cheikh Jalal ad-Din a dit dans al-Moubahat : « C’était une de ses caractéristiques particulières à lui, qui lui a permis d’être seul avec elles et de les laisser monter derrière sa monture » » [Extrait de Mawahid al-Jalil 3/402]
L’Imam al-Boujayrami ash-Shafi’i a dit dans son Hashiyat d’al-Khatib :
« Il (salla Allahou ‘alayhi wa salam) avait les caractéristiques qui lui étaient particulières, d’être autorisé à regarder des femmes non-mahram, d’être seul avec elles, et de les laisser monter derrière lui sur sa monture, parce qu’il était protégé par l’infaillibilité. » [Hashiyat al-Boujayrami]
Al-Hafidh Ibn Hajar a dit :
« Ce qui est clair pour nous, sur la base d’élément solide, est que l’une des caractéristiques propres au Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) était qui lui était permis d’être seul avec une femme non-mahram et de la regarder. » [Fath al-Bari 9/303]
D’où l’argumentation qu’elle parlait directement au Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) et qu’elle était découverte car il était permis pour elle de se découvrir devant lui, tandis que les hommes devaient baisser leur regard comme Allah l’a dit dans le Qor’an. Ce qui signifierai que Jabir a dû accidentellement la voir, et ceci n’affecte nullement le jugement du hijab.
Troisièmement, Il y a sept autres nobles Sahaba qui n’ont pas mentionné le fait qu’elle avait les joues foncées. Le récit de Jabir est le seul à mentionner cela. Par conséquent, ceci est la faute qu’a commise Jabir en la regardant.
Il semble que de tous ces arguments, le plus solide est celui qui affirme que le hijab n’avait pas encore était révélé, et Allah sait mieux. Tous ces arguments, cependant, répondent à cette ambiguïté.
Ambiguïté 5 : Une belle femme qui priait derrière le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam)
L’Imam at-Tirmidhi raconte via Abû al-Jawza d’après Ibn ‘Abbas (radhia Allahou ‘anhou) :
« Une belle femme avait l’habitude de prier derrière le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam). Certains hommes avaient l’habitude de se mettre au premier rang afin de s’assurer qu’ils ne la verraient pas. D’autres tardaient à venir pour être dans les derniers rangs et lorsqu’ils s’inclinaient, ils regardaient en dessous de leurs bras pour la voir. C’est alors qu’Allah révéla : « Et nous connaissons certes ceux qui parmi vous ont avancé et nous connaissons ceux qui tardent encore » (Sourate 15, verset 24) »
Les opposants du véritable hijab affirment que si les femmes se couvraient le visage, la beauté de cette femme n’aurait pas pu être connue.
At-Tirmidhi, Ibn Maja et an-Nassaï ont tous transmis ce hadith avec la même chaîne par le biais d’Abû al-Jawza d’après Ibn ‘Abbas. Dr. Gibril Haddad déclare :
« Contrairement à la revendication de l’authenticité transmis par l’auteur ou d’as silsila-sahiha (#2472), ce hadith est faible (da‘if) car il semble être un récit maqtou’ du Tabi‘i Abû al-Jawza sans aucune mention d’Ibn ‘Abbas, comme l’a déclaré at-Tirmidhi lui-même, tandis qu’Ibn Kathir a dit dans son tafsir (2:551) qu’il est "très déconseillé" (fihi nakara chadida) ! De plus at-Tabari a dit dans son tafsir (14:26) qu’il considère que ce hadith est le moins probable des deux explications qui ont été racontées pour le verset coranique cité et que l’explication la plus correcte est que le verset se réfère à ceux qui sont désireux de rencontrer leur Seigneur, par opposition à ceux qui souhaitent vivre longtemps dans le monde (d’ici bas). » [Notes de la Sounna vol.2, note de bas de page 376]
Si ce hadith était authentique une autre réponse pourrait être avancée. Comment savoir si cet incident a eu lieu avant ou après la révélation du hijab ? Ce point a déjà été établi ci-dessus à plusieurs reprises. Il ne peut pas être prouvé que cet évènement soit survenu après la révélation du hijab, ainsi il serait spéculatif et vain d’essayer de rejeter les nombreux récits présentés précédemment, avec des preuves hasardeuses.
Salam
Il y a une chose que tu oublie d écrire c est que aucun verset ne le mentionne et que les avis des savant diverge
Si réellement il était recommandé pense tu vraiment que les savants imposerais leur avis d accord pas d accord ?
La preuve !
"Dis aux croyants et croyantes de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C'est plus pur pour eux. Dieu est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font." (24:30)
Mon mot de fin !