Citation
a écrit:
Quant au hadîth rapporté par Abû Dâoûd (n° 4924), si le Prophète n'a pas dit à Ibn Umar de se boucher les oreilles et si, plus tard, Ibn Umar n'a pas non plus dit à Nâfi' de le faire, c'est parce qu'ils ne faisaient que passer et ils n'écoutaient pas (istimâ'), ils entendaient (simâ') sans avoir cherché à le faire : or, c'est écouter qu'il faut éviter, mais quand on n'a pas d'autre choix que celui de passer en un tel lieu, on n'est pas obligé de se boucher les oreilles ; c'est pourquoi si le Prophète a choisi de le faire lui, il n'a pas ordonné à Ibn Umar de le faire aussi ; plus tard Ibn Umar a agi de même sans ordonner à Nâfi' de le faire : ce n'était pas obligatoire (Majmû' ul-fatâwâ, 30/212-213, Al-Mughnî, 14/55-56).
Citation
CHN-W a écrit:
Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâh.
Concernant le hadith cité, la soie est bien halal. Pour les femmes. Un hadith peut s'interpréter de différentes manières.
Un hadith raconte que 2 Musulmans cheminaient ensemble quand ils entendirent une flûte. L'un se boucha les oreilles pour ne pas l'entendre tandis que l'autre ne fit rien. Lui qui s'était bouché les oreilles demandait à l'autre s'il entendait encore pour que dans la négative, il puisse déboucher ses oreilles. Pourquoi l'un se boucha les oreilles alors que l'autre ne fit rien ?
C'est une question de niveau de foi et de sensibilité personnelle. L'important est que la musique ne se mettent pas entre nous et Allah.
Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâh.
Citation
CHN-W a écrit:
Merci d'avoir cité cet article.
Et comme le signale l'auteur de l'article à la fin (et je crois que ce qui est à la fin est le plus crucial) la musique a un pouvoir particulier, celui de changer l'état d'esprit d'une personne. Il n'y a que la drogue qui a un pouvoir similaire.
Au-delà du débat halal-haram, si on ne peut pas se passer de musique pendant un mois, il faut se faire du soucis.
Idem lorsqu'on a une chanson qui revient sans cesse. C'est mauvais signe.
Si la musique est halal, elle ne l'est pas comme le fait de regarder un tas de parpaing.
Cela s'inscrit dans une démarche plus globale de santé spirituelle. Car ce que l'on écoute et regarde, ce qu'on dit et fait, tout cela nous influence.