Salut tout le monde! plus d'un an après je reprends du service! et cette fois ci je ne vous laisserais pas tomber! Je suis désolée d'avoir laissée cette histoire en plan, mais j'ai eu des obligations qui on fait que je ne pouvais plus trop trainer sur internet et ensuite j'avais completement oublié et ce site, et cette histoire jusqu'à ce que je retrouve le brouillon dans mes affaires! J'ai du changer de pseudo car impossible de me souvenir du mot de passe de l'ancien du coup maintenant c'est plus Nessaa mais NessaaZ (ça change pas grand chose!!) Voilà j'espère que mes anciennes lectrices vont me suivre et même de nouvelle, je reprends donc où j'en étais, je vous conseille de lire les premiers chapitres histoire de vous remettre l'histoire en tête car 1 an et demi, c'est long...
Et voilà la suite des aventures de Leïla et Younes (je ne m'étais même pas rendue compte qu'ils m'avaient autant manqué!) ça fait longtemps que je n'ai rien écris, j'espère que ça vous plaira autant, sinon désolée, c'est juste le temps de me remettre dans le bain promis Bisou les filles
Depuis cette conversation, Younes et moi entretenions une relation particulière. N'allons pas non plus dire que nous étions devenus amis, mais bizarrement, le meilleur ami de mon frère m'envoyait un texto presque tous les jours simplement pour me demander comment j'allais, ce que je faisais, comment j'allais, si je dormais, comment j'allais, si j'avais réussi mes examens, comment j'allais... Enfin, vous l'aurez compris, il prenait de mes nouvelles et m'empêchait de sombrer. Aussi stupide que ça puisse paraître, ces petites attentions m'aidaient énormément, elles me montraient que quelqu'un faisait attention à moi, que quelqu'un prenait soin de moi. Younes, à sa façon, me bousculer, tenter de me faire sortir de cette coquille que je m'étais crée depuis « l'incident », de ce mensonge que je tentais de faire avaler à Nadia et à moi même, ce mensonge qui disait « je vais bien » mais qui criait en fait « Aidez-moi » et ça Younes l'avait très bien compris. C'est pour ça qu'il m'envoyait des messages tout les jours, pour que je finisse par me confier avant d'exploser, mais j'avais toujours pas le courage d'en parler, surtout pas à lui... enfin jusqu'à ce jour...
Je venais de finir les cours de la matinée et me préparais à aller à la cafétéria pour y déjeuner seule-avec mes pensées- car Nadia était occupée et n'avait pas pu venir à l'université aujourd'hui … Je me rendais bien compte que depuis ce qui s'était passé à la bibliothèque universitaire, je m'étais renfermée sur moi même. Je n'ai jamais été très extravertie de toute façon, plutôt de nature discrète et pudique, j'ai toujours fait en sorte qu'on ne me remarque pas que ce soit dans ma tenue vestimentaire ou ma façon de parler. Je n'avais d'ailleurs jamais été proche d'un garçon avant ce soir là... rien qu'à cette pensée, les larmes me montèrent au yeux. Grâce à mes convictions religieuses, j'ai toujours voulu attendre le mariage, la bonne personne, celui qui me comblerait parfaitement avant de sauter le pas, avant ne serait-ce que d'embrasser un garçon. N'ayant jamais eu de petit ami, j'idéalisais beaucoup les rapports hommes/femmes et espérais pouvoir trouver quelqu'un qui ne verrait que moi, celui qui me rendrait nerveuse, qui ferait s’accélérer mon cœur. Mais maintenant, tout cela me semblait si superficiel, si dérisoire après ce qui m'étais arrivé. Qui voudrait d'une fille brisée, salie ? du coup, je ne savais vraiment pas comment me relever de cet événement, l'amour je ne savais même plus si cela m'intéressait. Plongée dans mes sombres pensées, j'essayais tant bien que mal de reprendre mes esprits afin de ne pas finir en larmes lorsque mon téléphone vibra, c'était un texto de Younes :
« Salut toi, je sais, je t'ai déjà envoyé un texto ce matin mais je me demandais si tout allait bien de ton côté. »
je tapais machinalement sur mon téléphone un « Oui ça va hamdoulah. » avant de l'effacer et de le remplacer par un « ça pourrait aller mieux... » et l'envoya rapidement avant de changer d'avis. J'avais envie de lui faire confiance, de lui dire la vérité, j'avais envie d'aller mieux. Je fus surprise lorsque je vis que Younes n'avait pas répondu à mon texto mais décida plutôt de m'appeler directement, je décrochais soucieuse :
-Allô ? -Salut Leila, euh, je te dérange ? Son ton me surpris, lui d'habitude si sûr de lui était là presque hésitant, mais je répondis quand même -Non, je me dirige vers la cafet' de l'université, je m’apprêtais à manger et je m'ennuyais à mourir dis-je en essayant de rire, même si ça sonnait faux à mon oreille -Tu es toute seule ? -Oui, Nadia m'a lâchement abandonnée aujourd'hui, elle avait des trucs à faire -Ah ok... Un silence s'installa et n'en pouvant plus, je me décida à le briser : -Tu appelais pour quelque chose en particulier ? Non pas que tu m'embêtes hein ! C'est juste que j'ai pas vraiment l'habitude qu'on s'appelle. -Oui je sais mais comme ça n'avait pas l'air d'aller, je voulais te parler, pour être sûr que ce n'était rien, entendre ta voix pour me rassurer... La dernière partie avait été prononcée de telle façon que je ne faillis pas l'entendre, dans un murmure presque mais je l'avais bien entendue, et elle fit monter le rouge à mes joues. -Merci, c'est gentil, t'en fais pas juste un petit coup de blues mais ça va passer ! -Tu reprends les cours dans combien de temps ? -2H -Tu comptes aller bosser à la BU ? Sa question me déstabilisa, la BU ? Pensais-je amèrement, je n'y étais pas retournée depuis l'incident... -Euuh... non je ne pense pas... enfin tu sais depuis la dernière fois, je n'y ai pas vraiment... remis les pieds... finis-je lamentablement -Merde ! Quel con, ,désolé je ne voulais pas te faire penser à ça ! -Non, t'en fait pas, ,c'est rien, c'est moi qui agit comme une lâche avec mon attitude. -C'est complètement faux, t'es la fille la plus forte que je connaisse, vraiment. -Merci répondis-je, émue Un nouveau silence s'installa lorsque j'entendis un bruit de klaxon de l'autre côté de la ligne -Tu es au volant ? -Ouai, j'ai mis le kit main libre -Oh, tu allais quelque part ? Demandais-je curieuse -Ouai, déjeuner avec une amie -Oh... Dis-je en tentant de cacher ma déception, d'accord, bon je ne vais pas te retenir plus longtemps alors, merci de m'avoir appelée ! -N'importe quoi, comme tu l'as dis, c'est moi qui t'ai appelé, alors tu me retiens pas du tout ! Bon maintenant grouilles toi je t'attends devant ton université. -Quoi ? -Ba oui, je me suis dis que personne aurait envie de déjeuner seule dans une cafet universitaire, c'est trop déprimant alors retrouve moi devant, je t'emmène prendre l'air, et traînes pas !
Tout à coup, je n'entendis plus que le biiip du téléphone, me signalant que la ligne avait été coupée. Étonnée, je me dirigeais vers la sortie pour y retrouver Younes avec un sourire aux lèvres... j'avais décidément bien fait de lui dire la vérité après son texto.
Dès que je sortis de l'établissement je vis sa voiture garée, je me dirigés alors d'un pas rapide vers le siège passager avant de le rejoindre dans sa voiture.
-Salut ! Me dit-il d'un ton enjoué -S..alut... pourquoi étais-je stressée d'un coup, reprends-toi ou il va te prendre pour une idiote ! Ça va ? -Yep, merci et toi ça va un peu mieux ? -Oui... beaucoup
Un silence s'installa durant lequel il me fixait de ses yeux perçants, j'avais du mal à ne pas détourner le regard. J'avais l'impression qu'il me scrutait de ses yeux noirs, tenter de percer un quelconque mystère, de lire dans mes pensées... et ça me déstabilisait énormément. d'un coup il s'approcha de moi jusqu'à ce que son visage soit à quelques centimètres du mien. Mon cœur s'affola et je m’enfonçais dans mon siège afin de m'éloigner le plus possible de lui. Je le vis lever sa main au niveau de mon visage en pensant qu'il allait me toucher ,je fermais les yeux fortement, au bout d'un moment, me rendant compte que rien ne se passait, je les rouvris et constatais que Younes avait tout simplement attrapé ma ceinture de sécurité afin de me la mettre. Se repositionnant devant son volant, il me regarda du coin de l’œil, avec un petit sourire et me dit :
-ça va ? Tu m'as l'air perturbée ? -Oui, oui, j'ai juste cru que... -Que quoi ? Insista-t-il -C'est juste que tu étais très proche et ça m'a déstabilisée j'en reviens pas que je venais de dire ça ! Je venais littéralement de lui avouer qu'il me déstabilisait, quelle idiote ! Alors je tentais de me rattraper : Enfin, j'ai pas trop l'habitude qu'on soit aussi proche de moi, ça m'a un peu effrayé. Il ne répondit rien pendant quelques secondes, semblant chercher ses mots et s'exprima finalement : -Désolée, c'était idiot de ma part, je ne voulais pas t'effrayer juste être sûr que tu sois en sécurité dans ma voiture. Bon on y va ?
J’acquiesçais doucement et nous voilà parti pour le centre ville.
Il avait décidé de m'emmener dans une crêperie qu'il aimait fréquenter avec mon frère, Amine. Nous étions maintenant attablés, et attendions notre commande. Je me rendais compte que c'était la première fois que je me retrouvais comme ça, en tête à tête avec un garçon au restaurant, cette pensée me fit rougir mais je tentais rapidement de reprendre mes esprits :
-Sinon, comment ça se fait que tu ne sois pas avec Amine ? Lui demandais-je en fixant la nappe de la table, évitant son regard. -Pourquoi, tu aurais préféré qu'il soit là ? -Non, enfin, je ne sais pas... mais disons que vous êtes inséparables alors ça m'étonne. -Je t'ai dis, je voulais que tu prennes l'air et que tu te sentes libre de parler de ce que tu veux ce midi, avec Amine dans les parages, je sais que tu aurais encore fait semblant d'aller bien Cette réponse me fit relever la tête, encore une fois, il me fixait -OK, c'est gentil, mais je ne voudrais pas le priver de son meilleur ami à cela, Younes commença à rire, intriguée, je me demandais ce que j'avais bien pu dire de si drôle -T'en fait pas pour lui, il doit être content de pouvoir passer du temps en tête à tête avec Yasmine. -Qui ça ? -Yasmine, une copine de fac -et pourquoi il serait content de passer du temps avec elle ? Demandais-je intriguée -Ne sois pas trop curieuse petite, je t'en ai déjà trop dit ! Ne voulant pas laisser cette discussion ainsi, j'insistais un peu plus : -Allez, dis-moi s'il te plaît, s'il te plaît !!! je dirais rien promis ! le suppliais-je en joignant mes deux mains devant moi et en faisant mon regard le plus innocent possible. Il sourit avant de me répondre -Tu peux faire toutes les mimiques mignonnes que tu veux, quedal, je dirais rien, si t'es si curieuse tu n'auras qu'à lui demander !
Il trouvait mes mimiques mignonnes pensais-je surprise, j'allais intervenir lorsque le serveur nous apporta nos assiettes. Lorsque celui ci posa mon assiette devant moi il me dit d'un ton mielleux :
-Voilà mademoiselle, bon appétit, si vous avez besoin de quoique ce soit n'hésitez pas, en insistant bien sur le « quoique ce soit » je rêve où il me fait ouvertement du rentre dedans là ? Younes l'interrompit -C'est bon merci, ce sera tout. Il n'avait plus du tout le ton joyeux d'il y a quelques minutes.
Le déjeuné se passa vraiment bien, Younes fit tout pour me changer les idées en me racontant des anecdotes marrantes de sa vie, ou en me posant des questions sur la mienne. Au moment de payer, il insista pour payer, ne voulant pas le vexer, j’acceptai. Il se leva pour aller à la caisse et payer pendant que je ramassais mes affaires pour qu'on puisse s'en aller. J'étais entrain de récupérer mon sac sous la table lorsque notre serveur s'approcha de moi, profitant probablement du moment où j'étais seule.
-Tout c'est bien passé mademoiselle ? -Oui, merci. je me levais précipitamment afin de rejoindre Younes mais il m'attrapa le poignet gentiment pour me retenir. Ce geste me déstabilisa, depuis ce soir là à la BU, j'avais vraiment du mal à laisser des hommes me toucher, surtout des inconnus. -Attends, je me demandais si ça te disait qu'on se voit un de ces jours, je te trouve très charmante... J'hallucinais de l'audace de ce gars ! Il ne connaissait même pas mon prénom. Je me sentais de plus en plus inconfortable et tentais de me défaire de son emprise. J'allais gentiment refuser sa proposition lorsque je vis que Younes, qui avait finit de payer, se diriger vers nous :
-lâche-la lui dit-il d'un ton froid -ça va mec, pas la peine de t'énerver, je fais juste connaissance Younes avait vraiment de plus en plus de mal à contrôler sa colère -Tu vois pas qu'elle est accompagnée bouffon ? Retire ta main ou c'est la mienne que tu vas recevoir dans ta gueule -OK, ok ça va, je ne lui ai rien fait à ta copine, j'avais pas compris que vous étiez ensemble. Il me lâcha finalement le poignet et je me précipitais au côté de Younes qui me prit doucement la main et me dit -On y va ? J’acquiesçais doucement avant de me laisser guider vers la sortie par Younes. On regagna sa voiture et Younes démarra, dans le silence. Ni lui ni moi n'osions parler. Je tentais de reprendre ma respiration calmement et de me rassurer en me disant qu'il ne s'était rien passé, que le serveur n'était qu'un dragueur un peu collant, ni plus ni moins, que tout allait bien tant que Younes était là pour me protéger. D'ailleurs, sa voix m'interrompit dans mes pensées :
-ça va ? -Oui, oui merci -Désolé -Quoi ? Demandais-je surprise, pourquoi tu t'excuses ? -Je voulais pas m'énerver dans le restau, c'est juste que ce gars m'a saoulé, il avait pas à te toucher ok ? Il se prend pour qui te draguer la petite sœur de mon meilleur ami. je ris doucement face à sa colère et lui répondit : -T'as pas à t'excuser, c'est vrai que j'étais mal à l'aise avec lui, même si c'était rien du tout, j'étais contente et soulagée que tu interviennes. -ça va il t'a pas fait de mal hein ? -Non, non je t'assures, c'est moi qui prend les choses trop à cœur encore ! -Pourquoi tu dis ça ? -Eh bien, depuis tu sais quoi, je suis vraiment mal à l'aise en présence de garçon, encore plus lorsqu'il s'approche de trop près...une véritable handicapé des relations sociales! -Eh dis pas ça, me dit il doucement, c'est normal après ce que tu as subit ok ? Merci de te confier à moi en tout cas, je ferais attention à plus te toucher maintenant d'accord? -Non ! Répondis-je un peu trop vivement. Younes me regarda perplexe, alors je lui dit : Si c'est mon père, Amine ou toi, ça va, je me sens en sécurité, j'ai confiance en vous. -D'accord, c'est compris, tu peux me faire confiance je te promets que je ne te ferais jamais de mal.
On se sourit doucement avant de reprendre la route vers mon université. Arrivée devant le portail, Younes s'arrêta pour me laisser descendre.
-Merci pour le déjeuner, c'était vraiment sympa -T'en fais pas ! Ça m'a fait plaisir me répondit il en souriant -Bon, bonne journée alors, à la prochaine fois -Oui, à bientôt !
Je commençais à sortir de la voiture lorsqu'il m'attrapa le poignet tout doucement pour me dire :
-Prends soin de toi d'accord ? -Bien sûr, toi aussi
Et je m'en allais finir ma journée à l'université le cœur battant à la chamade. Un question m'intriguait, pourquoi le fait que Younes me touche ne me posait pas de problème alors que lorsque c'était ce serveur, cela m'avait dégoutté ?
La suite arrive bientôt mais comme je n'ai rien d'écrit à l'avance, ça prend du temps! Désolée p=mais pour pas bacler je prends mon temps et c'est difficile d'écrire pour moi comme ça fait longtemps ! mais la suite arrive bientôt promis
Voilà une tout petite suite en attendant le reste! c'est juste une petite transition avant d'arriver à la suite de l'histoire!
Aujourd'hui, c'était le premier jour des vacances, mes parents étaient partis au bled pour une semaine et Amine et moi rentrions de l’aéroport où nous les avions accompagnés afin de leur dire au revoir. Il était 20h et mon frère et moi, préparions le dîner tranquillement. Avec mon frère, même si nous nous entendions très bien, certains sujets restaient tabou. Étant de nature très pudique, j'évitais de parler par exemple des filles avec lui, même si j'étais parfois très curieuse de savoir s'il fréquentait quelqu'un, s'il avait déjà été amoureux... ce genre de chose. Alors imaginez mon étonnement lorsque ce soir là, alors que nous nous mettions à table mon frère déclara :
-Leila, je voulais te parler d'un truc... ou plutôt de quelqu'un...
Je relevais la tête et l'observais, intriguée
-OK, dis moi -En fait c'est à propos d'une amie de fac, Yasmine, d'une très bonne amie et je voulais ton avis en quelque sorte...
son comportement me faisait sourire intérieurement, Amine était trop mignon parfois, malgré ses 23 ans, il arrivait à bégayer en parlant d'une fille. Je fis semblant de n'avoir jamais entendu parler de cette « Yasmine » et le poussais à m'en dire plus :
-Vazy, tu sais que si je peux t'aider j’essayerais du mieux que je peux.
Amine inspira d'un coup avant de dire :
-Ok, la vérité c'est qu'elle me plaît beaucoup mais que je ne sais pas comment lui dire sans qu'elle s'éloigne, en fait c'est un peu quitte ou double.
Surprise par la franchise d'Amine je ne savais pas vraiment quoi répondre...
-D'accord je vois mais je comprends pas trop comment je peux t'aider -Humm, tu vois, je me disais que comme toi aussi tu étais une jeune femme musulmane qui étudie en france et qui vie quand même dans le halal, je me demandais se serait quoi ta réaction si un de tes ami te disait qu'il voulait être plus que ton ami ?
Oulaaa, j'étais vraiment gênée de parler de ça avec mon frère, d'autant plus que maintenant c'était plus de lui qu'on parlait mais de moi.
-Tu essaies de me piéger pour voir si je vois des garçons ou quoi ? Dis-je sur le ton de l'humour -Arrête de dire n'importe quoi, t'es ma petite sœur, j'ai confiance en toi et je sais que tu as des valeurs et puis tu pourrais pas me cacher quelque chose, je le remarquerais direct !
Ces paroles me réchauffèrent le cœur, même s'il avait malheureusement tort sur la dernière partie...
-ça va? me demanda Amine en voyant que j'étais dans mes pensées -Oui, oui, alors pour répondre à ta question, je dirais que ça dépend de l'ami en question, si jamais c'est quelqu'un de pas sérieux, que j'ai constaté qu'il est sorti avec trop de filles, ce sera non direct. Si c'est quelqu'un de bien, de respectueux et de pas trop moche pourquoi pas, ça dépend si il y a un bon feeling entre nous. Tu penses que Yasmine pourrait t'aimer plus qu'on aime un ami ? -J'en sais rien du tout, c'est là le problème, depuis qu'on se connaît, sérieux, je deviens fou, je pense qu'à elle et personne d'autre m'intéresse. Je te jure ça fait peut être un an et j'ai été irréprochable devant elle! Un mec droit et respectueux ! -Ok, bon point pour toi mais maintenant ça veut pas dire que tu lui plais ; tu lui a déjà montré que t'étais intéressé par elle ? Qu'elle te plaisait vraiment ? -Non, c'est ça le problème comme je te dis, je sais pas comment lui montrer sans la vexer ou la brusquer. J'ai peur qu'après, elle me fuit -Ok je vois, mais tu peux le faire de manière subtile ! L'invite pas tout de suite au resto ou ne lui offre pas des fleurs mais envoie tout simplement un texto de temps en temps en disant « je pense à toi » j'en sais rien, ou alors propose lui d'aller réviser ensemble et sois un peu plus explicite pour qu'elle comprenne que tu veux être plus qu'un ami. À partir de ses réactions, tu jugeras si c'est nécessaire de tenter quelque chose. Si elle rougit, qu'elle te sourit ou qu'elle répond assez vite à tes textos... c'est gagné d'avance ! -Ok, c'est noté, je vais essayer, merci sœurette ! -Et sinon, tu penses que c'est la bonne ? -C'est un peu tôt pour dire ça, mais j'aimerais beaucoup que ça le soit. -Ok et elle est comment ? Je suis trop curieuse maintenant, attend c'est la première fois que tu me parles d'une fille ! Ahahah -Elle est très belle, intelligente, un peu timide mais c'est ce qui la rend si adorable, de toute façon dès que le moment viendra tu seras la première à qui je la présenterais ! -Ok génial ! Courage frangin, tu l'auras ! -Merci ma belle.
Hello! voici encore une (toute petite) suite! dites moi ce que vous en pensez!
La nuit venue, je me glissais sous les couette, voilà première nuit sans maman et papa, j'espère vraiment qu'ils se reposent et se ressourcent en vacances, ils le méritent. Moi aussi j'aurais aimé faire un break comme ça mais avant les examens, malheureusement, c'était hors de question. Mais j'aimais bien ces moments où Amine et moi étions seuls à la maison, c'était cool, on pouvait se faire des confidences comme ce soir, discuter paisiblement. Depuis qu'Amine m'avait parlé de Yasmine, je réalisais à quelle point nous étions unis, c'était vraiment génial de se dire qu'il était là pour moi et inversement. Parfois, je ne comprenais plus vraiment ma décision de garder secrète l'agression. Peut être que Younes avait raison, qu'il vaudrait mieux pour moi de tout dire à mon frère, à mes parents... Mais plus j'y pensais et plus je me disais que je n'aurais jamais la force de leur avouer, d'affronter leur regard après cet aveu. Je m'endormis sur ces pensées en me disant que demain serait un autre jour et que j'y verrais peut être plus clair d'ici la...
Le lendemain matin, Amine m'annonça qu'il avait invité Younes et Yasmine à passer la soirée à la maison pour regarder un film, heureuse de voir qu'Amine s'était enfin décidé à agir avec l'élue de son cœur, je lui répondis que ça ne me posait pas du tout de problème et qu'il avait bien fait d'enfin oser !
-Merci me répondit il en souriant, et tu voudras passer la soirée avec nous ? J'espère que t'as rien de prévu ! -Ok, pas de problème ! Ça me ferait plaisir répondis-je sincèrement, bizarrement cela faisait quelques jours que je n'avais pas vu Younes et j'avais beau tenter de ne pas y penser, il me manquait terriblement malgré ses messages quotidiens. -Ah bon ? Dit Amine, étonné, j'étais sûr que t'allais trouver une excuse du genre je peux pas je dois réviser blablabla -Arrête ! Je suis pas comme ça... enfin un peu mais là c'est les vacances et j'ai envie de décompresser !
Le soir venu, Amine était dans sa chambre et moi dans la cuisine entrain de ranger la vaisselle du dîner lorsqu'on sonna à la porte. Je me débarrassais rapidement du torchon que j'avais dans les mains et alla ouvrir la porte. Je tomba alors nez à nez avec une magnifique jeune femme qui devait avoir l'âge de mon frère, elle était un peu plus grande que moi, brune avec des long cheveux brun bouclé et elle avait un grand sourire très amical :
-Bonsoir, tu dois être Leila ! Moi c'est Yasmine, enchantée, depuis le temps que j'entends parler de toi ! Me dit elle en me faisant la bise comme si nous étions amis depuis des années -Bonsoir, oui c'est bien moi. Je suis ravie de te rencontrer aussi ! Amine m'a également parlé de toi ! -Oh vraiment ? Mais moi c'est pas vraiment Amine qui m'a parlé de toi mais plutôt...
Aussitôt quelqu'un près d'elle l'interrompit par un raclement de gorge
-Huum, salut Leila, ça va ? C'était Younes, je ne l'avais même pas remarqué avant maintenant -Oh, salut, ça va et toi ? Je sentais déjà que je commençais à parler moins fort, comme si j'étais gênée. -Oui très bien merci ! -Entrez, entrez, ne restez pas dehors !
Tout le monde s'installa dans le salon, Yasmine et Younes saluèrent Amine qui nous avez rejoint et mon frère décida de lancer le film « V pour Vendetta » Je ne l'avais jamais vu mais avais entendu quelques bonnes critiques à son sujet.
Nous étions tous assis à même le sol, nous avions posé quelques coussins pour être à l'aise, Yasmine se trouvait tout à gauche, à côté était assis Amine, puis Younes et moi tout à droite. J'avais fait en sorte que Yasmine et mon frère s'asseyent à côté pour pouvoir observer le comportement de Yasmine avec mon frère. Le film commença rapidement et d'emblée, je me sentis mal à l'aise. En effet, il y avait une scène durant laquelle le personnage principal joué par Nathalie Portman se trouvait seul dans une ruelle sombre, la nuit. J'appréhendais déjà la suite de la scène et je ne m'étais pas trompée puisque 3 hommes vinrent l'encercler et commencèrent à la menacer. Je commençait à m'agiter sur mon coussin, et alors que l'un des trois hommes s’approcha de la jeune femme pour la toucher, mes mains se mirent à trembler. J'envisageai de me lever car je sentais que j'allais fondre en larmes, et c'était vraiment pas le moment mais au moment ou j'allais partir, je sentis une main me serrer doucement la main gauche. Je vis alors que c'était Younes, qui, remarquant mon trouble, avait décidé de me donner du courage. Il me sourit doucement et me glissa discrètement à l'oreille « t'en fait pas, j'ai déjà vu le film, il ne lui arrivera rien... » je me détendis alors et me sentis vraiment ridicule d'avoir réagis de la sorte. Pendant tout le reste du film, ma main resta dans celle de Younes, comme s'il voulait me retenir et pendant tout le reste du film, la couleur rouge ne quitta pas mes joues. Heureusement la pénombre dans laquelle nous avions plongé la salle empêcha les autres de remarquer notre position, à Younes et moi.
Bisou les filles 
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