Plusieurs associations de défense des droits de l'homme réclament le boycott de Pékin Express qui démarre en Birmanie pour dénoncer la répression que subit dans ce pays la minorité musulmane des Rohingyas. La saison 10 de la course d'aventure - À la découverte des mondes inconnus - est diffusée sur M6 à partir du 16 avril (20 h 50). La longue marche de la Birmanie vers la démocratie reste minée par les violences religieuses et les conflits ethniques. La tension est extrême entre la majorité bouddhiste de ce pays fédéral de 55 millions d'habitants (et 130 ethnies) et la minorité musulmane des Rohingyas qui compte 800.000 personnes vivant essentiellement dans l'État d'Arakan, proche du Bangladesh. Attisées par les prêches de certains moines bouddhistes extrémistes, les violences ont fait depuis deux ans des centaines de victimes et des milliers de réfugiés. La situation des Rohingyas s'est encore dégradée en 2014. Des attaques contre les musulmans ayant fait 48 tués au mois de janvier.
Accusées de leur prêter main forte, les organisations humanitaires ont été expulsées par les autorités arakanaises, accentuant encore le dénuement de ces populations. «Même les bouddhistes qui aident les musulmans sont considérés comme des traîtres», souligne l'association Info Birmanie. La répression a conduit le rapporteur spécial de l'ONU à dénoncer, le 7 avril, des événements qui «pourraient constituer des crimes contre l'humanité».
Discriminés, les Rohingyas ne sont pas considérés comme Birmans mais comme des apatrides. Pour de nombreux observateurs, les tensions entre les communautés sont exploitées par la junte militaire au pouvoir à Rangoun pour maintenir la prééminence de l'armée. Les diatribes radicales flattent un certain nationalisme birman. L'hostilité aux musulmans trouve un écho dans la population, notamment celle issue de la majorité «bamar», pour qui l'identité birmane et l'appartenance au bouddhisme sont une seule et même chose.
Si le gouvernement se montre peu empressé à sévir contre les auteurs des violences, l'icône de la démocratie, Aung San Suu Kyi, est restée assez discrète sur les revendications des minorités. En visite mardi à Paris, la «Dame», comme on l'appelle familièrement dans son pays, a été reçue à l'Élysée par François Hollande. Les tensions ethniques figurent parmi «les enjeux d'une importance extrême pour nous», a-t-elle déclaré à l'issue de ce rendez-vous.
Et voila, le premier épisode de Pékin Express a été diffusé hier malgré les diverses protestations qui se sont enchaînées sur les réseaux sociaux, devant M6...
salam a3lekom cest triste qu ils l'aient diffusé, tout ceci a du promouvoir leur emission davantage, la preuve moi je connaissais pas du tout mohim cest tout de meme bien d agir, il y avait aussi Missyabiladi qui avait ouvert un sujet sur la situation et 2 ans apres rien n a changé, allahoma ifarraj 3aljami3
Merci pour ce fil...cela fait des décennies que dure le massacre des Rohingyas et pourtant personne ne bouge. Même médiatisé, la situation reste figée, l'ONU se contente de simples considérations que la question... soubhanAllah
ha j'étais dégouté d'avoir loupé le premier épisode , bah plus maintenant je ne savais pas que c'était en birmanie , je suis écoeuré de cette émission ,
Les audiences de cette saison sont les plus mauvaises de l'histoire de l'émission. Mais elle aura eu un mérite, faire partie de la minorité la plus persécutée du monde (selon l'ONU), les Rohingyas. Et de montrer le vrai visage des nazis bouddhistes de ce pays.
C'est même en pourparlers chez certains voyagistes qui refusent pour le moment de faire la promotion de ce pays, je trouve leur intention très louables.
La mobilisation porte ses fruits. Il faut continuer, diffuser, informer. Lu sur le Figaro : l'oppression de la majorité bouddhiste. Un e-mail écrit le 18 avril par une internaute à H&M et relayé par le site Internet Al Kanz pourrait être à l'origine du désistement de la marque. «Ce sont des êtres humains que vous décidez d'ignorer. Tout cela pour de l'argent et une notoriété [...]. Je décide de consommer humainement! Nous sommes nombreux [...] à changer notre mode de consommation». Une semaine plus tard le géant du prêt-à-porter présente ses excuses à l'internaute mécontente. H&M explique alors que «des vêtements ont été prêtés au présentateur de l'émission Stéphane Rotemberg, mais que cela ne fait pas d'H&M un partenaire». Le spectre du Rana Plaza
Une mauvaise publicité alors que la marque est actuellement au cœur d'un autre scandale, celui du Rana Plaza. Le 24 avril 2013, un immeuble abritant des ateliers textiles s'effondrait à Dacca au Bangladesh, faisant plus de 1000 morts. Or des étiquettes H&M ont été retrouvées, avec celles d'autres marques, dans les décombres. Depuis ce drame, H&M scrute attentivement les réseaux sociaux, chassant la moindre rumeur capable de ternir leur image. Interrogée par StreetPress, M6 maintient que cette affaire ne concerne en rien la chaîne. Pékin-Express «n'a pas vocation à traiter du contexte géopolitique». Stéphane Rotemberg a défendu Pékin-Express au micro de RMC : «Profiter du fait que, maintenant, on puisse aller en Birmanie est important [...] Vous avez du tourisme dans 90% des pays qui sont des dictatures. On pourrait être choqué par 80% des documentaires tournés dans le monde et qui ne dénoncent pas à chaque fois.» Depuis le geste d'H&M, trois autres sociétés ont également annoncé le retrait de leur logo du site de M6. Bolywood Sari, une société confectionnant des vêtements traditionnels indiens «ne savait pas que Pékin Express se passait en Birmanie». La marque de chaussuresTwins for Peace et celle de vêtements Eleven Paris ont également demandé le retrait de leur marque de la liste des partenaires, plaidant leur ignorance de la destination de l'émission.
salam a3lekom avec tout ca M6 a plus perdu que si ils avaient annulé l'emission tant pis pour l investissement mohim j espere de tout coeur que la situation s arrangera pour eux ainsi que tout les peuples en souffrance, bi iznillah
Excellent les amis. Lu sur le site de Elle.fr. Je pense que M6 ne s'attendait pas du tout à cela. Ils sont de plus en plus nombreux à tourner le dos à l’émission « Pékin Express ». Depuis le début de l’émission, le 16 avril dernier, les internautes se mobilisent sur les réseaux sociaux pour un boycott du programme. « Pékin Express » a en effet choisi de faire partir ses candidats de Birmanie, où vivent les Rohingyas, la communauté « la plus persécutée au monde », selon l’ONU. Cette minorité de 800 000 musulmans est en effet la cible de la majorité bouddhiste depuis des années. La mauvaise image véhiculée par « Pékin Express » a déjà fait fuir des marques, à l’origine partenaires de l’émission.
H&M nie une quelconque collaboration Dès le 27 avril, le blog musulman « Al-Kanz » a constaté que H&M a demandé à M6 de retirer son logo de l’émission. « Des vêtements ont été prêtés au présentateur de l’émission, Stéphane Rotenberg, mais cela ne fait pas de nous des partenaires », aurait écrit la marque suédoise dans un mail adressé à M6, selon « Al-Kanz ». Après H&M, les marques Eleven Paris, Twins for Peace et Bollywood Sari ont elles aussi demandé à « Pékin Express » de ne pas les associer à l’émission.
C'est l'émission chat noir de la saison : Pékin Express... Après l'arrestation et la détention de l'équipe de tournage en Inde (les trois derniers collaborateurs de M6 bloqués sur place ont été libérés la semaine dernière) et après avoir enregistré des audiences décevantes, voilà que le jeu d'aventure fait les frais d'un boycott né sur les réseaux sociaux.
La raison du courroux de diverses associations et des internautes : le lieu où se déroule les premières étapes de Pékin Express, la Birmanie. Le pays, qui n'est pas franchement connu pour son pointilleux respect de la Déclaration des Droits de l'homme, connaît une vague de violence et de racisme à l'encontre de la population des Rohingyas, minorité de 800 000 musulmans, considérée par l'Organisation des Nations unies comme "la plus persécutée au monde".
Révoltés à l'idée que la Birmanie puisse être le théâtre d'un jeu d'aventure, des internautes ont mis en place le #contrePekinExpress2014, largement relayé sur Twitter.
De même, face à la polémique, la marque de prêt-à-porter H&M, partenaire de l'émission, vient de se désolidariser, ne souhaitant plus voir son nom associé à Pékin Express, de peur sans doute des mauvaises retombées sur son image auprès du grand public. Le logo H&M a ainsi été retiré de la page des partenaires de Pékin Express sur M6.fr.
Histoire de se distinguer de l'émission jusqu'au bout, la marque H&M, contactée par nos confrères du Huffington Post, dément formellement avoir été, à quelque moment que ce soit, partenaire de l'émission.
"H&M n'est pas - et n'a jamais été - partenaire de l'émission Pékin Express. Quelques vêtements ont été prêtés pour habiller le présentateur, ce qui ne fait pas de H&M un partenaire de l'émission. C'est pourquoi, nous avons demandé le retrait de notre logo afin d'éviter toute confusion", déclare-t-on du côté de la direction de l'enseigne.
Outre H&M, d'autres marques telles que Eleven for All, Twins for Peace ou Bollywood Sari ont également souhaité retirer leur accord de partenariat, selon nos confrères de 20 Minutes.
La ligne de défense de Pékin Express a été portée par l'animateur Stéphane Rotenberg, ce mardi 29 avril, au micro d'Europe 1 : "Aller quelque part, ce n'est pas cautionner le régime..."
salam a3lekom le bouddiste terroriste a du etre au courant de ce qu il se passe depuis, il doit etre indifferent et determiné je ne me fais pas de films mais au moins les chefs d etats qui etaient sympatiques avec lui commenceront a changer de comportement