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Aicha Momia a écrit:
Tu te dépasse à chaque chapitre! La lettre de Jonas est émouvante. Du coup , je me demande Anaelle est-elle un ange, une alien ou le produit de l'imagination de Jonas?
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La Louve** a écrit:
Tu verras bien
Merci
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La Louve** a écrit:
Jonas reste rivé un long moment sur cette phrase: Dis-moi où puis-je te rejoindre? Que pourrait-il bien répondre à cela? Il serre le papier entre ses doigts tremblants, ses yeux s’emplissent de larmes. Il ne sait pourquoi c’est leur rencontre qui lui revient en mémoire, mais il se laisse porter par ce qui vient, comme ce jour là il s’est laissé porter. Alors il écrit:
Anaelle, mon amour,
si seulement je pouvais te répondre. Il me tarde aussi de pouvoir à nouveau te serrer contre moi, sentir ta peau contre la mienne, ton souffle mêlé au mien, m’enivrer du son de ta voix… oh si tu savais comme elle me manque. C’est la première chose que j’ai connu de toi, ta voix, douce, limpide, tellement harmonieuse.
Te souviens-tu? j’étais ici, sur ce banc. Mon coeur était lourd, il pleuvait doucement. J’avais fermé les yeux, je laissais les gouttes froides déferler sur mon visage, se mêlant à mes larmes retenues trop longtemps. Mon cœur commençait à s’ouvrir quand tu es venue t’asseoir à mes côtés. Peut-être n’as-tu pas remarqué mon air étrange, mes yeux clos, les larmes de pluie. C’est étrange que nous n’ayons jamais évoqué notre rencontre durant toutes ces merveilleuses années que nous avons passées ensemble. T’ai-je seulement avoué que tu es arrivée dans ma vie comme un ange qui descend du ciel? Avant toi, tout n’était que douleur, je portais mon fardeau, ne m’autorisant pas le bonheur. Ce jour là était le jour de trop, c’était trop lourd, j’ai juste voulu déposer ce fardeau qui me pesait tellement, le laisser s’enfoncer dans les pleurs de l’étang, sous ce majestueux saule, symbole de ma douleur. Mon cœur s’était ouvert tout grand, et au moment où j’ai cru me noyer de larmes, tu es apparue. Je n’ai jamais su comment, ni d’où tu étais venues. Cela n'avait pas d’importance. D’abord, il n’y a eu que ta voix. Elle était douce et enveloppante, elle me prenait par la main de l’âme et me contait les étoiles. J’ai cru un instant qu’il n’y avait que ta voix. Je n’osais pas ouvrir les yeux, de peur qu’elle se taise, de peur que la plénitude, la joie intense qui m’enivraient soudain ne s'évanouissent à jamais. J’ignore combien de temps tu m’as parlé sans attendre de moi la moindre réaction. J’ai cru à un moment que je divaguais, que la folie m’emportait, alors j’ai rouvert les yeux sur le monde. Il pleuvait toujours. C’est là que la foudre s’est abattue sur le saule. Il s’est brisé en deux dans un fracas de silence. C’était tellement étrange. Mes yeux étaient encore tout éblouis lorsque je les ai tournés vers toi. Je t’ai vue pour la première fois dans un tourbillon d’étoiles multicolores, tu étais comme une apparition, toute mouillée de pluie. Tu m’as souri le plus naturellement du monde, et moi j’ai pris ta main, le plus naturellement du monde. Je t’ai demandé si ça allait, si tu n’avais pas été trop effrayée, mais tu me souriais, tu ne disais plus rien, ton regard plongé dans la mien fut une révélation pour nous deux. Et puis nous ne nous sommes plus quittés. Tu étais mon double, ma lumière, mon éternité. Tu étais le baume sur mon cœur, tu étais le chant de la vie, tu étais ma lumière, ma douceur… avec toi, je pouvais aimer de toute mon âme.
Et puis tu es partie, et la lumière s’est éteinte.
Me pardonneras-tu de ne pas savoir, de ne pas comprendre ce qui nous est arrivé? Me pardonneras-tu de ne pouvoir répondre à ta question?
Je me désole que ce soit pour toi une souffrance d’être si loin et si proche à la fois. Pour moi c’est une libération, un bonheur intense, de pouvoir ouvrir à nouveau mon coeur à l’Amour. J’aimerais juste ne plus avoir peur de te perdre à nouveau, de perdre ce fil ténu qui nous relie enfin.
Je t’aime au-delà de tout ce qui est concevable.
Jonas.
Prenez soin de vous
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SDreams Away a écrit:
C'est marrant je me suis réveillé ce matin et je vois que tu as écris un poème et je voulais te dire à quand la suite de Jonas, mais je me suis dit non, je vais pas l'ennuyer avec ça.
C'est comme si tu avais entendu mon message
Merci pour cette belle suite.
Alors j'ai une théorie. Il y a jamais eu de vraie annael. En vérité, tout est dans sa tête et il vit dans un hôpital psychiatrique
Et le parc de l'hôpital possède un étang avec saule. La femme qui lui a parlé n'est que l'infirmière et quand la foudre à éclaté il s'est ramassé un éclat de bois dans la tête et en ce moment il est dans le coma et son cerveau survit en créant cette histoire romantique
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La Louve** a écrit:
Tu m'as tuée ???
J'ai mis trop d'indices, zut ?...
T'es pas loin et même temps rien à voir ??
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La Louve** a écrit:
Jonas reste rivé un long moment sur cette phrase: Dis-moi où puis-je te rejoindre? Que pourrait-il bien répondre à cela? Il serre le papier entre ses doigts tremblants, ses yeux s’emplissent de larmes. Il ne sait pourquoi c’est leur rencontre qui lui revient en mémoire, mais il se laisse porter par ce qui vient, comme ce jour là il s’est laissé porter. Alors il écrit:
Anaelle, mon amour,
si seulement je pouvais te répondre. Il me tarde aussi de pouvoir à nouveau te serrer contre moi, sentir ta peau contre la mienne, ton souffle mêlé au mien, m’enivrer du son de ta voix… oh si tu savais comme elle me manque. C’est la première chose que j’ai connu de toi, ta voix, douce, limpide, tellement harmonieuse.
Te souviens-tu? j’étais ici, sur ce banc. Mon coeur était lourd, il pleuvait doucement. J’avais fermé les yeux, je laissais les gouttes froides déferler sur mon visage, se mêlant à mes larmes retenues trop longtemps. Mon cœur commençait à s’ouvrir quand tu es venue t’asseoir à mes côtés. Peut-être n’as-tu pas remarqué mon air étrange, mes yeux clos, les larmes de pluie. C’est étrange que nous n’ayons jamais évoqué notre rencontre durant toutes ces merveilleuses années que nous avons passées ensemble. T’ai-je seulement avoué que tu es arrivée dans ma vie comme un ange qui descend du ciel? Avant toi, tout n’était que douleur, je portais mon fardeau, ne m’autorisant pas le bonheur. Ce jour là était le jour de trop, c’était trop lourd, j’ai juste voulu déposer ce fardeau qui me pesait tellement, le laisser s’enfoncer dans les pleurs de l’étang, sous ce majestueux saule, symbole de ma douleur. Mon cœur s’était ouvert tout grand, et au moment où j’ai cru me noyer de larmes, tu es apparue. Je n’ai jamais su comment, ni d’où tu étais venues. Cela n'avait pas d’importance. D’abord, il n’y a eu que ta voix. Elle était douce et enveloppante, elle me prenait par la main de l’âme et me contait les étoiles. J’ai cru un instant qu’il n’y avait que ta voix. Je n’osais pas ouvrir les yeux, de peur qu’elle se taise, de peur que la plénitude, la joie intense qui m’enivraient soudain ne s'évanouissent à jamais. J’ignore combien de temps tu m’as parlé sans attendre de moi la moindre réaction. J’ai cru à un moment que je divaguais, que la folie m’emportait, alors j’ai rouvert les yeux sur le monde. Il pleuvait toujours. C’est là que la foudre s’est abattue sur le saule. Il s’est brisé en deux dans un fracas de silence. C’était tellement étrange. Mes yeux étaient encore tout éblouis lorsque je les ai tournés vers toi. Je t’ai vue pour la première fois dans un tourbillon d’étoiles multicolores, tu étais comme une apparition, toute mouillée de pluie. Tu m’as souri le plus naturellement du monde, et moi j’ai pris ta main, le plus naturellement du monde. Je t’ai demandé si ça allait, si tu n’avais pas été trop effrayée, mais tu me souriais, tu ne disais plus rien, ton regard plongé dans la mien fut une révélation pour nous deux. Et puis nous ne nous sommes plus quittés. Tu étais mon double, ma lumière, mon éternité. Tu étais le baume sur mon cœur, tu étais le chant de la vie, tu étais ma lumière, ma douceur… avec toi, je pouvais aimer de toute mon âme.
Et puis tu es partie, et la lumière s’est éteinte.
Me pardonneras-tu de ne pas savoir, de ne pas comprendre ce qui nous est arrivé? Me pardonneras-tu de ne pouvoir répondre à ta question?
Je me désole que ce soit pour toi une souffrance d’être si loin et si proche à la fois. Pour moi c’est une libération, un bonheur intense, de pouvoir ouvrir à nouveau mon coeur à l’Amour. J’aimerais juste ne plus avoir peur de te perdre à nouveau, de perdre ce fil ténu qui nous relie enfin.
Je t’aime au-delà de tout ce qui est concevable.
Jonas.
Prenez soin de vous
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SDreams Away a écrit:
Quelque soit la suite, je vais aimé car ça peut être que décalé
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Sarrazin a écrit:
Salut,
J'apprécie te lire et tenter de découvrir au delà de tes mots, tout le poids des maux, qui s'en servent en refuge.
Jonas pour ma part ne serait que l'alter égo d'Anaelle, son "double", du fait de son acception de l'amour essentiellement féminine ? Peut-être que je me trompe ?
Bonne continuation et bon courage, en attendant la suite ...