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Je hais ce terme Bledard
a
4 mai 2005 00:55
mais qu est ce qui comprend ces beures pour commencer a nommer les marocains nes au maroc, des bledards!!!!!

avant que vous ne reagissez au terme beure ( je sais que vous etes en colere), imaginez que je suis aussi en colere a cause de ce stupide titre de bledard qu on vient de me coller ainsi qu au reste des marocains nes au maroc
S
4 mai 2005 07:14

adelko, zidni m3ak, j ai quitte le maroc a 7 ans et ma cousine de france m appelle le bledard encore.
m
4 mai 2005 08:09
Adelko, commence par parler des "marocains nés en France" winking smiley ( histoire d'avoir un peu d'équité dans ton raisonnement)

Honêtement je comprends que ce terme te mette en colère; mais en disant "beur" j'ai l'impression que tu déverses ta colère en en suscitant toi même...

Moi, j'sais pas pourquoi mais à chaque fois que j'entends le mot "beur" j'entends en echo dans ma tête: "margarine"!

Va savoir pourquoi! Ca doit être un traumatisme d'enfance... grinning smiley
t
4 mai 2005 09:10
salam

un article:

Ne pas confondre beur et blédard !
Par Akram Belkaïd


Blédard... C’est dans le RER, il y a dix ans, que j’ai entendu prononcer ce mot pour la première fois. Des lycéens - beurs en majorité - chahutaient. Casquettes, vêtements et baskets de marque. Hurlements, bousculades, crachats au sol et insultes faciles : le smir façon banlieue parisienne. Triste mais habituel spectacle sur la partie nord de la ligne D abonnée aux retards et aux « incidents voyageurs » pour reprendre l’expression pudique de la SNCF. Je lisais La Nation et le bruit m’indisposait. Peut-être ai-je laissé s’échapper un soupir bruyant ou risqué un regard désapprobateur. De quoi, en tous les cas, provoquer la réaction immédiate de l’un des yôs - terme adopté par votre serviteur pour désigner les énergumènes nourris aux clips de rappeurs mythomanes, machistes et indécents. « J’en vois un qu’est pas content ! », a crié l’un d’eux. « Laisse-le tranquille. T’as vu son journal ? C’est un blédard », lui a conseillé un autre à mon grand soulagement. Soulagement ? Ceux qui, installés dans une rame quasiment déserte, ont fait un jour l’expérience de voir soudain débouler une horde de yôs me comprendront...

Je venais donc d’être classé - et à raison - dans cette catégorie que les médias français ont toujours du mal à appréhender quand il s’agit d’évoquer les sempiternelles questions liées à « l’intégration », à « l’immigration », au « malaise des banlieues » ou encore à « l’islam des cités », etc. Le blédard, c’est le nouveau débarqué. Nouveau en comparaison de ceux qui furent transportés en France au siècle dernier et dont l’ancienneté a en quelque sorte été transmise à leurs enfants. Des enfants de nationalité française mais dont on parle encore comme des « fils d’immigrés » voire des « immigrés de la nouvelle génération » ou mieux encore comme des « immigrés français ».

Blédard... Longtemps, ce terme a désigné, non sans un certain mépris, les cousins du bled. Ceux qui vivaient de « l’autre côté » et qui parfois, l’espace d’un visa ou d’une allocation de devises (qui se souvient de « ss’hâb trente- deux mille » ?), arrivaient en France pour quelques jours ou semaines. Mais aujourd’hui, le blédard, c’est avant tout celui qui vit depuis peu en France. Il n’y est pas né et s’il y a fait ses études, c’est souvent après le baccalauréat. Surtout, il parle l’arabe, du moins la darja, sans difficulté et ne dit pas « ouala » ou « sur le Coran » quand il doit jurer. En un mot, c’est l’Arabe de France, ou mieux, le Maghrébin de France qui n’est pas beur.

Le plus souvent, le blédard refuse absolument d’être confondu avec un beur. Dans ses rapports avec les « Français de souche » ou les « Gaulois » voire les « BBR » (bleu-blanc-rouge), il s’arrange rapidement pour mettre les choses au point. En un mot, son message c’est : « Je viens de ‘là-bas’. La cité, SOS Racisme et le reste, je ne connais pas ou peu. Et si c’est possible, je préfère ne pas connaître ».

L’auteur de cette chronique n’échappe pas à la règle. Il y a quelques années, je faisais remarquer à une consoeur parisienne que je trouvais symptomatique le fait qu’aucun journaliste de notre rédaction n’était beur ou encore moins d’origine antillaise ou d’Afrique noire. C’était en 2002, quelques semaines après l’arrivée de Le Pen au second tour et l’on parlait alors beaucoup de l’intégration et de l’absence de progrès en la matière. J’ajoutais même que notre journal n’était absolument pas une exception puisque la situation était identique dans toutes les chaînes de télévision et même dans d’autres quotidiens à commencer par celui « du soir de référence » toujours prompt à moraliser le monde via ses éditoriaux mais incapable de regarder sa propre réalité discriminatoire.

« Mais... et toi ? », m’a alors demandé ma consœur. J’ai répondu sans réfléchir mais avec beaucoup d’irritation que ce n’était pas la même chose. Que j’étais tout sauf « le beur de service ». J’étais un migrant, un étranger empli d’une autre réalité - celle de son pays d’origine - qui avait cherché du travail ailleurs que chez lui ; un Algérien qui aurait très bien pu atterrir à Doha ou à Montréal. A l’inverse, les stagiaires beurs que l’on voyait parfois passer dans la rédaction sans être jamais retenus - ils venaient pourtant des meilleures écoles de journalisme - étaient bel et bien de nationalité française. « Tu exagères ! », a insisté ma collègue en digne représentante de la bien « penseance » socialiste. « Il y a quand même des gens comme Rachid Arhab. Les choses avancent », a-t-elle ajouté. « Arhab est l’arbre qui ne cache aucune forêt », ai-je répondu pour clore cette discussion qui ne menait nulle part et qui reste encore d’actualité malgré les beaux discours et les promesses d’une télévision un peu plus bleu-blanc-beur.

Le premier observateur un tant soit peu attentif remarquera que le blédard et le beur ont des attitudes souvent différentes au quotidien. La relation que le premier entretient avec la France diffère en effet de celle qui, disons-le, oppose le second à ce même pays. Bien sûr, il y a le visa, les tracasseries à la préfecture et les obstacles - énormes, il ne faut pas se leurrer - pour l’emploi et le domicile. Mais le blédard est un optimiste. Inconscient peut-être mais optimiste ce qui le fait monter à l’assaut de citadelles dont il ignore tout de leurs défenses. Inconscience et absence de complexe qui, paradoxalement, lui ouvrent souvent des portes qui demeurent désespérément closes pour le beur. Le fait est que le blédard ne ressent pas sur son dos toute cette chape de rancoeur et même de révolte que nombre de beurs peuvent éprouver à l’égard de leur propre pays. Un pays qu’ils ne cessent d’accuser de les avoir privés du minimum de chances pour réussir. Le blédard est déjà dans un rapport post-colonial avec la France tandis que le beur demeure - à tort ou à raison - englué dans ce « continuum colonial » que dénoncent les associations qui veulent faire de la journée du 8 mai, l’occasion de manifester au nom des « indigènes de la République ». Dans le regard, dans le discours du beur, il y a souvent un désir de revanche, une volonté exacerbée de se voir enfin reconnaître sa place dans la société française. Cela influe sur son attitude, sa manière d’appréhender les événements les plus insignifiants de la vie courante. La « beur attitude », c’est un mélange de fierté, de colère et de susceptibilité. C’est une souffrance que l’on devine mais qui ne rend pas pour autant sympathique celui qu’elle torture.



j'aime bcp comment il différencie le "beur" du "bledard"....


salam

b
4 mai 2005 10:13
pour moi, beur, blédard, beurette etc...ne me posent aucun pbm...
r
4 mai 2005 10:24
ne vous en faites pas pour ces termes mesquins : blédard , daran , beur , etc... c est souvent les mal éduqués qui parlent comme ça .ceux qui urinent dans les cages d escaliers , qui aiment fumer les cigarelles roulés et qui crachent sur les gens dans les bus .
r
4 mai 2005 10:25
Il faut ne pas mal le prendre.

Ce qui viennent du bled ont comme péjoratif : blédard(e) et ceux qui vivent en France et vont au bled sont qualifiés d'"immigrés" et en France de "français étrangers"...


Alors que devraient dire les français(e)s d'origine maghrébine ???

grinning smiley
P
4 mai 2005 10:26
beba a écrit:
-------------------------------------------------------
> pour moi, beur, blédard, beurette etc...ne me
> posent aucun pbm...


pareil ke toi

rotaisspano c pa bien ce ke tu di là moi jutilise ces terme (blédar,beur...) et je sui bien éduké juge pa stp
b
4 mai 2005 10:28
simplenana a écrit:
-------------------------------------------------------
> beba a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > pour moi, beur, blédard, beurette etc...ne
> me
> > posent aucun pbm...
>
>
> pareil ke toi
>
> rotaisspano c pa bien ce ke tu di là moi jutilise
> ces terme (blédar,beur...) et je sui bien éduké
> juge pa stp


c clair c juste des mots...et on se comprend quand on les utilise donc où est le mal?
m
4 mai 2005 10:30
On fait dire aux mots ce que l'on veut. Mais ce n'est pas cela qui est important. Faut voir les intentions de la personne qui les emploie.
Et quoi qu'il en soit élévée au bled ou à l'étranger on est tous égaux en tant que créature de dieux
[b]"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas."[/b] [i]Géronimo[/i]
P
4 mai 2005 10:31
moi je voi aucun mal

c pa du tou péjoratif mes cousin je les appel com ça ils dise rien

mm sur mon pere jle di lol
C
4 mai 2005 10:35


Salam,

J'aime pas non plus... mais c'est entré dans les moeurs..
Des deux côtés de la méditerranée. On aura du mal à les enlever de notre vocabulaire. eye rolling smiley

Tiens je sais plus quand dimanche je crois, je regardais 2m "génération". L'invitée c'était Amel Bent. D'emblée, l'interview commence comme çà :

"Tu pensais qu'une beurette allait réussir blablabla"

Sur un ton très très naturel... eye rolling smiley



t
4 mai 2005 12:49
Bled….bldiya…zebda l’beldiya

Beur/beurette…beurre ? lequel ?…ça tend + vers la margarine parce que personne ne les assimilera au beurre de normandie...puisque la physionomie est tout à fait autre…le jour et la nuit

il vaut mieux appeler les noms par leur vraie appellation
&
à bas les complexes !
b
4 mai 2005 12:51
adelko
Hta anaya je le deteste
h
4 mai 2005 12:55
waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
lé sujet anti bledar ou les sujet defendon les bledar cé bon ca soule

La HaYaTiTa ahahahahahha
T
Tej
4 mai 2005 13:12
person je n'utilise jamais ce mot, ni eur d'ailleurs, je trouve que ça sonne vraiment moche à l'oreille eye rolling smiley
w
4 mai 2005 15:00
slt
adelko moi aussi je deteste ce terme bladard qu'est ce qu'il est moche, j'ai adore l'article de tachilhite78
s
4 mai 2005 15:47
c'est pas méchant! blédard! lol, nous les marocains de france kan ont va au bled ont nous appel les zmagria, alor jvoit pas ou est le mal!!!!!!!!! fo pas le prendre méchant!!!
"Aucun d'entre vous ne croira jusqu'à ce qu'il aime pour son frère ce qu'il aime pour lui-même".
b
4 mai 2005 15:55
zmagria c jolie
j
4 mai 2005 17:23
bledard c'est moins à la mode il y a pire maintenant on les appelle les clandos comme clandestin
Qu'ils ont leur papiers ou non c'est tous des clandos que les beurs les appellent
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