Citation
srnit a écrit:
Salam,
J'ouvre officiellement les hostilités en commençant :
La lune s'est arrêté un moment
Et s'est paré de son mince croissant
Afin d'annoncer fièrement à tout entendant
Ainsi qu'à tout voyant : le début du Ramadan
Quant au soleil, il se prépara
A l'aube, quand tout jeuneur cessa
Plus personne ne but, plus personne ne mangea
Qui vivra verra et qui vivra jeunera
Quant à toi petit homme
Tel un électron au sein de l'atome
Ta course à l'argent, ta course à la somme
Ta course simplement vers la vie et ses formes
Ta foi tu oublies et ta foi tu négliges
Ton coeur qui se meurt et ton coeur qui exige
De revenir à Celui qui pardonne, à Celui qui dirige
Cesse donc ta course qui te donne le vertige
Laisse toi enlacer par le mois de bonté
Laisse toi emporter par l'élan de piété
Laisse enfin ton coeur se prélasser
Dans les chemins de la foi, laisse le donc enfin goûter
Peut être verras tu la fin du mois approchée
Les larmes de certains, par la faim affligée
Epuisé par l'effort et les plaintes répétées
Mais tes larmes à toi seront celles du regret
D'avoir si peu profité, d'avoir tant oublié
Citation
srnit a écrit:
Salam,
Excellent poème Moh Tsu !
Merci pour le partage.
Citation
srnit a écrit:
Salam,
Toujours personne ?
Pour l'instant je suis 1er sur un total d'une participation.
Allez je vais pimenter un peu avec ce 2ème poème inspiré de Victor Hugo.
Demain, dès l'aube...
Demain, dès l'aube, à l'heure où apparaît le ciel,
Je jeunerai. Vois-tu, je sais que tu m'entends.
J'irai par le Coran, j'irai par le rappel.
Je ne puis demeurer loin de Toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, absorbé je serai,
Seul, l'esprit apaisé et le coeur enfin en paix,
Heureux, et la nuit pour moi sera félicité.
Je ne regarderai ni l'or des hommes qui sombrent,
Ni les voiles des passions qui éloignent
Et quand je jeunerai, je penserai à ma tombe
Au départ de ce monde, à l'élevation de l'âme.
Citation
Lalakoum a écrit:
Si je gagne pas avec ça, c'estque le jury est un vendu!!!
Double quatrain, s'il vous plaît en alexandrins!!!
Ô mois du ramadan, Toi qui toujours revient
Pour nous rappeler à notre humaine condition
On te glorifie, mais moi tu me donnes si faim
Et dans mon estomac, tu crée une abrasion
Les premiesr jours, à la fête, je suis guillerette
Pimpante et solide et fière, je crâne à tout va!
A genoux je me retrouve sans prendre de coca!
Et très légère, tu me laisses, telle une cacahouète.
Je ferai mieux d'aller bosser moi!