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Les femmes à blâmer pour le manque de succès de carrière?
K
31 octobre 2013 19:14
Les femmes sont leur pire ennemie en ce qui concerne leur avancement professionnel. Elles accordent trop d’importance à ce qu’elles perçoivent comme étant des obstacles à leur avancement et pas assez d’importance à ce qu’elles ont à offrir.

La conciliation travail-famille est l’obstacle le plus important à leur progression, et les congés de maternité les empêchent d’obtenir une promotion.

Telles sont les constats selon une nouvelle étude issue de Ipsos-Reid.

J’aurais aimé savoir l’avis des working-girls:

Est-ce que l’étude a bien cerné le problème?

Vivez-vous les mêmes obstacles?

Y en a-t-il d’autres que l’étude n’y s’est pas penché?

Que pensent-vous?



Les femmes sont-elles responsables de leur insuccès professionnel?

Par Brenda Bouw (Blogue Finance de Yahoo Québec)

Les femmes sont leur pire ennemie en ce qui concerne leur avancement professionnel. Elles accordent trop d’importance à ce qu’elles perçoivent comme étant des obstacles à leur avancement et pas assez d’importance à ce qu’elles ont à offrir, selon une nouvelle étude.

Le sondage Ipsos-Reid, effectué pour Randstad Canada, révèle que plusieurs femmes sont ralenties dans leur avancement professionnel par les apparences et leur statut familial, mais ce serait leur propre perception de ces facteurs qui seraient réellement à blâmer. Par exemple, 90 % des 500 répondantes au sondage ont affirmé que leur image, incluant leur apparence, a un effet important sur leur progression professionnelle. Seulement 37 % d’entre elles pensent que cela est également vrai pour les hommes.

Trois femmes sur cinq affirment que la conciliation travail-famille est l’obstacle le plus important à leur progression, et près de la moitié d’entre elles affirment que cette conciliation a une incidence sur leur progression professionnelle. Vingt-quatre pour cent d’entre elles affirment que leur congé de maternité les a empêchées d’obtenir une promotion.

Le sondage révèle que ces questions ne peuvent être abordées par les politiques et les procédures administratives des entreprises, « en raison de la manière dont la société perçoit les femmes et de la complexité des relations entre les femmes et les hommes ».

Que ces problèmes soient réels ou non, ou simplement une question de perception, ce n’est pas nécessairement le plus important, dit Gina Ibghy, chef des ressources humaines chez Randstad Canada. « Si les femmes choisissent de croire que ce qu’elles perçoivent est vrai, elles vont agir en conséquence, dit-elle pour encourager les femmes à changer d’attitude.
L’idée est de changer cette perception et de ne pas mettre toutes vos énergies à attribuer à votre apparence ou votre statut de mère vos difficultés à progresser dans votre carrière, mais à vous concentrer sur ce que vous pouvez contrôler afin d’accroitre vos responsabilités et votre valeur au sein de l’entreprise. »
L’avancement professionnel des femmes dans le monde du travail fait débat depuis fort longtemps et cette question est récemment revenue au premier plan au Canada. Plus tôt en octobre, le Régime de pensions des enseignantes et des enseignants de l’Ontario a demandé à l’organisme de règlementation des valeurs mobilières de l’Ontario d’exiger que les entreprises publiques nomment au moins trois femmes dans leurs conseils d’administration.
Les femmes font des avancées importantes au Canada. Par exemple, cet été, Kathleen Taylor est devenue la première femme élue présidente d’une grande banque canadienne, en étant nommée à la tête du conseil d’administration de la Banque Royale du Canada. Un nombre record de femmes sont également à la tête de nombreuses provinces, notamment en Colombie-Britannique, en Alberta, en Ontario, au Québec, au Nunavut et à Terre-Neuve-et-Labrador.

Néanmoins, les femmes ont encore beaucoup de chemin à faire pour occuper des rôles de leaders. Selon un rapport du Conference Board of Canada publié en mai, le nombre de femmes occupant des rôles de cadres intermédiaires et dans la haute direction stagne depuis 20 ans. Le rapport indique également que les hommes qui occupent ces rôles font partie du problème puisqu’ils ne reconnaissent pas que le manque de femmes dans ces rôles est un problème.

Dans l’étude de Randstad, on a demandé à des femmes chefs d’entreprises si le fait d’avoir eu des patrons de sexe masculin ou féminin a eu une incidence sur leur avancement professionnel. Les réponses ont été partagées.

Selon le rapport, « celles qui considèrent que le sexe joue un rôle pensent que les patronnes sont plus susceptibles de freiner leur progression que les patrons », ce qui contredit la perception que les femmes se soutiennent mutuellement au travail.

On a également demandé aux participantes qui, des hommes ou des femmes, font de meilleurs patrons. Il est peu surprenant que 65 % des répondantes ont répondu les femmes, expliquant leur choix par les meilleures communications et compétences organisationnelles des femmes, ainsi que leur plus grande empathie.

De plus, 77 % des répondantes croient que les femmes doivent travailler plus fort et plus longtemps que les hommes pour gravir les échelons.
Randstad se servira de l’étude pour lancer sa campagne « Women Shaping Business » qui, espère-t-elle, suscitera des changements positifs pour les femmes sur le marché du travail canadien.
« Il ne fait aucun doute que les femmes font d’excellentes leaders. Notre objectif est d’encourager les dirigeants, les employés et tous les Canadiens à discuter avec honnêteté des derniers tabous des entreprises qui créent des obstacles pour les dirigeantes », explique Mme Ibghy.
Ce texte est une traduction de « Are women to blame for lack of career success? », publié sur Yahoo! Canada.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/10/13 20:52 par Kabi101.
K
3 novembre 2013 00:54
Aucune working-girl à Yabiladi?
smiling smiley
3 novembre 2013 02:00
Le sondage veut nous faire croire qu'on est tellement stupides qu'on croient nous même etre nos pires ennemies pour évoluer professionnellement.
Chers sondeurs, je pense qu'au contraire on est très lucides qd aux obstacles que l'on rencontre et ces obstacles existent bel et bien on a rien inventé.
En plus, renoncer a une carrière prometteuse ce n'est pas se mettre des bâtons dans les roues c faire des choix de vie ce qui est complètement différent.
y
3 novembre 2013 10:57
Citation
heywa a écrit:
Le sondage veut nous faire croire qu'on est tellement stupides qu'on croient nous même etre nos pires ennemies pour évoluer professionnellement.
Chers sondeurs, je pense qu'au contraire on est très lucides qd aux obstacles que l'on rencontre et ces obstacles existent bel et bien on a rien inventé.
En plus, renoncer a une carrière prometteuse ce n'est pas se mettre des bâtons dans les roues c faire des choix de vie ce qui est complètement différent.

De choix de vie.....rester à la maison pour y faire le ménage est l'ambition qui se propage chez de plus en plus de femmes chez nous. Dépendre financièrement de son mari également.
Se plaindre qu'elles grossissent parce qu'elles s'ennuient et mangent pour combler ce vide.
C'est ce que je vois de plus en plus autour de moi. Je parle des femmes musulmanes.
3 novembre 2013 12:21
Citation
yallahah99 a écrit:
Citation
heywa a écrit:
Le sondage veut nous faire croire qu'on est tellement stupides qu'on croient nous même etre nos pires ennemies pour évoluer professionnellement.
Chers sondeurs, je pense qu'au contraire on est très lucides qd aux obstacles que l'on rencontre et ces obstacles existent bel et bien on a rien inventé.
En plus, renoncer a une carrière prometteuse ce n'est pas se mettre des bâtons dans les roues c faire des choix de vie ce qui est complètement différent.

De choix de vie.....rester à la maison pour y faire le ménage est l'ambition qui se propage chez de plus en plus de femmes chez nous. Dépendre financièrement de son mari également.
Se plaindre qu'elles grossissent parce qu'elles s'ennuient et mangent pour combler ce vide.
C'est ce que je vois de plus en plus autour de moi. Je parle des femmes musulmanes.

Lol tu es bien pessimiste...
Oui oui je parle de choix de vie car si g une carrière pro, cela ne m'empêche pas de vouloir d'abord une vie de famille.
Pkoi tenir son foyer serait degradant et perçu comme un manque d'ambition !? Élever ses enfant et tenir un foyer c du boulo aussi, ce n'est pas moins valorisant qu'être directrice de je ne sais quelle boite.

Hé bien moi, autour de moi c etrange je fais un tout autre constat.
Les femmes que je connais la plupart d'entre elles ont fait de bonne études, des carrières prometteuses mais une fois mariée, avec des enfants et qques années après, leur idéal serait de ne pas travailler ! Pkoi !? Parcequ'elles trouvent qu'elever leurs enfants, s'occuper d'elles et de leur couple c plus enrichissant.

D'autres ne sont pas mariée encore et ont de bon job mais espèrent se caser rapidement et bosser moins, voir pas du tout !

Moi même j'etait carrieriste plus jeune, je le suis encore un peu mais c parce que je suis célibataire....dans la vie ya des priorités et pour moi la vie pro passe après la vie de famille et c en cela que je dis que c un choix.
y
3 novembre 2013 15:16
Citation
heywa a écrit:
Citation
yallahah99 a écrit:
Citation
heywa a écrit:
Le sondage veut nous faire croire qu'on est tellement stupides qu'on croient nous même etre nos pires ennemies pour évoluer professionnellement.
Chers sondeurs, je pense qu'au contraire on est très lucides qd aux obstacles que l'on rencontre et ces obstacles existent bel et bien on a rien inventé.
En plus, renoncer a une carrière prometteuse ce n'est pas se mettre des bâtons dans les roues c faire des choix de vie ce qui est complètement différent.

De choix de vie.....rester à la maison pour y faire le ménage est l'ambition qui se propage chez de plus en plus de femmes chez nous. Dépendre financièrement de son mari également.
Se plaindre qu'elles grossissent parce qu'elles s'ennuient et mangent pour combler ce vide.
C'est ce que je vois de plus en plus autour de moi. Je parle des femmes musulmanes.

Lol tu es bien pessimiste...
Oui oui je parle de choix de vie car si g une carrière pro, cela ne m'empêche pas de vouloir d'abord une vie de famille.
Pkoi tenir son foyer serait degradant et perçu comme un manque d'ambition !? Élever ses enfant et tenir un foyer c du boulo aussi, ce n'est pas moins valorisant qu'être directrice de je ne sais quelle boite.

Hé bien moi, autour de moi c etrange je fais un tout autre constat.
Les femmes que je connais la plupart d'entre elles ont fait de bonne études, des carrières prometteuses mais une fois mariée, avec des enfants et qques années après, leur idéal serait de ne pas travailler ! Pkoi !? Parcequ'elles trouvent qu'elever leurs enfants, s'occuper d'elles et de leur couple c plus enrichissant.

D'autres ne sont pas mariée encore et ont de bon job mais espèrent se caser rapidement et bosser moins, voir pas du tout !

Moi même j'etait carrieriste plus jeune, je le suis encore un peu mais c parce que je suis célibataire....dans la vie ya des priorités et pour moi la vie pro passe après la vie de famille et c en cela que je dis que c un choix.
y
3 novembre 2013 15:22
Citation
yallahah99 a écrit:
Citation
heywa a écrit:
Citation
yallahah99 a écrit:
Citation
heywa a écrit:
Le sondage veut nous faire croire qu'on est tellement stupides qu'on croient nous même etre nos pires ennemies pour évoluer professionnellement.
Chers sondeurs, je pense qu'au contraire on est très lucides qd aux obstacles que l'on rencontre et ces obstacles existent bel et bien on a rien inventé.
En plus, renoncer a une carrière prometteuse ce n'est pas se mettre des bâtons dans les roues c faire des choix de vie ce qui est complètement différent.

De choix de vie.....rester à la maison pour y faire le ménage est l'ambition qui se propage chez de plus en plus de femmes chez nous. Dépendre financièrement de son mari également.
Se plaindre qu'elles grossissent parce qu'elles s'ennuient et mangent pour combler ce vide.
C'est ce que je vois de plus en plus autour de moi. Je parle des femmes musulmanes.

Lol tu es bien pessimiste...
Oui oui je parle de choix de vie car si g une carrière pro, cela ne m'empêche pas de vouloir d'abord une vie de famille.
Pkoi tenir son foyer serait degradant et perçu comme un manque d'ambition !? Élever ses enfant et tenir un foyer c du boulo aussi, ce n'est pas moins valorisant qu'être directrice de je ne sais quelle boite.

Hé bien moi, autour de moi c etrange je fais un tout autre constat.
Les femmes que je connais la plupart d'entre elles ont fait de bonne études, des carrières prometteuses mais une fois mariée, avec des enfants et qques années après, leur idéal serait de ne pas travailler ! Pkoi !? Parcequ'elles trouvent qu'elever leurs enfants, s'occuper d'elles et de leur couple c plus enrichissant.

D'autres ne sont pas mariée encore et ont de bon job mais espèrent se caser rapidement et bosser moins, voir pas du tout !

Moi même j'etait carrieriste plus jeune, je le suis encore un peu mais c parce que je suis célibataire....dans la vie ya des priorités et pour moi la vie pro passe après la vie de famille et c en cela que je dis que c un choix.

"carriériste" pourquoi parler de carriérisme quand il s'agit simplement d'assumer une partie des charges du
foyer et de s'épanouir dans une vie professionnelle. Pourquoi crois-tu qu'il y a tant de femmes musulmanes qui
vivent avec un mari qu'elles n'aiment plus ou qui leur font une vie impossible?

parce qu'elles sont totalement sous leur dépendance financière et n'ayant pour beaucoup jamais eu l'habitude
de se débrouiller, elles subissent. Et à quoi bon faire des études ?
S
3 novembre 2013 16:31
Citation
Kabi101 a écrit:
Les femmes sont leur pire ennemie en ce qui concerne leur avancement professionnel. Elles accordent trop d’importance à ce qu’elles perçoivent comme étant des obstacles à leur avancement et pas assez d’importance à ce qu’elles ont à offrir.

La conciliation travail-famille est l’obstacle le plus important à leur progression, et les congés de maternité les empêchent d’obtenir une promotion.

Telles sont les constats selon une nouvelle étude issue de Ipsos-Reid.

J’aurais aimé savoir l’avis des working-girls:

Est-ce que l’étude a bien cerné le problème?

Vivez-vous les mêmes obstacles?

Y en a-t-il d’autres que l’étude n’y s’est pas penché?

Que pensent-vous?



Les femmes sont-elles responsables de leur insuccès professionnel?

Par Brenda Bouw (Blogue Finance de Yahoo Québec)

Les femmes sont leur pire ennemie en ce qui concerne leur avancement professionnel. Elles accordent trop d’importance à ce qu’elles perçoivent comme étant des obstacles à leur avancement et pas assez d’importance à ce qu’elles ont à offrir, selon une nouvelle étude.

Le sondage Ipsos-Reid, effectué pour Randstad Canada, révèle que plusieurs femmes sont ralenties dans leur avancement professionnel par les apparences et leur statut familial, mais ce serait leur propre perception de ces facteurs qui seraient réellement à blâmer. Par exemple, 90 % des 500 répondantes au sondage ont affirmé que leur image, incluant leur apparence, a un effet important sur leur progression professionnelle. Seulement 37 % d’entre elles pensent que cela est également vrai pour les hommes.

Trois femmes sur cinq affirment que la conciliation travail-famille est l’obstacle le plus important à leur progression, et près de la moitié d’entre elles affirment que cette conciliation a une incidence sur leur progression professionnelle. Vingt-quatre pour cent d’entre elles affirment que leur congé de maternité les a empêchées d’obtenir une promotion.

Le sondage révèle que ces questions ne peuvent être abordées par les politiques et les procédures administratives des entreprises, « en raison de la manière dont la société perçoit les femmes et de la complexité des relations entre les femmes et les hommes ».

Que ces problèmes soient réels ou non, ou simplement une question de perception, ce n’est pas nécessairement le plus important, dit Gina Ibghy, chef des ressources humaines chez Randstad Canada. « Si les femmes choisissent de croire que ce qu’elles perçoivent est vrai, elles vont agir en conséquence, dit-elle pour encourager les femmes à changer d’attitude.
L’idée est de changer cette perception et de ne pas mettre toutes vos énergies à attribuer à votre apparence ou votre statut de mère vos difficultés à progresser dans votre carrière, mais à vous concentrer sur ce que vous pouvez contrôler afin d’accroitre vos responsabilités et votre valeur au sein de l’entreprise. »
L’avancement professionnel des femmes dans le monde du travail fait débat depuis fort longtemps et cette question est récemment revenue au premier plan au Canada. Plus tôt en octobre, le Régime de pensions des enseignantes et des enseignants de l’Ontario a demandé à l’organisme de règlementation des valeurs mobilières de l’Ontario d’exiger que les entreprises publiques nomment au moins trois femmes dans leurs conseils d’administration.
Les femmes font des avancées importantes au Canada. Par exemple, cet été, Kathleen Taylor est devenue la première femme élue présidente d’une grande banque canadienne, en étant nommée à la tête du conseil d’administration de la Banque Royale du Canada. Un nombre record de femmes sont également à la tête de nombreuses provinces, notamment en Colombie-Britannique, en Alberta, en Ontario, au Québec, au Nunavut et à Terre-Neuve-et-Labrador.

Néanmoins, les femmes ont encore beaucoup de chemin à faire pour occuper des rôles de leaders. Selon un rapport du Conference Board of Canada publié en mai, le nombre de femmes occupant des rôles de cadres intermédiaires et dans la haute direction stagne depuis 20 ans. Le rapport indique également que les hommes qui occupent ces rôles font partie du problème puisqu’ils ne reconnaissent pas que le manque de femmes dans ces rôles est un problème.

Dans l’étude de Randstad, on a demandé à des femmes chefs d’entreprises si le fait d’avoir eu des patrons de sexe masculin ou féminin a eu une incidence sur leur avancement professionnel. Les réponses ont été partagées.

Selon le rapport, « celles qui considèrent que le sexe joue un rôle pensent que les patronnes sont plus susceptibles de freiner leur progression que les patrons », ce qui contredit la perception que les femmes se soutiennent mutuellement au travail.

On a également demandé aux participantes qui, des hommes ou des femmes, font de meilleurs patrons. Il est peu surprenant que 65 % des répondantes ont répondu les femmes, expliquant leur choix par les meilleures communications et compétences organisationnelles des femmes, ainsi que leur plus grande empathie.

De plus, 77 % des répondantes croient que les femmes doivent travailler plus fort et plus longtemps que les hommes pour gravir les échelons.
Randstad se servira de l’étude pour lancer sa campagne « Women Shaping Business » qui, espère-t-elle, suscitera des changements positifs pour les femmes sur le marché du travail canadien.
« Il ne fait aucun doute que les femmes font d’excellentes leaders. Notre objectif est d’encourager les dirigeants, les employés et tous les Canadiens à discuter avec honnêteté des derniers tabous des entreprises qui créent des obstacles pour les dirigeantes », explique Mme Ibghy.
Ce texte est une traduction de « Are women to blame for lack of career success? », publié sur Yahoo! Canada.


Salam wa alikoum,

Le meilleur succès d'une femme c'est d'éduquer la génération de demain. Crois moi, si ça c'est pas une réussite!
K
4 novembre 2013 03:42
Merci de votre participation.

Hewa:
Donc selon toi, les spécialistes de cette étude sont mal informés et se trompent sur les causes du non succès des femmes. Pourrais-tu donc nous expliquer le constat que ce sont les femmes, elles-mêmes questionnées, qui ont révélés à ces spécialistes ces faits ?

En passant, les sondeurs ne lisent pas ta réponse ici sur ce forum, il serait judicieux de leur écrire directement, essaies de chercher les contacts de Ipsos-Reid sur leur site web.

Yallahah99: Lorsque tu dis:

'' C'est l'ambition qui se propage chez de plus en plus de femmes chez nous''
''C'est ce que je vois de plus en plus autour de moi.''

C'est où ça ce CHEZ VOUS et ce AUTOUR DE TOI ?


Hewa: également pour toi quand tu expliques que:

''Hé bien moi, autour de moi c etrange je fais un tout autre constat. '' et aussi ''Les femmes que je connais…''

C'est où ça ce AUTOUR DE TOI et de ou se trouvent ces femmes que TOI TU CONNAIS.

J'ai la nette conviction que vous vivez dans deux environnements totalement opposés, et chacune de vous côtoient des femmes qui sont diamétralement opposés, c'est ce qui explique vos points de vue totalement différents. Donc une explication de ces ''entourages'' pourrais bien clarifier la situation.

Stoique

Merci de ta participation, mais pourrais-tu développer un peu plus l'idée que '' Le meilleur succès d'une femme c'est d'éduquer la génération de demain'' ?

Merci
s
4 novembre 2013 11:02
Salam,

pourquoi faut-il impérativement faire un choix?

Il est tout à fait possible de mener de front une belle carrière et une vie de famille épanouie. Les concessions viendront alors sur des détails. Comme envisager le temps partiel par exemple, acheter les services d'une femme de ménage etc.

Et puis édiquer ses enfants c'est aussi les responsabiliser, leur faire découvrir des activités physiques ou intellectuelles en dehors du cadre familial. C'est un bon équilibre.
Une maman qui travaille n'est pas moins aimante ou moins présente, elle l'es peut être même mieux car elle optimise le temps smiling smiley

Ma3a Salam
y
4 novembre 2013 14:17
Citation
Kabi101 a écrit:
Merci de votre participation.

Hewa:
Donc selon toi, les spécialistes de cette étude sont mal informés et se trompent sur les causes du non succès des femmes. Pourrais-tu donc nous expliquer le constat que ce sont les femmes, elles-mêmes questionnées, qui ont révélés à ces spécialistes ces faits ?

En passant, les sondeurs ne lisent pas ta réponse ici sur ce forum, il serait judicieux de leur écrire directement, essaies de chercher les contacts de Ipsos-Reid sur leur site web.

Yallahah99: Lorsque tu dis:

'' C'est l'ambition qui se propage chez de plus en plus de femmes chez nous''
''C'est ce que je vois de plus en plus autour de moi.''

C'est où ça ce CHEZ VOUS et ce AUTOUR DE TOI ?


Hewa: également pour toi quand tu expliques que:

''Hé bien moi, autour de moi c etrange je fais un tout autre constat. '' et aussi ''Les femmes que je connais…''

C'est où ça ce AUTOUR DE TOI et de ou se trouvent ces femmes que TOI TU CONNAIS.

J'ai la nette conviction que vous vivez dans deux environnements totalement opposés, et chacune de vous côtoient des femmes qui sont diamétralement opposés, c'est ce qui explique vos points de vue totalement différents. Donc une explication de ces ''entourages'' pourrais bien clarifier la situation.

Stoique

Merci de ta participation, mais pourrais-tu développer un peu plus l'idée que '' Le meilleur succès d'une femme c'est d'éduquer la génération de demain'' ?

Merci

CHEZ NOUS signifie chez les musulmans.
AUTOUR DE MOI c'est mon milieu familial et amical..
Les deux donc se recoupent. J'ai des belles-soeurs, cousines qui soit arrêtent leurs études les jugeant inutiles puisqu''elles vont "de toute façon se marier" et donc "s'occuper de leurs enfants".
Soit ont fait des études supérieures (master2 entre autres...) pour renoncer à travailler.
A quoi bon se battre pour obtenir des droits sociaux équivalents à ceux des hommes si c'est pour être
dépendantes d'eux?
4 novembre 2013 17:53
Salam,

Post intéressant avec disons une problématique très sensible au sein de toute communauté...
Honnêtement je trouve que ce sondage a occulté de nombreux point pour se focaliser sur le fait que certaines femmes se mettent elles même des bâtons dans les roues.

Les pessimistes et défaitistes existent chez tout sexe c’est indéniable cependant les femmes doivent faire face à bien plus d’obstacles que les hommes à beaucoup de niveaux.

Je travaille dans un domaine avec une specialité plutot "masculine" avec donc peu de femmes et les patrons font souvent part de leurs angoisses lorsqu’ils envisagent d’embaucher une personne de sexe féminin.

Pourquoi ? Principalement parce qu’une femme contrairement à un homme est suceptible de tomber enceinte, prendre des congés, se sentir très mal lorsqu’elle rate la rentrée des petits, ou les laisse à la nounou, ou encore les confie à je ne sais qui alors qu’ils sont malades.

Pour un employeur c’est un risque= travail moins efficace, absentéisme, remplacement etc.
Et oui ils se focalisent rarement sur certains avantages du travail féminin : tel que le perfectionnisme, la capacité à gérer plus de chose en même temps ou encore faire le travail asap, rendre le tout en temps et en heure…

Il faut noter qu'une femme qui n'est pas mariée ou n'a pas d'enfant= risque de faire des enfants rapido et donc de s'absenter.
Une femme mariée avec enfants= risque de s'absenter car le bambin est malade ou je ne sais quoi.
Dans tous les cas une femme part avec un handicap...

Pour ce qui est du physique il compte plus pour la femme, peu importe le post on attend d’une femme qu’elle soit top ou du moins agréable visuellement.

Le maquillage est à la fois un avantage et un inconvénient: tout le monde sait que l’on peut "s’arranger" mais dans le monde du travail se maquiller ne relève plus du domaine du "libre arbitre"… du moment que c’est possible, on exige de la femme d’être belle par tout moyen (gommer les cernes, être pimpante etc.)

J’ai noté cela dans mon milieu ou je ne peux arriver en mode cachet d’aspirine avec cernes et Co sans recevoir des regards désapprobateurs…
mes collègue masculins aucun problème ni exigence à ce niveau seulement un costume et chemise nickelle fait l’affaire.

Concilier travail et famille est tout à fait possible lorsque l’on prend en compte la réalité des deux mondes.
Peu de travail permet il faut le noter de vivre pleinement les deux côtes. Il faut faire des concessions.

Malheureusement peu de patrons acceptent d’être conciliants en la matière. La plupart du temps ces derniers tolèrent l’absentéisme si la femme en question travaille dans une spécialité rare ou compliquée.

Mon patron actuel par ex essaye de me convaincre de continuer de travailler pour son compte en essayant de m’appâter avec des avantages en cas de grossesse ou mariage du genre : possibilité de travail en "remote", congés plus importants etc. C'est chose rare...

Ce qui est amusant c'est de constater qu'un collègue est exactement dans la même situation et on lui propose quant à lui des avantages différents : prise en charge partie de son loyer, possibilité d'élvoluer plus rapidement etc.

Il y a indéniablement une dichotomie... maintenant certaines prefèrent l'option 1 d'autres l'option 2 selon leur priorités dans la vie

Dans le monde arabe c’est encore plus compliqué car tabous et traditions entrent en ligne de mire.
Il n’est pas "bon" d’avoir une femme en avant ou aux reines de quoi que ce soit. Il y a indéniablement des freins.

Bref rien n’est complètement blanc ni noir et cette problématique est tellement large qu’il est possible d’écrire des pages et des pages sans arriver à une conclusion nette et précise...
4 novembre 2013 18:05
Citation
yallahah99 a écrit:
CHEZ NOUS signifie chez les musulmans.
AUTOUR DE MOI c'est mon milieu familial et amical..
Les deux donc se recoupent. J'ai des belles-soeurs, cousines qui soit arrêtent leurs études les jugeant inutiles puisqu''elles vont "de toute façon se marier" et donc "s'occuper de leurs enfants".
Soit ont fait des études supérieures (master2 entre autres...) pour renoncer à travailler.
A quoi bon se battre pour obtenir des droits sociaux équivalents à ceux des hommes si c'est pour être
dépendantes d'eux?

Salam,

Il faut cesser d’être constamment en compétition avec les hommes. Chacun sa place, ses prérogatives, ses droits et ses devoirs.

Un homme ne peut porter un enfant, ni le mettre au monde cela a été accordé exclusivement aux femmes. Il ne faut pas oublier que chacun a également des devoirs bien précis.

La femme aura à répondre de l’éducation de ses enfants, c’est une lourde responsabilité car elle éleve et inculque tous les principes importants aux générations à venir.

Se marier et rester au foyer ne signifie pas s’abrutir et ne pas faire d’effort pour se cultiver… Eduquer au mieux des enfants nécessite (pas obligatoirement) d’avoir pu accéder à un certain degré scolaire.

Rester à la maison ne va pas forcement de paire avec glandouiller, grossir et se tourner les pouces
PS : merci de ne pas mélanger musulmans dans leur intégralité avec maghrébins, ces derniers ne représentent pas forcement ces premiers.
K
6 novembre 2013 16:07
Citation
yallahah99 a écrit:
CHEZ NOUS signifie chez les musulmans.
AUTOUR DE MOI c'est mon milieu familial et amical..


Merci Yallaha99, mais je dois dire que c’est typiquement ce qu’on appelle de la ‘’généralisation’’, car on s’entend bien que tu ne connais pas tous les musulmans (suffit de penser aux musulmans de la Malaisie, de l’Indonésie , etc… pour voir Ô combien il est difficile de pouvoir confirmer un fait quelconque sur tous les musulmans).

Néanmoins je comprends l’idée principale qui se dégage de tes propos car j’avais observé une partie de
ce phénomène ces deux dernières années (ce qui n’est toujours pas une généralité vis-à-vis des musulmans, mais juste un fragment).


Un grand merci pour ta réponse Lolotte, tu as pointé un ‘’point’’ important lorsque tu dis : ‘’Les femmes doivent faire face à bien plus d’obstacles que les hommes à beaucoup de niveaux.’’

Il ne faut pas se leurrer, le milieu professionnel est très pesant sur le dos de la femme, celle-ci doit constamment démontrer et prouver sa crédibilité et son professionnalisme. Les attentes vis-à-vis de la femme sont plus grande comparativement aux hommes.

L’étude met le point justement sur ce fait, sur cette perception.

La question qui se pose : est ce que ce sont ces personnes qui doivent changer cette perception qu’ils ont de la femme ? ou est ce que ce sont les femmes qui doivent cesser de s’auto-percevoir comme tel ?

L’étude relate que ‘’L’idée est de changer cette perception et de ne pas mettre toutes vos énergies à attribuer à votre apparence ou votre statut de mère’’


Quand on dit : ‘’Pour ce qui est du physique il compte plus pour la femme, peu importe le post on attend d’une femme qu’elle soit top ou du moins agréable visuellement.’’

Es ce que ce sont les autres qui veulent que la femme soit vue ainsi, ou est-ce que ce sont les femmes elles-mêmes qui donnent trop d’importance à ce point-ci ?

En passant il y a un ensemble d’article très intéressant dans la revue de Harvard business magazine du mois de septembre dernier, révélant justement le rôle des femmes dans le monde professionnel.

A lire !

How Women Decide (comment les femmes décident)
HBR ARTICLES | Cathleen Benko, Bill Pelster | 2013-09-01

Women in the Workplace: A Research Roundup (Les femmes au travail: Un tour d'horizon de recherche)

Women Rising: The Unseen Barriers ( l'émergence des femmes: Les obstacles invisibles)
HBR ARTICLES | Herminia Ibarra, Robin J. Ely, Deborah Kolb | 2013-09-01
[hbr.org]
K
13 novembre 2013 16:24
Ce matin je viens de voir ce rapport du Réseau canadien des Centres de données de recherché, que je partage avec vous et qui traite une partie de notre discussion sur ce topic:

Canada - L'écart salarial entre les femmes et les hommes

Le présent rapport s'interroge sur les éléments qui expliquent l'évolution et la persistance de l'écart salarial entre les femmes et les hommes. Diverses hypothèses peuvent être avancées pour expliquer cette différence, notamment une représentation importante des femmes dans des emplois moins bien rémunérés. Selon l'auteure, l'explication la plus importante se trouve dans les choix éducationnels et professionnels des femmes. Pour diminuer cette inégalité salariale, elle suggère d'informer adéquatement les femmes sur leur choix de carrière.

C'est un fichier pdf:

[www.rdc-cdr.ca]

K
14 novembre 2013 22:11

Je viens de réaliser que le lien (fichier PDF à la find e mon message) peut afficher un message erroné.

Dans ce cas veuillez utiliser ce site web (ci bas) et cliquer dans le paragraphe sur la phrase synthèse du RCCDR, vous aurez le fichier en format PDF.

[www.rdc-cdr.ca]


Bonne lecture !


15 novembre 2013 18:12
Citation
Kabi101 a écrit:
La question qui se pose : est ce que ce sont ces personnes qui doivent changer cette perception qu’ils ont de la femme ? ou est ce que ce sont les femmes qui doivent cesser de s’auto-percevoir comme tel ?

L’étude relate que ‘’L’idée est de changer cette perception et de ne pas mettre toutes vos énergies à attribuer à votre apparence ou votre statut de mère’’


Quand on dit : ‘’Pour ce qui est du physique il compte plus pour la femme, peu importe le post on attend d’une femme qu’elle soit top ou du moins agréable visuellement.’’

Es ce que ce sont les autres qui veulent que la femme soit vue ainsi, ou est-ce que ce sont les femmes elles-mêmes qui donnent trop d’importance à ce point-ci ?

En passant il y a un ensemble d’article très intéressant dans la revue de Harvard business magazine du mois de septembre dernier, révélant justement le rôle des femmes dans le monde professionnel.

Salam Kabi101,

Désolé je viens à l’ instant de remarquer ta réponse…
Les problématiques que tu mets en avant sont complexes, il y une place trop importante a la subjectivité et au vécu de chacun.

Je te retourne tes question mais avec une tournure différente : comment objectivement est-il possible de forcer les autres à changer leur perception de la femme ?

De nos jours tu as les extrêmes les machos invétères les féministes de l’extrêmes : chacun se contente de faire un choix. On penche soit vers l’un, soit l’autre le juste milieu étant disons chose rare.
Entrent en plus en considération les sensibilités on va dire religieuses de chacun avec un christianisme judaïsme ou islam plus ou moins littéraliste ou stricte.

A mes yeux ce juste milieux idéal qui est soit disant atteignable une fois que les femmes cesserons de s’auto aliéner relevé de la quasi utopie 'unreachable'.

Par exemple niveau pro je ne me considère pas comme moins bonne, encore moins devoir faire mes preuves,pPar contre je me sens obligée d’être toujours over the top parce qu’on m’y oblige indirectement.

Peu de gens sont honnêtes quant à leur façon de concevoir les choses mais certaines remarques, réflexions, regards veulent tout dire.
Personne n’en souhaite être perçu comme un risque à prendre ou autre (à moins d’être déséquilibré).

On ne s’attribue pas une apparence car on nous colle automatiquement une étiquette.
Crois-tu sincèrement que j’ai demandé à mon patron de m’accorder des avantages différents de ceux de mes autres collègues ? Du tout c’est chose spontané qu’il a décidé de lui-même.

Il y va de même pour l’apparence on pardonne plus aux hommes car les femmes peuvent avoir recours au maquillage.
Ce n’est pas chose spontanée loin de là mais bien la réalité des choses, les apparences sont centrales dans notre société et la société pousse à se conformer aux stéréotypes de canons de beauté.
15 novembre 2013 23:32
Je reviendrais lire les réponses mais je suis sure que je serais ok avec lolotte comme d'hab.
Ha oui et je reviendrais te répondre kabi concernant ton intervention, pour le moins hautaine je trouve.
K
27 novembre 2013 16:27

J’apprécie ce que tu dis lolotte, et je réponderais volontiers à ta question :

comment objectivement est-il possible de forcer les autres à changer leur perception de la femme ?

Selon moi et comme premier pas, en s’efforçant d’éduquer les gens, le reste suivra.

Je dis bien ‘’s’efforçant’’ car par nature lorsqu’on tente de changer des habitudes humaines, des réflexes et des comportements issues d’un groupe de personnes on se confronte à un mur coriace, par conséquent y mettre son plein énergie n’apportera que des biens faits. Il est nullement nécessaire de rappeler qu’il est facile de changer le courant d’une rivière mais beaucoup trop difficile de faire changer toute la mentalité humaine. D’ailleurs tu l’As si bien soulignée ici ‘’ Ce n’est pas chose spontanée loin de là mais bien la réalité des choses, les apparences sont centrales dans notre société et la société pousse à se conformer aux stéréotypes de canons de beauté.’’

N’omettant pas que l’éducation devrait se faire dans les deux sens, ceux qui ‘’collent l’étiquette’’ et ceux qui acceptent ‘’l’étiquette collée’’


Citation
Hewa a écrit:
Ha oui et je reviendrais te répondre kabi concernant ton intervention, pour le moins hautaine je trouve.

Reviens quand tu veux et amène quelques choses de constructives pour le débat, tu en seras que la bienvenue.
K
29 novembre 2013 15:27
Rebonjour tout le monde,

Ce matin je viens de lire un article sur Yabladi qui va de paire avec notre sujet:

Pour les intéréssés voice le lien:

[www.yabiladi.com]
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
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