Citation
Septime a écrit:
Que la paix soit sur vous les amis,
Voilà un topic né d’une histoire que m’a confiée un ancien collègue. Il me l’a racontée il y’a quelques jours dans un bar où nous prenions, lui une pinte de bière allemande et moi un jus d’orange.
C’est lui qui m’avait proposé cet endroit le jour où il m’avait contacté sur Facebook. Il avait souhaité me voir pour me raconter une histoire, et comme il savait que j’aimais les petites anecdotes pittoresques, il s’était dit que celle-ci me plairait.
Du coup, deux jours plus tard, je me suis retrouvé à pénétrer dans une taverne bruyante, empestant l’alcool, et à peine éclairée par deux pauv' lumières tamisées. J’ai slalomé entre les rangées de tables bondées, avec ma tronche de arbouche, jusqu’à le trouver assis, la mine déconfite, à contempler son reflet sur une chope.
Quand il m’a vu, son menton disparaissant dans son cou, il a souri. Mais j’ai tout de suite remarqué en m’asseyant, son regard terne, ses énormes cernes, ses joues creuses, son nez amaigri et j’ai compris qu’il avait des soucis. Ce qui sur le coup m’avait fortement étonné, parce que Philippe c’est justement le genre d’individu très prévoyant. Il ne sort que très peu de sa zone de confort et prend toujours un temps fou à bien baliser le terrain avant d’y mettre un pied.
Alors, tout en commandant mon jus d’orange à la charmante serveuse qui s’était présentée, je me demandais ce qui l’avait amené à me présenter un tel visage.
Philippe a 35 ans et de ce que je pensais jusqu’à ce jour-là, il n’avait jamais eu de copine. Selon moi, pour deux raisons. La première c’est son attitude. Timide au point de paraitre bizarre auprès de ceux qui ne le connaissent pas, il n’ose jamais lever les yeux vers une femme. Un jour, il m’a confié qu’il tremblait de tout son être lorsqu’il une voix féminine parvenait à ses oreilles. La pudeur m’interdit de vous dire ce qu’il m’a confessé ressentir quand il entend un bruit de talons.
La seconde raison, c’est son physique. Car, oui le physique compte ! Philippe mesure 1m65, il est très blond. Il a les cheveux drus, le visage aux traits indéfinis – on dirait qu’il n’a ni menton, ni mâchoire – de grands yeux bleus pâles, la peau blanche au point d’en être transparente et les épaules voûtés. Comme on le voit, il a toute la panoplie du parfait nolife.
Pour s’affranchir de sa timidité maladive, il s’était offert les services onéreux d’un hypnothérapeute qui, durant une séance, lui conseilla de prendre des cours de salsa. Ce qu’il fit sur le champ. D’après le spécialiste, ça l’aiderait à reprendre possession de son propre corps, l’assumer et briser ce mur qu’il dresse entre lui et les autres et en particulier les femmes. Et, au fur et à mesure des cours de danse, il finit par se lâcher et s’adonner à des chorégraphies endiablées avec de belles cavalières.
A titre personnel, j’avais noté un petit changement chez lui. Et je le lui ai dit durant une pause-café : « Philippe, je te sens plus ouvert, moins timide, c’est cool ça. ». Le lendemain, il était revenu au bureau avec des cernes. Il est venu me dire en souriant que c’était un peu de ma faute. En effet, la nuit d’avant il n’avait pas dormi, tellement il était heureux. Quelqu’un venait de remarquer qu’il avait changé !
Plus tard, pour aller plus loin dans son processus de socialisation, il s’était inscrit à ‘OnVaSortir.com’, un site de « sorties entre amis et de rencontres amicales dans [la] ville ». Très vite, il rencontra des gens qui lui ressemblaient et qui ont les mêmes objectifs que lui. Avec sa nouvelle team, ils arpentèrent les bars, les soirées dansantes,et s’offrirent des weekends dans les plus grandes villes d’Europe. A force, sa team s’agrandit et compta quelques jeunes femmes, des geekettes.
Même s’il progressait, Philippe avait toujours du mal à aborder une femme. Parfois, il me racontait qu’il débutait des discussions avec l’une des geekettes de sa team qui lui plaisait mais très vite, il bloquait. Il suait, tremblait, et bégayait quand arrivait le moment de lui demander si elle voulait bien le revoir seul à seul. J’avais beau lui dire qu’il ne risquait au pire qu’un simple vent, déconvenue qu’on a tous vécu à un moment ou à un autre mais rien à faire. Chaque lundi matin, à la pose, il revenait avec sa figure dépitée me dire qu’il avait « été faible encore une fois ».
Tout ceci, je le savais le jour où on s’était revu dans cette taverne. Il se sentait tout de même obligé de me le rappeler dans un long prologue chiant tandis que, du coin de l’œil, je snipais une jolie arbia qui s’envoyait par petite gorgée une bonne pinte de bière face à son jean-jean.
Mais soudain, il me dit « Mais un soir, dans un bar, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai abordé une femme qui ne faisait que de me regarder… ». Là, j’ai sursauté. J’ai arrêté de surveiller la pécheresse et je l’ai regardé en ouvrant grands mes deux yeux et mes deux oreilles. Il avait toute mon attention...
A suivre.
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Septime a écrit:
Merci beaucoup New Balance ! T’es adorable.
Dp & pp, je kif tes interventions lol. Promis la prochaine fois c’est la gente masculine que je vais étriller dans un poste que toute femme divorcee devrait lire.
Oriundi merci mon pote pour ton interet, je suis en train d’ecrire la suite ^^
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Quintero a écrit:
Sweet + Philippe le mage noir.
"du coin de l’œil, je snipais une jolie arbia qui s’envoyait par petite gorgée une bonne pinte de bière face à son jean-jean. "
Bruh.
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Septime a écrit:
Que la paix soit sur vous les amis,
Voilà un topic né d’une histoire que m’a confiée un ancien collègue. Il me l’a racontée il y’a quelques jours dans un bar où nous prenions, lui une pinte de bière allemande et moi un jus d’orange.
C’est lui qui m’avait proposé cet endroit le jour où il m’avait contacté sur Facebook. Il avait souhaité me voir pour me raconter une histoire, et comme il savait que j’aimais les petites anecdotes pittoresques, il s’était dit que celle-ci me plairait.
Du coup, deux jours plus tard, je me suis retrouvé à pénétrer dans une taverne bruyante, empestant l’alcool, et à peine éclairée par deux pauv' lumières tamisées. J’ai slalomé entre les rangées de tables bondées, avec ma tronche de arbouche, jusqu’à le trouver assis, la mine déconfite, à contempler son reflet sur une chope.
Quand il m’a vu, son menton disparaissant dans son cou, il a souri. Mais j’ai tout de suite remarqué en m’asseyant, son regard terne, ses énormes cernes, ses joues creuses, son nez amaigri et j’ai compris qu’il avait des soucis. Ce qui sur le coup m’avait fortement étonné, parce que Philippe c’est justement le genre d’individu très prévoyant. Il ne sort que très peu de sa zone de confort et prend toujours un temps fou à bien baliser le terrain avant d’y mettre un pied.
Alors, tout en commandant mon jus d’orange à la charmante serveuse qui s’était présentée, je me demandais ce qui l’avait amené à me présenter un tel visage.
Philippe a 35 ans et de ce que je pensais jusqu’à ce jour-là, il n’avait jamais eu de copine. Selon moi, pour deux raisons. La première c’est son attitude. Timide au point de paraitre bizarre auprès de ceux qui ne le connaissent pas, il n’ose jamais lever les yeux vers une femme. Un jour, il m’a confié qu’il tremblait de tout son être lorsqu’il une voix féminine parvenait à ses oreilles. La pudeur m’interdit de vous dire ce qu’il m’a confessé ressentir quand il entend un bruit de talons.
La seconde raison, c’est son physique. Car, oui le physique compte ! Philippe mesure 1m65, il est très blond. Il a les cheveux drus, le visage aux traits indéfinis – on dirait qu’il n’a ni menton, ni mâchoire – de grands yeux bleus pâles, la peau blanche au point d’en être transparente et les épaules voûtés. Comme on le voit, il a toute la panoplie du parfait nolife.
Pour s’affranchir de sa timidité maladive, il s’était offert les services onéreux d’un hypnothérapeute qui, durant une séance, lui conseilla de prendre des cours de salsa. Ce qu’il fit sur le champ. D’après le spécialiste, ça l’aiderait à reprendre possession de son propre corps, l’assumer et briser ce mur qu’il dresse entre lui et les autres et en particulier les femmes. Et, au fur et à mesure des cours de danse, il finit par se lâcher et s’adonner à des chorégraphies endiablées avec de belles cavalières.
A titre personnel, j’avais noté un petit changement chez lui. Et je le lui ai dit durant une pause-café : « Philippe, je te sens plus ouvert, moins timide, c’est cool ça. ». Le lendemain, il était revenu au bureau avec des cernes. Il est venu me dire en souriant que c’était un peu de ma faute. En effet, la nuit d’avant il n’avait pas dormi, tellement il était heureux. Quelqu’un venait de remarquer qu’il avait changé !
Plus tard, pour aller plus loin dans son processus de socialisation, il s’était inscrit à ‘OnVaSortir.com’, un site de « sorties entre amis et de rencontres amicales dans [la] ville ». Très vite, il rencontra des gens qui lui ressemblaient et qui ont les mêmes objectifs que lui. Avec sa nouvelle team, ils arpentèrent les bars, les soirées dansantes,et s’offrirent des weekends dans les plus grandes villes d’Europe. A force, sa team s’agrandit et compta quelques jeunes femmes, des geekettes.
Même s’il progressait, Philippe avait toujours du mal à aborder une femme. Parfois, il me racontait qu’il débutait des discussions avec l’une des geekettes de sa team qui lui plaisait mais très vite, il bloquait. Il suait, tremblait, et bégayait quand arrivait le moment de lui demander si elle voulait bien le revoir seul à seul. J’avais beau lui dire qu’il ne risquait au pire qu’un simple vent, déconvenue qu’on a tous vécu à un moment ou à un autre mais rien à faire. Chaque lundi matin, à la pose, il revenait avec sa figure dépitée me dire qu’il avait « été faible encore une fois ».
Tout ceci, je le savais le jour où on s’était revu dans cette taverne. Il se sentait tout de même obligé de me le rappeler dans un long prologue chiant tandis que, du coin de l’œil, je snipais une jolie arbia qui s’envoyait par petite gorgée une bonne pinte de bière face à son jean-jean.
Mais soudain, il me dit « Mais un soir, dans un bar, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai abordé une femme qui ne faisait que de me regarder… ». Là, j’ai sursauté. J’ai arrêté de surveiller la pécheresse et je l’ai regardé en ouvrant grands mes deux yeux et mes deux oreilles. Il avait toute mon attention...
A suivre.
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vériténue a écrit:
Fichue toxico crevarde. Même pas un petit bisou baveux. Vu la mise, franchement.
Le poche érotique se vendra pas. Il reste plus qu'à en faire un mémorable téléfilm d'un jour une histoire.
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Septime a écrit:
Merci beaucoup New Balance ! T’es adorable.
Dp & pp, je kif tes interventions lol. Promis la prochaine fois c’est la gente masculine que je vais étriller dans un poste que toute femme divorcee devrait lire.
Oriundi merci mon pote pour ton interet, je suis en train d’ecrire la suite ^^