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Cha-La Head-Cha-La a écrit:
Ça fait au moins 15-20 ans que c'est déjà passé.
Je crois ce qu'ils ont dit " les riches crwuswront un écart considérable par rapport aux pauvres ".
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Pensée sauvage a écrit:
Il n'est jamais trop tard pour changer la donne.
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Cha-La Head-Cha-La a écrit:
Il est trop tard selon ma vision du monde.
Pour se sauver c'est et sera toujours la fortune de ce monde ou la mort.
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Pensée sauvage a écrit:
Je préfère rester optimiste, ou devrais-je dire utopiste.
Citation
Pensée sauvage a écrit:
Salam aleikoum,
À l'air de la mondialisation, l'économie est devenue mondiale.
Certains pays se sont spécialisés dans la production et/ou la fabrication de tel ou tel produit.
Quels en sont les conséquences ?
Je ne suis pas experte en la matière, mais certains points sont connus et évidents.
- La délocalisation de l'emploi.
Plutôt que de payer décemment les ouvriers/artisans français, on préfère sous payer des ouvriers à l'étranger, vendre moins cher donc vendre plus, avec d'importants bénéfices à la clé.
De nombreuses usines en France ont fermé pour cette raison dans les dernières décennies.
- L'exploitation des ouvriers.
Les ouvriers de l'étranger ne bénéficient pas des même droits du travail que nous en France, ni des meme protections sociales.
Leurs condition de travail sont souvent indigne, sécurité des locaux douteuse, travail des enfants, horaires à rallonge, paie misérable, etc.
- Le risque de problèmes d'approvisionnement.
Si on se repose sur l'économie mondiale pour se fournir, comment se fournira-y-on entend cas de rupture des liaisons (par exemple fermeture des frontières, annulation des accords) ?
Le probleme est d'autant plus préoccupant lorsque cela concerne l'alimentation.
- La pollution engendrée par la production industrielle et le transport.
La production industrielle pollue considérablement plus que la production traditionnelle, les méthodes de production étant différentes.
Par exemple, pour la production industrielle alimentaire, le but est le meilleur rendement possible, quitte à utiliser des engrais chimiques pour les plantes, des antibiotiques pour les animaux d'élevage.
L'élevage industriel est d'ailleurs contraire à l'éthique, et s'apparente à de la maltraitance animale.
- l'enrichissement des grandes firmes au dépend des petits producteurs.
C'est toujours les mêmes qui s'enrichissent indécemment sur le dos des plus pauvres, en employant des méthodes qui ne respectent ni l'humain, ni l'animal, ni l'environnement.
Quels sont les avantages à l'économie locale ?
- Conditions de travail dignes et juste rémunération.
- Petites productions moins polluantes, plus respectueuses du vivant.
Moins de pollution liée au transport des marchandises.
- Utilisation de méthodes traditionnelles, préservation et transmission des traditions et de l'artisanat local.
- Lien social renforcé.
Au sein des entreprises, à taille humaine.
Entre les producteurs et les commerçants, entre les commerçants et les clients, parfois directement du producteur au client.
- Dynamisation de l'emploi local, dynamisation des quartiers grâce aux commerces de proximité.
Emplois dans la production, la transformation, la vente.
- Circuits courts, moins d'intermédiaires entre le producteur et l'acheteur, donc meilleure rémunération du producteur et de l'éventuel intermédiaire.
- Autonomie économique.
On ne dépend plus de l'extérieur pour se fournir, on produit et transforme sur place les produits, qui sont revendus à proximité.
Le marché actuel n'a aucun intérêt à ce que l'on promeuve l'économie local.
Pourtant, pour les raisons que j'ai évoqué, et d'autres encore peut être, de plus en plus de personnes souhaitent privilégier l'économie local.
Consommer local, ça revient plus cher sur certains produits, mais c'est nettement plus éthique, plus écologique, et ça contribue à tisser des liens sociaux entre les différents acteurs de l'économie, ça rapproche les gens quand la mondialisation nous éloigne.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
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BriocheRedorée a écrit:
Comme nous sommes allés très loin dans la surconsommation grâce/à cause de produits
fabriqués à l'étranger -Asie en particulier- très souvent de mauvaise qualité et anti écologiques mais à prix défiant toute concurrence il paraît difficile d'imaginer qu'une partie de la clientèle
pourrait facilement et de bonne grâce accepter de se plier à une consommation raisonnée.
Un peu plus chère mais plu réfléchie.
Il 'y a qu'à voir la densité de clientèle se ruant dans ces magasins où l'on vend "ce tout qui ne vaut rien", je pense à un magasin A...on en périphérie de ma commune dont le parking est blindé du lundi au samedi. Mais il y a d'autres enseignes de ce type.
Allez expliquer aussi -c'est un autre exemple- qu'en s'obstinant à acheter sur internet vous condamnez les magasins de villes et les emplois annexes. On fait mourir les centres villes, on fait enfler le chiffre du chômage et l'on s'appauvrit collectivement.
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Pensée sauvage a écrit:
Je préfère rester optimiste, ou devrais-je dire utopiste.
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Brad Pitre a écrit:
Aleykoum salam,
D'ailleurs des nouvelles d'Utopia ? Elle est calée sur ces sujets.
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Pensée sauvage a écrit:
Salam aleikoum,
À l'air de la mondialisation, l'économie est devenue mondiale.
Certains pays se sont spécialisés dans la production et/ou la fabrication de tel ou tel produit.
Quels en sont les conséquences ?
Je ne suis pas experte en la matière, mais certains points sont connus et évidents.
- La délocalisation de l'emploi.
Plutôt que de payer décemment les ouvriers/artisans français, on préfère sous payer des ouvriers à l'étranger, vendre moins cher donc vendre plus, avec d'importants bénéfices à la clé.
De nombreuses usines en France ont fermé pour cette raison dans les dernières décennies.
- L'exploitation des ouvriers.
Les ouvriers de l'étranger ne bénéficient pas des même droits du travail que nous en France, ni des meme protections sociales.
Leurs condition de travail sont souvent indigne, sécurité des locaux douteuse, travail des enfants, horaires à rallonge, paie misérable, etc.
- Le risque de problèmes d'approvisionnement.
Si on se repose sur l'économie mondiale pour se fournir, comment se fournira-y-on entend cas de rupture des liaisons (par exemple fermeture des frontières, annulation des accords) ?
Le probleme est d'autant plus préoccupant lorsque cela concerne l'alimentation.
- La pollution engendrée par la production industrielle et le transport.
La production industrielle pollue considérablement plus que la production traditionnelle, les méthodes de production étant différentes.
Par exemple, pour la production industrielle alimentaire, le but est le meilleur rendement possible, quitte à utiliser des engrais chimiques pour les plantes, des antibiotiques pour les animaux d'élevage.
L'élevage industriel est d'ailleurs contraire à l'éthique, et s'apparente à de la maltraitance animale.
- l'enrichissement des grandes firmes au dépend des petits producteurs.
C'est toujours les mêmes qui s'enrichissent indécemment sur le dos des plus pauvres, en employant des méthodes qui ne respectent ni l'humain, ni l'animal, ni l'environnement.
Quels sont les avantages à l'économie locale ?
- Conditions de travail dignes et juste rémunération.
- Petites productions moins polluantes, plus respectueuses du vivant.
Moins de pollution liée au transport des marchandises.
- Utilisation de méthodes traditionnelles, préservation et transmission des traditions et de l'artisanat local.
- Lien social renforcé.
Au sein des entreprises, à taille humaine.
Entre les producteurs et les commerçants, entre les commerçants et les clients, parfois directement du producteur au client.
- Dynamisation de l'emploi local, dynamisation des quartiers grâce aux commerces de proximité.
Emplois dans la production, la transformation, la vente.
- Circuits courts, moins d'intermédiaires entre le producteur et l'acheteur, donc meilleure rémunération du producteur et de l'éventuel intermédiaire.
- Autonomie économique.
On ne dépend plus de l'extérieur pour se fournir, on produit et transforme sur place les produits, qui sont revendus à proximité.
Le marché actuel n'a aucun intérêt à ce que l'on promeuve l'économie local.
Pourtant, pour les raisons que j'ai évoqué, et d'autres encore peut être, de plus en plus de personnes souhaitent privilégier l'économie local.
Consommer local, ça revient plus cher sur certains produits, mais c'est nettement plus éthique, plus écologique, et ça contribue à tisser des liens sociaux entre les différents acteurs de l'économie, ça rapproche les gens quand la mondialisation nous éloigne.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
Citation
Pensée sauvage a écrit:
Salam aleikoum,
À l'air de la mondialisation, l'économie est devenue mondiale.
Certains pays se sont spécialisés dans la production et/ou la fabrication de tel ou tel produit.
Quels en sont les conséquences ?
Je ne suis pas experte en la matière, mais certains points sont connus et évidents.
- La délocalisation de l'emploi.
Plutôt que de payer décemment les ouvriers/artisans français, on préfère sous payer des ouvriers à l'étranger, vendre moins cher donc vendre plus, avec d'importants bénéfices à la clé.
De nombreuses usines en France ont fermé pour cette raison dans les dernières décennies.
- L'exploitation des ouvriers.
Les ouvriers de l'étranger ne bénéficient pas des même droits du travail que nous en France, ni des meme protections sociales.
Leurs condition de travail sont souvent indigne, sécurité des locaux douteuse, travail des enfants, horaires à rallonge, paie misérable, etc.
- Le risque de problèmes d'approvisionnement.
Si on se repose sur l'économie mondiale pour se fournir, comment se fournira-y-on entend cas de rupture des liaisons (par exemple fermeture des frontières, annulation des accords) ?
Le probleme est d'autant plus préoccupant lorsque cela concerne l'alimentation.
- La pollution engendrée par la production industrielle et le transport.
La production industrielle pollue considérablement plus que la production traditionnelle, les méthodes de production étant différentes.
Par exemple, pour la production industrielle alimentaire, le but est le meilleur rendement possible, quitte à utiliser des engrais chimiques pour les plantes, des antibiotiques pour les animaux d'élevage.
L'élevage industriel est d'ailleurs contraire à l'éthique, et s'apparente à de la maltraitance animale.
- l'enrichissement des grandes firmes au dépend des petits producteurs.
C'est toujours les mêmes qui s'enrichissent indécemment sur le dos des plus pauvres, en employant des méthodes qui ne respectent ni l'humain, ni l'animal, ni l'environnement.
Quels sont les avantages à l'économie locale ?
- Conditions de travail dignes et juste rémunération.
- Petites productions moins polluantes, plus respectueuses du vivant.
Moins de pollution liée au transport des marchandises.
- Utilisation de méthodes traditionnelles, préservation et transmission des traditions et de l'artisanat local.
- Lien social renforcé.
Au sein des entreprises, à taille humaine.
Entre les producteurs et les commerçants, entre les commerçants et les clients, parfois directement du producteur au client.
- Dynamisation de l'emploi local, dynamisation des quartiers grâce aux commerces de proximité.
Emplois dans la production, la transformation, la vente.
- Circuits courts, moins d'intermédiaires entre le producteur et l'acheteur, donc meilleure rémunération du producteur et de l'éventuel intermédiaire.
- Autonomie économique.
On ne dépend plus de l'extérieur pour se fournir, on produit et transforme sur place les produits, qui sont revendus à proximité.
Le marché actuel n'a aucun intérêt à ce que l'on promeuve l'économie local.
Pourtant, pour les raisons que j'ai évoqué, et d'autres encore peut être, de plus en plus de personnes souhaitent privilégier l'économie local.
Consommer local, ça revient plus cher sur certains produits, mais c'est nettement plus éthique, plus écologique, et ça contribue à tisser des liens sociaux entre les différents acteurs de l'économie, ça rapproche les gens quand la mondialisation nous éloigne.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
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molbru a écrit:
Le commerce local c'est aussi accepté que les occidentaux confortent leur avantage économique au détriment des autres.
La mondialisation à permis à un pays comme la chine (1/5 des humains) de voir leurs revenus augmenter par 2, 3 voir 4 en même pas 20 ans.
Ca leur à permis d'avoir une classe moyenne et des droits sur le travail aussi.
Pourquoi une mère célibataire chinoise doit travailler 50 h/semaine pour 500€/mois alors que la mère célibataire française va recevoir 1200 €/mois sans travailler et avec un logement gratuit plus d'autres avantages.
Non c'est pas logique tout ça et la mondialisation permet justement de lisser ces différences avec une mère chinoise célibataire qui gagnait peut être 200 €/mois il y a 20 ans mais en gagnera peut être 700 €/ dans 20 ans.
Et pour que ce soit possible, la mère célibataire française devra en gagner 700€/mois en travaillant dans les 20 ans.
Si l'afrique s'organise un peu, il se pourrait aussi que la chinoise, la française et l'africaine gagnent toutes 500 €/mois dans les 20 ans.
Tout le monde sur le même pied, pas de différence, pas de populations qui doivent immigrer,...
En fait la mondialisation est un truc vachement social et égalitaire. Le nouveau communisme...
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Utopia20 a écrit:
Salam Pensée Sauvage,
J'apprécie beaucoup ce post.
Par contre si tu le permets, j'aimerais apporté quelque précision.
Les pays se sont effectivement spécialisés dans certaines domaines (Pays du Golf : Pétrole, Asie du Sud-Est : Riz, Russie : Céréales, Congo : Hydrocarbure, etc) mais cela est fortement lié à l'impulsion de FMI (Fonds monétaire International).
Je m'explique, le FMI conditionne ses aides à la spécialisation des pays dans la production des cultures pour lesquels ils ont un avantage local.
Aussi, pour obtenir des aides, les pays n'ont pas eu d'autre choix que de se spécialiser en fonction de leur "spécificités locales".
Ca permet entre autre d'avoir les produits à de meilleurs coûts au niveau mondial, car ils sont produits localement dans des pays qui du fait de leur climat et autres particularités locales peuvent assurer la meilleure rentabilité des cultures.
En gros, si la France se met au blé, la rentabilité est plus grande que si c'était l'Egypte.
Cette spécialisation a un effet pervers, vu que les "spécialités" en matière de culture sont affectées à ceux qui peuvent produire le meilleur rendement et que les spécialisation en masse entraîne des production de "masse", il est alors souvent plus rentable d'acheter à l'international que de produire soit-même.
Ca coûte sans doute moins cher à certains pays du Sud d'acheter des céréales à la Russie que de les produire eux mêmes.
Aujourd'hui avec la crise sanitaire du coronavirus, on voit les difficultés que ça pose en cas de crise mondiale majeure et de rupture de la chaîne d'approvisionnement. La Chine qui produit une grosse partie des masques a limité les exports au début de la crise du coronavirus à cause du besoin à l'échelle locale, du coup le monde avait besoin de masque mais n'en avait pas car celui qui en produit ne leur en vendait plus.
Vers Mars, il y a eu des grosses tensions sur le marché des denrées alimentaires de base.
Avec les stocks et surstocks des particuliers et des Etats, on a des pays comme l'Algérie et l'Egypte qui ne sont pas du tout autonome en matière de blé qui se sont retrouvés à acheter du blé bien plus cher que la normal sur le marché international. on a d'autre pays qui ont réduit ou interdit leur exportation (Russie, Thaïlande, etc). Ca a entraîné une augmentation du prix des céréales à l'échelle mondiale. Pas parce qu'il y en avait pas assez pour tout le monde mais juste parce que certains pays ont stocké, surstocké et bloqué l'export (alors même qu'ils avaient des surplus). Ca touche encore plus l'Afrique où on a eu une explosion du prix de la farine.
Ca va poser des problématiques majeures à l'avenir pour certaines zones comme l'Afrique et le Moyen-Orient avec le réchauffement climatique et la raréfaction de l'eau, ces pays qui ne sont pas autonomes en matière alimentaire, ne pourront même plus produire.
Au-delà de ça, si le produit pour lequel tu t'es spécialisé ne marche plus, ça entraîne des difficultés graves. C'est ce qui se passe au Moyen-Orient avec l'effondrement du prix du baril.
Après, en réalité ce n'est pas la première fois que les spécialisations posent des difficultés. En 2007/2008, il y a eu une crise alimentaire qui a même touché les pays du Golfe alors que pourtant ils ont de l'argent pour en acheter (et en 2008 le baril était au plus haut).
Du coup, ce que j'en pense qu'au moins, à minima, les produits essentiels à la survie de la nation (alimentaire, médicament, etc) doivent être produit de façon locale. En privilégiant les circuits courts. Il faut aussi rétribuer les produits à leur juste valeur. C'est pas normal que les agriculteurs, essentiel à notre survis, soit l'une des populations la plus pauvre du pays. Il faut aussi de nouvelle pratique et donc une nouvelle production (qui peut régénérer les sols).
A coté de la modification de notre façon de produire, il faut aussi changer nos manière de consommer (moins de lait, de viande, moins de transports long, plus de fast fashion, moins de gadgets, d'électronique, etc).
Sortir du schéma de la consommation, ça induit de modifier notre façon de penser. Elle aussi doit changer de façon profonde. On doit sortir de ce désir "d'immédiateté". Faut ralentir et faire preuve de résilience. L'immédiateté nous fait oublier les problématiques même pas de long terme mais de court terme désormais. On doit reprendre le temps d'analyser les choses et de regarder où on va.
Après, ça ne solutionne pas tout. En France, on a pas de pétrole mais pour livrer les produits même à l'échelle locale et pour faire fonctionner les usines, du pétrole, il en faut. Donc une autonomie totale me semble impossible.
Sinon, rien à voir mais cette semaine, j'ai découvert une chanson et je pense qu'elle te plairait (je me demande si c'est pas une sorte de réponse à "On n'est pas condamné à l'échec de Kery James). Du coup, je la partage avec toi.
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Pensée sauvage a écrit:
Il y a un point que j'ai zappé en effet, le bénéfice apporté aux pays en voie de développement par la mondialisation.
Mais ça ne compense à mon sens pas les problèmes engendrés, en particulier la pollution et l'appauvrissement des sols (dus aux cultures et à l'agriculture industrielles).
Si on bousille la terre, c'est la population mondiale qui en subira les conséquences.
C'est une priorité d'aller vers des méthodes de culture/agricultures résilientes.
Il faudrait repenser tout le système, sans exclure complètement l'import/export pour ne pas trop pénaliser les pays qui ont moins de ressources disponibles.
Et il faudrait que les pays riches revoient complètement leur mode de consommation.
Le consumérisme, la surconsommation, le nombrilisme, les œillères, il va falloir changer tout ça, tendre vers un niveau de vie plus raisonnable et plus sobre.
Je ne suis pas d'accord avec toi quand tu compares la mondialisation au communisme.
Le but de la mondialisation c'est de produire plus à moindre coût pour enrichir les grandes firmes, tout en encourageant à la courses à la richesse et à la consommation sauvage.