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"Le Coran révélé par la théorie des codes"
t
27 janvier 2016 19:33
On trouve des nombreux miracles dans le Coran, des miracles mathématique, qui prouvent qu’il est une directe révélation d’Allah. Il y a des découvertes scientifiques qui ont été récemment faites grâce à la technologie du 20 eme siècle mais qui se trouvent déjà dans le Coran depuis 1400 ans

tu n auras pas de mal a trouver confirmation

Et je vais faire en sorte de comprendre ta these

elle permet d indentifier un auteur d un bouquin , et quand tu dis que la these a reconnue plusieur auteure au coran

ta these ce base sur un système d emploie des lettre par l humain

MAIS LE CORAN EST LA PAROLE DU TOUT PUISSANT le createur de toute chose qui ne ressemble en rien a sa creature l humain

ta these est bidon ...........
t
27 janvier 2016 19:34
c est comme la theorie de Darwin du pipo
27 janvier 2016 19:42
Soubhanallah,

Je te jure quand je vois ça ça ne fait que renforcer ma foi.

Une telle variété de thématique, le tout réuni dans un seul livre avec une telle cohérence...

Le souci c'est le parti pris evident de l'auteur...






Citation
Max160 a écrit:
Voici la liste des différentes composantes indépendantes, en synthèse de la thèse de Walter. CSA signifie Composante Stylistique Assurée. Chaque CSA a été écrite par un ou plusieurs auteurs différents du reste du Coran.

CSA N°1 : Allah à la 3ème personne (152 000 lettres)

- Ce sont tous les versets où Allah parle de lui-même à la troisième personne. Exemple : "Qu"Allah les anéantisse !" (9.30). A ne pas confondre avec la CSA "Le locuteur n'est pas Allah". CSA probablement due à plusieurs auteurs.

CSA N°2 : Homélies (127 000 lettres)

- Tout ce qui s'apparente à des homélies. Probablement due à plusieurs auteurs.

CSA N°3 : Les paraphrases de la Bible (104 000 lettres)

- Références exactes ou alléguées à la Bible (Ancien et Nouveau Testament). Il est possible qu'elle soit due à un seul auteur, étant donné le sujet identique pour tous les versets concernés.

CSA N°4 : La fondation de l'Islam (60 000 lettres)

- Regroupement de "L'appel au monothéisme", la condamnation des "Associateurs" et des "Légendes juives". Issue d'un regroupement, donc due à un seul auteur.

CSA N°5 : Normatif (47 000 lettres)

- Ce sont les versets qui donnent forme à la société musulmane. Les versets qui reproduisent les règles nazaréennes concernant les femmes ne sont pas dans cette CSA. Peut-être due à plusieurs auteurs (volume assez élevé).

CSA N°6 : Incitation à la guerre (44 000 lettres)

- Distribution du butin, promesses du paradis à ceux qui combattent, menaces de l'enfer à ceux qui s'y dérobent. Peut-être due à plusieurs auteurs (volume assez élevé).

CSA N°7 : Dis ! tête ou corps du verset (35 000 lettres)

- Les 315 versets qui contiennent le fameux "Dis !" ou équivalent, ce qui lève l'impossibilité de les attribuer à Allah comme locuteur. Peut-être due à plusieurs auteurs (volume assez élevé).

CSA N°8 : Polémique (29 000 lettres)

- Vitupérations et menaces contre tous ceux qui refusent de se rallier à l'Islam. Menaces immédiates (violentes) ou différées (enfer). Peut-être due à plusieurs auteurs (volume assez élevé).

CSA N°9 : Légendes arabes (27 000 lettres)

- Elles concernent trois prophètes pré-islamiques arabes allégués par le Coran, Hud, Salih et Su'ayb, les djinns, un sage dont le nom serait Luqman, diverses divinités arabes et d'autres éléments. Peut-être due à plusieurs auteurs (volume assez élevé).

CSA N°10 : Théologie nazaréenne (26 000 lettres)

- Regroupement de "Le Christ", "Le Paradis" et "Les femmes". Issue d'un regroupement, donc due à un seul auteur.

CSA N°11 : Légendes, histoire, liturgie nazaréenne (16 000 lettres)

- Regroupement de "Pseudo historique", "Apocryphes", "Légendes chrétiennes", "Antiennes chrétiennes". Issue d'un regroupement, donc due à un seul auteur.

CSA N°12 : Le locuteur n'est pas Allah (9 000 lettres)

- Les 135 versets qui ne peuvent pas avoir Allah pour locuteur, et qui n'ont pas de "Dit !". Fatiha, Malédictions, bénédictions, ... Exemple : "Seigneur ! Ne laisses pas dévier nos cœurs après que tu nous as guidé." (3.8). A ne pas confondre avec la CSA "Allah à la 3ème personne" Peut-être due à plusieurs auteurs (volume assez élevé).

CSA N°13 : Soumission (8 000 lettres)

- Les 60 versets où deux sens sont possibles : soit la soumission au sens de l'adjectif "soumis", soit les noms "islam" et "musulmans". Peut-être due à plusieurs auteurs (volume assez élevé).

CSA N°14 : Hommes et djinns (3000 lettres)

- Parallèle entre les hommes et les djinns, avec invitation à ce qu'ils deviennent musulmans (55.13-77). Due à seul auteur, car de faible volume.

CSA N°15 : Condamnation de l’idolâtrie (3000 lettres)

- Les 10 condamnations de l’idolâtrie présentes dans le Coran. Due à seul auteur, car de faible volume.

CSA N°16 : Passage à l'islam (2000 lettres)

- Regroupement de "Islam et musulman" (usage de la racine slm) et "Mahomet" (mentions du nom Mahomet). Due à un seul auteur, car issue d'un regroupement et/ou de faible volume.

CSA N°17 : Nazaréens (2000 lettres)

- Les versets utilisant nasara, désignés par Muhammad Hamidullah, ainsi que 5.82-86, 35.32 et 2.143, qui parle de la communauté "éloignée des extrêmes". Due à seul auteur, car de faible volume.

CSA N°18 : Choses volantes et parlantes (1000 lettres)

- Regroupement de l'"énorme force" (81.15-25 et 53.1-18) et le "voyage nocturne" (17.1). Due à un seul auteur, car issue d'un regroupement et/ou de faible volume.

CSP : Abrogation (1000 lettres)

- Ce sont les versets de l'abrogation (2.106 ; 16.102 ; 22.52). La probabilité calculée (42 % de chance de d'avoir une source non-séparée) ne permet pas de prouver qu'il s'agit d'une source séparée. CSP signifie Composante Stylistique Présumée. Ici, elle ne peut donc pas devenir une Composante Stylistique Assurée (CSA).

Divers

- Ce sont les versets formés de quelques lettres, deux, trois ou quatre, et pour lesquels aucun islamologue, oriental ou occidental, n'a pu donner de signification.



Modifié 3 fois. Dernière modification le 27/01/16 20:30 par d.slump.
a
27 janvier 2016 21:16
salut

.je pense que le coran a connu plusieurs modifications et révisions durant une longue periode qu il est difficile de detérminer avec precision vu l absence de preuves historiques ou archéologiques.tout ce qu on a ,c est une tradition et un patrimoine musulman inconcevable et incertain

le Coran est dû à 30 auteurs différents au moins, probablement 50, au plus 100

peut etre,mais ce qui est sur c est qu il y a plus d un style d ecriture dans le coran .le coran (ante)mecquois je crois a ete l oeuvre du cercle ferme de mohamed (quelques hanifites,quelques membres de sa tribu comme abdelmuttalib ou abu talib,...et peut etre lui meme)
a yatrib c etait avant tout une periode legislative et mohamed avait besoin d un texte pour gerer la communaute et les tribus qui commencaient a s alligner de son cote ,c est pour cela que le coran medinois etait presque depourvu de toute beaute et mediocre ,et en ce sens beaucoup de sahabas auraient pu ecrire une grande partie du coran(ibn abi sarh,zaid ibn tabit,othman,...)

le Coran a été écrit en plus de 200 ans
peut etre une partie,mais pas tout le coran


la périodisation Médine - La Mecque n'a aucune signification

c est tres difficile de situer le coran historiquement ou geographiquement mais je crois qu une grande partie du coran a ete ecrite entre la syrie et l iraq,sans pour autant ignorer le hijaz

Mahomet a été intronisé fondateur de l'islam longtemps après sa mort, au moins 60 ans, possiblement 200

ce n est qu une speculation,puisqu on connait si peu sur mohamed(qui n est qu un nom d attribut et non un prenom) et meme sur la genese et la nature de l islam du 7 eme siecle

Le premier islam dérive d'une secte présente à cette époque au Proche-Orient : les nazaréens

encore une affirmation speculative! dans cette region il y avaient plusieurs sectes mais personnelement je crois que mohamed s etait elevé et formé dans un milieu hanifite ou sabeen et qu il a forgé sa nouvelle religion par d autres croyances notamment judeochretiennes (par exemple sa premiere femme et des membres de sa tribu adherait a une secte chretienne)



la fondation du premier islam n'était pas le monothéisme, mais l'antichristianisme.

je crois pas que c est vrai.je crois que mohamed etait monotheiste meme s il y a des recits qui laissent entendre qu il etait polytheiste durant sa jeunesse.quant au" antichristianisme" il y avait plusieurs courants chretiens a cette epoque dans la region et qui avaient des conceptions contradictoires sur les prescriptions judeochretiennes


Citation
Max160 a écrit:
Bonjour à tous,

J'ai récemment lu une thèse réalisée par un ingénieur français. Cette thèse s'applique au Coran du Caire (1924), en langue arabe. L'écriture des algorithmes nécessaires nécessite un niveau de chercheur en mathématiques : l'auteur a dû avoir recours à un chercheur pour réaliser cette thèse.

Citation
a écrit:
Ordinateurs, Internet, câble, numérique... Depuis la seconde moitié du XXe siècle, tous les prodiges informatiques reposent sur la Théorie des Codes.

Cette théorie s'applique aussi aux textes écrits. Elle identifie un auteur avec une certitude qui peut dépasser 999 999 chances sur un million : chaque auteur présente des caractéristiques stylistiques dont il n'a pas conscience, mais que les mathématiques peuvent identifier. Ces caractéristiques, repérées dans un texte, sont-elles présentes dans un autre texte ? Cela permet de savoir si les diverses parties d'un même livre ont été écrites par un seul auteur ou par plusieurs.

Appliquée au Coran, cette théorie révèle clairement plusieurs auteurs, décèle des dates de rédaction différentes et identifie des structures restées jusqu'ici cachées. Une perspective scientifique et insoupçonnée s'offre à nous, une lumière nouvelle éclaire le premier islam, sa nature, son histoire, et présente comme jamais encore vu l'islam d'aujourd'hui.

Cette étude confirme cinq assertions :

le Coran est dû à 30 auteurs différents au moins, probablement 50, au plus 100
le Coran a été écrit en plus de 200 ans
la périodisation Médine - La Mecque n'a aucune signification
Mahomet a été intronisé fondateur de l'islam longtemps après sa mort, au moins 60 ans, possiblement 200
Le premier islam dérive d'une secte présente à cette époque au Proche-Orient : les nazaréens

La sixième assertion est nouvelle :

la fondation du premier islam n'était pas le monothéisme, mais l'antichristianisme.

L'auteur

Jean-Jacques Walter, ingénieur de l'École des Mines de Paris, a fait une carrière essentiellement dans la technologie, et dirige aujourd'hui une société de recherche et développement technologique. Il a suivi un cursus universitaire en islamologie jusqu'au doctorat soutenu en décembre 2013.
f
27 janvier 2016 21:18
[www.bladi.info]
Citation
Max160 a écrit:
Bonjour à tous,

J'ai récemment lu une thèse réalisée par un ingénieur français. Cette thèse s'applique au Coran du Caire (1924), en langue arabe. L'écriture des algorithmes nécessaires nécessite un niveau de chercheur en mathématiques : l'auteur a dû avoir recours à un chercheur pour réaliser cette thèse.

Citation
a écrit:
Ordinateurs, Internet, câble, numérique... Depuis la seconde moitié du XXe siècle, tous les prodiges informatiques reposent sur la Théorie des Codes.

Cette théorie s'applique aussi aux textes écrits. Elle identifie un auteur avec une certitude qui peut dépasser 999 999 chances sur un million : chaque auteur présente des caractéristiques stylistiques dont il n'a pas conscience, mais que les mathématiques peuvent identifier. Ces caractéristiques, repérées dans un texte, sont-elles présentes dans un autre texte ? Cela permet de savoir si les diverses parties d'un même livre ont été écrites par un seul auteur ou par plusieurs.

Appliquée au Coran, cette théorie révèle clairement plusieurs auteurs, décèle des dates de rédaction différentes et identifie des structures restées jusqu'ici cachées. Une perspective scientifique et insoupçonnée s'offre à nous, une lumière nouvelle éclaire le premier islam, sa nature, son histoire, et présente comme jamais encore vu l'islam d'aujourd'hui.

Cette étude confirme cinq assertions :

le Coran est dû à 30 auteurs différents au moins, probablement 50, au plus 100
le Coran a été écrit en plus de 200 ans
la périodisation Médine - La Mecque n'a aucune signification
Mahomet a été intronisé fondateur de l'islam longtemps après sa mort, au moins 60 ans, possiblement 200
Le premier islam dérive d'une secte présente à cette époque au Proche-Orient : les nazaréens

La sixième assertion est nouvelle :

la fondation du premier islam n'était pas le monothéisme, mais l'antichristianisme.

L'auteur

Jean-Jacques Walter, ingénieur de l'École des Mines de Paris, a fait une carrière essentiellement dans la technologie, et dirige aujourd'hui une société de recherche et développement technologique. Il a suivi un cursus universitaire en islamologie jusqu'au doctorat soutenu en décembre 2013.
a
27 janvier 2016 21:42
jc est la premiére fois que j entend parler de cette theorie,mais en lisant attentivement ce que tu viens de rapporter,je me suis rappellé d un orientaliste britanique qui s appelle gerald hawting.je ne vais pas detailler toute son etude critique du coran,mais je me contenterais du relation entre mecreance et monotheisme. selon lui la presence du concept de mecreance dans le coran n est en fait que le resultat des litiges et heurts ethniques et religieuses et quand le coran accuse les autres groupes de polytheisme ou mecreance ,ce n est en fait qu une reaction non neutre envers un groupe qui n etait pas d accord avec mohamed(comme par exemple quoreich accusee d idolatrie)
Citation
Max160 a écrit:
La première chose qui m'a frappé, c'est de découvrir que les mathématiques permettent de reconnaître un auteur par sa signature stylistique avec un tel degré de certitude. En tant qu'ingénieur assez intéressé par les maths, c'est vraiment passionnant.

La théorie des codes a permis d'identifier une pièce mineure de Shakespeare, et de montrer qu'elle venait bien de lui, malgré les apparentes différences avec ses autres œuvres : [corpus.revues.org]

Cette théorie s'applique sans problèmes aux caractères arabes, c'est une question de fréquence de lettres.

L'apport réellement nouveau de la thèse de Walter, c'est la sixième conclusion : "la fondation du premier islam n'était pas le monothéisme, mais l'antichristianisme." Les 5 autres assertions ont déjà été établis par d'autres moyens moins formels. La thèse ne fait que les confirmer.

La démonstration de cette assertion est présente dans la thèse, dont voici un extrait :
M
28 janvier 2016 11:38
Citation
toteau a écrit:
Car le coran parle très peu des chrétiens

de la page 243 à 247 de la thèse (Annexe 1) :

Citation
Jean-Jacques Walter a écrit:
Les commentateurs musulmans traduisent habituellement le mot musrikun qui signifie "associateur", par polythéiste ou par idolâtre.

Ils se fondent sur une conjecture proposée par des grammairiens plus de deux siècles et demi après la mort de Mahomet. Mais une attestation indiscutable de Jean de Damas contredit frontalement cette interprétation.

De son nom de naissance Jean Mansour, Jean de Dams, (676 - 749), est un théologien chrétien, Père de l'Eglise et Docteur de l'Eglise. Un siècle après la mort de Mahomet , en 746, il décrit la situation qu'il observe autour de lui, et écrit :

"Ils nous appellent associateurs, car, affirment-ils, nous introduisons un associé au côté de Dieu, en disant que le Christ est fils de Dieu et est Dieu"

Ce texte constate un usage courant à son époque ; les commentateurs musulmans conjecturent un sens possible. Or une constatation est plus fiable qu'une conjecture.

Le Coran emploie à de nombreuses reprise le terme musrikun, sans spécifier son sens : ce terme était donc bien connu des auditeurs. Certains versets du Coran indiquent ce sens sans ambiguïté :

"Oui, ceux qui disent "Dieu est le Messie, fils de Marie", sont impies. Or le Messie a dit : "O fils d’Israël ! Adorez Dieu, mon Seigneur et votre Seigneur." Dieu interdit le paradis à quiconque donne des associés à Dieu. Sa demeure est dans le feu. Il n'existe pas de défenseur pour les injustes." (5.72)

Un autre verset implique le même sens pour le mot associateur :

"Ils ont pris leurs docteurs et leurs moines ainsi que le Messie, fils de Marie, comme Seigneur, au lieu de Dieu. Mais ils n'ont reçu l'ordre que d'adorer le Dieu unique : il n'y a de Dieu que lui ! Gloire à lui ! A l'exclusion de ce qu'ils lui associent." (9.31)

Ces versets sont parfaitement clairs : les associateurs sont les chrétiens, car seuls les chrétiens disent que le Messie, le Christ, est Dieu. En tant qu'associateurs, ils sont injustes et voués au feu, c'est-à-dire à l'enfer.

Ce reproche est exactement le même que celui des nazaréens contre les chrétiens : en disant que le Christ est Dieu, les chrétiens "associent" un second Dieu au Créateur, ce qui en fait des polythéistes.

Dans la même sourate, dix versets plus loin, le verset 82 écrit :

"Tu constateras que les hommes les plus hostiles aux croyants sont les juifs et ceux qui associent.Tu constateras que les hommes les plus proches de croyants par l'amitié sont ceux qui disent : oui, nous sommes nazaréens" (5.82)

On retrouve les associateurs, qui, à l'instar du verset précédemment cité, s'opposent violemment aux musulmans, lesquels sont pour leur part des justes destinés au Paradis. Quant aux nazaréens, qui n'associent pas, ce sont les meilleurs amis des musulmans.

Si ceci est cohérent, la tradition musulmane le rend incohérent en prétendant que ce mot "associateur", qui signifiait chrétien au verset 72, signifie idolâtre au verset 82 : le même mot change de sens.

Deuxième incohérence : les chrétiens, nommés musrikun - associateurs aux versets 72 - sont maintenant nommés nasara - nazaréens au verset 82 : le même sens change de mot.

Troisième incohérence : le verset 72 traite les chrétiens d'abominable associateurs voués à l'enfer, alors que dans le verset 82 ils deviennent si justes et respectables qu'ils sont les meilleurs amis des musulmans.

Ces incohérences visent à cacher le véritable sens du verset 82 : les meilleurs amis des musulmans sont les nazaréens.

Les rédacteurs du Coran ont laissé passer un indice majeur, révélateur de l'origine de l'islam, qu'il fallait occulter. Lorsque des commentateurs ultérieurs en prendront conscience, cette version du Coran , trop largement diffusée, ne pouvait plus disparaitre. C'est la réinterprétation qui a réglé le problème - mais au prix d'une série d'incohérences.

Si la majorité des érudits musulmans présentent que nasara signifie chrétien, il y a quelques exceptions, dont la plus notable est défende par l'ancien chercheur au CNRS Muhammad Hamidullah, premier arabo-musulman à avoir traduit le Coran de l'arabe au français. Avant lui, toutes les traductions avaient été réalisées par des Européens.

Publiée en 1959, et encore amélioré les années suivantes, la traduction d'Hamidullah a été imprimée à des millions d'exemplaires et fait autorité dans les milieux universitaires. Il traduit nasara par nazaréens, et explique en note que les nazaréens sont les membres d'une secte judéo-chrétienne.

Citation
toteau a écrit:
"les lettres au debut des sourates sont les initiales des auteurs du coran"
=> c'est pas très scientifique de dire ça , surtout de la part d'un chercheur en mathématique.

1) Walter n'a jamais dit ça

2) Walter n'est pas chercheur en mathématiques, "juste" agrégé en mathématiques et ingénieur
28 janvier 2016 13:37
Je n'ai qu'un chose à dire à Walter : de lire le coran en entier car apparamment il est complétement à côté de la plaque.
Citation
Max160 a écrit:
1) Walter n'a jamais dit ça

2) Walter n'est pas chercheur en mathématiques, "juste" agrégé en mathématiques et ingénieur
28 janvier 2016 17:14
Ces versets sont parfaitement clairs : les associateurs sont les chrétiens, car seuls les chrétiens disent que le Messie, le Christ, est Dieu. En tant qu'associateurs, ils sont injustes et voués au feu, c'est-à-dire à l'enfer.

Qu'il relise le coran en entier car il est complètement à côté de la plaque en disant que les associateurs dans le coran font référence uniquement aux chrétiens.

Voici les preuves :

-D'abord le coran (composé de 114 sourates) parle des chrétiens/nazarréens pour la 1ère fois dans la sourate 2 Al baqara, qui correspond à la 87ème sourate chronologique donc vers la fin du coran, alors que le coran commence à parler des associateurs depuis la 2ème sourate chronologique "La plume" (sourate 52) puis quasiment toutes les sourates suivantes parlent des associateurs.
=> donc les associateurs ne désignent absolument pas uniquement les chrétiens.

-Ensuite, les prophètes qui ont vécu avant Jésus (donc qui ne connaissaient même pas Jésus et encore moins le mot "chrétien" ) parlaient déjà des associateurs qui existaient déjà dans leurs peuples :

Abraham :

78. Lorsqu'ensuite il observa le soleil levant, il dit : "Voilà mon Seigneur ! Celui-ci est plus grand" Puis lorsque le soleil disparut, il dit : "Ô mon peuple, je désavoue tout ce que vous associez à Allah.

80. Son peuple disputa avec lui; mais il dit : "Allez-vous disputer avec moi au sujet d'Allah, alors qu'Il m'a guidé ? Je n'ai pas peur des associés que vous Lui donnez. Je ne crains que ce que veut mon Seigneur. Mon Seigneur embrasse tout dans Sa science. Ne vous rappelez-vous donc pas ?

81. Et comment aurais-je peur des associés que vous Lui donnez, alors que vous n'avez pas eu peur d'associer à Allah des choses pour lesquelles Il ne vous a fait descendre aucune preuve ? Lequel donc des deux partis a le plus droit à la sécurité ? (Dites-le) si vous savez.

=> or le peuple d'Abraham n'était pas des chrétiens car ils ont vécus avant Jésus. Son peuple associait les étoiles et le soleil à Dieu.

Luqman :

13. Et lorsque Luqman dit à son fils tout en l'exhortant : "ô mon fils, ne donne pas d'associé à Allah, car l'association à [Allah] est vraiment une injustice énorme".

=> Luqman a vécu plusieurs siècle avant JC, et il ordonne déjà à son fils de ne pas être un associateur.

Le coran a aussi un autre verset qui parlent des gens qui associent des djinns et non Jésus à Dieu :

100. Et ils ont désigné des associés à Allah : les djinns, alors que c'est Lui qui les a créés.

Ses travaux contient énormément d'erreurs.
















Citation
Max160 a écrit:
1) Walter n'a jamais dit ça

2) Walter n'est pas chercheur en mathématiques, "juste" agrégé en mathématiques et ingénieur



Modifié 9 fois. Dernière modification le 28/01/16 21:06 par toteau.
M
1 février 2016 21:19
Merci pour ton message. Je vais approfondir la question des "associateurs". On notera tout de même que les versets avec Abraham (et autres) n'utilisent pas le terme "associateurs", mais "associés".

Citation
toteau a écrit:
qui correspond à la 87ème sourate chronologique donc vers la fin du coran

Attention, la thèse montre aussi que la périodisation la Mecque - Médine n'a pas de signification historique :

Citation
Jean-Jacques Walter a écrit:
La succession La Mecque Médine n’a pas de base historique
L’attribution de certaines sourates à la période de La Mecque et d’autres à celle de Médine a été établie par des grammairiens perses, plus de deux siècles après les faits, sur la base de conjectures, en fonction des activités attribuées à Mahomet par la Sîra : la prédication dans une première période, la politique et le combat ensuite [36]. Certains linguistes pensent confirmer cette répartition en affirmant que le style de Médine est plus "abrupt" que celui de la Mecque.

Une première approche
Elle consiste à examiner la répartition des sourates entre La Mecque et Médine.

Les grammairiens perses ont effectué l’attribution des sourates à La Mecque ou Médine sur l’hypothèse que les thèmes traités à La Mecque et à Médine sont différents.

J’ai attribué les versets à l’une ou l’autre des composantes sur une hypothèse similaire, selon laquelle des thèmes différents appartiennent à des composantes différentes écrites par des auteurs différents. La validité de cette hypothèse a été démontrée par l’étude des signatures.

Ainsi, si l’attribution faite par les grammairiens perses a une base dans la réalité, étant faite sur un principe de même nature que celui utilisé pour l’attribution aux composantes, les attributions à La Mecque et Médine et celle aux composantes doivent être cohérentes entre elles. Dans ce cas les thèmes des composantes seraient des sous thèmes des thèmes de La Mecque ou de Médine. Nous devons alors nous attendre à trouver toutes les composantes soit entièrement dans l’ensemble La Mecque, soit entièrement dans l’ensemble Médine.

Si au contraire leur répartition n’a pas de base dans la réalité, il n’y a aucune corrélation entre les thèmes La Mecque-Médine et ceux des composantes. Dans ce second cas, chacune des dix-neuf composantes identifiées doit se trouver pour partie dans l’ensemble de La Mecque, et pour le reste dans celui de Médine. C’est effectivement ce que l’on trouve.

Le style abrupt
Certaines composantes sont soit majoritairement à Médine soit majoritairement à la Mecque. Ces composantes ont chacune un style particulier, mathématiquement identifiable. Des linguistes ont identifié un style "abrupt" dans certains versets attribués à Médine, et ont abusivement généralisé, en l’étendant à l’ensemble entier de Médine – alors que le style "abrupt" n’est présent que dans certains versets.

Une seconde approche
Elle consiste à rechercher si une différence de style est identifiable entre sourates attribuées à La Mecque et sourates attribuées à Médine.

Prenons un exemple emprunté à la littérature. L’Analyse des Données Textuelles réalisée sur l’œuvre de Victor Hugo démontre qu’un délai de dix ans suffit à introduire une différence de style identifiable dès que l’on dispose de quelques milliers de caractères. Nous avons beaucoup plus que quelques milliers de caractères : 230 000 attribuées à Médine et 470 000 attribuées à La Mecque. La différence temporelle est de l’ordre de dix an [37]. Sur une masse de caractères aussi importante, un délai de dix ans imprimerait au style un changement inéluctable. Et pourtant, en termes de différence de style, rien n’est perceptible. Selon les algorithmes, la très faible différence de signature a 96 % de chances de n’être due qu’à une fluctuation de hasard.

Une troisième approche
Elle se fonde sur une incompatibilité de durée : la répartition des grammairiens perses entre sourates de La Mecque et sourates de Médine implique que la rédaction du Coran a été faite sur vingt-deux ans. Nous venons de voir qu’elle a été faite sur plus de deux cents ans.

Chacune de ces trois approches montre que la division entre sourates de La Mecque et sourates de Médine n’a aucune pertinence, et ne peut fonder aucune conclusion historique.

[36] A La Mecque Mahomet était supposé être le chef d’une petite secte. Les sourates énonçant des prescriptions morales, ou racontant des histoires, ou citant la Bible, viendraient de cette période. A Médine, Mahomet était supposé commander une armée, une police des idées, un début d’Etat. Les sourates contenant au moins un verset sociétal ou étatique auraient été rédigées à Médine.

[37] La différence de temps entre la dernière sourate supposée rédigée à La Mecque et la première supposée rédigée à Médine est quelques semaines ou mois, et la différence entre la première rédigée à la Mecque et la dernière rédigée à Médine est supposée 22 ans. En moyenne une dizaine d’années.
i
1 février 2016 23:58
Salam

Ça alors, j'ai eu plusieurs débats avec des chrétiens et des athées qui essayaient de me convaincre que l'Islam était une «secte judéo nasaréenne», voilà maintenant qu'on est dans une secte «anti chrétienne».

Pq pas anti Juifs car les Juifs sont aussi accusés d'associationnisme car ils (ou un groupe de chez eux je ne sais pas) dirent que 3uzayr as est fils de Dieu ?

Puis comment appliquer la théorie des cordes à une langue consantique comme l'arabe ?
Les premiers Corans retrouvés ne possédaient ni diacritiques ni voyelles, comment l'auteur peut analyser les passages, surtout que 7 ahruf sont possibles donc quelle a été celle que l'auteur a utilisé ?

Par exemple les roums ont été vaincus mais seront vainqueurs dans quelques années, selon une autre récitation se lit : les roums sont vainqueurs mais dans quelques années ils seront vaincus... ce qui change à peu près tout...

Ibn 3arabi RA a montré la parfaite symétrie du Coran montrant que les petites sourates de la fin répondaient aux grandes du début.

Enfin dans la gnose les polythéistes ne sont pas ceux qui adorent Jésus as ou autres mais ceux qui suivent leurs idoles personnelles : ego, cupidité, orgueil etc

Par exemple Muhammad sawaws porta Ali as sur ses épaules pour casser les idoles entourant la kaaba :
Selon une lecture gnostique, la kaaba égale le coeur de l'Homme, les idoles représentent toutes les passions citées au dessus qui peuvent détourner l'adorateur de Dieu swt.

Donc il n'est nulle question de chrétiens ou juifs, même un pseudo musulman peut être polythéiste dans ce cas là.

D'ailleurs il est confirmé dans le hadith que le Coran a 4 lectures : littérale, celle de l'élite, celle de l'élite de l'élite et celle réservée aux anbiya et awliya.
Comment analyser mathématiquement un tel texte ?


Pour finir, je n'ai jamais lu Moezzi mais j'ai demandé à un ami chiite qui l'a lu, et celui-ci m'a dit qu'il n'était même pas musulman, il déclare que le Prophète sawaws était conseillé par des entités obscures (jinn ?) Et que les Imams as sont seulement des sortes de magiciens !! Astaghfirullaha wa a3udhu bih ! Donc sa validation ne vaut rien, ni pour les sunnites ni pour les chiites.
2 février 2016 00:52
T'es sur d'être qualifié pour parler du coran? ptdr

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iNTiKaM a écrit:
Salam

Ça alors, j'ai eu plusieurs débats avec des chrétiens et des athées qui essayaient de me convaincre que l'Islam était une «secte judéo nasaréenne», voilà maintenant qu'on est dans une secte «anti chrétienne».

Pq pas anti Juifs car les Juifs sont aussi accusés d'associationnisme car ils (ou un groupe de chez eux je ne sais pas) dirent que 3uzayr as est fils de Dieu ?

Puis comment appliquer la théorie des cordes à une langue consantique comme l'arabe ?
Les premiers Corans retrouvés ne possédaient ni diacritiques ni voyelles, comment l'auteur peut analyser les passages, surtout que 7 ahruf sont possibles donc quelle a été celle que l'auteur a utilisé ?

Par exemple les roums ont été vaincus mais seront vainqueurs dans quelques années, selon une autre récitation se lit : les roums sont vainqueurs mais dans quelques années ils seront vaincus... ce qui change à peu près tout...

Ibn 3arabi RA a montré la parfaite symétrie du Coran montrant que les petites sourates de la fin répondaient aux grandes du début.

Enfin dans la gnose les polythéistes ne sont pas ceux qui adorent Jésus as ou autres mais ceux qui suivent leurs idoles personnelles : ego, cupidité, orgueil etc

Par exemple Muhammad sawaws porta Ali as sur ses épaules pour casser les idoles entourant la kaaba :
Selon une lecture gnostique, la kaaba égale le coeur de l'Homme, les idoles représentent toutes les passions citées au dessus qui peuvent détourner l'adorateur de Dieu swt.

Donc il n'est nulle question de chrétiens ou juifs, même un pseudo musulman peut être polythéiste dans ce cas là.

D'ailleurs il est confirmé dans le hadith que le Coran a 4 lectures : littérale, celle de l'élite, celle de l'élite de l'élite et celle réservée aux anbiya et awliya.
Comment analyser mathématiquement un tel texte ?


Pour finir, je n'ai jamais lu Moezzi mais j'ai demandé à un ami chiite qui l'a lu, et celui-ci m'a dit qu'il n'était même pas musulman, il déclare que le Prophète sawaws était conseillé par des entités obscures (jinn ?) Et que les Imams as sont seulement des sortes de magiciens !! Astaghfirullaha wa a3udhu bih ! Donc sa validation ne vaut rien, ni pour les sunnites ni pour les chiites.
M
2 février 2016 20:19
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Intikam a écrit:
Pq pas anti Juifs car les Juifs sont aussi accusés d'associationnisme car ils (ou un groupe de chez eux je ne sais pas) dirent que 3uzayr as est fils de Dieu ?

J'avoue que je ne comprends pas très bien à quoi pourrait correspondre ces juifs qui disent que Esdras est fils de Dieu.

Citation
Intikam a écrit:
Puis comment appliquer la théorie des cordes à une langue consantique comme l'arabe ?
Les premiers Corans retrouvés ne possédaient ni diacritiques ni voyelles, comment l'auteur peut analyser les passages, surtout que 7 ahruf sont possibles donc quelle a été celle que l'auteur a utilisé ?

Attention, c'est théorie des codes et non théorie des cordes ! ^^

En effet, la vocalisation et l'ajout de points diacritiques au gré de conjectures changent pas mal de choses.

L'auteur de la thèse a choisi de faire l'analyse sur le Coran du Caire de 1924, donc après ajout des points et des voyelles. L'analyse des données textuelles peut se faire sur la langue arabe, c'est juste une question de fréquence de caractères. L'analyse ne dépend pas des 4 lectures dont tu parles, c'est uniquement des algorithmes qui tournent pour identifier des signatures stylistiques.
P
3 février 2016 09:58
Bonjour,

Darwin c'est du pipo, mais la theorie des cordes non ?

Il me semble que vous prenez les théories scientifiques qui collent à votre schema. La science ce n'est pas Carrefour, vous ne passez pas dans les rayons et vous choisissez ce qui vous arrangent smiling smiley

Surtout qu'il y a plus de preuves pour Darwin que pour la théorie des cordes....

[www.hominides.com]
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touko69 a écrit:
c est comme la theorie de Darwin du pipo
P
3 février 2016 10:01
Oups sorry... c'est la théorie des codes pas des cordes....
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Philippe13 a écrit:
Bonjour,

Darwin c'est du pipo, mais la theorie des cordes non ?

Il me semble que vous prenez les théories scientifiques qui collent à votre schema. La science ce n'est pas Carrefour, vous ne passez pas dans les rayons et vous choisissez ce qui vous arrangent smiling smiley

Surtout qu'il y a plus de preuves pour Darwin que pour la théorie des cordes....

[www.hominides.com]
M
3 février 2016 14:12
... Et en l’occurrence la théorie des codes est omniprésente. Rien que ce forum existe grâce à la théorie des codes (compression, cryptage, etc ...).
M
5 février 2016 20:53
Voici la troisième et dernière partie de la conclusion de la thèse.

De la page 237 à 242 :


_________________________

C.3 La synthèse entre mathématique et histoire

En rapprochant les conclusions obtenues par les mathématiques des éléments historiques et linguistiques utilisables, on peut reconstituer ainsi la formation du Coran :

Au début du VIIème siècle, un groupe d'Arabes s'est rapproché des nazaréens, une secte judéo-chrétienne du Proche Orient. Parmi eux, se trouvaient quelques Arabes possédant une solide culture araméenne et nazaréenne. Ce groupe soit a formé une nouvelle religion en empruntant l'essentiel de sa théologie aux nazaréens, soit s'est converti au nazaréisme. Il avait pour livre sacré un document appelé qeryana, qui reproduisait ou paraphrasait des textes sacrés nazaréens. Ce document était certainement en araméen, car la langue liturgique des nazaréens était l'araméen, le livre portait un titre en araméen et les fidèles de la religion qui est devenue plus tard l'Islam portaient le nom araméen de mahgraye, car le mot musulman n'existait pas encore.

Ce document comportait les composantes suivantes :

Les paraphrases de la Bible
La Théologie nazaréenne
Les Légendes, histoires et liturgie nazaréennes
Les nazaréens


Comme les auteurs de ces quatre composantes sont différents, il y avait dans le groupe initial au moins quatre experts en araméen et en nazaréisme, responsables au total de 147 000 signes, 21 % du Coran actuel.

Un peu plus tard, la composante "Fondation de l'islam" a été introduite dans les textes sacrés de la nouvelle religion, par un auteur différent. A ce moment, les premiers rédacteurs arabes cultivés en nazaréisme et en araméen étaient morts ou avaient perdu toute influence en raison de circonstances que nous ne pouvons conjecturer. Si en effet ils avaient été vivants et influents, ils n'auraient pas laissé passer une erreur aussi spectaculaire que faire de Marie un membre de la Trinité. L'auteur de la composante "Fondation de l'islam" connaissait suffisamment d'araméen pour comprendre le sens littéral de "mère de Jésus", mais trop peu pour comprendre cette métaphore. Ne maîtrisant pas l'araméen, il écrivait en arabe. Comme il est difficile de concevoir un livre sacré juxtaposant plusieurs langues, il faut conclure que les quatre composantes précédentes avaient été traduites en arabe. Cette traduction confirme la disparition ou la perte d'influence précoce des premiers rédacteurs transmettant la théologie nazaréenne en langue araméenne.

L'auteur de la composante "Fondation de l'islam" avait une grande autorité sur le groupe, car il a pu introduire cette nouvelle composante dans le livre sacré. Cet auteur était fanatiquement antichrétien, et a utilisé le monothéisme comme arme antichrétienne, au motif du trithéisme allégué. Le monothéisme en lui-même l'intéressait peu, car le Coran ne contient que 10 versets anti-idolâtres, qu'il n'a d'ailleurs pas écrit lui-même, alors qu'il a écrit 118 versets antichrétiens. Il ne s'intéressait pas aux concepts théologiques élaborés, en particulier la Trinité, mais portait une grande attention aux légendes populaires, comme en témoigne le fait qu'il ait introduit nombre de légendes juives dans sa composante.

A cette époque il ne pouvait pas y avoir de prophète déclarant recevoir le livre sacré d'Allah par l'intermédiaire d'un ange, car les paraphrases ou traductions de textes nazaréens ne pouvaient prétendre à une telle origine, ni non plus la composante "Fondation de l'islam", qui contient de nombreuses légendes populaires juives sans doute connues d'un certain nombre de contemporains.

La composante "Soumission" a été rédigée peut-être par tranches, peut-être par plusieurs auteurs. Les versets de cette composante ont été la source dont les mots islam et musulman ont dérivé. Après une élaboration de quelques dizaines d'années, la composante "Passage à l'islam" a introduit explicitement dans le Coran les mots islam et musulman pour désigner la nouvelle religion et ses fidèles, et fait de Mahomet un prophète. La date d'apparition des attestations historiques de Mahomet comme prophète et de l'usage des termes islam et musulman permettent de dater la composante "Passage à l'islam" d'après 690, et en conséquence la composante "Soumission" d'avant 690. C'est à partir de cette date que le terme musulman a progressivement remplacé celui de mahgraye.

Les avatars de la thèse du Coran incréé montrent que la composante "Dis ! en tête ou dans le cours du verset" a été écrite avant 750, quand l'idée du Coran incréé été discutable. Les versets de cette composante ont été équipés de "Dis !" entre 750 et 833, pour les rendre compatibles avec la thèse du Coran incréé quand cette thèse est devenue obligatoire.

[...]
M
5 février 2016 20:55
[...]

Ces mêmes avatars montrent que la composante "Le locuteur n'est pas Allah" a été rédigée entre 833 et 847, quand la thèse du Coran incréé, devenue provisoirement contestable, supprimait la nécessité des "Dis !".

Les versets sur l'abrogation doivent être traités de manière particulière : ces versets ne contiennent que 1179 caractères, et leur style, peu caractérisé, ne permet pas de conclusion certaine par les mathématiques : 58 chances sur 100 d'être due à un auteur différent de ceux du reste du Coran. Une présomption, mais non une certitude.

Cependant, le recours à l'histoire permet une autre approche : le classement en sourates médinoises et mecquoises, par des grammairiens perses, au début du IXème siècle et les versets de l'abrogation forment les deux branches d'un unique dispositif, car l'un sans l'autre est inopérant. Leur combinaison abroge tous les versets modérés du Coran.

L'état d'esprit qui régnait chez les musulmans dans la seconde moitié du VIIIème siècle et ensuite est indiqué par l'invention d'une justification théologique des guerres d'invasion. Les juristes au service des califes ont formé une nouvelle théorie religieuse, selon laquelle le monde est fait de deux parties. La première, la maison de la soumission (le "Dar al-islam") est la partie du monde envahie par les armées musulmanes. Les populations y sont soumises à la charia par la force. Le reste du monde forme la maison de la guerre (le "Dar al-harb"). La guerre contre cette partie du monde est une obligation religieuse musulmane, qui ne peut être interrompue que par des trêves d'une durée maximale de dix ans, et seulement si la trêve est à l'avantage des musulmans. La victoire attendue des armées musulmanes contraindra ces populations à entrer dans la soumission islamique [3].

Le classement des sourates en mecquoises et médinoises et les versets de l'abrogation, pris ensemble, justifient la violence exercée contre les non-musulmans ou les musulmans tièdes dans la partie du monde envahie, et la notion de Dar al-harb justifie les guerres d'invasion contre la partie du monde étrangère à l'islam. Ces deux concepts sont aujourd'hui partie intégrante de la théologie islamique. Leur communauté d'orientation et la date d'origine voisine pour la théologie de la guerre et pour le classement des sourates impliquent leur création par une politique délibérée. D'où la datation des versets de l'abrogation dans cette période, au début du IXème siècle.

Les autres composantes identifiées ne peuvent être datées, en raison de l'échec des méthodes mathématiques de datation directe, et faute d'éléments historiques.

Chaque composante est due à un ou parfois plusieurs auteurs différents de ceux du reste du Coran. La distribution statistique du nombre de lettres par composantes permet d'évaluer le nombre de rédacteurs intervenus dans la confection du Coran : entre 30 et 100. Ces rédacteurs ont opéré sur les deux siècles pendant lesquels les archives musulmanes ont disparu, alors que dans la même région et à la même époque, les archives grecques, latines, coptes, hébraïques, arméniennes et géorgiennes ont subsisté.

Les contributions de chaque rédacteur ont été systématiquement découpées en petits fragments de quelques versets, et tous ces fragments aléatoirement mélangés. D'où une grande incohérence, tant logique que chronologique, comme tous les commentateurs, musulmans ou non, l'ont noté. En contrepartie, la confection par une pluralité de rédacteurs est devenue peu visible.

Dans le cadre de l'utilisation simultanée des mathématiques et des connaissances historiques et linguistiques, l'approche que nous venons de mettre en œuvre permet de conclure que c'est ainsi que le Coran a été composé.

[3] : Gamal M. Badr, "A Survey of Islamic International Law", Religion and International Law, Janis, Mark W. & Evans, Caroline, éd., The Netherlands, The Hague, Kluwer Law International - Martinus Nijhoff Publishers, 1999.
_________________________
M
5 mars 2016 18:29
Petite information en plus à propos des associateurs, pages 139-140 de la thèse :

Citation
Jean-Jacques Walter a écrit:
L'ensemble de ces textes vient d'un auteur unique , et consiste chaque fois à maudire un groupe que l'auteur tient pour suffisamment connu des lecteurs de son époque pour ne pas avoir à préciser. Cela implique un sens unique. Ce sens est indiqué, par le Coran lui-même, à deux reprises : il s'agit de chrétiens. Cela prouve, indépendamment des arguments de l'annexe 1, que dans le Coran le mot mushrikun, associateur, signifie exclusivement chrétien, et non pas polythéiste ou idolâtre.

Walter parle ici de l'ensemble des versets utilisant la racine sh-r-k (à l'exception de S20.
v32), et qu'il démontre par la suite comme due à un seul auteur.

L'annexe 1, que j'ai cité précédemment, détermine le sens de "associateurs" grâce à une attestation historique de Jean de Damas.
g
20 mars 2016 07:59
«on a les preuves "archéologiques" que le coran a été "cannonisé" des les 1ere années de la mort du messager. Donc la théorie est deja foireuse.»
Votre problème est que vous ne tenez compte que de la légende islamique pour juger de la pertinence d'une analyse scientifique. Si elle ne correspond pas à votre dogme elle est nécessairement fausse. Votre jugement n'est pas pertinent sur le plan de la méthodologie scientifique.

«Sans compter que avec plusieurs auteurs comment le coran aurait pu etre aussi harmonieux?»
Il ne l'est pas

«Si le coran avait été une oeuvre humaine, comment ça se fait qu'il n'a pas bougé depuis 14 siècle?»
Intéressez vous aux analyses des premiers coran pour vous convaincre que l'unicité rédactionnelle n'est qu'une légende.

Sur le plan scientifique, le fait même qu'une connaissance ne soit pas le fruit d'un apprentissage ne tient pas la route. Cela contreviendrait au lois de l'univers et en particuliers à la deuxième loi de la thermodynamique. Cette loi est liée à l'entropie de l'univers qui augment au cours du temps. La tendance naturelle est de progresser d'un état ordonné vers un état désordonné. Pour produire de l'ordre il faut consommer de l'énergie. Ainsi, la vie est possible que parce qu'il y a consommation d'énergie, de même pour créer de l'information il faut consommer de l'énergie. Pour qu'un homme puisse avoir une connaissance religieuse il n'a pas d'autre choix que d'étudier la théologie. Mahomet était par conséquent un prédicateur qui a étudié le nazaréisme puisque c'est cette croyance qui est mise en évidence dans le coran. Si un écrit religieux était d'origine divine il serait intemporel et non inscrit dans le temps avec des connaissances scientifiques non inscrites dans une époque comme c'est le cas de tous les écrits religieux, coran inclus.
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