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Contribution de l’Islam à la renaissance de la pensée européenne
C
8 novembre 2007 12:17
Voila un article, très intéressant, dont je vous fait part. Ce texte montre, qu'il n'y a pas incompatibilité entre Islam, et modernité ( en termes de reflexion, de connaisance ),et que l'Islam n'emprisonne pas la raison, comme certain pourrait le penser sur ce forum.

Le texte est long, bonne lecture pour les curieux !
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Il n’est pas possible de tenir en quatre pages la contribution de l’Islam à la renaissance de la pensée européenne. C’est pourquoi, cet exposé n’est qu’un résumé de quelques lignes. Son intérêt consiste pourtant à offrir au lecteur des points de repères suffisamment détaillés pour qu’il se forge une idée sur cette question.

Il n’y a aucun doute que le patrimoine civilisationnel humain se réalise ainsi : donner et recevoir. Il n‘y a pas de nation à l’antique civilisation qui n’a pas offert son savoir à cet hé-ritage universel et n’a pas puisé à son tour. Il est qu’inconcevable qu’un Etat, parmi d’autres, se constitue en prenant son élan à partir du néant. Il est indéniable que la pensée ne reconnaît pas les frontières artificielles tracées entre les peuples. Bien au contraire, elle franchit les obstacles et s’impose d’elle-même en dépit des entraves qui jalonnent son expansion naturelle.

Si nous acceptons le sujet de ce discours – et peut-on le contredire ? – nous concluons à l’impartialité de certains observateurs occidentaux qui s’obstinent à affirmer que la philoso-phie islamique ne véhicula rien d’autres que celle de la Grèce en la transcrivant en caractères arabes. Ces mêmes censeurs refusent de reconnaître l’influence de la pensée musulmane sur celle de l’Europe. Pourtant, l’étude objective des relations culturelles entre l’Orient et l’Occident des siècles derniers déterminera l’inanité de ces fausses assertions qu’il faudrait, en vérité, inscrire au compte du maladif complexe de supériorité.


1 – La philosophie au passé :

Les érudits européens effectuèrent, depuis 1130, de gros efforts pour traduire la philosophie islamique de l’arabe au latin. Le monde chrétien ren-contre le monde musulman en Italie du sud et en Espagne. Dans ce dernier pays, il exista un actif mouvement de traduction. Il se trouvait à Tolède, après sa reconquête, une abondante bi-bliothèque arabe, installée dans une des nombreuses mosquées et bien connue des initiés.

La traduction de la matière philosophique fut conduite, d’une manière particulière, par Raymond qui occupa la fonction d’archevêque à Tolède de 1130 à 1150. Cet homme d’Eglise constitua un groupe de traducteurs compétents dont il confia la présidence à Dominique Gon-disalvi. Les nombreux résultats de leurs travaux se répandirent en Europe et furent ainsi lus et étudiés par les philosophes de ce continent.

En 1220, Frédéric II, devenu empereur, avait déjà d’étroites relations avec les musul-mans et portait une grande admiration en particulier aux philosophes dont il lisait les livres di-rectement dans le texte car il maîtrisait la langue arabe. A Palerme, il ouvrit une aile de son palais aux études des œuvres scientifiques du monde musulman. Il fit don aux universités de Bologne et de Paris d’ouvrages philosophiques traduits en latin. En 1224, il fonda l’université de Naples et en fit une Académie destinée à introduire les sciences islamiques dans le monde occidental.

Ce qui mérité d’être mentionné à ce sujet, c’est que Saint Thomas d’Aquin fit ses études dans ladite université avant d’entrer dans l’ordre du monachisme. Ceci expliquerait les raisons qui le poussèrent à se préoccuper des enseignements de la philosophie musulmane au point de lui accorder sa juste valeur.

D’une manière générale, les écrits d’Ibn Sînâ (Avicenne) et d’Ibn Rushd (Averroès) occupèrent une place importante au Moyen-âge européenne, tant et si bien que deux courants philosophiques s’y dessinèrent et furent connus sous le nom : l’Avicennisme et l’Averroïsme.





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C
8 novembre 2007 12:17

L’école philosophique chrétienne fur représentée par Albertus Magnus et Saint Tho-mas dont les idées s’accordaient en partie avec celles d’Ibn Sînâ, particulièrement en ce qui concerne la théorie de la connaissance. Ces deux penseurs s’inspirèrent également de ses tra-vaux à propos des universaux, c’est-à-dire des concepts qui définissent la manière par les-quelles un prédicat est lié au sujet par un rapport : le genre, l’espèce, la différence, le propre et l’accident. Pour sa part Saint Thomas accepta les vues d‘Ibn Sinâ à propos de la nette sépara-tion entre la substance et l’existence. Le philosophe musulman, traitant de la première ques-tion, dit : « La quiddité de la chose, c’est-à-dire la perfection de son être essentiel. »

Il a été également relevé une forte influence d’Ibn Sinâ sur la définition que donna Al-bertus au sujet de l’âme et de la théorie relative à la prophétie. D’aucuns remarquèrent dans les œuvres de celui que les Européens nommaient Avicenne, l’idée du cogito qui se retrouve dans les écrits de Descartes.

Carra de Vaux établit l’existence d’un Avicennisme en Europe moyenâgeuse. Les éléments, qui s’y renfermaient, étaient plus évidents que ceux contenus dans l’Augustinisme ou dans toute autre forme de la réflexion chrétienne. Quant à Roger Bacon, il ne cacha pas son admiration pour Ibn Sinâ. La conception de ce dernier sur le califat ne fut pas étrangère à la formation de la théorie papale du philosophe français.

Albertus ne fut pas insensible aux idées d’Al-Farâbî dont le livre « Ihsâ al-‘ulîm » exerça une influence égale sur d’autres penseurs. Le philosophe musulman livra un panorama exhaustif et clair sur toutes les sciences connues à son époque et y dévoila son intérêt théori-que et scientifique. Au XIIème siècle, l’érudit espagnol Gundissalinus y emprunta la grande partie du contenu du livre cité ci-dessus et l’inclut dans son célèbre livre relatif à la division de la philosophie. De son côté, Roger Bacon profita aussi des enseignements de l’œuvre d’al-Farâbî, comme le fit à son tour Jérôme de Moraire, au XIIIème siècle, à propos du discours sur la musique.

Au milieu du XIIIème siècle, la plupart des œuvres philosophiques d’Ibn Sinâ furent traduites en latin. Renan établit, dans son livre sur Avicenne, l’existence en Europe d’un Avi-cennisme latin qui persista jusqu’au XVIIème siècle et participa favorablement à la manifes-tation de la renaissance et à l’éclosion de la liberté de la pensée à travers le continent.

Quant à al-Ghazâlî, il eut tantôt une influence directe, tantôt une influence indirecte sur le monde ancien et moderne de la pensée européenne. Raymond Martin fut le propagateur des idées ghazaliennes. La plupart des arguments présentés dans son livre sur la blessure béante contre les maghrébins et les juifs furent puisés dans le livre « Tahâfut al-falâsifa » (la divagation des philosophes) d’al-Ghazâlî.

Il est à signaler encore que les objections émises par Saint Thomas sur certains sujets ressemblent comme deux gouttes d’eau à celles qui sont exposées par les gens du calame (philosophes dont l’activité porta sur la défense de l’Islam) et parvenues à lui par l’intermédiaire d’al-Ghazâlî.

Il faut dire que ces observations élogieuses n’émanent pas de musulmans enclins à faire valoir la grandeur de l’Islam. Elles appartiennent à des individus étrangers à cette religion tels que l’Allemand Ernest Bloch, Fisher Lexikon, Hirschhberger. L’évêque William d’Auvergne, évêque de Paris, loua hautement Ibn Sinâ et le présenta comme le véritable défenseur de la vé-rité.

Quant à l’Espagnol Gomez Nogales, il déclara en substance : « Je suis complètement convaincu qu’il y a une influence directe de la philosophie musulmane en Europe au cours du Moyen-âge ; Mieux encore, je dirai : si ce n’était cette influence qu’avait eu la philosophie musulmane sur le Christianisme, il se pourrait que la philosophie chrétienne n’aurait pas été en mesure de réaliser le gigantesque saut dont nous connaissons la valeur chez les génies de l’école philosophique tels que Saint Thomas. Pour le moins, cette colossale traversée ne se serait pas faite avec cette rapidité qui étend son ombre sur nous. »

Nogales affirme encore que la conclusion déductive à laquelle il parvint, à la suite de ses études comparatives entre la philosophie musulmane et la philosophie chrétienne au Moyen-âge, c’est l’existence dans la réflexion chrétienne, de courants qui se concilient avec la philosophie musulmane en de nombreux points. Bien que l’opinion de Nogales se limita aux effets produits au Moyen-âge par la philosophie musulmane, celle-ci n’eut pas moins une in-fluence sur la pensée moderne. C’est d’ailleurs un aspect auquel les chercheurs, y compris ceux de notre époque, n’accordèrent que peu d’importance.




Modifié 2 fois. Dernière modification le 08/11/07 12:21 par Chamsadine.
C
8 novembre 2007 12:17
2 – La philosophie au présent

L’impacte de la philosophie islamique sur la pensée moderne n’apparaît pas nécessairement à travers des idées concrètes qui pourraient être mentionnées dans telle ou telle œuvre d’un philosophe non-musulman. Il est néanmoins possible de mettre l’accent sur la notion du cartésianisme auquel se réfèrent les hommes de lettres voire des hommes politiques, pour ne citer que ces deux cas, afin d’exposer leurs points de vue sur un problème donné ou leur conception de l’organisation de la vie en générale. Un bref regard sur le travail accompli par Al-Ghazâlî nous édifiera à ce sujet.

Al-Ghazâlî adopta le doute méthodique comme voie d’accès à la certitude philosophique. Il y traça une démarche dont il détailla les données dans son livre « Al-Munqid mina-d-dalâl » (Délivrance de l’erreur). Il argumenta avec force contre les idées irraisonnées en vigueur à son époque. Il se montra persuasif quant à la nécessité de l’autonomie de la raison dans la recherche des connaissances humaines qu’elles soient sensibles ou matérialisées, en y opposant le doute dès le départ de leur minutieux examen.

Al-Ghazâlî porta le débat sur la question de la certitude et de la croyance, sur le problème de la différenciation entre les connaissances acquises par l’individu dans son état d’éveil et celles exprimées dans les songes. Il développa enfin la procédure du doute méthode, représentée sous la forme d’un esprit du mal mystificateur ou d’un devin trompeur et corrupteur. Il aboutit en définitif à cette certitude philosophique que rien n’ébranle et dont l’expression se définit par le report de la confiance sur les motivations et les impératifs intellectuels. Il parvient de la sorte, par le biais d’une méthode scientifique, à concilier le rationnel et le révélé.

Le doute méthodique exposé en détail par Al-Ghazâlî eut de fortes répercussions sur la pensée de Descartes que les historiens désignent comme étant le père de la philosophie moderne. L’étude du « Munqid mina-d-dalâl » du premier et le « discours de la méthode » du second, dévoile la similitude des deux démarches.

Il est possible aussi de soulever d’autres aspects de la philosophie d’Al-Ghazâlî qui eurent leur écho auprès de penseurs des temps modernes. C’est le cas du principe de causalité : Il replace le rapport de la cause à l’effet qu’elle produit dans son réel et l’estime en tant que relation temporelle de deux choses. Ce procédé d’analyse se retrouve chez David Hume. Ce fut la remarque faite en 1852 par Renan dans son livre intitulé « Averroès » : « Hume, dit-il, n’a rien apporté de plus qu’Al-Ghazâlî dans la critique du principe de causalité.

Il est encore possible d’élargir la bénéfique comparaison entre les philosophes musulmans et les philosophes européens. Ce fut Spinoza qui subit l’ascendant de la pensée islamique, soit directement, soit par la voie d’Ibn Maynûn ou Maïmonide (1135–1204). De religion judaïque, celui-ci, s’imprégna fortement de la philosophie musulmane en terre d’Islam, comme l’atteste d’ailleurs son œuvre maîtresse « Le guide des égarés ».

Il convient d’ajouter le groupe des Ikhwân aç-çafâ qui se constitua au Xème siècle à Bassorah, en Irak, Ils offrirent au monde une monumentale encyclopédie où figurent toutes les branches de la connaissance humaine. Ils comptent au nombre des guides du siècle de la Renaissance du XVIIIème en France.

L’époque contemporaine se constitue en un espace plus ou moins stérile qui ne prépare pas loyalement la poursuite du débat entre les cultures et les civilisations. Elle renferme un danger qui ne cerne pas une culture donnée mais qui enveloppe toute l’humanité. Il est de l’intérêt des penseurs et des hommes politiques musulmans et ceux de l’Occident d’accroître leurs efforts pour se connaître d’une manière objective, équitable et sans complexe. C’est ainsi qu’il sera aisé de mettre sérieusement en branle la machine du dialogue entre les cultures.


Par Tahar Gaïd, jeudi 8 novembre 2007, pour Oumma.com, partie 1: [www.oumma.com] , partie 2: [www.oumma.com]



Modifié 3 fois. Dernière modification le 08/11/07 12:24 par Chamsadine.
L
9 novembre 2007 04:03
de culture arabe on en vient au monde islamique, de monde islamique on en vient directement a l'islam

si on invoque l'islam parce que des savants on réutilisé des concepts philosophique grec ou d'ailleurs
on pourrait donc dire la chose qui paraitrait trés incongrue d'en dire pareillement pour l'occident

remplaçons occident par chrétienté

Galilée, Giordano bruno ... serait dont un apport de la chrétienté ?
c'est marrant comme dérive sémantique, alors que tout comme pour ibn rushd la récompense pour leurs actes n'est pas évidente

c'est pareil d'invoquer l'islam pour Ibn Rushd qui est en afin un apport du monde "Arabo-Andalou"

et là il y a un risque, faire de l'islam ce qui arrive dans le monde ou cette religion est religion d'état, on doit aussi dire que la contribution de l'islam est la conquête militaire et le colonialisme qui en suivit, ainssi que toute les exactions qui en émanent.la dérive comporte des risques que si on veut les assumer dans un sens, il faudra aussi les assumer dans l'autre
pire encore, alors que je ne vois pas ce qu'il y a dans les commentaires de Aristote par Ibn rushd en rapport à l'islam
plus stupéfiant c'est la critique de Al gazali qui etait trés reducteur envers la pensé philosophique de Aristote, Ibn Rushd l'élagie au dela de l'islam et rétablit la pensée philosophique en parallèle à la religion (ce qui était trés mal vu bien sur à l'époque)
L
9 novembre 2007 04:06
j'ajoute que c'est un peu la même erreur de sens appliqué au fait que énormément de juif ont eu des prix scientifique
ainsi pourrait on dire que c'est une race d'homme particulière ou que c'est un apport de la Thora ?

Et bien non j'ai expliqué la raison qui est toute autre bien sur
9 novembre 2007 05:07
La Boetie, je ne comprends pas tes conclusions.

mais bon, l'histoire de l'Islam est trés claire pour moi.

dans un contexte de guerre entre l'empire Byzantin et les Perses, les routes commerciales passent par l'Arabie. un peu peuple insignifiant devient riche. et ainsi, le contexte idéal pour l'Islam est apparu.

un peuple médiocre (rien de spécial, les femmes sont pas spécialement belles, peuple pas spécialement fort, peuple pas spécialement intelligent... bref, médiocre au mieux) qui vit comme des sauvages, avec de la pauvreté mélangée a de la richesse. le seul truc interessant, serait leur éloquence, leur belle langue (l'Arabe).

c'est là qu'apparait l'Islam, qui se veut protecteur des faibles, de la justice.
un modéle plus complexe que les religions qui l'ont précédés (christianisme et judaisme) cad, avec des sets de lois et de régles à respecter. on pouvait déja parler d'une forme d'état.

mais malheureusement, le prophéte est décédé, et des luttes internes sont apparues.
et les gens étaient mal informés. beaucoup de choses horribles sont arrivés au nom de l'Islam, trés souvent contre les principes de l'Islam.

pensez juste à l'esclavage, aux guerres d'aggression, au luttes internes pour le pouvoir, pour l'or, les pillages, les massacres etc...

mais déja, à partir de là, ce n'était pas l'Islam "pur". mais les Musulmans en mode "pilote automatique".

par contre, l'Islam est une religion qui donne de la valeur au savoir. aux sciences, au travail honnete etc... ce qui a donné de grands savants, de grands penseurs etc...

et l'Europe a beaucoup profité des travaux du monde Musulman, ne serait ce que de la traduction des textes d'Aristote etc...
ajoutez à cela quelques révolutions Européennes... et paf, vous avez des pays forts.

mais je voudrais que la comparaison s'arrete là.

les Musulmans sont différents des Occidentaux. on a notre propre façon de voir le monde.

si eux ils ont du nationalisme. et qu'ils veulent vivre en nations. les Musulmans eux, se considérent comme des freres. donc, la nationalité n'a aucune importance. car ils désirent une Oumma. et non des petites nations.
comme les Occidentaux ont souffert de la corruption de l'église et du pouvoir, ils ont inventé la laicité. la séparation de l'église et de l'état.
alors que les Musulmans n'ont pas souffert de cela de la meme maniére. au contraire, c'était la mosquée qui protégait de la corruption de l'état. alors, pour protéger leur interets, on a des Islamistes qui voudraient unifier la mosquée et l'état.

et malheureusement, on souffre de la corruption. et de la corruption des esprits. on a beaucoup de Musulmans qui se prennent pour des occidentaux. ce n'est pas un crime. mais ils sont perdus... à demander des choses qui n'ont aucun sens dans leur monde...
c'est les résultats de la colonisation... des esprits...
L
9 novembre 2007 12:33
Citation
a écrit:
alors que les Musulmans n'ont pas souffert de cela de la meme maniére. au contraire, c'était la mosquée qui protégait de la corruption de l'état. alors, pour protéger leur interets, on a des Islamistes qui voudraient unifier la mosquée et l'état.

je te croyais moins naïf

mais il suffit de voir l'intolérance qui a sévit même quant, comme je l'admet, la tolérance était meilleur que pour leur voisins

Allons allons, il suffit de regarder la paille dans l'oeuil du voisin pour etre rassuré maintenant ?

Giordano bruno aurait aussi été obligé de se taire en orient a n'importe quelle époque
la problématique est là

tu t'imagine le niveau de percée scientifique qu'on est obligé de fournir pour consoler les pauvres gens => le discours de al Gazali est extrêment réducteur en rapport a Aristote et c'est même encore pire en comparaison de la pensée antique


j'arrete là la polémique sur la porté de gazalli qui se cantone au domaine religieux


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je suis d'accord et pleinement d'accord sur le fait que par exemple, les commentaires de Ibn ruchd donnérent un nouvel élan bénéfique au monde occidental, j'ai d'ailleurs mis en avant maintes fois ce fait

mais ce que tu ne semble pas avoir compris, c'est ce que ibn ruchd n'a voir avec l'islam dans ce domaine particulier
tout comme Galilée etait chrétien, avec une ferveur indiscutable, mais ses découvertes et travaux n'ont absolument aucun rapport a la religion chrétienne

le glissement est aussi sémantique :

Ce texte invoque l'islam et non le monde musulman est ce que tu saisis le probléme ?

je veux bien accepter que ce soit le pouvoir et que l'islam ne soit pas en cause dans les guerres et le colonialisme mais alors c'est aussi du pouvoir que dépendent les découvertes


je te dis si tu méle la religion au bienfait d'un pouvoir, tu la mèle aussi a ses méfaits
9 novembre 2007 13:44
La Boetie? mais où tu veux en venir?

d'accord. Ibn Rushd n'est pas le représentant de l'Islam. absolument d'accord avec toi.
mais et alors? dans ce cas, l'Islam n'a rien fait.

meme les belles mosquées que les Musulmans ont battis n'ont rien à voir avec l'Islam. vu que ce n'est pas l'Islam le responsable, mais les gens qui ont batit ces monuments...

tu vois un peu le probléme dans ta remarque?

l'Islam est une religion qui donne de l'importance au savoir. son miracle n'est pas un homme qui fait revivre les morts, ou qui donne la vue aux aveugles de naissances, ou qui marche sur l'eau... non, c'est un livre.

le premier mots du Coran est "Ikrae" ("lis", à l'impératif).

donc, je ne comprends vraiment pas ton argument.

moi, mon opinion est simple.
d'un coté, on a des Musulmans, et de l'autres des occidentaux. ils sont différents. oui, ils ont des points communs, mais ils restent différents.
si la laicité a été inventée pour répondre aux besoins des occidentaux, ca ne veut pas dire qu'elle est adaptée aux Musulmans.

c'est aussi simple que cela. les lois de l'Islam font partie de l'Islam. on a PAS le droit, de les modifier comme bon nous semble. et encore moins pour faire plaisir à des gens qui y pigent rien.
C
10 novembre 2007 00:04
Citation
La Boetie a écrit:
de culture arabe on en vient au monde islamique, de monde islamique on en vient directement a l'islam

Je pense pas que les avancée autant scientifique que philosophique, n'aurais put se faire sans l'émergence de l'Islam. Car si on compare la culture arabe pré-islamique, où la raison était emprissonné dans des croyances paiënnes infondé et n'avait pas de place centrale, avec la culture arabe post-islamique, devenue civilisation musulmane, on voit un fossé énorme les séparés. En effet la culture arabe pré-islamique, était pauvres, pour ne pas dire inexistante, et c'est bien dans l'optique de rompre avec ce constat, que dès les premiers versets, le fondement majeur de l'islam, était celui de remettre en position centrale la connaisance, la raison, le raisonnement, "Lis!"...
Et c'est pour cela qu'on ne peut, dissocier la culture arabe de l'Islam, car cette culture riche résulte du faits de l'importance donnée aux savoirs par l'Islam. Sans elle, cette culture n'aurait pas pu se developper, de façon si importante et rapide.
L
10 novembre 2007 00:20
pensez juste à l'esclavage, aux guerres d'aggression, au luttes internes pour le pouvoir, pour l'or, les pillages, les massacres etc... [/quote]

ok cela ce n'est pas dut a l'islam mais a ceux qui on mal compris
Citation
LeMask a écrit:



par contre, l'Islam est une religion qui donne de la valeur au savoir. aux sciences, au travail honnete etc... ce qui a donné de grands savants, de grands penseurs etc...

et cela c'est grace à l'islam

ok


moi alors je me demande pourquoi, il y a si peut d'avancée en philosophie corrélativement au monde grec
Au point que même Ibn Ruch se plainait de l'esprit réducteur d'Al ghazali sur la pensée de Aristote

tu t'imagine que ce fut en réalité un recul ?
alors, ne comparons pas de Démocrite par exemple grinning smiley
c'est certain qu'un commentateur comme ibn rushd fut enuyé pour peu de choses alors si il avaoit commenté démocrite .... le pauvre je n'ose même pas y penser


je pense que l'auteur de ce texte a tout de même raison, il vaut mieux parler de l'apport de l'orient a l"occisent à cet époque car l'occident ne fut vraiment pas une référence
se comparer a ce qui fut de plus pitoyable dans l'histoire de l'humanité, n'est tout de même pas une méthode courante grinning smiley

je conseillerais en deuxième exercice de comparer le monde musulman et chrétien avec la période du monde méditerranéen .... plus de 1 000 ans avant winking smiley
d
10 novembre 2007 18:05
Citation
la boetie a écrit:


moi alors je me demande pourquoi, il y a si peut d'avancée en philosophie corrélativement au monde grec
Au point que même Ibn Ruch se plainait de l'esprit réducteur d'Al ghazali sur la pensée de Aristote

je ne comprend pas comment vous faites pour deduire qu il n y a pas eu d avancé en philosophie en terre d islam en vous basant sur ce que reprochait ibn roshd a alghazali.

expliquez moi j ai peut etre raté un episode?


Citation
a écrit:
tu t'imagine que ce fut en réalité un recul ?

qu est ce qui a été un recul?

que ibn roshd se plaigne de l esprit reducteur d alghazali?

c est ca que vous appellez un recul ?

expliquez moi parceque la je ne vous suit plus du tout.



Citation
a écrit:
alors, ne comparons pas de Démocrite par exemple grinning smiley
c'est certain qu'un commentateur comme ibn rushd fut enuyé pour peu de choses alors si il avaoit commenté démocrite .... le pauvre je n'ose même pas y penser

quel est le peu de chose qui a ennuyé ibn rochd?

l esprit reducteur d alghazali?

l esprit reducteur de democrite est il plus prononcé que celui d alghazali?

a vous lire c est ce qu on comprendrais "_l esprit reducteur de democrite est telement immense ,que ibn roshd qui s est plaint de l esprit reducteur d alghazali (si petit qu il etait) en aurrait bavé.

bref etes vous serieux la boetie ? et surtout quel age avez vous ? que je perde pas mon temps dans le walou.


Citation
a écrit:
je pense que l'auteur de ce texte a tout de même raison, il vaut mieux parler de l'apport de l'orient a l"occisent à cet époque car l'occident ne fut vraiment pas une référence
se comparer a ce qui fut de plus pitoyable dans l'histoire de l'humanité, n'est tout de même pas une méthode courante grinning smiley

je conseillerais en deuxième exercice de comparer le monde musulman et chrétien avec la période du monde méditerranéen .... plus de 1 000 ans avant winking smiley

allons y comparons mr la boetie.

mais au moin soyez plus logique que plus haut.
d
11 novembre 2007 19:55
bon alors la boetie ?

tu n aplus envi de defendre ton point de vue sur averoes democrite et alghazali.
d
12 novembre 2007 17:33
bon alors la boetie je me suis inscrit rien que pour dialoguer avec vous .

donc expliquez nous votre tese sur averoes,alghazali et democrite.

qu est ce que vous voulez dire par la ;que les musulmans sont genetiquement attardées. que meme le plus illustre d entre eux (averoes qui a fait comprendre la philosophie aristotelicienne aux occidentaux ) n aurrait pas compris (ou se serrait ennuyé )s il avait eu a faire a democrite.

et vous avancer pour preuve que averoes avait été ennuyé par l esprit reducteur d alghazali.

c est incroyable ce grand ecart avec la logique pour justifier son racisme.

pourquoi ce racisme la boetie? respectez au moin vos hotes.
12 novembre 2007 22:24
il y'a des chances que La boetie soit un Marocain comme nous (moi et les autres) ici...

peut etre meme un ces ex Musulmans qui détestent leur religion. perso, j'accuse un complexe de colonisé...

mais sinon, je peux me tromper. moi, ce que je regrette, c'est que j'arrive pas à comprendre ce qu'il dit... donc, peut etre que je comprends mal.

les gens prennent la parole d'Averroés pour la vérité comme si c'était un prophete lui aussi ou un truc du genre...
je rappelle à la Boetie de ne pas prendre la parole d'un etre humain trop au sérieux... l'erreur est dans notre nature.

Ibn Rushd était surement un grand homme, un homme admirable, avec une montagne de connaissances etc... mais s'il écrit que les Musulmans sont des idiots... peut etre que je vais le croire s'il se dit plus intelligent que la plupart d'entre eux... mais je vais pas prendre son analyse comme une vérité universelle...

et La Boetie, n'oublie jamais que l'Islam est aussi une religion. je te demande pas de la respecter juste pour cela, mais juste que c'est censé etre un travail divin, et que parfois, on est incapable de la comprendre... on est QUE des etres humains.
d
13 novembre 2007 18:36
le mask c est incroyable la boetie a reussi a te faire croire ca ?

averoes n a jamais rien dit de mal ni sur l islam ni sur les musulmans.

averoes etait un musulman convaincu de la veracité du message islamique porté par mohammed (s).

et si la boetie refuse de debattre avec moi ,c est qu il a compris que je connaissait l oeuvre d averoes.et que par consequence j allais mettre a l eau la theorie de ces islamophobe qui dit que averoes aurrait subit les foudres de l islam parceque c etait un libre penseur . foutaise.

averoes avait subit les foudres des theologiens d alandalouse qui etaient influencé par alghazali.et pas en tant que libre penseur mais en tant que theologien proche de la voie moyenne de mehdi ibn toumazrt (ou des mouahiddine) d ou la confiance tjs renouvlé de ces souverains envers averoes.

les islamophobe de ce forum essayent de faire passé ce conflit alghazali- averoes comme un conflit islam-averoes.

et ils ont ici un allié de poid l ignorance des yabiladiens a ce sujet .et c est pour ca toi le mask qui visiblement ignore ce sujet tu t est cru bon d attaquer averoes.croyant ainsi deffendre l islam. n importe quoi comme si averoes avait renié l islam. ils ont reussi a te faire avaler la couleuvre sans meme faire une seul citation d averoes.vous avez quoi dans la cervelle?
13 novembre 2007 20:58
franchement diogène l' egyptien, je suis pas un expert...

ce que je sais, c'est que l'occident aime Averroés, ils bavent de plaisir dés qu'ils entendent parler de lui comme si c'était un démon qui avait quitté l'enfer pour faire le bien.

donc, je ne sais pas...
J
JD
13 novembre 2007 21:46
Citation
diogène l' egyptien a écrit:
averoes n a jamais rien dit de mal ni sur l islam ni sur les musulmans.
averoes etait un musulman convaincu de la veracité du message islamique porté par mohammed (s).

c'est probable, mais c'est peut être aussi une simple question de prudence.

Citation
a écrit:
averoes avait subit les foudres des theologiens d alandalousie qui etaient influencé par alghazali.et pas en tant que libre penseur mais en tant que theologien proche de la voie moyenne de mehdi ibn toumazrt (ou des mouahiddine) d ou la confiance tjs renouvlé de ces souverains envers averoes.

puisque tu sembles un spécialiste d'Averroes, as tu qqch à redire sur ceci ?

[classes.bnf.fr]
"Quiconque prétend s'ériger en juge de la vérité et du savoir s'expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n'en connaissons que la représentation que nous en faisons." (Albert Einstein / 1879-1955)
14 novembre 2007 00:45
JD, sur le meme site, une des citations d'Averoés est : L'aveugle se détourne de la fosse où le clairvoyant se laisse tomber.

donc, ^^ va savoir pour la prudence...
J
JD
14 novembre 2007 09:18
Citation
LeMask a écrit:
JD, sur le meme site, une des citations d'Averoés est : L'aveugle se détourne de la fosse où le clairvoyant se laisse tomber.

donc, ^^ va savoir pour la prudence...

à vrai dire je ne comprend pas trop le sens de cette citation.
mais j'espère que l'égyptien va nous l'expliquer
"Quiconque prétend s'ériger en juge de la vérité et du savoir s'expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n'en connaissons que la représentation que nous en faisons." (Albert Einstein / 1879-1955)
14 novembre 2007 14:32
JD, j'ai ma petite idée sur la question.

il y'a une différence entre l'intelligence et la sagesse mon vieux...
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