Citation
Ibrahim2 a écrit:
La violence de Abu Bakr envers les musulmans qui refusent de lui payer la Zakat
Abû Bakr dit alors: «Par Allah, s'ils me refusent un licou (attache de bête) de ce que le Prophète leur avait imposé, je me verrai dans le droit de les combattre jusqu'à ce qu'ils reviennent vers le vrai (dans la légalité)». Ensuite, le calife écrivit à 'Ikrimah b. Abî Jahl, lui ordonnant d'aller avec les fidèles parmi les Mecquois à la rencontre de Ziyâd, en emmenant avec lui ceux qu'il pourrait mobiliser dans les contrées avoisinantes.
Abou bakr une fois khalife a t il le droit d'obliger les gens à lui donner la zakat? est il un prophete ou un successeur légitime? qui l'a désigné, dieu ou c'est lui avec Omar qui se sont emparé du pouvoir?
Citation
Kamikaz2007 a écrit:
Les musulmans chiites pensent que des personnes choisies parmi la famille de Mahomet (les Imams) étaient la meilleure source de connaissance à propos du Coran, de l'Islam, de l'émulation (les successeur de la mission prophétique après Mahomet) et les protecteurs les plus fervents de la sunnah de Mahomet.
En particulier, les musulmans chiites reconnaissent la succession du prophète par Ali ibn Abi Talib (le cousin et gendre de Mahomet, premier homme à accepter l'islam —après Khadidja— et aussi un des cinq membres de l'Ahl al-Bayt ou « gens de la maison [du prophète] »). Au contraire, les musulmans sunnites reconnaissent le califat. Les chiites croient que Mahomet a désigné Ali comme son successeur en de nombreuses occasions, et qu'il est donc le Guide spirituel des musulmans, selon la mission Divine révélée au Prophète.
La principale nomination fut le jour d'al-Ghâdir et dans de nombreux autres endroits. Le jour d'al-Ghadîr, après le pèlerinage de l'adieu, le prophète Mahomet annonça solennellement et devant des milliers de pèlerins venus du monde entier le discours suivant et l'un des plus importants : Traduit en français :
À qui je suis un Maître (Mawla), Ali est son Maître (Mawla). Mon Seigneur, allie de celui qui s'allie à lui, hais celui qui le hait, glorifie celui qui le glorifie, délaisse celui qui le délaisse, et laisse le droit et la justice avec lui où qu'il soit
Cette différence entre la reconnaissance du pouvoir de l'Ahl al-Bayt (la famille de Mahomet) ou du calife Abou Bakr a modelé les doctrines chiites et non chiites à propos du Coran, des hadiths et d'autres points. Par exemple, la collection des hadiths reconnus par les chiites se base sur des narrations faites par l'Ahl al-Bayt alors que les hadiths de narrateurs ne faisant pas partie de la famille de Mahomet sont considérés comme pouvant être discutés(ceux de Abu Huraira par exemple).
Selon les chiites, le Prophète a désigné explicitement Ali comme son Successeur (Imâm ou Calife), qui assumera la responsabilité à la fois de gérer l’empire et de guider les croyants dans leur vie spirituelle après trois autres califes. Aurait-il dû être choisi plus tôt ? « En effet, comme le remarquera Jean-Paul Roux, il ne manque pas de titres. Il est cousin du Prophète : son père a élevé Mahomet quand celui-ci est devenu orphelin ; il est l'un des premiers convertis ; il a épousé Fâtima, fille de Mahomet et, par elle, à lui qui n'avait pas de fils, il a donné ses deux seuls petits-enfants mâles, Hasan et Hussein. »
En dehors des considérations sur le califat, les chiites reconnaissent l'autorité de l'Imam (aussi appelé Khalifat Allâh) en tant qu'autorité religieuse, bien que les différentes branches de l'islam shî`ite ne sont pas d'accord sur la succession de cet imam et de son successeur (les duodécimains, ismaéliens ou Zaydites par exemple).
Dieu ne peut admettre que les hommes aillent à leur perte, donc leur a envoyé les Prophètes pour les guider. Mais la mort de Mahomet met fin à la lignée des Prophètes. Il faut un garant spirituel de la conduite des hommes, qui est une preuve de la véracité de la religion et qui dirige la communauté. L'imam doit remplir un certain nombre de conditions : être instruit de la religion, être juste, exempt de défauts donc être le plus parfait de son temps. Son investiture divine est confirmée par le Prophète, puis par l'imâm précédent.
À l'inverse des sunnites, les chiites exigent donc que la communauté musulmane soit dirigée uniquement par un descendant de la famille de Mahomet (Ahl al-Bayt). Cette revendication n’avait à l’origine qu’un aspect politique et religieux, mais au fil du temps elle prit une importance fondamentale dans la théologie shî`ite. La conception de l’imamat des chiites est foncièrement opposée à celle du califat admise par la majorité des musulmans. L’imamat, incarnant à la fois le pouvoir temporel et spirituel et inauguré par Ali, est considéré comme la succession du cycle de la prophétie définitivement bouclé par le dernier Prophète Mahomet. L’imâm, qui ne peut être qu’un descendant de Ali, est la Preuve de Dieu (Hujjat Allâh) sur terre, le gardien du sens caché de la révélation et il est un Guide impeccable (ma‘sûm) pour la communauté.
Pour les chiites, les Imâms sont les Guides, les Mainteneurs du Livre. Leur légitimité n'est pas due à leur descendance charnelle du Prophète, mais à leur héritage spirituel, ils ont une connaissance par le cœur du Qur’ân, en expliquant l'ésotérique (batin) aux fidèles. L'imam tire son autorité de Dieu, il est donc impeccable. Selon les chiites, la succession est héréditaire. Mais toutes les tendances ne sont pas d'accord sur la ligne de succession.