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le chiites ont-ils raison ou pas!!!
I
7 août 2013 18:38
La violence de Abu Bakr envers les musulmans qui refusent de lui payer la Zakat

Abû Bakr dit alors: «Par Allah, s'ils me refusent un licou (attache de bête) de ce que le Prophète leur avait imposé, je me verrai dans le droit de les combattre jusqu'à ce qu'ils reviennent vers le vrai (dans la légalité)». Ensuite, le calife écrivit à 'Ikrimah b. Abî Jahl, lui ordonnant d'aller avec les fidèles parmi les Mecquois à la rencontre de Ziyâd, en emmenant avec lui ceux qu'il pourrait mobiliser dans les contrées avoisinantes.

Abou bakr une fois khalife a t il le droit d'obliger les gens à lui donner la zakat? est il un prophete ou un successeur légitime? qui l'a désigné, dieu ou c'est lui avec Omar qui se sont emparé du pouvoir?
a
8 août 2013 17:10
Citation
Ibrahim2 a écrit:
La violence de Abu Bakr envers les musulmans qui refusent de lui payer la Zakat

Abû Bakr dit alors: «Par Allah, s'ils me refusent un licou (attache de bête) de ce que le Prophète leur avait imposé, je me verrai dans le droit de les combattre jusqu'à ce qu'ils reviennent vers le vrai (dans la légalité)». Ensuite, le calife écrivit à 'Ikrimah b. Abî Jahl, lui ordonnant d'aller avec les fidèles parmi les Mecquois à la rencontre de Ziyâd, en emmenant avec lui ceux qu'il pourrait mobiliser dans les contrées avoisinantes.

Abou bakr une fois khalife a t il le droit d'obliger les gens à lui donner la zakat? est il un prophete ou un successeur légitime? qui l'a désigné, dieu ou c'est lui avec Omar qui se sont emparé du pouvoir?

Ali (ra) a-t-il le droit de laisser faire cela s'il est investi de la connaissance suprême?
r
15 juin 2015 12:43
Salam alikoum
Bien sur qu'ils ont raison en ce qui concerne le conflit du début et énormément dans le monde musulmans deviennent chiites chaque jour, en egypte le tachayou3 progresse énormément, et ceux qui cherchent dans le conflit historique savent que la vérité était avec ALI

M
15 juin 2015 14:28
regardes qui masacrent les syriens sunnites et les sunnnites en iraq et autres ne sont ils pas des chiites et autres qui sont les masacreurs à ton avis ? il faut etudier lire et chercher et après juger avant qu'on te juge
M
15 juin 2015 14:37
Citation
Kamikaz2007 a écrit:
Les musulmans chiites pensent que des personnes choisies parmi la famille de Mahomet (les Imams) étaient la meilleure source de connaissance à propos du Coran, de l'Islam, de l'émulation (les successeur de la mission prophétique après Mahomet) et les protecteurs les plus fervents de la sunnah de Mahomet.

En particulier, les musulmans chiites reconnaissent la succession du prophète par Ali ibn Abi Talib (le cousin et gendre de Mahomet, premier homme à accepter l'islam —après Khadidja— et aussi un des cinq membres de l'Ahl al-Bayt ou « gens de la maison [du prophète] »). Au contraire, les musulmans sunnites reconnaissent le califat. Les chiites croient que Mahomet a désigné Ali comme son successeur en de nombreuses occasions, et qu'il est donc le Guide spirituel des musulmans, selon la mission Divine révélée au Prophète.

La principale nomination fut le jour d'al-Ghâdir et dans de nombreux autres endroits. Le jour d'al-Ghadîr, après le pèlerinage de l'adieu, le prophète Mahomet annonça solennellement et devant des milliers de pèlerins venus du monde entier le discours suivant et l'un des plus importants : Traduit en français :

À qui je suis un Maître (Mawla), Ali est son Maître (Mawla). Mon Seigneur, allie de celui qui s'allie à lui, hais celui qui le hait, glorifie celui qui le glorifie, délaisse celui qui le délaisse, et laisse le droit et la justice avec lui où qu'il soit

Cette différence entre la reconnaissance du pouvoir de l'Ahl al-Bayt (la famille de Mahomet) ou du calife Abou Bakr a modelé les doctrines chiites et non chiites à propos du Coran, des hadiths et d'autres points. Par exemple, la collection des hadiths reconnus par les chiites se base sur des narrations faites par l'Ahl al-Bayt alors que les hadiths de narrateurs ne faisant pas partie de la famille de Mahomet sont considérés comme pouvant être discutés(ceux de Abu Huraira par exemple).

Selon les chiites, le Prophète a désigné explicitement Ali comme son Successeur (Imâm ou Calife), qui assumera la responsabilité à la fois de gérer l’empire et de guider les croyants dans leur vie spirituelle après trois autres califes. Aurait-il dû être choisi plus tôt ? « En effet, comme le remarquera Jean-Paul Roux, il ne manque pas de titres. Il est cousin du Prophète : son père a élevé Mahomet quand celui-ci est devenu orphelin ; il est l'un des premiers convertis ; il a épousé Fâtima, fille de Mahomet et, par elle, à lui qui n'avait pas de fils, il a donné ses deux seuls petits-enfants mâles, Hasan et Hussein. »

En dehors des considérations sur le califat, les chiites reconnaissent l'autorité de l'Imam (aussi appelé Khalifat Allâh) en tant qu'autorité religieuse, bien que les différentes branches de l'islam shî`ite ne sont pas d'accord sur la succession de cet imam et de son successeur (les duodécimains, ismaéliens ou Zaydites par exemple).

Dieu ne peut admettre que les hommes aillent à leur perte, donc leur a envoyé les Prophètes pour les guider. Mais la mort de Mahomet met fin à la lignée des Prophètes. Il faut un garant spirituel de la conduite des hommes, qui est une preuve de la véracité de la religion et qui dirige la communauté. L'imam doit remplir un certain nombre de conditions : être instruit de la religion, être juste, exempt de défauts donc être le plus parfait de son temps. Son investiture divine est confirmée par le Prophète, puis par l'imâm précédent.

À l'inverse des sunnites, les chiites exigent donc que la communauté musulmane soit dirigée uniquement par un descendant de la famille de Mahomet (Ahl al-Bayt). Cette revendication n’avait à l’origine qu’un aspect politique et religieux, mais au fil du temps elle prit une importance fondamentale dans la théologie shî`ite. La conception de l’imamat des chiites est foncièrement opposée à celle du califat admise par la majorité des musulmans. L’imamat, incarnant à la fois le pouvoir temporel et spirituel et inauguré par Ali, est considéré comme la succession du cycle de la prophétie définitivement bouclé par le dernier Prophète Mahomet. L’imâm, qui ne peut être qu’un descendant de Ali, est la Preuve de Dieu (Hujjat Allâh) sur terre, le gardien du sens caché de la révélation et il est un Guide impeccable (ma‘sûm) pour la communauté.

Pour les chiites, les Imâms sont les Guides, les Mainteneurs du Livre. Leur légitimité n'est pas due à leur descendance charnelle du Prophète, mais à leur héritage spirituel, ils ont une connaissance par le cœur du Qur’ân, en expliquant l'ésotérique (batin) aux fidèles. L'imam tire son autorité de Dieu, il est donc impeccable. Selon les chiites, la succession est héréditaire. Mais toutes les tendances ne sont pas d'accord sur la ligne de succession.

déjà quand on propnonce le nom MUHAMMED ON DIT PAR RESPECT A UN PROPHETE ET MESSAGER ENVOYE PAR DIEU....ON DIT PSL ....CE QUI VEUT DIRE PAIX ET BENEDICTION D ALLAH SOIT SUR LUI.... JE VOIS QUE TU DONNES PLUS D IMPORTANCE A L IMAMA QU UN PROPHETE...
DEJA ..... KAMIKAZE..... CA REFLETE.....
b
17 juin 2015 05:15
Énoncé du Sheikh 'Abd Al-Azîz ibn 'Abdillah ibn Bâz à l’honorable frère (…), qu’Allah lui accorde la félicité. Amîn.
 
Que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur vous. Ceci dit :
 
Votre noble livre m’est parvenu et j’ai assurément compris ce qu’il renferme.

Pour votre bénéfice, je vous signale que les chiites se divisent en plusieurs sectes et que chacune d’elle se distingue par diverses innovations mais la plus dangereuses est incontestablement celle des rafidites [Ar-Râfida] khomeyniste des douze, compte tenu du nombre élevé de prêcheurs qui font sa promotion et du plus haut degrés de paganisme qu’elle renferme tel le fait d’implorant le secours auprès de Ahl al Bayt ( la famille du Prophète -صلى الله عليه وسلم- ) et croire qu’ils connaissent l'inconnu (al ghayb). Cela est valable aussi pour les douze imams selon leur prétention.

Ils rendent mécréants et injurient la plupart des [augustes] compagnons tel qu’Abou Bakr et ‘Omar (radya Allah ‘an huma)…Nous demandons à Allah le salut contre l’égarement dans lequel ils sont plongé.
 
Cela ne doit pas pour autant nous empêcher de les appeler à Allah et de leur montrer le juste chemin en les mettant en garde contre les erreurs qui les ont fait basculer dans l’égarement, sous la lumière des preuves explicites du Coran et la Sounna.
 
En conséquence, j’implore Allah pour vous afin qu’il vous accorde ainsi qu’à vos frères sunnites (Ahl As Sounna), encore plus de succès afin d’obtenir l’agrément d’Allah et l’aide nécessaire à l’accomplissement de tout ce qui est un bien.
 
Ensuite, je vous recommande la patience, la loyauté et la sincérité mais aussi la fermeté dans toutes vos démarches tout en faisant preuve de sagesse et de dextérité en ce qui concerne la da’wa (l’exhortation).

Je vous recommande aussi de multiplier la lecture du Saint Coran et de méditer quand à la signification des versets qu’il renferme et d’en faire votre apprentissage avec la relecture des ouvrages des gens de la Sounna [Ahl As Sounna] tel que le Tafsir d’Ibn DJarir, celui d’Ibn Kathir et d’Al Baghawi si toute fois vous rencontrez des difficultés dans la compréhension de certains passages.

Prenez le soin de retenir tout ce qu’il vous sera possible de vos lectures tirées des livres sur la Sounna tel que « Boulough Al-Marâm - La Réalisation du But » d’Al-Hafidh ibn Hajar et « 'Oumdat alahkam fi al hadith - Les règles de base à observer dans le hadith » d’Al-Hafidh ‘Abd Al Ghani Ibn ‘Abd Al Wahid Al Maqdissi.
 
Vous n’êtes pas sans savoir que toute personne qui rencontre des difficultés dans la compréhension de sa religion à pour obligation de s’informer comme cela est dit dans la parole d’Allah (traduction rapprochée) :

«…Demandez donc aux gens du rappel si vous ne savez pas ». (Sourate An-Nahl – verset 43)

et (traduction rapprochée) :

«…Demandez donc aux érudits du Livre, si vous ne savez pas ». (Sourate Al-Anbya – verset 07)
 
Je vous fais également parvenir ces quelques livres et j’implore Allah afin que leur contenu soit pour vous un [véritable] enrichissement et que par votre biais ce bien parvienne également à vos frères musulmans (les musulmans)… je l’implore (soubhanah) afin qu’Il nous maintienne ainsi que vous sur la droiture et fasse de nous tous des partisans de ceux qui font triompher Sa religion ainsi que les défenseurs de Sa législation et de ceux qui appellent à Lui en se basant sur une preuve évidente car Il (soubhanah) est Seul garant de cela et en détient la capacité.
 
Tiré du site du cheikh
Traduction rapprochée : Ibn Hamza
copié de alminhadj.fr
 
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن با
b
17 juin 2015 05:17
Certes quelques personnes voient qu’il est obligatoire pour les musulmans, afin que leurs actes d’adoration et leurs actions soit authentiques, d’adopter le suivi [aveugle] d’un des quatre dogmes de pensées bien connus.

Mais il n’est pas inclu parmi eux le madhhab [dogme de penser] des Chiites al-Imâmiyyah » [Râfidhah], pas même le madhhab des « Zaydîyyah ».

Etes-vous en total accord votre éminence avec ce point de vue sur l’interdiction du suivi aveugle du « madhhab » des Chiites [Râfidhah], tel que « al-Imâmiyyah al-Ithnâ ’Ashariyyah » par exemple ?
 
Réponse :
 
[L’obligation] pour le Musulman est qu’il suive ce qui est venu d’Allâh et Son Messager (sallallahu ’alayhi wa sallam), quand il est en mesure de prendre les décisions légales pour lui-même ; et lorsqu’il en est incapable, alors il doit demander aux gens de science afin de voir les difficultés qui le concernent au sujet de sa religion.

Il doit s’informer du plus compétant parmi les gens de science afin qu’il puisse l’interroger, soit en personne ou par écrit.
 
Il n’est pas permis pour le Musulman de suivre aveuglément le madhhab des « Chî’ah al-Imâmiyyah » [Chiites Râfidhah], ni le madhhab des « az-Zaydîyyah », ni même encore ceux qui leurs ressemblent parmi les gens de l’innovation, tels que les « Khawâridj », les « Mu’tazilah », les « Djahmiyyah » et autres qu’eux.

Quant à s’attacher à un des quatre écoles bien connus, il n’y a aucune objection à cela, tant [que le musulman] n’est pas un adepte aveugle du Dogme auquel il appartient, et ne contredît pas les preuves évidentes quant à cela [à cet attachement à un madhhab particulier]. [1]
 
 

Question :
 
Quelle est la décision pour ceux qui prétendent que le Messager (sallallahu ’alayhi wa sallam) a attitré ’Ali (radhiallâhu ’anhu) comme Calife, et disent que les Compagnons (radhiallâhu ’anhum) ont comploté contre lui ?
 
Réponse :
 
Ce dire n’est pas connu des groupes musulmans si ce n’est du groupe des Chiites, et ceci est un dire nul qui n’a aucun fondement dans les récits du Prophète qui ont été authentiquement reconnus comme provenant du Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam). Bien au contraire, de nombreuses preuves indiquent l’évidence du Califa après le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) de Abû Bakr as-Siddîq (radhiallâhu ’anhu), ainsi que [les preuves] des compagnons du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam).

Ceci dit, le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) ne l’a pas affirmé clairement, et il ne l’a pas nommé dans son sens le plus clair ; il a plutôt donné des ordres qui ont indiqué cela : quand il lui a demandé de guider les gens dans la prière lorsqu’il [le Prophète] (sallallahu ’alayhi wa sallam) était malade, et quand il lui a rappelé au sujet du Califa après lui, il (sallallahu ’alayhi wa sallam) dit : 

« Allâh et les croyants refuseront quiconque si ce n’est Abû Bakr. » 

Et c’est pour cela que les Compagnons (radhiallahu ’anhum) lui ont prêté allégeance (radhiallahu ’anhu), et ils ont consenti à l’unanimité que Abû Bakr était le meilleur parmi eux.

Il a été rapporté dans le hadîth de Ibn ’Oumar (radhiallahu ’anhu) que les Compagnons (radhiallâhu ’anhum) avaient l’habitude de dire du vivant du Prophète : 

« Le meilleur de cette Communauté après son Prophète est : Abû Bakr, ensuite ’Oumar, ensuite ’Outhmân. » 

Et le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a approuvé leur dire sur cela.

Selon un récit continu provenant de ’Alî (radhiallâhu ’anhu), il [’Ali] était de ceux qui disaient : 

« Le meilleur de cette Communauté après son Prophète est : Abû Bakr, ensuite ’Oumar. » 

Et il (radhiallâhu ’anhu) avait l’habitude de dire : « Il n’y en a pas un qui me favorise à eux, sans que [pour cela] je le fouette avec la punition de « hadda » pour avoir mentit. »

Il n’a jamais dit de lui-même qu’il était le meilleur de cette Communauté ou que le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) l’avait nommé comme Calife.

Il n’a jamais dit que les Compagnons (radhiallâhu ’anhum) avaient été injustes [à son égard] et qu’ils lui ont pris ses droits.

Quand Fâtimah (radhiallâhu ’anha) mourut, il donna une deuxième promesse de fidélité à Abû Bakr comme confirmation de sa première promesse, et il a démontré aux gens qu’il était avec le groupe unique des musulmans ; il n’avait aucunement en lui de réserve quant au fait de prêter allégeance à Abû Bakr (radhiallâhu ’anhu).

Quand ’Oumar a été poignardé, il cita six des dix de ceux à qui le Paradis a été promis, et parmi ces nommés, il y avait ’Alî (radhiallâhu ’anhu), et il [’Alî] n’a jamais désapprouvé ’Umar sur cela, ni de son vivant, ni même après sa mort.

Et il [’Alî] n’a pas dit qu’il était le premier d’entre eux, comment alors une personne parmi les gens peut se permettre de mentir au sujet du Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam), et dire ainsi qu’il a nommé ’Alî comme Calife.

’Alî lui-même n’a jamais demandé cela pour lui, et aucun des Compagnons n’a réclamé cela pour lui. Ils ont plutôt consenti à l’unanimité sur l’authenticité du Califa de Abû Bakr, ’Oumar et ’Outhmân ; et ’Alî (radhiallâhu ’anhu) a reconnu cela, et il leur a apporté son aide dans le Djihâd, la consultation, et autre que cela.

Ensuite, les Musulmans ont formé un consensus après les Compagnons sur la base du consensus des Compagnons.

De là, il n’est aucunement permis après cela à quiconque ou tout groupe, Chiites ou autres, d’affirmer que ’Alî était le successeur attitré, ou que les Califats avant lui sont caduques.

De la même façon, personne n’a le droit de dire que les Compagnons ont été injustes [à son égard] et qu’ils lui ont pris ses droits.

Mais c’est plutôt le plus caduque des mensonges, et des mauvaises pensées sur les Compagnons du Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam), y compris ’Alî (radhiallâhu ’anhum adjma’în).
 
Et certes Allâh a empêché et protégé cette Ummah Muhammadiyyah (sallallahu ’alayhi wa sallam) de former un consensus sur l’égarement.

Il a été rapporté de façon sûre dans beaucoup de récits Prophétiques que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit :

« Un groupe de ma Communauté adhèrera toujours à la vérité en ayant le dessus. »

Il est impossible que cette Communauté des générations les plus nobles puisse consentir sur ce qui est faux [caduque], et ce sont les Califats de Abû Bakr, ’Oumar et ’Outhmân.

Et nul ne peut dire [ce mensonge], pour qui croit en Allâh et le Jour Dernier, et nul ne peut dire cela, pour qui a la perspicacité la plus légère dans les décisions Islamiques. [2]
 

 
« De ’Abdel-’Azîz Ibn Abd-Allâh Ibn BâZ à Mlle F.H.A. Qu’Allâh lui apporte la compréhension, Lui rende les choses faciles et la guide dans le bien - Âmîn »
 
« As-SaLâmou’ alaiKoûm wa Rahmatullâhi wa Barakâtuhu »
 
J’ai bien reçu votre lettre qui m’informe que vous avez 23 ans et que vous êtes une adepte du Chiisme et que vous suivez « Dâwoud Bohrawân », représentant et chef de ce groupe [Chiites] au Kenya, qui interdit au notaire habilité à enregistrer les mariages dans la ville de Mombassa, d’exécuter votre contrat de mariage, et vous voulez un éclaircissement quant à la décision islamique sur cela.
 
Réponse :
 
Il n’y a aucun doute que les représentants d’autorité parmi les différents groupuscules qui prétendent être musulmans, sont dans l’obligation d’adhérer aux décisions Islamiques dans l’ensemble des affaires, et qu’ils doivent prendre garde à tout ce qui va à l’encontre de cela.

Il est connu dans la Loi Islamique qu’il est obligatoire aux gardiens d’exécuter les mariages de filles sous leur responsabilité, quand une personne s’engage dans la demande de mariage, parce qu’Allâh dit (traduction rapprochée) :
 
« Mariez les célibataires d’entre vous et les gens de bien parmi vos esclaves, hommes et femmes. S’ils sont besogneux, Allâh les rendra riches par Sa grâce. Car (la grâce d’) Allâh est immense et Il est Omniscient. » [3]
 
Et il a été rapporté que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : 

« Lorsqu’une personne vient à vous pour une demande de mariage, et que celle-ci est une personne religieuse et d’un [bon] caractère, alors mariez-la. Car dans le cas contraire, il y aura des discordes - tribulations sur terre et d’abondante perversité. » 
Rapporté par l’Imâm at-Tirmidhî et d’autres.
 
Basé sur cela, si un de vos proches organise votre mariage avec une personne acceptable, le représentant du groupe de « Bohra » n’a aucun droit de contestation sur cela, et le mariage sera valide, tant que les conditions de mariage [obligatoires] sont réunies.

Cela devrait être fait à travers une cour de jugement Islamique dans Mombassa, afin qu’aucune objection ne puisse être soulevée par le représentant du groupe de « Bohra ». Si le mariage est fait tel que mentionné ci-dessus, alors vos enfants vous seront légitimes et aucune personne du groupe de « Bohra » ou autre qu’eux ne pourra nier cela.

Si vos proches refusent le mariage fait avec une personne acceptable, afin de plaire au représentant du groupe de « Bohra », alors leur tutelle devient caduque de cette façon, et le juge musulman a le droit d’exécuter ce contrat de mariage pour vous avec la personne acceptable qui vous a demandé en mariage, parce que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : 

« Le souverain est le walî pour celui qui n’a aucun walî. » 

Le Qâdhî [Juge] est le substitut du souverain et il le représente, et si le walî [gardien] refuse [d’exécuter le mariage de la fille], la décision sur lui est que son décret est dénué de tout.
 
Mais je vous conseille à vous et à ceux comme vous d’abandonner le « madhhab al-Bohra » et tout autre écoles Chiites, parce qu’ils vont tous à l’encontre de la voie islamique de Muhammad (sallallahu ’alayhi wa sallam) à bien des égards.

Il vous est donc obligatoire de le délaisser pour le Dogme des gens de la Sounnah et du groupe, qui suit uniquement ce qui est dicté par le Qor’ân, la Sounnah et le chemin des anciens de cette Communauté, les Compagnons du Messager (sallallahu ’alayhi wa sallam) et ceux qui les suivent avec excellence dans la vérité.
 
Je demande qu’Allâh guide ce groupe et les autres qui sont allés hors du droit et bon chemin, et de leur montrer le juste chemin. Qu’Il vous aide ainsi que nous-même et tous les Musulmans à faire ce qui mènera au salut et au bonheur dans ce monde et dans l’Au-delà, car Il est Celui qui est capable de tout sur cela.
 
« As-SaLâmou’ alaiKoûm wa Rahmatullâhi wa Barakâtuhu » [4]
 

Question :
 
Est-il authentique que l’Imâm Alî (radhiallâhu ’anhu) a combattu les démons ?

Il est raconté dans le livre : « Les expéditions [militaires] de l’Imâm ’Alî » qu’il a fait la guerre contre eux [les démons] et les a chassés jusqu’à la 7ème terre.

Que pensez-vous de ce livre ?
 
Réponse :
 
Tout ceci est sans fondement.

Il n’a pas combattu les djins et rien de cela ne s’est passé.

Bien contraire, cela est caduc et fait partie des mensonges et des traditions inventées par les gens.

Certes un texte de Abû al-’Abbâs SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) a dit sur cela : 

« Ceci est un mensonge sans fondement, faisant partie des choses caduques inventées par les menteurs. » [5]
 

Question :
 
[...] Qu’en est-il d’un groupe de frères musulmans des de gens de la Sounnah souhaitant voyager ardemment afin d’accomplir leur devoir obligatoire du Hadj, mais il n’est pas possible pour ce voyage, de voyager sans des Iraniens Chiites, et il n’est pas possible donc de faire autrement [...] ?
 
Réponse :
 
L’obligation pour eux, et qu’ils fassent le Hadj, quand même ils doivent le faire avec les Chiites, si ils sont capables de faire le pélérinage. Ils doivent en même temps prendre garde aux ambiguïtés [équivoques] de la part de ces Chiites, et de leur dogme caduc.

Et si il leur est possible de les conseiller et les appeler pour embrasser le chemin de « Ahl as-Sounnah » ils doivent alors le faire, parce qu’Allâh dit (traduction rapprochée) :
 
« Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. » [6]
 
Et il y a d’autres versets qui indiquent l’obligation d’appeler les gens à Allâh - Subhânahu - d’ordonner le convenable et d’interdire le blâmable. [7]
 

 
Question :
 
Quel est le degré d’authenticité de la parole de certain : Qu’Allâh anoblisse son visage (à l’égard de ’Alî) ?
 
Réponse :
 
Il n’y a aucun fondement dans cette formulation spécifique dédiée à ’Alî (radhiallâhu ’anhu), cela n’est certes qu’une exagération de la part des Chiites. [8]
 

Question :
 
[...] Qu’en est-il du Dogmes des Chiites « Imâmiyyah » et autres qu’eux [...] ?
 
Réponse :
 
Le Madhhab des Chiites « Imâmiyyah » est un dogme innovateur en Islâm dans ses fondements et ses branches.

Et pour des références, revenez aux livres « al-Khatoût al-’Arîdha » - « Mukhtasar at-Tuhfat al-Ithna ’Achrîyyah » et « Minhâj as-Sounnah » de SHeikh al-Islâm [Ibn Taymiyyah], et vous y trouverez beaucoup d’éclaircissements quant à leurs innovations. [9]

La différence qu’il y a entre les gens de la Sounnah et du groupe, et [entre] les Chiites est grande dans ce qui est lié à l’Unicité d’Allâh, aux Prophètes, à la « Imâma » [Califats] et autre que cela.

Et il y a beaucoup de livres traitant du sujet de la part des Savants tels que ach-Chahrastânî dans « al-Millal wal-Nihal », de Ibn Hazm dans « al-Fasl » et d’autres encore ; « al-Khatoût al-’Arîdha » de Muhib ad-Dîn al-Khatîb [...] Et revenez à ces livres cités. [10]

[1] Fatâwa Islâmiyyah - Lajnah ad-Dâ-ima, 1/153
[2] Fatâwa Islâmiyyah - SHeikh Ibn BâZ, 1/45-46
[3] Coran, 24/32
[4] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn BâZ, 4/437-438
[5] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn BâZ, 9/278
[6] Coran, 16/125
[7] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 11/18
[8] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 3/100
[9] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 2/378
[10] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 2/375
 
copié de manhajulhaqq.com
 
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
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