Parle moi de ton coeur Et de tous tes malheurs. Confies moi tes secrets Et je les écouterais... N'aies pas peur de parler, C'est bon parfois de se vider... Je veux tout partager, Etre en toute complicité...
Mon être s'est envolé Dès que tu m'as embrassé Mon coeur a palpité Et mon corps frissonné...
As-tu ressenti cela ? Je t'en prie, dis le moi, J'ai envie de savoir, Ne plus être dans le noir...
Dis moi tes sentiments Et ce que tu ressens... Ce n'est pas compliqué, Laisse toi simplement aller... Je serais comblée de bonheur Si tu osais ouvrir ton coeur... Moi, je t'aime très fort Oh oui, de tout mon corps...
Tu m'as fait craquer, Grâce à toi, j'ai recommencé... Doucement à aimer... Fortement à aimer...
Je tiens très fort à toi J'ai peur que tu t'éloignes de moi Je t'en prie, aime-moi... Et je ferai tout pour toi.
A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi Et regarder les gens tant qu'y en a Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra En serrant dans ma main tes p'tits doigts Pis donner à bouffer à des pigeons idiots Leur filer des coups d' pieds pour de faux Et entendre ton rire qui lézarde les murs Qui sait surtout guérir mes blessures Te raconter un peu comment j'étais mino Les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand Car-en-sac et Minto, caramel à un franc Et les mistrals gagnants
A r'marcher sous la pluie cinq minutes avec toi Et regarder la vie tant qu'y en a Te raconter la Terre en te bouffant des yeux Te parler de ta mère un p'tit peu Et sauter dans les flaques pour la faire râler Bousiller nos godasses et s' marrer Et entendre ton rire comme on entend la mer S'arrêter, r'partir en arrière Te raconter surtout les carambars d'antan et les cocos bohères Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres Et nous niquaient les dents Et les mistrals gagnants
A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi Et regarder le soleil qui s'en va Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou Te dire que les méchants c'est pas nous Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux Car ils ont l'avantage d'être deux Et entendre ton rire s'envoler aussi haut Que s'envolent les cris des oiseaux Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie Et l'aimer même si le temps est assassin Et emporte avec lui les rires des enfants Et les mistrals gagnants Et les mistrals gagnants
renaud
Dieu connait l'intention droite des hommes et il est seul juge
mektoubi a écrit: ------------------------------------------------------- > A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi > Et regarder les gens tant qu'y en a > Te parler du bon temps qu'est mort ou qui > r'viendra > En serrant dans ma main tes p'tits doigts > Pis donner à bouffer à des pigeons idiots > Leur filer des coups d' pieds pour de faux > Et entendre ton rire qui lézarde les murs > Qui sait surtout guérir mes blessures > Te raconter un peu comment j'étais mino > Les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' > marchand > Car-en-sac et Minto, caramel à un franc > Et les mistrals gagnants > > A r'marcher sous la pluie cinq minutes avec toi > Et regarder la vie tant qu'y en a > Te raconter la Terre en te bouffant des yeux > Te parler de ta mère un p'tit peu > Et sauter dans les flaques pour la faire râler > Bousiller nos godasses et s' marrer > Et entendre ton rire comme on entend la mer > S'arrêter, r'partir en arrière > Te raconter surtout les carambars d'antan et les > cocos bohères > Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les > lèvres > Et nous niquaient les dents > Et les mistrals gagnants > > A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi > Et regarder le soleil qui s'en va > Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou > Te dire que les méchants c'est pas nous > Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes > yeux > Car ils ont l'avantage d'être deux > Et entendre ton rire s'envoler aussi haut > Que s'envolent les cris des oiseaux > Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie > Et l'aimer même si le temps est assassin > Et emporte avec lui les rires des enfants > Et les mistrals gagnants > Et les mistrals gagnants > > > renaud > > Dieu connait l'intention droite des hommes et il > est seul juge
Je vous parle d'un temps Que les moins de vingt ans Ne peuvent pas connaître Montmartre en ce temps-là Accrochait ses lilas Jusque sous nos fenêtres Et si l'humble garni Qui nous servait de nid Ne payait pas de mine C'est là qu'on s'est connu Moi qui criait famine Et toi qui posais nue
La bohème, la bohème Ça voulait dire on est heureux La bohème, la bohème Nous ne mangions qu'un jour sur deux
Dans les cafés voisins Nous étions quelques-uns Qui attendions la gloire Et bien que miséreux Avec le ventre creux Nous ne cessions d'y croire Et quand quelque bistro Contre un bon repas chaud Nous prenait une toile Nous récitions des vers Groupés autour du poêle En oubliant l'hiver
La bohème, la bohème Ça voulait dire tu es jolie La bohème, la bohème Et nous avions tous du génie
Souvent il m'arrivait Devant mon chevalet De passer des nuits blanches Retouchant le dessin De la ligne d'un sein Du galbe d'une hanche Et ce n'est qu'au matin Qu'on s'asseyait enfin Devant un café-crème Epuisés mais ravis Fallait-il que l'on s'aime Et qu'on aime la vie
La bohème, la bohème Ça voulait dire on a vingt ans La bohème, la bohème Et nous vivions de l'air du temps
Quand au hasard des jours Je m'en vais faire un tour A mon ancienne adresse Je ne reconnais plus Ni les murs, ni les rues Qui ont vu ma jeunesse En haut d'un escalier Je cherche l'atelier Dont plus rien ne subsiste Dans son nouveau décor Montmartre semble triste Et les lilas sont morts
La bohème, la bohème On était jeunes, on était fous La bohème, la bohème Ça ne veut plus rien dire du tout
Elle était si jolie Que je n'osais l'aimer Elle était si jolie Je ne peux l'oublier Elle était trop jolie Quand le vent l'emmenait Elle fuyait ravie Et le vent me disait...
Elle est bien trop jolie Et toi je te connais L'aimer toute une vie Tu ne pourras jamais Oui mais elle est partie C'est bête mais c'est vrai Elle était si jolie Je ne l'oublierai jamais
Aujourd'hui c'est l'automne Et je pleure souvent Aujourd'hui c'est l'automne Qu'il est loin le printemps Dans le parc où frissonnent Les feuilles au vent mauvais Sa robe tourbillonne Puis elle disparaît...
Elle était si jolie Que je n'osais l'aimer Elle était si jolie Je ne peux l'oublier Elle était trop jolie Quand le vent l'emmenait Elle était si jolie Je n'oublierai jamais
Savoir sourire, À une inconnue qui passe, N'en garder aucune trace, Sinon celle du plaisir Savoir aimer Sans rien attendre en retour, Ni égard, ni grand amour, Pas même l'espoir d'être aimé,
{Refrain:} Mais savoir donner, Donner sans reprendre, Ne rien faire qu'apprendre Apprendre à aimer, Aimer sans attendre, Aimer à tout prendre, Apprendre à sourire, Rien que pour le geste, Sans vouloir le reste Et apprendre à Vivre Et s'en aller.
Savoir attendre, Goûter à ce plein bonheur Qu'on vous donne comme par erreur, Tant on ne l'attendait plus. Se voir y croire pour tromper la peur du vide Ancrée comme autant de rides Qui ternissent les miroirs
{Refrain}
Savoir souffrir En silence, sans murmure, Ni défense ni armure Souffrir à vouloir mourir Et se relever Comme on renaît de ses cendres, Avec tant d'amour à revendre Qu'on tire un trait sur le passé.
{Refrain}
Apprendre à rêver À rêver pour deux, Rien qu'en fermant les yeux, Et savoir donner Donner sans rature Ni demi-mesure Apprendre à rester. Vouloir jusqu'au bout Rester malgré tout, Apprendre à aimer, Et s'en aller, Et s'en aller...
Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls Puisqu'ils sont si nombreux Même la morale parle pour eux J'aimerais quand même te dire Tout ce que j'ai pu écrire Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.
Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes À trop vouloir te regarder, J'en oubliais les miennes On rêvait de Venise et de liberté J'aimerais quand même te dire Tout ce que j'ai pu écrire C'est ton sourire qui me l'a dicté.
Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves Tu viendras toujours du côté Où le soleil se lève Et si malgré ça j'arrive à t'oublier J'aimerais quand même te dire Tout ce que j'ai pu écrire Aura longtemps le parfum des regrets.
Mais puisqu'on ne vivra jamais tous les deux Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls Puisqu'ils sont si nombreux Même la morale parle pour eux J'aimerais quand même te dire Tout ce que j'ai pu écrire Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.
Je n'aurais jamais cru qu'on se rencontrerait Le hasard est curieux, il provoque les choses Et le destin pressé un instant prend la pause Non je n'ai rien oublié
Je souris malgré moi, rien qu'à te regarder Si les mois, les années marquent souvent les êtres Toi, tu n'as pas changé, la coiffure peut-être Non je n'ai rien oublié
Marié, moi ? allons donc, je n'en ai nulle envie J'aime ma liberté, et puis, de toi à moi Je n'ai pas rencontré la femme de ma vie Mais allons prendre un verre, et parle-moi de toi
Qu'as-tu fait de tes jours ? es-tu riche et comblée ? Tu vis seule à Paris? mais alors ce mariage ? Entre nous, tes parents ont dû crever de rage Non je n'ai rien oublié
Qui m'aurait dit qu'un jour sans l'avoir provoqué Le destin tout à coup nous mettrait face à face Je croyais que tout meurt avec le temps qui passe Non je n'ai rien oublié
Je ne sais trop que dire, ni par où commencer Les souvenirs foisonnent, envahissent ma tête Mon passé revient du fond de sa défaite Non je n'ai rien oublié, rien oublié
A l'age où je portais mon cœur pour toute arme Ton père ayant pour toi bien d'autres ambitions A brisé notre amour et fait jaillir nos larmes Pour un mari choisi sur sa situation
J'ai voulu te revoir mais tu étais cloîtrée Je t'ai écrit cent fois, mais toujours sans réponse Cela m'a pris longtemps avant que je renonce Non je n'ai rien oublié
L'heure court et déjà le café va fermer Viens je te raccompagne à travers les rues mortes Comme au temps des baisers qu'on volait sous ta porte Non je n'ai rien oublié
Chaque saison était notre saison d'aimer Et nous ne redoutions ni l'hiver ni l'automne C'est toujours le printemps quand nos vingt ans résonnent Non je n'ai rien oublié, rien oublié
Cela m'a fait du bien de sentir ta présence Je me sens différent, comme un peu plus léger On a souvent besoin d'un bain d'adolescence C'est doux de revenir aux sources du passé
Je voudrais, si tu veux, sans vouloir te forcer Te revoir à nouveau, enfin... si c'est possible Si tu en as envie, si tu es disponible Si tu n'as rien oublié Comme moi qui n'ai rien oublié
A l'époque de nos jeunes âges, Je n'ai su tourner la page... Et dans ce malheur, J'y ai laissé mon coeur T'avoir vu allongé là, Dans ce grand lit blanc et froid La vie avait quitté ton corps, Et j'en pleure encore et encore Je revois ces deux enfants, Qui ne comptaient pas le temps On se promettait des choses, On voyait la vie en rose On ne s'est jamais quittés, Même durant les jours d'été Et puis passe les semaines, Jusqu'au tout premier « je t'aime »
Au firmament, je veux être avec toi, Serré contre tes bras Au paradis des anges Au firmament, couchés sur un nuage, Caressant ton visage Personne ne nous dérange
A présent, j'ai pris de l'âge, Et je revois ces images Car depuis ce malheur, Mon âme reste ta demeure J'ai tenté de t'oublier, Et ton sourire, effacer D'autres t'ont remplacé, Mais ta présence les a repoussé Je me souviens de nos nuits, Où l'amour noyait nos vies Et je te voulais pour femme, Quand notre idylle tourna au drame Je t'ai veillé jour et nuit, Les Dieux, je les ai tous maudit Et puis passe les semaines, Jusqu'au tout dernier « je t'aime »
Au firmament, je veux être avec toi, Serré contre tes bras Au paradis des anges Au firmament, couchés sur un nuage, Caressant ton visage Personne ne nous dérange
être une femme amoureuse,c'est vouloir ignorer le danger de tes mains sur la peau de mes reins être une femme amoureuse, c'est savoir te guider à nos nuits de duvet, à nos matins félins . être une femme amoureuse c'est connaitre de toi des abysses bleutées et des iles lointaines être une femme amoureuse c'est te donner ma foi m'attacher à ton âme et à toutes tes chaines . être une femme amoureuse c'est voir dans le lointain le bleu de l'horizon tout au bout du chemin être une femme amoureuse ça n'est jamais certain pour qui ne veux pas croire que tu es magicien . être une femme amoureuse ça n'est jamais façile quand soufflent ces grands vents qui déchirent les voiles être une femme amoureuse ça n'est pas si futile ça fait vivre la nuit de si belles étoiles . être une femme amoureuse c'est se moquer du temps c'est t'aimer de midi jusqu'au bout de la nuit être une femme amoureuse c 'est encore au printemps être belle et sourire juste, juste pour lui . être une femme amoureuse c'est connaitre ta faim pour mon gout de cannelle et mes autres parfums être une femme amoureuse ce n'est qu'être le feu ce n'est qu'être la terre, ce n'est qu'être l'argile . être une femme amoureuse c'est peut être si peu c'est peut être beaucoup, c'est peut être fragile être une femme amoureuse c'est te donner mon corps et même fatigué, c'est le donner encore . être une femme amoureuse c'est un peu comme éclore un peu comme le cuivre et surtout comme l'or . ================Refrain============================ et si nous n'étions qu'un, serions nous en enfer fondu comme l'acier ou brûlant sous la terre et si nous n'étions qu'un, qui pourrait nous défaire de qui aurait on peur et de quelle colère . et si nous n'étions qu'un, réunit par le sang contre toutes les lois ou les dieux tous puissants et si nous n'étions qu'un, plus solide qu'avant serions nous sur la terre les uniques vivants
Et si tu n'existais pas, Dis-moi pourquoi j'existerais. Pour traîner dans un monde sans toi, Sans espoir et sans regret.
Et si tu n'existais pas, J'essaierais d'inventer l'amour, Comme un peintre qui voit sous ses doigts Naître les couleurs du jour. Et qui n'en revient pas.
Et si tu n'existais pas, Dis-moi pour qui j'existerais. Des passantes endormies dans mes bras Que je n'aimerais jamais.
Et si tu n'existais pas, Je ne serais qu'un point de plus Dans ce monde qui vient et qui va, Je me sentirais perdu, J'aurais besoin de toi.
Et si tu n'existais pas, Dis-moi comment j'existerais. Je pourrais faire semblant d'être moi, Mais je ne serais pas vrai.
Et si tu n'existait pas, Je crois que je l'aurais trouvé, Le secret de la vie, le pourquoi, Simplement pour te créer Et pour te regarder.