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Les arabes...les musulmans et Ben Laden....
D
19 octobre 2010 15:00
Citation
gemia a écrit:
Néanmoins,ilsexistent en France de grands pontes surtout en cardiologie d'origine tunisienne et algérienne qui ont fait tout leur cursus universitaire en France(=diplome français)
et ont donc la même rémunération!

Encore heureux ! Le problème ce n'est pas d'être étrangers, c'est d'avoir fait ses études à l'étranger.
w
19 octobre 2010 17:48
Salam

Et oui, ils ont osé, ces américains sont près à tout pour le contrôle des richesses du monde.
Deux tours et quelques milliers d'américains morts s'est du tout payant pour eux.
Enfin qu'ils croient.

Je ne croirais jamais que l'armée américaine aurait laissé un avion( dans ce cas plusieurs eye popping smiley ) changer de direction sans intervenir ( à quoi serve-t-il? ). Une armée d'amateur qui peut donc croire cela ?

Oui aujourd'hui avec le recul, je suis encore plus sur de ce dont cet état voyou est capable.
De quoi s'étonne -t-on, il y a eu le Vietnam avec ce déversement honteux de tout leurs abominable agent Orange.
Il y a eu Nagasaki et hirochima.
La liste est longue.

Croire les U.S.A. fait partie de la science de l'ignorance.
L'histoire des U.S.A. se conjugue par le terrorisme, le maintient et le soutien de régime dictatoriaux à travers le monde.
Et un nombre considérable de cout d'état à travers le monde.

Vivement la fin des U.S.A. Amene
l
19 octobre 2010 18:22
L'émotion et le choc passés, une de mes premières réactions a été que Bush récolte ce qu'il sème et qu'une fois de plus, c'est le peuple qui est sacrifié pour des intérêts obscurs. Aujourd'hui, j'ai toujours du mal à comprendre comment cet attentat a été possible au coeur de NY.
r
19 octobre 2010 21:36
Citation
louise a écrit:
L'émotion et le choc passés, une de mes premières réactions a été que Bush récolte ce qu'il sème et qu'une fois de plus, c'est le peuple qui est sacrifié pour des intérêts obscurs. Aujourd'hui, j'ai toujours du mal à comprendre comment cet attentat a été possible au coeur de NY.

Tout simplement parceque cette Amérique arrogante et ignorante ne s'y attendait pas.
Pour eux les arabes savent au plus piloter un chameau ...
c
19 octobre 2010 21:59
moi, le jour des attentats du 9/11, je me levais pour partir au boulot (j'avais fait la nuit). et en dejeunant, j'ai assisté au spectacle. j'ai repensé au commandant massoud et ses avertissements. et puis il y avait ces gens qui se jettaient par les fenetres. plus tard, j'ai appris qu'une syndicaliste americaine dont j'avais lu un papier y etait restée.
pas mal de degout mais je n'etais pas plus etonné que ça. avec la politique imperialiste menée l'equipe bush fils et pere, c'etait meme etonnant que que les usa n'ait pas été frappé plus tot par du terrorisme de masse.
je pars au boulot. j'arrive à la gare. puis au bout d'une heure, j'ai vu arriver dans le hall un poignée de jeunes maghrebins scandant des "vive ben laden". j'ai vu le regard des voyageurs attendant leur train. je suis allé voir ces jeunes et je leur ai demandé de maniere un peu abrupte si c'etait le front national qui les payait pour venir faire de la provo. s'est engagée un discussion vaseuse ou il etait evident que ces jeunes réagissaient de maniere irréfléchie, sans conscience politique ni rien. juste un truc du style "des arabes ont n.iqué les etats unis". j'ai bien essayé de leur faire comprendre que ce n'etait pas bush qui avait peri dans les crash mais qu'une femme de menage latino ou une standartiste black ne rentrerait pas voir ses enfants ce soir. pas sur de les avoir convaincu.
f
20 octobre 2010 07:35
ces jeunes réagissaient de maniere irréfléchie, sans conscience politique ni rien. juste un truc du style "des arabes ont n.iqué les etats unis". j'ai bien essayé de leur faire comprendre que ce n'etait pas bush qui avait peri dans les crash mais qu'une femme de menage latino ou une standartiste black ne rentrerait pas voir ses enfants ce soir. pas sur de les avoir convaincu


Seulement les jeunes ont réagi ainsi?
b
20 octobre 2010 08:16
Citation
gemia a écrit:
ces jeunes réagissaient de maniere irréfléchie, sans conscience politique ni rien. juste un truc du style "des arabes ont n.iqué les etats unis". j'ai bien essayé de leur faire comprendre que ce n'etait pas bush qui avait peri dans les crash mais qu'une femme de menage latino ou une standartiste black ne rentrerait pas voir ses enfants ce soir. pas sur de les avoir convaincu


Seulement les jeunes ont réagi ainsi?

1.Car les autres non latino non black pouvaient bien "crever" dans le crash cela avait moins d'importance.... à méditer...
2.En lisant le message de chibani, je me rends compte à quel point il faut être malhonnête pour ensuite venir se plaindre
de la défiance que les occidentaux éprouvent envers les musulmans.
Nous nous plaignons d'être mal perçus, mal compris...sans raison...ah bon?
Il est difficile pour les occidentaux en général de faire un "tri" entre ceux qui se réjouissent de ce que fomentent les terroristes et les autres, ceux qui condamnent.
Et pour ma part, comme il n'en reste pas moins vrai que je suis musulmane et que cela se voit, j'en subis malheureusement les conséquences.
w
20 octobre 2010 14:23
Salam

ça me rappelle le déclenchement de la première guerre du Golfe.


Au journal des TV française, ont raconté que des parents avaient réveillé leur enfants, pour leurs annoncer "la bonne nouvelle".
Je n'oublierais jamais le sourire de P.P.D.A. c'était en 1991, les sionistes vibraient de bonheur.

On interrogé même des enfants, ça sentait le bonheur ici en Europe. La joie de massacrer des centaines de milliers d'Irakien

Le jours ou la Libye avait était bombardé par l'armée de Ronald Reagan, à la poste, la postière avec crié sa joie. Bien fait pour leurs qu'elle disait-elle.

Ma prof d'histoire n'admettait pas qu'il y ai des manifestation à Bruxelles pour la Libye.

Quelle fut votre souvenir de cette première guerre du Golfe ?

P.S. Durant les manifestations contre la guerre du Golfe, il y avait de nombreux Européens et ça je ne l'oublie pas aussi.

Vous en souvenez vous ? Moi oui je m'en souviens comme si c'était aujourd'hui.

cela fait maintenant 19 ans.
f
20 octobre 2010 14:36
La joie de massacrer des centaines de milliers d'Irakien



je m'inscris en faux....
W
20 octobre 2010 14:37
Se réjouir du malheur des autres , ce n est que de l inconscience :faut pas faire aux autres ce qu on aimerais pas qu on nous fasse .
D autre part la violence n 'engendre que la violence ,et elle peux s étendre a l échelle international .
Les humains ne font que avancer vers la destruction .
Combien de temps vont durer ces INJUSTICES ?
Avec du recul je me dit confused smiley SOMMES NOUS VRAIMENT CIVILISES ????



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/10/10 14:38 par Sahara .M.
f
20 octobre 2010 14:46
Je me rappelle aussi de cette première guerre du golfe et j'ai eu une immense angoisse,terrible que j'avais plus ou moins gommé de ma mémoire (j'étais enceinte à l'époque et je me suis dit,ça y est il va y avoir une guerre mondiale et moi je vais mettre un enfant au monde dans cet environnement,j'en ai encore des frissons à l'évoquer ...)
w
20 octobre 2010 15:09
Salam

On a pas le droit d'oublié la première guerre du golfe.

Renaud à propos de la guerre du golfe.
w
20 octobre 2010 15:14
Salam

La sale guerre du Golfe.


Je vais tenter de retrouver l'image ou la vidéo qui montre le bonheurs de P.P.D.A. au déclenchement de la guerre barbare.
Il n'était pas le seul. Une mère de famille, raconté comment elle avait réveillé son fils pour lui annoncé cette nouvelle(on reconnaissait les sionistes).
Si vous l'avez merci de la poster.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/10/10 15:27 par wakrim.
c
20 octobre 2010 15:18
Citation
blafith a écrit:
Citation
gemia a écrit:
ces jeunes réagissaient de maniere irréfléchie, sans conscience politique ni rien. juste un truc du style "des arabes ont n.iqué les etats unis". j'ai bien essayé de leur faire comprendre que ce n'etait pas bush qui avait peri dans les crash mais qu'une femme de menage latino ou une standartiste black ne rentrerait pas voir ses enfants ce soir. pas sur de les avoir convaincu


Seulement les jeunes ont réagi ainsi?

1.Car les autres non latino non black pouvaient bien "crever" dans le crash cela avait moins d'importance.... à méditer...


ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. je voulais sensibiliser ces jeunes sur le fait que nombres de petites gens y avaient laissé leur peau.
w
20 octobre 2010 15:57
Salam

« Nous avons amené la torture, les bombes à fragmentation, l’uranium appauvri, d’innombrables assassinats commis au hasard, la misère, la dégradation et la mort au peuple irakien, et on appelle ça apporter la liberté et la démocratie au Proche-Orient. » Harold Pinter (Prix Nobel de littérature)

Irak ! Afghanistan ! Pakistan ! Ghaza ! Nous commençons à nous habituer à l’horreur des bilans macabres de dizaines de personnes journellement fauchées avec tout au plus une attention de quelques secondes, le temps de passer dans les médias européens et occidentaux à des informations évaluées selon d’autres critères. Un policier est mort, un bébé se noie ! C’est le branle-bas de combat des médias qui en rajoutent. D’un côté, des morts par dizaines des blessés, des vies brisées, de l’autre des unités. Sans tomber dans la concurrence victimaire, qu’on le veuille ou non, c’est la même humanité en Irak, en France, aux Etats-Unis ! Les grandes messes médiatiques, plus que jamais aux ordres, nous annoncent qu’Obama a décrété que la guerre est finie en Irak.

Avant justement de parler de la fin de la guerre selon les Etats-Unis. Qu’il nous soit permis de revenir sur le début de la guerre en faisant le bilan de la première croisade du XXIe siècle. Tout commence pour l’Irak, avec les 8 ans de guerre contre l’Iran, aidé en cela par les monarchies du Golfe et le camp occidental qui voulait conjurer le péril vert de la Révolution iranienne. Fin des années 80, la guerre alimentée par l’Occident termine par un non-lieu qui a rendu exsangue l’Irak. D’autant que la chute des prix du pétrole fut importante du fait que les pays du Golfe pratiquaient un dumping qui contournait les quotas. Ce qui exaspérait Saddam Hussein à qui le Koweït réclamait les prêts versés pour alimenter la guerre avec l’Iran. Résultat des courses, Saddam Hussein envisage d’envahir le Koweït pour récupérer sa 19e province [que la Grande- Bretagne avait détaché, suite à l’éclatement de l’Empire ottoman, au début du XXe siècle]. Il demande la « permission » aux Etats-Unis lors d’une entrevue le 25 juillet 1990 avec l’ambassadrice April Glaspie. Ils lui font savoir à mots à peine couverts que les USA ne se considéreraient comme nullement impliqués si l’Irak lançait une opération contre le Koweït. C’est ce qu’on appelle un « feu vert ». Une petite semaine après l’entretien, le 1er août 1990, Saddam pénètre au Koweït.

Tragique erreur ! C’est la faute inespérée qui a permis aux Etats-Unis, dont les réserves de pétrole étaient sur le déclin, de trouver le motif de s’installer durablement dans le Golfe persique. Plusieurs bases américaines sont installées dans tous les pays du Golfe. On dit d’ailleurs que pour savoir où sont implantées les bases américaines, il faut suivre les pipes. Le président des Etats-Unis, George Bush, prend prétexte pour mettre la coalition contre Saddam Hussein mis au ban du monde « civilisé ». Malgré son offre de se retirer, James Baker eut des mots très durs envers Tarik Aziz. Promesse tenue, le 17 janvier 1991, ce fut « Desert storm » la première guerre du Golfe. 400 morts du côté de la coalition, qui comprenait, il faut le rappeler, aussi plusieurs pays arabes.. Plusieurs milliers de morts du côté irakien, mais le régime a été laissé en place..

Par la suite, il y a eu 12 ans d’embargo pour la recherche d’armes de destruction massive et le fameux Plan « Pétrole contre nourriture » qui a affamé des centaines de milliers d’Irakiens et causé la mort de 500.000 enfants irakiens. Pour Madeleine Albright, secrétaire d’Etat de la période Clinton, « ce n’est pas cher payé si c’est le prix à payer pour faire partir Saddam ». L’avènement du born again George Walker Bush donna un coup d’accélérateur à la démolition systématique de l’Irak. Ce fut la deuxième guerre du Golfe, opération Iraqi Freedom, qui a débuté le 20 mars 2003. Prenant prétexte des ADM, jamais trouvés, des liens non prouvés avec Al Qaîda, les néoconservateurs comptaient faire coup double par le prétexte de la démocratie aéroportée et le Mepi (le Grand Moyen-Orient) : s’emparer des réserves pétrolières évaluées à 110 milliards de barils [Liens entre les néoconservateurs au pouvoir à Washington et des entreprises d’exploitation pétrolière, notamment le Groupe Carlyle, Enron, Halliburton Energy Services et Unocal et désarmer le Moyen-Orient pour permettre à Israël d’être la seule puissance en face de 300 millions d’Arabes avec éventuellement le règlement du sort des populations palestiniennes réduites à vivre sur un bantoustan sur les 18% de la Palestine originelle.

Après leur victoire sur un tas de ruines , les troupes de la coalition ont cherché à « pacifier l’Irak ». Néanmoins, la majorité des villes se trouvent dans une situation difficile : pillages, affrontements, règlements de comptes... Selon J.Stieglitz, le coût global de la guerre en Irak serait de 3000 milliards de dollars. Il y eut le scandale de la prison d’Abou Ghraib avec toute l’horreur attachée à la perversion d’un côté et aux souffrances de l’autre. En janvier 2007, en pleine fête de l’Aïd el Adha, Saddam Hussein a fait preuve d’un rare courage lors de sa pendaison. En octobre 2006, la revue médicale The Lancet estimait le nombre de décès irakiens imputables à la guerre à 655.000.

Pour la seule deuxième guerre du Golfe , l’Institut Opinion Research Business a estimé à plus de 1.000.000 le nombre de victimes irakiennes entre mars 2003 et août 2007. La guerre a provoqué l’exode d’au moins deux millions d’Irakiens. Ceci sans parler des dégâts occasionnés par le programme « pétrole contre nourriture » : plus de 500.000 enfants seraient morts de maladie et de malnutrition. Les dommages aux infrastructures civiles sont immenses : les services de santé sont pillés. Il y a eu une détérioration des canalisations d’eau et la dégradation des bassins hydrographiques du Tigre, de l’Euphrate. Il y a de plus, augmentation de l’insécurité générale (pillages, incendies et prises d’otage), suite à la désorganisation totale des différents services publics tels que les forces de l’ordre. De nombreux centres historiques ont été détruits par les bombardements américains, les combats et les pillages. Le Musée national d’Irak a été pillé. (1)



Les Américains quittent l’Irak : le solde de tout compte

En novembre 2008, les gouvernements irakien et américain ont signé un pacte bilatéral incluant le Status of Forces Agreement (Sofa) qui fixe à la fin 2011 le terme de la présence militaire des États-Unis. Les Américains avec la satisfaction du devoir bien fait, notamment par une mainmise sur les ressources pétrolières par multinationales américaines interposées, rentrent au pays. Dans son discours du 31 août 2010 décrétant « terminée l’opération Liberté irakienne », Barack Obama a précisé : « Notre engagement pour le futur de l’Irak, lui, ne prend pas fin » et il a ajouté que « les Etats-Unis seraient toujours présents en tant qu’ami et partenaire ». En clair, c’est toujours une armée d’occupation qui veille au grain avec comme priorité, sécuriser les puits de pétrole. Peu importe si, par leur faute, les Irakiens s’étripent à qui mieux mieux.

Obama a rappelé une promesse qu’il avait faite en tant que candidat. Un discours où il ne dit pas un mot de la souffrance des Irakiens, des décombres que les Etats-Unis laissent au contraire dans la lignée de Bush, il persiste et signe : « Les Américains qui ont servi en Irak ont accompli la mission qui leur avait été confiée. Ils ont infligé la défaite à un régime qui terrorisait son peuple. Avec les Irakiens et les partenaires de la coalition, ils ont fait d’immenses sacrifices. Nos troupes ont combattu pâté de maisons après pâté de maisons pour aider les Irakiens à avoir une chance d’avenir meilleur. Nous avons persévéré car nous partageons avec le peuple irakien une croyance : celle qu’un nouveau début peut sortir des ruines de la guerre dans ce berceau de la civilisation. Il est désormais temps de tourner la page . »

Du côté des néoconservateurs, c’est l’allégresse, Obama continue « l’œuvre » de Bush. Doug Ireland écrit : Dans son discours sur la fin des missions de combat en Irak, Obama a bel et bien confirmé l’importance du pouvoir impérial armé. Les néoconservateurs applaudissent. Selon l’important ténor des néoconservateurs John Podhoretz, chef éditorialiste au New York Post, le discours présidentiel a incarné « un défi nationaliste au monde » quand Obama a dit que l’événement devait faire passer au monde « le message que les États-Unis ont l’intention de maintenir et renforcer [leur] leadership dans ce jeune siècle ». Encore « plus frappant », écrivait Podhoretz dans sa chronique titrée Barack le néo-con, « est le fait qu’Obama a présenté l’engagement américain en Irak comme un exemple de ce que l’Amérique peut faire quand elle le veut » car le président a affirmé que « cette étape doit servir à rappeler aux Américains que nous avons à déterminer l’avenir ». (2)

Pour Podhoretz, Obama « ressemblait à Bush » quand il a semblé bénir la guerre en Irak en déclarant qu’avec elle l’Amérique avait « assumé ses responsabilités ». Même son de cloche chez William Kristol, rédacteur en chef de la bible des néoconservateurs, le Weekly Standard, qui a écrit que le discours d’Obama était « louable », particulièrement quand le président a proclamé sur un ton guerrier que « nos soldats sont l’acier dans le navire de l’État...Ils nous donnent confiance dans la justesse de notre chemin, et qu’au-delà de la nuit qui précède l’aube, des jours meilleurs sont devant nous ». Une « déclaration pas mauvaise sur l’importance et la nécessité d’un pouvoir fort », conclut Kristol. Autrement dit, Obama a bel et bien confirmé l’importance du pouvoir impérial armé. C’est dire si la gauche a été très déçue par le discours présidentiel.(2)



Le bilan

Nous donnons à Théophraste R. du journal LeGrandsoir le soin de nous décrire d’une façon simple et percutante l’histoire de l’invasion de l’Irak. « C’est l’histoire de sauvageons qui débarquent dans votre maison, cassent tout (sauf les objets d’art qu’ils volent pour décorer leur repaire), violent, tuent, circonviennent des membres de votre famille, fabriquent des collabos qu’ils arment pour les remplacer. Puis, les vandales quittent le champ de ruines en avertissant que le commerce des fruits de votre jardin est régi par des contrats qu’ils vous ont fait signer, le couteau sous la gorge, et dont le respect sera assuré par des nervis payés par eux. Ainsi, après bientôt 8 ans d’occupation, de pillages, de massacres à grande échelle, d’exécutions sommaires, de tortures, l’Irak détruit (où se déchaînent les sanglantes haines religieuses revigorées) est livré à un gouvernement élu sous la botte et dont l’allégeance aux intérêts états-uniens continuera à être contrôlée par 50.000 soldats résiduels US et des cohortes de mercenaires motivés par l’argent et par la garantie de l’impunité pour des exactions qui les conduiraient à la potence ou à la prison à vie dans les pays d’où ils viennent (...) » (3)

En fait, les Etats-Unis laissent un pays livré au chaos et il n’est pas interdit de prédire une partition de l’Irak en trois régions. Seuls les Etats-Unis avaient la capacité d’influencer les principales forces politiques en Irak, que ce soient les formations kurdes, chiites ou sunnites, afin d’éviter l’éclatement du pays. Une perspective toujours bien réelle. Pour preuve, le gouvernement du Kurdistan irakien est en train de signer des accords avec des compagnies étrangères pour l’exploitation du pétrole et du gaz. Et ce, contre la volonté de Baghdad.

Alain Gresh écrit à propos du chaos actuel : « (...) Cette guerre d’agression, non provoquée, déclenchée sous le faux prétexte de chercher des armes de destruction massive, est d’abord une violation des principes des Nations unies qui, le 14 décembre 1974 à travers leur assemblée générale, adoptaient un texte définissant l’agression. Au-delà de cette dimension juridique et des querelles qu’elle peut susciter, le bilan de la guerre américaine, menée sans l’aval des Nations unies, est accablant : destruction du pays, de ses structures étatiques et administratives. Il n’existe plus d’Etat irakien qui fonctionne. Sept ans après la guerre, l’électricité arrive à peine quelques heures par jour, la production pétrolière stagne, l’administration ne fonctionne pas, les écoles et les universités sont à l’abandon, etc. » (4)

« Reconstruire une structure unifiée et efficace nécessitera sans doute des décennies. Le confessionnalisme, encouragé dès les premiers jours par l’occupant, a été institué dans toutes les fonctions, et la répartition des postes se fait désormais en fonction de l’appartenance communautaire ou nationale. Les principales forces politiques sont « chiites », « sunnites » ou « kurdes ». Et demeurent une série de bombes à retardement, comme la délimitation des « frontières incertaines du Kurdistan ». (4)

« Le bilan humain est terrible. Si on connaît précisément les pertes américaines (environ 4400 tués), celles des Irakiens ont fait l’objet d’évaluations très diverses : on ne recense pas un mort "arabe" comme on recense un mort "occidental" ; seul ce dernier a un visage. (...) Et la question que personne ne posera : qui sera jugé pour ce crime ? Comment s’étonner que nombre de pays ne suivent pas le Tribunal pénal international quand il inculpe le président soudanais Omar Al-Bachir, ou des criminels de tel ou tel petit pays africain, alors que MM.George W.Bush, Dick Cheney et Donald Rumsfeld continuent tranquillement à couler des jours heureux en donnant des conférences sur le monde libre, la démocratie et le marché pour quelques dizaines de milliers de dollars la prestation ? » (4)

« Obama n’a pas eu un seul mot pour les civils irakiens, au moins 650.000 et peut-être même plus d’un million morts à cause de la guerre. Il n’a pas eu une pensée pour les plus de quatre millions d’Irakiens chassés de chez eux par la guerre et qui croupissent dans la misère dans des pays voisins, sans papiers, sans pouvoir travailler, et sans pouvoir retourner dans leurs maisons détruites ou par peur des violences sectaires des intégristes. Obama a passé sous silence les souffrances de ces victimes d’une guerre illégale contre un pays qui ne nous a rien fait de mal. Au lieu de quoi, le président a souligné qu’il fallait "tourner la page" sur cette guerre. Parce qu’il n’ose pas regarder ce qui est écrit sur cette page ! » (4)

Même Tony Blair occupé à parcourir la planète, avec ses multiples casquettes d’émissaire onusien, de consultant grassement rémunéré, écrit dans ses mémoires : « Je ne peux pas regretter. » Si c’était à refaire, Tony Blair n’hésiterait pas une seconde.

« L’invasion de l’Irak, écrit Harold Pinter prix Nobel de Littérature, était un acte de banditisme, un acte de terrorisme d’État flagrant, la preuve d’un mépris absolu pour le droit international. Combien de personnes faut-il tuer avant de mériter d’être décrit comme un massacreur et un criminel de guerre ? Cent mille ? » La question est à poser au Tribunal pénal international.

Pr Chems Eddine CHITOUR
Ecole Polytechnique Alger enp-edu.dz

1. Chems Eddine Chitour [www.legrandsoir.info]-...

2. Doug Ireland : Obama enchante les faucons néo-cons [www.bakchich.info]

3. Théophraste R. : Tuez-vous, mais ne vous faites pas mal ! Legrandsoir.info 2.09.2010

4. Alain Gresh : Guerre d’Irak, le crime, Le Monde diplomatique, 2 Septembre 2010
b
20 octobre 2010 16:00
Seulement les jeunes ont réagi ainsi?[/quote]

1.Car les autres non latino non black pouvaient bien "crever" dans le crash cela avait moins d'importance.... à méditer...


ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. je voulais sensibiliser ces jeunes sur le fait que nombres de petites gens y avaient laissé leur peau.[/quote]

Que sont des "petites gens" pour vous? des petits employés? des gens modestes? des émigrés?
Pour vous c'est plus triste vu sous cet angle? un cadre moyen qui perd injustement sa vie dans un attentat c'est moins triste?
Pour répondre à wakrim, je ne me souviens pas de visages réjouis autour de moi lors de la guerre du Golfe,
Il y avait plutôt une angoisse marquée ici en France.
Quant à montrer la mine réjouie de PPDA pour justifier ce que tu avances c'est ridicule.
Cet homme ne représente que lui-même.
w
20 octobre 2010 17:51
Citation
blafith a écrit:
Seulement les jeunes ont réagi ainsi?

1.Car les autres non latino non black pouvaient bien "crever" dans le crash cela avait moins d'importance.... à méditer...


ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. je voulais sensibiliser ces jeunes sur le fait que nombres de petites gens y avaient laissé leur peau.[/quote]

Que sont des "petites gens" pour vous? des petits employés? des gens modestes? des émigrés?
Pour vous c'est plus triste vu sous cet angle? un cadre moyen qui perd injustement sa vie dans un attentat c'est moins triste?
Pour répondre à wakrim, je ne me souviens pas de visages réjouis autour de moi lors de la guerre du Golfe,
Il y avait plutôt une angoisse marquée ici en France.
Quant à montrer la mine réjouie de PPDA pour justifier ce que tu avances c'est ridicule.
Cet homme ne représente que lui-même.[/quote]

Citation
a écrit:
Pour répondre à wakrim, je ne me souviens pas de visages réjouis autour de moi lors de la guerre du Golfe,
Il y avait plutôt une angoisse marquée ici en France.

Salam

Tu as raisons ici aussi en Belgique. J'ajouterais qu'il y avait plus de Belge à la manif contre la guerre que de maghrébins.
Je pensais à ces familles dont je tairais "l'origine" ou encore pour ne pas dire des sionistes.
Si tu te souviens du premiers jours de l'agression contre l'Irak en 1991.
La mère de famille qui disait avoir réveillé ses enfants pour partager le spectacle, c'était passé dans une chaine française.

Dommage que je ne retrouve pas la vidéo sur l'info de ce jours là.

Et le grand sourire de P.P.D.A et d'autre journaliste. J'étais scotché aux infos à l'époque.

Ce ne sont pas des choses qui s'invente, ce ne sont pas des choses qui s'oublient aussi;
w
20 octobre 2010 18:33
Salam

L'histoire de la couveuse avec ses larmes de crocodiles.


Un siècle de mensonge, n'est ce pas, alors que penser de la "vérité" sur le 11 Septembre.
c
20 octobre 2010 20:19
Citation
blafith a écrit:
Seulement les jeunes ont réagi ainsi?

1.Car les autres non latino non black pouvaient bien "crever" dans le crash cela avait moins d'importance.... à méditer...


ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. je voulais sensibiliser ces jeunes sur le fait que nombres de petites gens y avaient laissé leur peau.[/quote]

Que sont des "petites gens" pour vous? des petits employés? des gens modestes? des émigrés?
Pour vous c'est plus triste vu sous cet angle? un cadre moyen qui perd injustement sa vie dans un attentat c'est moins triste?


tu crois tout de meme pas qu'un jeune va s'identifier à un jeune cadre dynamique?
plus personnellement, je pense qu'un golden boy gagnant des millions de dollars en speculant sur les céréales, avec famine à la clef dans les pays pauvres, ne vaut pas plus cher qu'un nazi.
et si un groupe terroriste quelconque venait à s'en prendre à ces types là, je crois que je paierai ma tournée.
c'est mon fond extreme gauche qui ressort. grinning smiley
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