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J'aimerais le présenter à mes parents mais il est non musulman
H
2 juin 2012 12:39
Moi perso je trouve qu il ne faut pas forcer les gens; tu peux lui faire partager ta religion mais en aucun cas dire deviens musulman pour mes parents; tout le monde c est dispute avec ses parents parce qu il n accepter pas quelque chose; moi mon ex me frapper et ma mere ne voulait pas que je me separe car pour elle ca ne se fait pas surtout quand tu as un enfant de lui; je suis parti quand meme et maintenant elle me reproche d avoir trouve un homme qui est au chomage donc tu vois les meres ne sont pas parfaite et sans doute que nous on aura aussi des différents avec nos enfant; si tu l aime c est pour ce qu il est; ne change pas les gens c est source de conflit. BON COURAGE
H
2 juin 2012 12:45
Moi perso je trouve qu il ne faut pas forcer les gens; tu peux lui faire partager ta religion mais en aucun cas dire deviens musulman pour mes parents; tout le monde c est dispute avec ses parents parce qu il n accepter pas quelque chose; moi mon ex me frapper et ma mere ne voulait pas que je me separe car pour elle ca ne se fait pas surtout quand tu as un enfant de lui; je suis parti quand meme et maintenant elle me reproche d avoir trouve un homme qui est au chomage donc tu vois les meres ne sont pas parfaite et sans doute que nous on aura aussi des différents avec nos enfant; si tu l aime c est pour ce qu il est; ne change pas les gens c est source de conflit. BON COURAGE
A
2 juin 2012 13:44
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souss67 a écrit:
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AH-BON a écrit:
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souss67 a écrit:
si je n'est pas trouver la raha avec un musulman je n'y peut rien!!! tous les musulmans ne son pas de bon hommes surtt qu'en france en général ils ne sont que musulman d'apparence... il sortent boivent ect... lui n'est rien de tous sa il ne mange pas de porc, ne boi pas d'alcool et veut mm faire le Ramadan car je lui est déja expliqué pourquoi on le fait.

Tu fais ce que tu veux de ta viewhistling smiley, je ne me permettrais pas de te donner des conseilsNo no, par contre tu n’as pas le droit de nous critiquer en généralisant, est ce que moi je dis qu’une beurette avant de sortir avec un black exige une relation sérieuse d’un soir ?moody smiley, et pour se caser (après une centaine de males, et toujours vierge chercher l’erreur) exige une relation sérieuse pour la vie avec un écervelé (beur)Grrrr, non même si je le penseperplexe.

je ne généralise pas c un constat que je fait autour de moi!!! mm via mes amies ect... de plus je n'est jamais était avec une "centaines de mal " comme tu dit, loin de la!!!! et nous ne somme pas des "beurette" nous somme des marocaines, algérienne tunisiennes ou autres!!!!! dans ttes les origines il y a des bon et d mauvais...


Je ne généralise pasNo no, et pour moi aussi c’est un constatperplexe, quand je tape Beurette sur Google la réponse se passe de commentaire : Vidéo s*** arabe, Vidéo beurette Salo** Arabe etc.…Grrrr

Vous êtes associées au monde de la débaucheIll, et personnellement depuis quelques semaines quand je voie un arabe avec une Beurette ça me choque, et je le plainscrying(.

Je ne comprends pas pourquoi tu nous parles de ton histoire?eye popping smiley Il n’y a aucun problème tu as choisie un noir tu es majeure personne n’a le droit de te dicter ta vie, tes parents sont contre ils sont majeurs personne n’a le droit de les critiquer. Il faut assumer jusqu'au bout.

Je trouve que ton histoire n’est pas très claire un black avec une beurette deux ans sans la toucheryawning smiley, racontes ça à tes parents mais pas à nousconfused smiley, déjà cinq jours sans s*** (cycle menstruel) Grrrrça m’énerve alors 24 mois c’est impossible, ton black il l’embarra du choix d’autre beurettes rêvent de coucher avec lui.

Conclusion : mesdemoiselles faites ce que vous voulez, un conseil occupez vous de votre réputation, et laissez la notre tranquilleWelcome.
d
2 juin 2012 13:54
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Ben fraisoo a écrit:
Oh !!! une arabophobe !!! Comme c'est mignon. J'aimerais bien qu'on m'explique comment on fait pour ramener un Zhom vers une religion qu'on ne respecte soi même (fréquentation dans l' h'ram)? Ça me parait mal équilibré comme équation. Un peu comme essayé de convertir quelqu'un dans une chicha de place Clichy, ou de faire prononcer la chahaada à un rockeur au chaussettes trouées.

Dieu est seul juge, certes, et je suis certain que le feu qui t'attend dans la Grande Rotisserie te sera plus agréable que les réponses que tu obtiens ici. Et j'espère que l'énergie et les joules dégagés par ta barbaque servira de clim pour ceux qui dans ce thread, rient, à juste titre, de ta mascarade.

Je t'aurais bien remballé, la "soussia ", via une conversation bien méprisante et hyper pointilleuse, mais j'ai assez fait de ball trap sur le genre de nanas qui après des années d'affalement devant M6 black music, veulent convertir Snoop dog, c'est trop facile.

Je parie qu'on va bientôt évoquer Billal, celui que les beurettes appellent à la rescousse pour casser les résistances wafen ss des parents maghrébins, car Billal était noir, mais pas zooker (Billal ayant seulement une fonction utilitariste pour nos p'tites
maghrébines).

Je laisse les autres se défouler.


Mdr wallah j'ai failli Metouffer .
s
2 juin 2012 14:16
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sabrina93000 a écrit:
Écouté,

Si tu es sur de tes sentiments et que tu as envie de t engager avec lui,
Ben tu en parle le plus simplement du monde à tes parents
Tu anticiperas selon leur réactions
Prépare par avance qqes arguments au cas ou
Mais si tu ne fais rien, la situation ne risque pas de se décanter

Regarde autour de toi les mariages mixtes il y en a plein et dans tout les pays du monde
Allez courage

ui je pense que c un travail à faire ensemble, je vai y réféchir, car je voi qu'il ya beaucoup d'avis négatif sur le forum... a tu un exemple de mariage mixte dans ton entourage??merci de ta réponse!!!!
s
2 juin 2012 14:19
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desole59 a écrit:
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souss67 a écrit:
Salem à tous,

je suis nouvelle sur ce forum et j'aimerais vos avis sur mon histoire svp...

cela fait 2 ans que je suis avec un nom musulman,si je me suis lancé la dedans c parce que je pense qu'on peut amener une personne dans la bonne direction sans qu'elle le fasse par amour. ( j'aimerais lui faire connaitre notre religion aussi bien que ma culture) et lui de même. Mais voila, beaucoup de km nous sépare ( sa fait 2ans qu'on fait les allez, retour) et j'aimerais en parler à mes parents, mais j'avou que j'ai très peur de leur réaction... nous nous aimons tous les deux il me respecte et inversement, on a beaucoup d'estime l'un pour l'autre, c 'est ce qui me pousse d'aillieur à continué.

voila j'aimerais savoir ce que vous en penser? merci d'avance pour vos réponse!!!
Fai ce que tu ve mais je tinterdi de dire que les musulmman sont faux . Ne te cherche Pa des excuse on est Pa tous des alcolo arrête de généraliser . miskin les parent ils vont tomber de haut.
Tkt Pa quand tu vivra avk et taura des enfant tu comprendra ta douleur surtout queux sont des catholiques et en espérant apres que tu ne retrouve Pa seul Zvk un gosse .
Évite de dénigrer les musulman . tu t'en mordra les doigt vas y fonce tête baissée ce mec a plus d'importance que tes parent !!!!

en aucun cas je n'est dit que les musulmans sont faux!!!! je ne cherhce pas d'excuse de plus il n'est pas catholique
s
2 juin 2012 14:24
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AH-BON a écrit:
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souss67 a écrit:
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AH-BON a écrit:
Citation
souss67 a écrit:
si je n'est pas trouver la raha avec un musulman je n'y peut rien!!! tous les musulmans ne son pas de bon hommes surtt qu'en france en général ils ne sont que musulman d'apparence... il sortent boivent ect... lui n'est rien de tous sa il ne mange pas de porc, ne boi pas d'alcool et veut mm faire le Ramadan car je lui est déja expliqué pourquoi on le fait.

Tu fais ce que tu veux de ta viewhistling smiley, je ne me permettrais pas de te donner des conseilsNo no, par contre tu n’as pas le droit de nous critiquer en généralisant, est ce que moi je dis qu’une beurette avant de sortir avec un black exige une relation sérieuse d’un soir ?moody smiley, et pour se caser (après une centaine de males, et toujours vierge chercher l’erreur) exige une relation sérieuse pour la vie avec un écervelé (beur)Grrrr, non même si je le penseperplexe.

je ne généralise pas c un constat que je fait autour de moi!!! mm via mes amies ect... de plus je n'est jamais était avec une "centaines de mal " comme tu dit, loin de la!!!! et nous ne somme pas des "beurette" nous somme des marocaines, algérienne tunisiennes ou autres!!!!! dans ttes les origines il y a des bon et d mauvais...


Je ne généralise pasNo no, et pour moi aussi c’est un constatperplexe, quand je tape Beurette sur Google la réponse se passe de commentaire : Vidéo s*** arabe, Vidéo beurette Salo** Arabe etc.…Grrrr

Vous êtes associées au monde de la débaucheIll, et personnellement depuis quelques semaines quand je voie un arabe avec une Beurette ça me choque, et je le plainscrying(.

Je ne comprends pas pourquoi tu nous parles de ton histoire?eye popping smiley Il n’y a aucun problème tu as choisie un noir tu es majeure personne n’a le droit de te dicter ta vie, tes parents sont contre ils sont majeurs personne n’a le droit de les critiquer. Il faut assumer jusqu'au bout.

Je trouve que ton histoire n’est pas très claire un black avec une beurette deux ans sans la toucheryawning smiley, racontes ça à tes parents mais pas à nousconfused smiley, déjà cinq jours sans s*** (cycle menstruel) Grrrrça m’énerve alors 24 mois c’est impossible, ton black il l’embarra du choix d’autre beurettes rêvent de coucher avec lui.

Conclusion : mesdemoiselles faites ce que vous voulez, un conseil occupez vous de votre réputation, et laissez la notre tranquilleWelcome.

je n'est rien a me repproche car je c'est que Dieu est partt a tous moments et voi tt!!! contrairement a toi je n'est pas parler de votre réputation je trouve juste que le mot beurette est débile surtt que c'est les français de souche qui nous on inventé ce mot. en l'utilisant vous ne faite que dénigré les maghrébine car toutes n'on pas de video sur youtube
f
2 juin 2012 14:25
tout ces gwadas et ces blancs ils vous sorte la carte du dine pour vous avoir dans leur lit ils vous trouvent exotiques c'est pas un honneur tout ces convertis c'est de la poudre aux yeux filles comme mec histoire de vous serrer
la gadi trop khéné qui arrive pas à trouver en temps normal elle va porter la burka zarma chui mieux que les autres et l'autre il va faire son radical dans à fond dans le dine pour choper des marocaines..................frenchment chui fier il y a des filles qui nous trahissent pas, fidèle à leur origines quoi qu'il arrive et laissent pas les types orientalistes se foutre de nous celles là c'est des perles précieuses je la cherche depuis toujours.........
2 juin 2012 14:26
pour toi souss67 prend le temps de lire:



L’interdiction du mariage de la musulmane avec le non-musulman :une forme d’exclusion
par Amel Grami (GRIC Tunis)
« Le mal de changer est-il toujours moins grand que le mal de souffrir ? Et la grandeur du génie ne consisterait-elle à savoir dans quel cas il faut l’uniformité, et dans quels cas il faut les différences […] lorsque les citoyens suivent les lois, qu’importe qu’ils suivent la même ».
Montesquieu
Considérations préliminaires
Ce travail ne traite pas du problème d’unions entre les musulmanes et les musulmans qui ont bien existé puisque le concubinage a joué un rôle important avant la disparition de l’esclavage, mais il s’intéresse seulement à la question du mariage de la musulmane avec le non-musulman.
Le chercheur qui étudie la question du mariage de la musulmane avec le non-musulman dans les sociétés musulmanes contemporaines est confronté à plusieurs difficultés :
Comment distinguer en pays musulman aujourd’hui une musulmane d’une non-musulmane ?
Est-ce que le fait de s’appeler Fatma et d’être née de parents musulmans implique l’appartenance à la religion musulmane ?
Quel est le nombre exact des musulmanes qui ont opté pour un mariage inter-religieux ?
Il n’y a, à notre connaissance, aucune statistique sur ce sujet malgré le grand intérêt qu’elle représente. Selon Mohammed Talbi, « les mariages réellement mixtes, c’est-à-dire entre un homme et une femme de mouvances spirituelles différentes sont en réalité peu fréquentes ».
La question des mariages mixtes soulève des obstacles qu’aucune société n’a jusqu’à présent surmontés. C’est un problème qui reste ouvert et qu’on peut traiter sans jamais l’épuiser. Les hommes et les femmes qui choisissent de vivre un mariage inter-religieux se trouvent face à plusieurs questions :
celle de l’amour, de la religion et de la tradition : quelle place leur accorder ?
celle de la définition du mariage : est-il un acte social ou un acte personnel relevant du libre choix ?
faut-il faire prévaloir les liens affectifs et le sentiment amoureux sur la règle et le sentiment religieux ?
comment redéfinir notre rapport à l’autre ?
comment peut-on coexister ensemble quand on est différent ?
Il est évident que les réactions à l’égard de ces questions sont variées. Mais qu’en est-il de la position de l’Islam vis-à-vis du mariage de la musulmane avec le non-musulman ?
- I. Le mariage de la musulmane avec le non-musulman dans l’Islam classique
Le Coran introduit des distinctions multiples entre les personnes. Il y a, d’une part, les croyants (al-muminun) et, de l’autre, les infidèles (kafirûn) et les polythéistes (mushrikun). Toutefois les individus qui représentent « le peuple du Livre » (ahl-al-kitab) peuvent être admis parmi les croyants. Ceux-ci sont classifiés en musulman et non-musulmans. Un peu plus tard, les juristes ont précisé que les non-musulmans comprennent les protégés (ahl al-dhimma) et les habitants du territoire de guerre (harbi). Il y a aussi la distinction entre hommes libres et esclaves, riches et pauvres.
La lecture des textes qui indiquent ces distinctions nous permet aussi de définir ce qu’est le mariage licite :
« Dieu n’accordera aux infidèles nul moyen de l’emporter sur les croyants » (4/141).
« N’épousez point les femmes polythéistes avant qu’elles ne croient ! Assurément, une esclave croyante vaut mieux qu’une polythéiste, même si celle-ci vous plait. Et ne donnez point vos filles en mariage aux polythéistes avant qu’ils ne croient ! Assurément, un esclave croyant vaut mieux qu’un polythéiste, même si celui-ci vous plait » (2/221).
« Aujourd’hui, sont déclarées licites pour vous les bonnes nourritures. La nourriture de ceux qui ont reçu le Livre est licite pour vous et votre nourriture est licite pour eux. Licites également pour vous sont les muhaçanât (femmes libres dont l’honneur est solidement établi) parmi les croyantes et les muhaçanât parmi ceux qui ont reçu le Livre avant vous » (5/5).
Nous constatons que ces textes précisent la frontière entre les musulmans et les autres croyants et déterminent les rapports entre les musulmans et les kûfar. Ainsi le musulman peut lier sa vie à celle d’une kitâbiyya, mais les « femmes du Livre » ne font-elles pas partie des mushrikat (polythéistes) ?
Les ulémas divergent sur la réponse. La majorité admet la validité de ce type de mariage et insiste sur le fait que les chrétiennes et les juives ne font pas partie de la catégorie mushrikat, se basant sur un certain nombre de versets (2/105 ;183/3 ;1/91). Cependant, d’autres exégètes et fuqaha (Shafi, Tabari, Bayhaki, ibn Taymiyya, ibn-Kathir) admettent la distinction entre le mushrik de La Mecque et les autres, ainsi qu’entre le mushrik harbi et le mushrik non harbi.
D’après Mâlik, le musulman n’est autorisé à se marier qu’avec une kitâbiyya libre et résidant en terre d’Islam, parce qu’elle est socialement proche de la communauté et censée en avoir intégré les coutumes. Quant à l’éducation islamique des enfants, elle est assurée par le père musulman, garant de la continuité agnatique et défenseur des valeurs patriarcales. En revanche, une minorité des ulémas adopte une position plus radicale puisqu’elle interdit l’union du musulman avec toutes les femmes non-musulmanes[ii].
A la différence du mariage du musulman, celui de la musulmane ne supporte pas d’exception. L’interdiction est fondée sur un texte « de base » (2/221) et renforcée par un verset postérieur, relatif aux musulmanes émigrées de La Mecque à Médine : « Ne les renvoyez pas aux infidèles. Elles ne leur sont plus permises et ils ne leur sont plus permis » (60/10), ainsi que par un hadith : « L’Islam domine et ne saurait être dominé ».
Il convient de souligner que si toutes les écoles juridiques, qu’elles soient sunnites, shi’ites ou kharidjites, sont unanimes sur cette prohibition qui est basée sur un texte sacré. Mais il est fort intéressant de savoir l’opinion d’al-Kurtubi qui estime que l’interdiction est due à un ijma, consensus de la part des muuslmans[iii].
Ce qui attire l’attention est que la majorité des ulémas ne s’attarde pas sur la définition du terme mushrik car, pour eux, les gens du Livre sont confondus avec tous les ennemis. De même, on constate que les fuquaha ne traitent pas de la question du mariage de la musulmane avec le non-musulman que sous l’angle de l’apostasie du mari musulman ou sous celui ,de la conversion de l’épouse d’un dhimmi à l’Islam[iv], niant ainsi l’existence de telles unions entre musulmanes et non-musulmans.
En revanche, des sources historiques nous révèlent la pratique des relations sexuelles entre quelques musulmanes et des prêtres ou des esclaves chrétiens, juifs et même païens. Rappelons à ce sujet qu’un certain nombre de conversions à l’Islam est dû au délit de fornication des musulmanes. Pour fuir la peine de mort, la majorité de ces hommes adhère à l’Islam[v].
Quelles sont les racines de cette interdiction ? Selon les ulémas classiques et les penseurs contemporains de conception conservatrice, le mariage de la musulmane avec un « infidèle » est inadmissible, parce qu’il heurte la religion et ses préceptes. On craint que « naturellement faible », l’épouse quitte l’Islam pour adopter la religion de son mari. Le mariage n’est alors qu’une manière de perdre son âme. De même, suivant la foi de leur père, les enfants du couple sont eux aussi perdus pour la umma islamique.
Contrairement à la femme, l’homme peut préserver sa religion et même attirer sa conjointe à se convertir à l’Islam. Il est évident que, selon ces penseurs, l’Islam a permis aux hommes de se marier avec une étrangère de religion différente, parce que les hommes sont des responsables alors que les femmes ne le sont pas.
Notons aussi que ce type d’union porte le trouble dans la société et dérange son ordre. Il est ressenti comme un facteur de dissolution des traditions musulmanes. Il porte atteinte à l’honneur de la famille, voire même à l’honneur de la umma car, étant supérieur par son appartenance à l’Islam, la musulmane ne peut en aucun cas être domestiquée par un dhimmi, ni dominée par lui.
Outre ces raisons évoquées, nous constatons que l’interdiction du mariage de la musulmane avec le non-musulman reflète l’esprit de l’époque dans la mesure où il s’agissait d’affirmer la supériorité d’une civilisation sur une autre. Elle révèle aussi la nature des rapports instaurés entre les musulmans et les kufars et désigne le rejet de l’autre qui est considéré comme inférieur au musulman. En effet, les juifs et les chrétiens sont obligés de payer la jizya (capitation) et de porter des signes qui traduisent leur infériorité par rapport aux musulmans.
D’après Ibn Taymiyya, le non-musulman est moins intelligent que le musulman. Il est un zani[vi] (adultère), un najess (impur) alors que nous savons que la validité de tout mariage est liée au degré de pureté au sens religieux des futurs conjoints. De son côté, Abu Hayan insiste sur l’impureté du non-musulman du fait que ce dernier mange du porc et boit du vin[vii]. Quant à Ibn Hazm, il affirme que la salive, la sueur et les larmes des ahl-al-kitab sont impurs[viii].
Ajoutons enfin que, selon les ulémas, le dhimmi ne peut pas respecter la foi de sa femme. Il est à l’origine de l’éloignement des enfants des préceptes de l’Islam. L’autre est aussi l’espion, l’ennemi qui s’obstine à combattre l’Islam au sein même de la famille.
Pour conclure, il importe de rappeler qu’avant de devenir une communauté totalisante, la umma formait une confédérations de clans à Médine. Elle était menacée par l’opposition et l’hostilité des tribus rivales à La Mecque et dans l’ensemble du Hijaz. Ces versets interdisant l’alliance avec les kufar ont mis fin aux unions conjugales entre les deux clans afin d’éliminer d’éventuels troubles.
Les historiens rapportent que les aristocrates de La Mecque païenne incitaient leurs femmes ainsi que leurs filles à s’expatrier vers Médine afin de s’allier avec les partisans du prophète, uniquement pour espionner les musulmans.
Ceci nous amène à dire que l’interdiction de ce type de mariage était un moyen de défense et une prévention contre tout risque qui pourrait représenter, avec le temps, un danger pour l’islam qui rencontre des ennemis de taille et qui aspire à envahir le monde.
Il semble utile de rappeler que le mariage n’était qu’un arrangement entre deux familles patriarcales. On se préoccupait peu du consentement des individus. L’échange des femmes se faisait selon la volonté du groupe et selon des règles bien codifiées, dictées par l’intérêt de la sauvegarde économique. Quant au rôle de la femme, il consiste à procréer, obéir à l’homme et à la communauté et à préserver les traditions. Sa fécondité était considérée comme un élément économico-démographique. Ceci explique le contrôle sévère de l’échange des femmes et la gestion de leur corps. En effet, échanger les femmes avec les kufar signifie accroître le nombre des ennemis et s’amoindrir.
L’islam a tenté d’améliorer sa situation, tout en tenant compte de ce que les hommes de l’époque pouvaient accepter et de ce qui était inadmissible pour ces hommes, à savoir de fournir l’occasion à un kafir de pouvoir jouir d’un corps appartenant à la communauté musulmane.
- II. Le mariage de la musulmane avec le non-musulman dans l’Islam moderne
Les législations arabo-musulmanes contemporaines maintiennent la prohibition de ce type de mariage[ix]. En Tunisie, le code de statut personnel ne s’est pas prononcé sur les conséquences juridiques qu’entraîne la disparité de culte. L’interdiction s’y est imposée par le biais d’une circulaire de 1962 émanant du Secrétaire d’Etat à l’intérieur et d’une autre circulaire de 1973 adressée par le Ministre de justice à tous les officiers d’état civil leur rappelant l’interdiction de célébrer tout mariage entre une musulmane et un non-musulman[x]. En dépit de son adhésion, le 4 mai 1967, à la convention de New-York relative à tout ce qui concerne le mariage, la Tunisie a choisi de maintenir cette interdiction.
Ainsi, le couple désirant s’unir est contraint de choisir entre deux solutions. La première consiste à conclure son mariage à l’étranger, acte qui n’a aucune valeur juridique dans le pays d’origine de la musulmane. Quant à la deuxième solution, elle se résume en un certificat d’islamisation du conjoint ; mais ce certificat est-il une preuve de la foi d’un homme ?
Les raisons de cette interdiction évoquées par les penseurs traditionalistes sont les suivantes :
Le refus de « l’autre » qui a changé de statut et qui est devenu le « dominateur », le « colonisateur », le « vainqueur ». Certes, ce renversement des rôles et des rapports entraîne dans la sensibilité populaire un durcissement à l’égard des roumis. Dès lors, toute union mixte avec les Occidentaux est considérée comme une rupture avec le groupe et une trahison de la umma qui, sous la pression coloniale, retrouve peu à peu la conscience de son unité. Pour épouser une musulmane, l’étranger doit adhérer à l’Islam et agir selon les normes et valeurs du système islamique. Rappelons à ce sujet que, depuis les indépendances nationales, l’union mixte est encore considérée comme une question d’ordre national et un enjeu politique.
La protection de la musulmane « de la pression à laquelle elle sera assujettie de la part du chrétien, du juif ou même de l’athée, qui tenterait de l’arracher à ses coutumes et traditions »[xi]. D’après les conservateurs, la musulmane qui vit avec un non-musulman est menacée dans son identité. Elle est confrontée à la non-reconnaissance de sa culture.
Nous notons :
- La préoccupation constante de défendre l’Islam et de sauvegarder les valeurs religieuses au sein de la famille. Selon ces penseurs, le non-musulman représente un péril pour l’Islam.
Le souci de protéger l’identité et les valeurs nationales contre l’intrusion d’une langue et d’une culture importées, ainsi que l’influence d’éléments empruntés à des civilisations étrangères.
La sauvegarde des traditions, d’un mode de vie et de pensée de la société musulmane. Ainsi, toute tentative pour changer la structure de la société est considérée comme une atteinte au fondement divin de l’ordre social et devient donc intolérable.
La protection de la famille et la peur de son éclatement, puisque les enfants vont être l’objet d’un marchandage entre les deux modèles de société. Ces penseurs considèrent que la cohésion des familles et de la communauté ainsi que la spécificité d’un peuple et d’une nation se trouvent menacées au sein même de la cellule de base par la présence d’un étranger qui conserve la tutelle de ses enfants et leur enseigne sa propre religion et sa propre culture[xii].
Il convient de souligner que tous ces raisonnements laissent de côté la question du mariage du musulman avec la mushrika, phénomène répandu dans plusieurs société islamiques alors qu’il est considéré comme interdit par le Coran.
Loin de la position des défenseurs vigilants des valeurs de l’Islam, nous signalons la présence d’un courant rénovateur qui s’engage à une nouvelle interprétation du texte coranique. D’après M. Rachid Riadha, Tabatabaî et Tahar ben Achour, le mariage de la musulmane avec un mushrik est formellement interdit. Quant à son union avec un chrétien ou un juif, le texte reste silencieux [xiii].
Ces penseurs rappellent qu’en dépit de la légalité du mariage du musulman avec les « gens du Livre », le calife Omar décréta l’interdiction momentanée de ce type de mariage sous prétexte de l’équité envers les femmes musulmanes et du bien de l’Islam. Les circonstances ont donc poussé ce calife à donner une autre interprétation au texte. Ce qui nous amène à déduire que la prohibition du mariage de la musulmane avec le non-musulman est l’œuvre humaine des ulémas. Malgré la possibilité théorique de ce type de mariage, ces penseurs émettent des réserves. Ils estiment que l’intérêt de la umma islamique nous oblige à maintenir cette interdiction. Nous constatons ainsi que l’islam laisse autant de responsabilité à l’individu, mais que la communauté pèse très fort sur le comportement de chacun.
A la différence de cette position, des penseurs modernistes et surtout des juristes remettent en cause la doctrine inégalitaire. Les uns récusent une prééminence fondée sur une interprétation inexacte des termes utilisés par le Coran. Les autres trouvent que cette inégalité correspond à une vie sociale aujourd’hui complètement dépassée. Les mentalités ont changé et il y a un nouvel état des lieux. Les juristes modernistes estiment aussi que la division traditionnelle du monde en deux parts : le Dar al-islam et le Dar al-harb ne correspond plus à la réalité que gérait le fiqh. Les circonstances ont changé. Les musulmans ne sont plus en état de guerre avec les kufars. De même la situation de la femme a considérablement progressé.
Dans une société patriarcale, l’interdiction du mariage de la musulmane avec le non-musulman se comprend. Elle reflète le modèle d’organisation qui a régi la famille classique, modèle qui correspondait parfaitement aux besoins de la société musulmane de l’époque.
En effet, il n’est pas surprenant que la musulmane ne puisse épouser qu’un musulman car il y a intérêt à ce que toute la fortune du père n’aille pas enrichir les familles étrangères ou une autre communauté, à savoir celle du gendre.
Etant donné que les circonstances de temps et de lieu ont changé, on peut penser qu’il n’est pas du tout contraire à l’esprit de l’Islam d’aller de nos jours plus loin vers l’égalité des sexes.
Aujourd’hui, la musulmane fait son entrée dans la vie sociale. Elle choisit à son gré une profession, a la disposition quotidienne de ses gains et de son patrimoine, a plusieurs droits et elle est de plus en plus désireuse de jouir de sa liberté. Il paraît donc évident qu’elle choisit son partenaire en toute liberté, surtout que le mariage a évolué pour devenir une création conjugale par les deux futurs époux. La femme est responsable de ses actes et capable de préserver sa religion, tout en étant mariée à un non-musulman. Tout dépend, en fin de compte, de l’attitude de la musulmane face à cette question. A chacun de se situer face à sa conscience, car la foi est un acte individuel.
Considérant que l’enjeu de la prohibition de ce type de mariage est purement social, les penseurs progressistes déclarent que la musulmane peut épouser un non-musulman (kitabi ou mushrik). D’après Merabet, « l’Islam a autorisé l’homme et la femme musulmane à se marier librement, sans nulle contrainte, avec le partenaire de leur choix »[xiv].
Notons que les partisans de cette interprétation peuvent être classés en deux groupes. D’une part, il y a ceux qui défendent l’égalité de l’homme et de la femme. Ils sont guidés par le souci de rejoindre l’évolution de l’époque. D’autre part, des penseurs cherchent à éliminer l’ambiguïté qui caractérise les législations contemporaines et surtout celle de la Tunisie.
Le droit musulman paraît en contradiction sur certains points avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 et le Pacte des Droits Civils et Politiques de 1966 et donc, en retard, du point de vue des droits de l’homme sur le double plan de l’égalité et de la liberté.
Les juristes tunisiens[xv] estiment que l’empêchement de ce type de mariage est une preuve de l’inégalité entre les sexes et le citoyen alors que le Code de statut personnel est applicable à tous les citoyens tunisiens sans distinction de confession ni de rite. Le code de la nationalité de 1963 ne met à la nationalité tunisienne aucune condition de religion et ceci implique dans la communauté le respect du pluralisme des croyances.
Ces juristes tentent d’influencer le législateur afin qu’il ne bloque pas la mobilité sociale et qu’il opte de façon définitive pour un droit séculier qui prend de plus en plus ses distances vis-à-vis des normes religieuses.
Il convient de souligner que plusieurs penseurs s’inspirent inévitablement de l’esprit des droits de l’homme (droit à la différence, liberté religieuse, etc.).
Certains croient au dialogue entre les religions monothéistes, dialogue qui permet une meilleure connaissance de l’autre.
Conclusion
Dans tous les pays musulmans, les femmes qui épousent des chrétiens et particulièrement des juifs provoquent des réactions de condamnation de la part de la majorité conformiste. Elles sont socialement « marquées », exclues, soit temporairement soit définitivement, et marginalisées, voire même mnacées de mort. Selon les islamistes, ce type de mariage n’est qu’une preuve d’apostasie de la musulmane.
Certes, la marginalité est un phénomène universel qu’on rencontre dans toutes les sociétés en crise ou en mutation, mais pourquoi tant de violence exprimée à l’égard de ces femmes ? Est-ce vraiment parce qu’elles se détachent de l’Islam sous l’influence de leur époux ?
Nous avons montré durant ce travail que l’interdiction de ce type de mariage est fondée sur une interprétation. Ce n’est donc pas le Coran qui s’oppose au mariage de la musulmane avec le non-musulman ; c’est en fait le « milieu musulman ».
En effet, ce « milieu » impose une attitude négative à l’égard de ce type d’unions et condamne ces femmes qui osent contester l’ordre établi et l’échelle des valeurs ancestrales. Pour lui, ce sont des déviantes qui transforment les normes de leur société. Elles quittent leur communauté pour s’affilier à une autre et adopter ses normes et valeurs.
Ainsi, on reproche à ces femmes leur désobéissance aux « lois », leur rejet du statut que doit occuper la femme musulmane, puisqu’elles refusent la place accordée à chacun dans la hiérarchie de la société, détruisant ainsi le système social et menaçant l’entière structure sociale.
Il est évident que la société musulmane est intolérante vis-à-vis de ces femmes qui trahissent leur famille et leur nation, adoptant une conduite destructrice et ne se conformant pas à l’image que leur groupe institue comme normale.
On connaît la rigueur du code de l’honneur qui règne sur la sexualité des femmes et ce qui est anormal selon cette société, c’est le fait de pratiquer une relation charnelle avec un kafir, de se laisser dominer par lui, alors que la sexualité du mariage dans la société musulmane est au service du groupe ; le corps de la musulmane n’est pas une totalité autonome, mais un élément parmi d’autre, affirmant l’appartenance à la umma.
Il est difficile de cerner les vrais enjeux visés par les systèmes de parenté et le contenu réel des valeurs véhiculées par les codes. Mais il est clair qu’ils reflètent tous le refus de la différence et la peur de l’autre. Ils révèlent le bonheur de l’identité et l’exaltation du même.
L’Autre devient la cause des maux, mais le problème n’est pas tellement l’Autre que la mixité, le métissage, l’exogamie et, surtout, la sexualité avec l’autre.
Signalons que l’Autre n’est pas seulement celui qui appartient à une autre ethnie, à une autre religion, à une autre culture : il est aussi le membre d’une classe, d’un clan inférieur, rival ou marginalisé.
Ainsi, on a interdit à la femme libre et arabe d’épouser un esclave ou un mawla (non arabe), à la sunnite d’épouser un shi’ite ou même un kharidjite, à l’ibadhite d’épouser un sunnite, aux partisanes du récent mouvement islamiste « at-takfir wa-l-hijra » d’épouser d’autres Egyptiens, etc. Ceci nous amène à conclure que l’interdiction n’est qu’un moyen à la fois d’autodéfense et de domination d’un groupe minoritaire qui s’oppose à l’idéologie du groupe dominant ou d’un groupe majoritaire menacé dans sa légitimité[xvi].
Ajoutons enfin qu’en Islam, aucune instance institutionnelle n’est habilitée à juger du comportement du croyant qui n’a de compte à rendre qu’à Dieu lui-même.
Nous estimons que la prise de conscience croissante des personnes de leur autonomie qui est apparemment opposée à la cohésion communautaire et plus universaliste, peut leur permettre de cultiver et développer une authentique fidélité à leur propre foi.
[color=#99FF66]Sur la scène du monde, la franchise est le seul rôle qu'on sache sans avoir besoin de l'apprendre et sans craindre de l'oublier.[/color]
s
2 juin 2012 14:28
Citation
desole59 a écrit:
Citation
Ben fraisoo a écrit:
Oh !!! une arabophobe !!! Comme c'est mignon. J'aimerais bien qu'on m'explique comment on fait pour ramener un Zhom vers une religion qu'on ne respecte soi même (fréquentation dans l' h'ram)? Ça me parait mal équilibré comme équation. Un peu comme essayé de convertir quelqu'un dans une chicha de place Clichy, ou de faire prononcer la chahaada à un rockeur au chaussettes trouées.

Dieu est seul juge, certes, et je suis certain que le feu qui t'attend dans la Grande Rotisserie te sera plus agréable que les réponses que tu obtiens ici. Et j'espère que l'énergie et les joules dégagés par ta barbaque servira de clim pour ceux qui dans ce thread, rient, à juste titre, de ta mascarade.

Je t'aurais bien remballé, la "soussia ", via une conversation bien méprisante et hyper pointilleuse, mais j'ai assez fait de ball trap sur le genre de nanas qui après des années d'affalement devant M6 black music, veulent convertir Snoop dog, c'est trop facile.

Je parie qu'on va bientôt évoquer Billal, celui que les beurettes appellent à la rescousse pour casser les résistances wafen ss des parents maghrébins, car Billal était noir, mais pas zooker (Billal ayant seulement une fonction utilitariste pour nos p'tites
maghrébines).

Je laisse les autres se défouler.

d'abord je ne suis pas arabophobe, ensuite je ne suis pas dans le haram car je c'est ce que je fait ensuite je ne cherche pas a convertir un black mais un être humain que j'aime et qui est lui mm la crétion d'Allah, de plus je ne l'obligerais pas à se convertir, tu parle de l'enfer mais seul Dieu c qui il enverras la bas.tu peut donner ton avis tel qu'il soit mais pas apporter de la méchanceté gratuite derrière ton écran, je voi pas ske sa apporte au sujet.
s
2 juin 2012 14:42
Citation
♥ Sorya93 ♥ a écrit:
pour toi souss67 prend le temps de lire:



L’interdiction du mariage de la musulmane avec le non-musulman :une forme d’exclusion
par Amel Grami (GRIC Tunis)
« Le mal de changer est-il toujours moins grand que le mal de souffrir ? Et la grandeur du génie ne consisterait-elle à savoir dans quel cas il faut l’uniformité, et dans quels cas il faut les différences […] lorsque les citoyens suivent les lois, qu’importe qu’ils suivent la même ».
Montesquieu
Considérations préliminaires
Ce travail ne traite pas du problème d’unions entre les musulmanes et les musulmans qui ont bien existé puisque le concubinage a joué un rôle important avant la disparition de l’esclavage, mais il s’intéresse seulement à la question du mariage de la musulmane avec le non-musulman.
Le chercheur qui étudie la question du mariage de la musulmane avec le non-musulman dans les sociétés musulmanes contemporaines est confronté à plusieurs difficultés :
Comment distinguer en pays musulman aujourd’hui une musulmane d’une non-musulmane ?
Est-ce que le fait de s’appeler Fatma et d’être née de parents musulmans implique l’appartenance à la religion musulmane ?
Quel est le nombre exact des musulmanes qui ont opté pour un mariage inter-religieux ?
Il n’y a, à notre connaissance, aucune statistique sur ce sujet malgré le grand intérêt qu’elle représente. Selon Mohammed Talbi, « les mariages réellement mixtes, c’est-à-dire entre un homme et une femme de mouvances spirituelles différentes sont en réalité peu fréquentes ».
La question des mariages mixtes soulève des obstacles qu’aucune société n’a jusqu’à présent surmontés. C’est un problème qui reste ouvert et qu’on peut traiter sans jamais l’épuiser. Les hommes et les femmes qui choisissent de vivre un mariage inter-religieux se trouvent face à plusieurs questions :
celle de l’amour, de la religion et de la tradition : quelle place leur accorder ?
celle de la définition du mariage : est-il un acte social ou un acte personnel relevant du libre choix ?
faut-il faire prévaloir les liens affectifs et le sentiment amoureux sur la règle et le sentiment religieux ?
comment redéfinir notre rapport à l’autre ?
comment peut-on coexister ensemble quand on est différent ?
Il est évident que les réactions à l’égard de ces questions sont variées. Mais qu’en est-il de la position de l’Islam vis-à-vis du mariage de la musulmane avec le non-musulman ?
- I. Le mariage de la musulmane avec le non-musulman dans l’Islam classique
Le Coran introduit des distinctions multiples entre les personnes. Il y a, d’une part, les croyants (al-muminun) et, de l’autre, les infidèles (kafirûn) et les polythéistes (mushrikun). Toutefois les individus qui représentent « le peuple du Livre » (ahl-al-kitab) peuvent être admis parmi les croyants. Ceux-ci sont classifiés en musulman et non-musulmans. Un peu plus tard, les juristes ont précisé que les non-musulmans comprennent les protégés (ahl al-dhimma) et les habitants du territoire de guerre (harbi). Il y a aussi la distinction entre hommes libres et esclaves, riches et pauvres.
La lecture des textes qui indiquent ces distinctions nous permet aussi de définir ce qu’est le mariage licite :
« Dieu n’accordera aux infidèles nul moyen de l’emporter sur les croyants » (4/141).
« N’épousez point les femmes polythéistes avant qu’elles ne croient ! Assurément, une esclave croyante vaut mieux qu’une polythéiste, même si celle-ci vous plait. Et ne donnez point vos filles en mariage aux polythéistes avant qu’ils ne croient ! Assurément, un esclave croyant vaut mieux qu’un polythéiste, même si celui-ci vous plait » (2/221).
« Aujourd’hui, sont déclarées licites pour vous les bonnes nourritures. La nourriture de ceux qui ont reçu le Livre est licite pour vous et votre nourriture est licite pour eux. Licites également pour vous sont les muhaçanât (femmes libres dont l’honneur est solidement établi) parmi les croyantes et les muhaçanât parmi ceux qui ont reçu le Livre avant vous » (5/5).
Nous constatons que ces textes précisent la frontière entre les musulmans et les autres croyants et déterminent les rapports entre les musulmans et les kûfar. Ainsi le musulman peut lier sa vie à celle d’une kitâbiyya, mais les « femmes du Livre » ne font-elles pas partie des mushrikat (polythéistes) ?
Les ulémas divergent sur la réponse. La majorité admet la validité de ce type de mariage et insiste sur le fait que les chrétiennes et les juives ne font pas partie de la catégorie mushrikat, se basant sur un certain nombre de versets (2/105 ;183/3 ;1/91). Cependant, d’autres exégètes et fuqaha (Shafi, Tabari, Bayhaki, ibn Taymiyya, ibn-Kathir) admettent la distinction entre le mushrik de La Mecque et les autres, ainsi qu’entre le mushrik harbi et le mushrik non harbi.
D’après Mâlik, le musulman n’est autorisé à se marier qu’avec une kitâbiyya libre et résidant en terre d’Islam, parce qu’elle est socialement proche de la communauté et censée en avoir intégré les coutumes. Quant à l’éducation islamique des enfants, elle est assurée par le père musulman, garant de la continuité agnatique et défenseur des valeurs patriarcales. En revanche, une minorité des ulémas adopte une position plus radicale puisqu’elle interdit l’union du musulman avec toutes les femmes non-musulmanes[ii].
A la différence du mariage du musulman, celui de la musulmane ne supporte pas d’exception. L’interdiction est fondée sur un texte « de base » (2/221) et renforcée par un verset postérieur, relatif aux musulmanes émigrées de La Mecque à Médine : « Ne les renvoyez pas aux infidèles. Elles ne leur sont plus permises et ils ne leur sont plus permis » (60/10), ainsi que par un hadith : « L’Islam domine et ne saurait être dominé ».
Il convient de souligner que si toutes les écoles juridiques, qu’elles soient sunnites, shi’ites ou kharidjites, sont unanimes sur cette prohibition qui est basée sur un texte sacré. Mais il est fort intéressant de savoir l’opinion d’al-Kurtubi qui estime que l’interdiction est due à un ijma, consensus de la part des muuslmans[iii].
Ce qui attire l’attention est que la majorité des ulémas ne s’attarde pas sur la définition du terme mushrik car, pour eux, les gens du Livre sont confondus avec tous les ennemis. De même, on constate que les fuquaha ne traitent pas de la question du mariage de la musulmane avec le non-musulman que sous l’angle de l’apostasie du mari musulman ou sous celui ,de la conversion de l’épouse d’un dhimmi à l’Islam[iv], niant ainsi l’existence de telles unions entre musulmanes et non-musulmans.
En revanche, des sources historiques nous révèlent la pratique des relations sexuelles entre quelques musulmanes et des prêtres ou des esclaves chrétiens, juifs et même païens. Rappelons à ce sujet qu’un certain nombre de conversions à l’Islam est dû au délit de fornication des musulmanes. Pour fuir la peine de mort, la majorité de ces hommes adhère à l’Islam[v].
Quelles sont les racines de cette interdiction ? Selon les ulémas classiques et les penseurs contemporains de conception conservatrice, le mariage de la musulmane avec un « infidèle » est inadmissible, parce qu’il heurte la religion et ses préceptes. On craint que « naturellement faible », l’épouse quitte l’Islam pour adopter la religion de son mari. Le mariage n’est alors qu’une manière de perdre son âme. De même, suivant la foi de leur père, les enfants du couple sont eux aussi perdus pour la umma islamique.
Contrairement à la femme, l’homme peut préserver sa religion et même attirer sa conjointe à se convertir à l’Islam. Il est évident que, selon ces penseurs, l’Islam a permis aux hommes de se marier avec une étrangère de religion différente, parce que les hommes sont des responsables alors que les femmes ne le sont pas.
Notons aussi que ce type d’union porte le trouble dans la société et dérange son ordre. Il est ressenti comme un facteur de dissolution des traditions musulmanes. Il porte atteinte à l’honneur de la famille, voire même à l’honneur de la umma car, étant supérieur par son appartenance à l’Islam, la musulmane ne peut en aucun cas être domestiquée par un dhimmi, ni dominée par lui.
Outre ces raisons évoquées, nous constatons que l’interdiction du mariage de la musulmane avec le non-musulman reflète l’esprit de l’époque dans la mesure où il s’agissait d’affirmer la supériorité d’une civilisation sur une autre. Elle révèle aussi la nature des rapports instaurés entre les musulmans et les kufars et désigne le rejet de l’autre qui est considéré comme inférieur au musulman. En effet, les juifs et les chrétiens sont obligés de payer la jizya (capitation) et de porter des signes qui traduisent leur infériorité par rapport aux musulmans.
D’après Ibn Taymiyya, le non-musulman est moins intelligent que le musulman. Il est un zani[vi] (adultère), un najess (impur) alors que nous savons que la validité de tout mariage est liée au degré de pureté au sens religieux des futurs conjoints. De son côté, Abu Hayan insiste sur l’impureté du non-musulman du fait que ce dernier mange du porc et boit du vin[vii]. Quant à Ibn Hazm, il affirme que la salive, la sueur et les larmes des ahl-al-kitab sont impurs[viii].
Ajoutons enfin que, selon les ulémas, le dhimmi ne peut pas respecter la foi de sa femme. Il est à l’origine de l’éloignement des enfants des préceptes de l’Islam. L’autre est aussi l’espion, l’ennemi qui s’obstine à combattre l’Islam au sein même de la famille.
Pour conclure, il importe de rappeler qu’avant de devenir une communauté totalisante, la umma formait une confédérations de clans à Médine. Elle était menacée par l’opposition et l’hostilité des tribus rivales à La Mecque et dans l’ensemble du Hijaz. Ces versets interdisant l’alliance avec les kufar ont mis fin aux unions conjugales entre les deux clans afin d’éliminer d’éventuels troubles.
Les historiens rapportent que les aristocrates de La Mecque païenne incitaient leurs femmes ainsi que leurs filles à s’expatrier vers Médine afin de s’allier avec les partisans du prophète, uniquement pour espionner les musulmans.
Ceci nous amène à dire que l’interdiction de ce type de mariage était un moyen de défense et une prévention contre tout risque qui pourrait représenter, avec le temps, un danger pour l’islam qui rencontre des ennemis de taille et qui aspire à envahir le monde.
Il semble utile de rappeler que le mariage n’était qu’un arrangement entre deux familles patriarcales. On se préoccupait peu du consentement des individus. L’échange des femmes se faisait selon la volonté du groupe et selon des règles bien codifiées, dictées par l’intérêt de la sauvegarde économique. Quant au rôle de la femme, il consiste à procréer, obéir à l’homme et à la communauté et à préserver les traditions. Sa fécondité était considérée comme un élément économico-démographique. Ceci explique le contrôle sévère de l’échange des femmes et la gestion de leur corps. En effet, échanger les femmes avec les kufar signifie accroître le nombre des ennemis et s’amoindrir.
L’islam a tenté d’améliorer sa situation, tout en tenant compte de ce que les hommes de l’époque pouvaient accepter et de ce qui était inadmissible pour ces hommes, à savoir de fournir l’occasion à un kafir de pouvoir jouir d’un corps appartenant à la communauté musulmane.
- II. Le mariage de la musulmane avec le non-musulman dans l’Islam moderne
Les législations arabo-musulmanes contemporaines maintiennent la prohibition de ce type de mariage[ix]. En Tunisie, le code de statut personnel ne s’est pas prononcé sur les conséquences juridiques qu’entraîne la disparité de culte. L’interdiction s’y est imposée par le biais d’une circulaire de 1962 émanant du Secrétaire d’Etat à l’intérieur et d’une autre circulaire de 1973 adressée par le Ministre de justice à tous les officiers d’état civil leur rappelant l’interdiction de célébrer tout mariage entre une musulmane et un non-musulman[x]. En dépit de son adhésion, le 4 mai 1967, à la convention de New-York relative à tout ce qui concerne le mariage, la Tunisie a choisi de maintenir cette interdiction.
Ainsi, le couple désirant s’unir est contraint de choisir entre deux solutions. La première consiste à conclure son mariage à l’étranger, acte qui n’a aucune valeur juridique dans le pays d’origine de la musulmane. Quant à la deuxième solution, elle se résume en un certificat d’islamisation du conjoint ; mais ce certificat est-il une preuve de la foi d’un homme ?
Les raisons de cette interdiction évoquées par les penseurs traditionalistes sont les suivantes :
Le refus de « l’autre » qui a changé de statut et qui est devenu le « dominateur », le « colonisateur », le « vainqueur ». Certes, ce renversement des rôles et des rapports entraîne dans la sensibilité populaire un durcissement à l’égard des roumis. Dès lors, toute union mixte avec les Occidentaux est considérée comme une rupture avec le groupe et une trahison de la umma qui, sous la pression coloniale, retrouve peu à peu la conscience de son unité. Pour épouser une musulmane, l’étranger doit adhérer à l’Islam et agir selon les normes et valeurs du système islamique. Rappelons à ce sujet que, depuis les indépendances nationales, l’union mixte est encore considérée comme une question d’ordre national et un enjeu politique.
La protection de la musulmane « de la pression à laquelle elle sera assujettie de la part du chrétien, du juif ou même de l’athée, qui tenterait de l’arracher à ses coutumes et traditions »[xi]. D’après les conservateurs, la musulmane qui vit avec un non-musulman est menacée dans son identité. Elle est confrontée à la non-reconnaissance de sa culture.
Nous notons :
- La préoccupation constante de défendre l’Islam et de sauvegarder les valeurs religieuses au sein de la famille. Selon ces penseurs, le non-musulman représente un péril pour l’Islam.
Le souci de protéger l’identité et les valeurs nationales contre l’intrusion d’une langue et d’une culture importées, ainsi que l’influence d’éléments empruntés à des civilisations étrangères.
La sauvegarde des traditions, d’un mode de vie et de pensée de la société musulmane. Ainsi, toute tentative pour changer la structure de la société est considérée comme une atteinte au fondement divin de l’ordre social et devient donc intolérable.
La protection de la famille et la peur de son éclatement, puisque les enfants vont être l’objet d’un marchandage entre les deux modèles de société. Ces penseurs considèrent que la cohésion des familles et de la communauté ainsi que la spécificité d’un peuple et d’une nation se trouvent menacées au sein même de la cellule de base par la présence d’un étranger qui conserve la tutelle de ses enfants et leur enseigne sa propre religion et sa propre culture[xii].
Il convient de souligner que tous ces raisonnements laissent de côté la question du mariage du musulman avec la mushrika, phénomène répandu dans plusieurs société islamiques alors qu’il est considéré comme interdit par le Coran.
Loin de la position des défenseurs vigilants des valeurs de l’Islam, nous signalons la présence d’un courant rénovateur qui s’engage à une nouvelle interprétation du texte coranique. D’après M. Rachid Riadha, Tabatabaî et Tahar ben Achour, le mariage de la musulmane avec un mushrik est formellement interdit. Quant à son union avec un chrétien ou un juif, le texte reste silencieux [xiii].
Ces penseurs rappellent qu’en dépit de la légalité du mariage du musulman avec les « gens du Livre », le calife Omar décréta l’interdiction momentanée de ce type de mariage sous prétexte de l’équité envers les femmes musulmanes et du bien de l’Islam. Les circonstances ont donc poussé ce calife à donner une autre interprétation au texte. Ce qui nous amène à déduire que la prohibition du mariage de la musulmane avec le non-musulman est l’œuvre humaine des ulémas. Malgré la possibilité théorique de ce type de mariage, ces penseurs émettent des réserves. Ils estiment que l’intérêt de la umma islamique nous oblige à maintenir cette interdiction. Nous constatons ainsi que l’islam laisse autant de responsabilité à l’individu, mais que la communauté pèse très fort sur le comportement de chacun.
A la différence de cette position, des penseurs modernistes et surtout des juristes remettent en cause la doctrine inégalitaire. Les uns récusent une prééminence fondée sur une interprétation inexacte des termes utilisés par le Coran. Les autres trouvent que cette inégalité correspond à une vie sociale aujourd’hui complètement dépassée. Les mentalités ont changé et il y a un nouvel état des lieux. Les juristes modernistes estiment aussi que la division traditionnelle du monde en deux parts : le Dar al-islam et le Dar al-harb ne correspond plus à la réalité que gérait le fiqh. Les circonstances ont changé. Les musulmans ne sont plus en état de guerre avec les kufars. De même la situation de la femme a considérablement progressé.
Dans une société patriarcale, l’interdiction du mariage de la musulmane avec le non-musulman se comprend. Elle reflète le modèle d’organisation qui a régi la famille classique, modèle qui correspondait parfaitement aux besoins de la société musulmane de l’époque.
En effet, il n’est pas surprenant que la musulmane ne puisse épouser qu’un musulman car il y a intérêt à ce que toute la fortune du père n’aille pas enrichir les familles étrangères ou une autre communauté, à savoir celle du gendre.
Etant donné que les circonstances de temps et de lieu ont changé, on peut penser qu’il n’est pas du tout contraire à l’esprit de l’Islam d’aller de nos jours plus loin vers l’égalité des sexes.
Aujourd’hui, la musulmane fait son entrée dans la vie sociale. Elle choisit à son gré une profession, a la disposition quotidienne de ses gains et de son patrimoine, a plusieurs droits et elle est de plus en plus désireuse de jouir de sa liberté. Il paraît donc évident qu’elle choisit son partenaire en toute liberté, surtout que le mariage a évolué pour devenir une création conjugale par les deux futurs époux. La femme est responsable de ses actes et capable de préserver sa religion, tout en étant mariée à un non-musulman. Tout dépend, en fin de compte, de l’attitude de la musulmane face à cette question. A chacun de se situer face à sa conscience, car la foi est un acte individuel.
Considérant que l’enjeu de la prohibition de ce type de mariage est purement social, les penseurs progressistes déclarent que la musulmane peut épouser un non-musulman (kitabi ou mushrik). D’après Merabet, « l’Islam a autorisé l’homme et la femme musulmane à se marier librement, sans nulle contrainte, avec le partenaire de leur choix »[xiv].
Notons que les partisans de cette interprétation peuvent être classés en deux groupes. D’une part, il y a ceux qui défendent l’égalité de l’homme et de la femme. Ils sont guidés par le souci de rejoindre l’évolution de l’époque. D’autre part, des penseurs cherchent à éliminer l’ambiguïté qui caractérise les législations contemporaines et surtout celle de la Tunisie.
Le droit musulman paraît en contradiction sur certains points avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 et le Pacte des Droits Civils et Politiques de 1966 et donc, en retard, du point de vue des droits de l’homme sur le double plan de l’égalité et de la liberté.
Les juristes tunisiens[xv] estiment que l’empêchement de ce type de mariage est une preuve de l’inégalité entre les sexes et le citoyen alors que le Code de statut personnel est applicable à tous les citoyens tunisiens sans distinction de confession ni de rite. Le code de la nationalité de 1963 ne met à la nationalité tunisienne aucune condition de religion et ceci implique dans la communauté le respect du pluralisme des croyances.
Ces juristes tentent d’influencer le législateur afin qu’il ne bloque pas la mobilité sociale et qu’il opte de façon définitive pour un droit séculier qui prend de plus en plus ses distances vis-à-vis des normes religieuses.
Il convient de souligner que plusieurs penseurs s’inspirent inévitablement de l’esprit des droits de l’homme (droit à la différence, liberté religieuse, etc.).
Certains croient au dialogue entre les religions monothéistes, dialogue qui permet une meilleure connaissance de l’autre.
Conclusion
Dans tous les pays musulmans, les femmes qui épousent des chrétiens et particulièrement des juifs provoquent des réactions de condamnation de la part de la majorité conformiste. Elles sont socialement « marquées », exclues, soit temporairement soit définitivement, et marginalisées, voire même mnacées de mort. Selon les islamistes, ce type de mariage n’est qu’une preuve d’apostasie de la musulmane.
Certes, la marginalité est un phénomène universel qu’on rencontre dans toutes les sociétés en crise ou en mutation, mais pourquoi tant de violence exprimée à l’égard de ces femmes ? Est-ce vraiment parce qu’elles se détachent de l’Islam sous l’influence de leur époux ?
Nous avons montré durant ce travail que l’interdiction de ce type de mariage est fondée sur une interprétation. Ce n’est donc pas le Coran qui s’oppose au mariage de la musulmane avec le non-musulman ; c’est en fait le « milieu musulman ».
En effet, ce « milieu » impose une attitude négative à l’égard de ce type d’unions et condamne ces femmes qui osent contester l’ordre établi et l’échelle des valeurs ancestrales. Pour lui, ce sont des déviantes qui transforment les normes de leur société. Elles quittent leur communauté pour s’affilier à une autre et adopter ses normes et valeurs.
Ainsi, on reproche à ces femmes leur désobéissance aux « lois », leur rejet du statut que doit occuper la femme musulmane, puisqu’elles refusent la place accordée à chacun dans la hiérarchie de la société, détruisant ainsi le système social et menaçant l’entière structure sociale.
Il est évident que la société musulmane est intolérante vis-à-vis de ces femmes qui trahissent leur famille et leur nation, adoptant une conduite destructrice et ne se conformant pas à l’image que leur groupe institue comme normale.
On connaît la rigueur du code de l’honneur qui règne sur la sexualité des femmes et ce qui est anormal selon cette société, c’est le fait de pratiquer une relation charnelle avec un kafir, de se laisser dominer par lui, alors que la sexualité du mariage dans la société musulmane est au service du groupe ; le corps de la musulmane n’est pas une totalité autonome, mais un élément parmi d’autre, affirmant l’appartenance à la umma.
Il est difficile de cerner les vrais enjeux visés par les systèmes de parenté et le contenu réel des valeurs véhiculées par les codes. Mais il est clair qu’ils reflètent tous le refus de la différence et la peur de l’autre. Ils révèlent le bonheur de l’identité et l’exaltation du même.
L’Autre devient la cause des maux, mais le problème n’est pas tellement l’Autre que la mixité, le métissage, l’exogamie et, surtout, la sexualité avec l’autre.
Signalons que l’Autre n’est pas seulement celui qui appartient à une autre ethnie, à une autre religion, à une autre culture : il est aussi le membre d’une classe, d’un clan inférieur, rival ou marginalisé.
Ainsi, on a interdit à la femme libre et arabe d’épouser un esclave ou un mawla (non arabe), à la sunnite d’épouser un shi’ite ou même un kharidjite, à l’ibadhite d’épouser un sunnite, aux partisanes du récent mouvement islamiste « at-takfir wa-l-hijra » d’épouser d’autres Egyptiens, etc. Ceci nous amène à conclure que l’interdiction n’est qu’un moyen à la fois d’autodéfense et de domination d’un groupe minoritaire qui s’oppose à l’idéologie du groupe dominant ou d’un groupe majoritaire menacé dans sa légitimité[xvi].
Ajoutons enfin qu’en Islam, aucune instance institutionnelle n’est habilitée à juger du comportement du croyant qui n’a de compte à rendre qu’à Dieu lui-même.
Nous estimons que la prise de conscience croissante des personnes de leur autonomie qui est apparemment opposée à la cohésion communautaire et plus universaliste, peut leur permettre de cultiver et développer une authentique fidélité à leur propre foi.


merci, Sorya, peut tu me dire où tu a trouver ce texte?il est très interessant il ya beaucoup d'argument et d'expliquation très interessante.. mais en le lisan je me dit que les personne dans mon cas sont fasse a une impasse, car le regard des autres "le milieu musulman" serat toujours plus important que notre bonheur et notre vie social
s
2 juin 2012 15:10
Citation
fineasahbi a écrit:
tout ces gwadas et ces blancs ils vous sorte la carte du dine pour vous avoir dans leur lit ils vous trouvent exotiques c'est pas un honneur tout ces convertis c'est de la poudre aux yeux filles comme mec histoire de vous serrer
la gadi trop khéné qui arrive pas à trouver en temps normal elle va porter la burka zarma chui mieux que les autres et l'autre il va faire son radical dans à fond dans le dine pour choper des marocaines..................frenchment chui fier il y a des filles qui nous trahissent pas, fidèle à leur origines quoi qu'il arrive et laissent pas les types orientalistes se foutre de nous celles là c'est des perles précieuses je la cherche depuis toujours.........

donc pour toi c une trahison, ok je comprend mais je tien a précisé que bon nombre d'entre vous préfere des française de souche ou mm d'autre origine que des filles du mm pays, mais sa c pas une trahison jpense vu que les homme peuvent tt faire et avoir la conscience trankil!!! nes pas? de plus je n'est jamais etait dans son lit ou autre, j'ai trop de respect et de dignité pour faire sa,notre relation est sincère et baser sur un amour solide et non sexuelle.
f
2 juin 2012 15:20
Citation
souss67 a écrit:
Citation
fineasahbi a écrit:
tout ces gwadas et ces blancs ils vous sorte la carte du dine pour vous avoir dans leur lit ils vous trouvent exotiques c'est pas un honneur tout ces convertis c'est de la poudre aux yeux filles comme mec histoire de vous serrer
la gadi trop khéné qui arrive pas à trouver en temps normal elle va porter la burka zarma chui mieux que les autres et l'autre il va faire son radical dans à fond dans le dine pour choper des marocaines..................frenchment chui fier il y a des filles qui nous trahissent pas, fidèle à leur origines quoi qu'il arrive et laissent pas les types orientalistes se foutre de nous celles là c'est des perles précieuses je la cherche depuis toujours.........

donc pour toi c une trahison, ok je comprend mais je tien a précisé que bon nombre d'entre vous préfere des française de souche ou mm d'autre origine que des filles du mm pays, mais sa c pas une trahison jpense vu que les homme peuvent tt faire et avoir la conscience trankil!!! nes pas? de plus je n'est jamais etait dans son lit ou autre, j'ai trop de respect et de dignité pour faire sa,notre relation est sincère et baser sur un amour solide et non sexuelle.

chui pas du lot et ceux que j'connais ils se blasent et reviennent à leur origines même 20 ans plus tard c'est qu'une question de temps.................ça me fait mal quand j'vois une gadi magrébine aller vers ces convertis de facade, mon sang ne fait qu'un tour parce que je sais que c'est pour l'exotisme et le piment de la relation
A
2 juin 2012 15:21
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souss67 a écrit:
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AH-BON a écrit:
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souss67 a écrit:
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AH-BON a écrit:
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souss67 a écrit:
si je n'est pas trouver la raha avec un musulman je n'y peut rien!!! tous les musulmans ne son pas de bon hommes surtt qu'en france en général ils ne sont que musulman d'apparence... il sortent boivent ect... lui n'est rien de tous sa il ne mange pas de porc, ne boi pas d'alcool et veut mm faire le Ramadan car je lui est déja expliqué pourquoi on le fait.

Tu fais ce que tu veux de ta viewhistling smiley, je ne me permettrais pas de te donner des conseilsNo no, par contre tu n’as pas le droit de nous critiquer en généralisant, est ce que moi je dis qu’une beurette avant de sortir avec un black exige une relation sérieuse d’un soir ?moody smiley, et pour se caser (après une centaine de males, et toujours vierge chercher l’erreur) exige une relation sérieuse pour la vie avec un écervelé (beur)Grrrr, non même si je le penseperplexe.

je ne généralise pas c un constat que je fait autour de moi!!! mm via mes amies ect... de plus je n'est jamais était avec une "centaines de mal " comme tu dit, loin de la!!!! et nous ne somme pas des "beurette" nous somme des marocaines, algérienne tunisiennes ou autres!!!!! dans ttes les origines il y a des bon et d mauvais...


Je ne généralise pasNo no, et pour moi aussi c’est un constatperplexe, quand je tape Beurette sur Google la réponse se passe de commentaire : Vidéo s*** arabe, Vidéo beurette Salo** Arabe etc.…Grrrr

Vous êtes associées au monde de la débaucheIll, et personnellement depuis quelques semaines quand je voie un arabe avec une Beurette ça me choque, et je le plainscrying(.

Je ne comprends pas pourquoi tu nous parles de ton histoire?eye popping smiley Il n’y a aucun problème tu as choisie un noir tu es majeure personne n’a le droit de te dicter ta vie, tes parents sont contre ils sont majeurs personne n’a le droit de les critiquer. Il faut assumer jusqu'au bout.

Je trouve que ton histoire n’est pas très claire un black avec une beurette deux ans sans la toucheryawning smiley, racontes ça à tes parents mais pas à nousconfused smiley, déjà cinq jours sans s*** (cycle menstruel) Grrrrça m’énerve alors 24 mois c’est impossible, ton black il l’embarra du choix d’autre beurettes rêvent de coucher avec lui.

Conclusion : mesdemoiselles faites ce que vous voulez, un conseil occupez vous de votre réputation, et laissez la notre tranquilleWelcome.

je n'est rien a me repproche car je c'est que Dieu est partt a tous moments et voi tt!!! contrairement a toi je n'est pas parler de votre réputation je trouve juste que le mot beurette est débile surtt que c'est les français de souche qui nous on inventé ce mot. en l'utilisant vous ne faite que dénigré les maghrébine car toutes n'on pas de video sur youtube


Je suis d’accord avec toi les maghrébines comme tu les appelles ne sont pas sur YOUTUBE, la raison est toute simple YOUTUBE refuse toutes les vidéos hard, je suis très heureux que tu t’es rendu compte que je dénigre les beu*** pardon les maghrébines. Malheureusement votre mauvaise réputation est connue dans le monde entier et vous êtes les seules responsables.
Tu trouves ce que je dis te blesses mais quand toi ou une autre nous insultes c’est normal pour vous, on n’a pas de sentiment.
s
2 juin 2012 15:28
Je suis d’accord avec toi les maghrébines comme tu les appelles ne sont pas sur YOUTUBE, la raison est toute simple YOUTUBE refuse toutes les vidéos hard, je suis très heureux que tu t’es rendu compte que je dénigre les beu*** pardon les maghrébines. Malheureusement votre mauvaise réputation est connue dans le monde entier et vous êtes les seules responsables.
Tu trouves ce que je dis te blesses mais quand toi ou une autre nous insultes c’est normal pour vous, on n’a pas de sentiment.
[/quote]


en aucun cas je n'est insulter quelqu'un c juste un constat que je fait. de plus un fille qui fréquence un homme pour une relation durable et sincère n'est pas une ... car ss sa on ne peut trouver la personne qui va partager notre vie. je connais beaucoup de maghrebine qui sont des fille bien et qui on etait déçu et blesser par des promesses non tenu de personne de leur pays voir mm de leur mm ville, la plupar ne croi mm plus en l' amour a cause de sa!!! bien sur tt les homme ne sont pas comme sa et heureusement!!! car il y a aussi beaucoup de musulman sérieu, pieux, grace à Dieu smiling smiley
s
2 juin 2012 15:55
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HELENE0701 a écrit:
Moi perso je trouve qu il ne faut pas forcer les gens; tu peux lui faire partager ta religion mais en aucun cas dire deviens musulman pour mes parents; tout le monde c est dispute avec ses parents parce qu il n accepter pas quelque chose; moi mon ex me frapper et ma mere ne voulait pas que je me separe car pour elle ca ne se fait pas surtout quand tu as un enfant de lui; je suis parti quand meme et maintenant elle me reproche d avoir trouve un homme qui est au chomage donc tu vois les meres ne sont pas parfaite et sans doute que nous on aura aussi des différents avec nos enfant; si tu l aime c est pour ce qu il est; ne change pas les gens c est source de conflit. BON COURAGE

certes je l'aime pour ce qu'il est mais je pense à l'avenir et je c que sa ne serat pas facile... merci pour t encouragements!!!
2 juin 2012 16:02
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souss67 a écrit:
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♥ Sorya93 ♥ a écrit:
pour toi souss67 prend le temps de lire:



L’interdiction du mariage de la musulmane avec le non-musulman :une forme d’exclusion
par Amel Grami (GRIC Tunis)
« Le mal de changer est-il toujours moins grand que le mal de souffrir ? Et la grandeur du génie ne consisterait-elle à savoir dans quel cas il faut l’uniformité, et dans quels cas il faut les différences […] lorsque les citoyens suivent les lois, qu’importe qu’ils suivent la même ».
Montesquieu
Considérations préliminaires
Ce travail ne traite pas du problème d’unions entre les musulmanes et les musulmans qui ont bien existé puisque le concubinage a joué un rôle important avant la disparition de l’esclavage, mais il s’intéresse seulement à la question du mariage de la musulmane avec le non-musulman.
Le chercheur qui étudie la question du mariage de la musulmane avec le non-musulman dans les sociétés musulmanes contemporaines est confronté à plusieurs difficultés :
Comment distinguer en pays musulman aujourd’hui une musulmane d’une non-musulmane ?
Est-ce que le fait de s’appeler Fatma et d’être née de parents musulmans implique l’appartenance à la religion musulmane ?
Quel est le nombre exact des musulmanes qui ont opté pour un mariage inter-religieux ?
Il n’y a, à notre connaissance, aucune statistique sur ce sujet malgré le grand intérêt qu’elle représente. Selon Mohammed Talbi, « les mariages réellement mixtes, c’est-à-dire entre un homme et une femme de mouvances spirituelles différentes sont en réalité peu fréquentes ».
La question des mariages mixtes soulève des obstacles qu’aucune société n’a jusqu’à présent surmontés. C’est un problème qui reste ouvert et qu’on peut traiter sans jamais l’épuiser. Les hommes et les femmes qui choisissent de vivre un mariage inter-religieux se trouvent face à plusieurs questions :
celle de l’amour, de la religion et de la tradition : quelle place leur accorder ?
celle de la définition du mariage : est-il un acte social ou un acte personnel relevant du libre choix ?
faut-il faire prévaloir les liens affectifs et le sentiment amoureux sur la règle et le sentiment religieux ?
comment redéfinir notre rapport à l’autre ?
comment peut-on coexister ensemble quand on est différent ?
Il est évident que les réactions à l’égard de ces questions sont variées. Mais qu’en est-il de la position de l’Islam vis-à-vis du mariage de la musulmane avec le non-musulman ?
- I. Le mariage de la musulmane avec le non-musulman dans l’Islam classique
Le Coran introduit des distinctions multiples entre les personnes. Il y a, d’une part, les croyants (al-muminun) et, de l’autre, les infidèles (kafirûn) et les polythéistes (mushrikun). Toutefois les individus qui représentent « le peuple du Livre » (ahl-al-kitab) peuvent être admis parmi les croyants. Ceux-ci sont classifiés en musulman et non-musulmans. Un peu plus tard, les juristes ont précisé que les non-musulmans comprennent les protégés (ahl al-dhimma) et les habitants du territoire de guerre (harbi). Il y a aussi la distinction entre hommes libres et esclaves, riches et pauvres.
La lecture des textes qui indiquent ces distinctions nous permet aussi de définir ce qu’est le mariage licite :
« Dieu n’accordera aux infidèles nul moyen de l’emporter sur les croyants » (4/141).
« N’épousez point les femmes polythéistes avant qu’elles ne croient ! Assurément, une esclave croyante vaut mieux qu’une polythéiste, même si celle-ci vous plait. Et ne donnez point vos filles en mariage aux polythéistes avant qu’ils ne croient ! Assurément, un esclave croyant vaut mieux qu’un polythéiste, même si celui-ci vous plait » (2/221).
« Aujourd’hui, sont déclarées licites pour vous les bonnes nourritures. La nourriture de ceux qui ont reçu le Livre est licite pour vous et votre nourriture est licite pour eux. Licites également pour vous sont les muhaçanât (femmes libres dont l’honneur est solidement établi) parmi les croyantes et les muhaçanât parmi ceux qui ont reçu le Livre avant vous » (5/5).
Nous constatons que ces textes précisent la frontière entre les musulmans et les autres croyants et déterminent les rapports entre les musulmans et les kûfar. Ainsi le musulman peut lier sa vie à celle d’une kitâbiyya, mais les « femmes du Livre » ne font-elles pas partie des mushrikat (polythéistes) ?
Les ulémas divergent sur la réponse. La majorité admet la validité de ce type de mariage et insiste sur le fait que les chrétiennes et les juives ne font pas partie de la catégorie mushrikat, se basant sur un certain nombre de versets (2/105 ;183/3 ;1/91). Cependant, d’autres exégètes et fuqaha (Shafi, Tabari, Bayhaki, ibn Taymiyya, ibn-Kathir) admettent la distinction entre le mushrik de La Mecque et les autres, ainsi qu’entre le mushrik harbi et le mushrik non harbi.
D’après Mâlik, le musulman n’est autorisé à se marier qu’avec une kitâbiyya libre et résidant en terre d’Islam, parce qu’elle est socialement proche de la communauté et censée en avoir intégré les coutumes. Quant à l’éducation islamique des enfants, elle est assurée par le père musulman, garant de la continuité agnatique et défenseur des valeurs patriarcales. En revanche, une minorité des ulémas adopte une position plus radicale puisqu’elle interdit l’union du musulman avec toutes les femmes non-musulmanes[ii].
A la différence du mariage du musulman, celui de la musulmane ne supporte pas d’exception. L’interdiction est fondée sur un texte « de base » (2/221) et renforcée par un verset postérieur, relatif aux musulmanes émigrées de La Mecque à Médine : « Ne les renvoyez pas aux infidèles. Elles ne leur sont plus permises et ils ne leur sont plus permis » (60/10), ainsi que par un hadith : « L’Islam domine et ne saurait être dominé ».
Il convient de souligner que si toutes les écoles juridiques, qu’elles soient sunnites, shi’ites ou kharidjites, sont unanimes sur cette prohibition qui est basée sur un texte sacré. Mais il est fort intéressant de savoir l’opinion d’al-Kurtubi qui estime que l’interdiction est due à un ijma, consensus de la part des muuslmans[iii].
Ce qui attire l’attention est que la majorité des ulémas ne s’attarde pas sur la définition du terme mushrik car, pour eux, les gens du Livre sont confondus avec tous les ennemis. De même, on constate que les fuquaha ne traitent pas de la question du mariage de la musulmane avec le non-musulman que sous l’angle de l’apostasie du mari musulman ou sous celui ,de la conversion de l’épouse d’un dhimmi à l’Islam[iv], niant ainsi l’existence de telles unions entre musulmanes et non-musulmans.
En revanche, des sources historiques nous révèlent la pratique des relations sexuelles entre quelques musulmanes et des prêtres ou des esclaves chrétiens, juifs et même païens. Rappelons à ce sujet qu’un certain nombre de conversions à l’Islam est dû au délit de fornication des musulmanes. Pour fuir la peine de mort, la majorité de ces hommes adhère à l’Islam[v].
Quelles sont les racines de cette interdiction ? Selon les ulémas classiques et les penseurs contemporains de conception conservatrice, le mariage de la musulmane avec un « infidèle » est inadmissible, parce qu’il heurte la religion et ses préceptes. On craint que « naturellement faible », l’épouse quitte l’Islam pour adopter la religion de son mari. Le mariage n’est alors qu’une manière de perdre son âme. De même, suivant la foi de leur père, les enfants du couple sont eux aussi perdus pour la umma islamique.
Contrairement à la femme, l’homme peut préserver sa religion et même attirer sa conjointe à se convertir à l’Islam. Il est évident que, selon ces penseurs, l’Islam a permis aux hommes de se marier avec une étrangère de religion différente, parce que les hommes sont des responsables alors que les femmes ne le sont pas.
Notons aussi que ce type d’union porte le trouble dans la société et dérange son ordre. Il est ressenti comme un facteur de dissolution des traditions musulmanes. Il porte atteinte à l’honneur de la famille, voire même à l’honneur de la umma car, étant supérieur par son appartenance à l’Islam, la musulmane ne peut en aucun cas être domestiquée par un dhimmi, ni dominée par lui.
Outre ces raisons évoquées, nous constatons que l’interdiction du mariage de la musulmane avec le non-musulman reflète l’esprit de l’époque dans la mesure où il s’agissait d’affirmer la supériorité d’une civilisation sur une autre. Elle révèle aussi la nature des rapports instaurés entre les musulmans et les kufars et désigne le rejet de l’autre qui est considéré comme inférieur au musulman. En effet, les juifs et les chrétiens sont obligés de payer la jizya (capitation) et de porter des signes qui traduisent leur infériorité par rapport aux musulmans.
D’après Ibn Taymiyya, le non-musulman est moins intelligent que le musulman. Il est un zani[vi] (adultère), un najess (impur) alors que nous savons que la validité de tout mariage est liée au degré de pureté au sens religieux des futurs conjoints. De son côté, Abu Hayan insiste sur l’impureté du non-musulman du fait que ce dernier mange du porc et boit du vin[vii]. Quant à Ibn Hazm, il affirme que la salive, la sueur et les larmes des ahl-al-kitab sont impurs[viii].
Ajoutons enfin que, selon les ulémas, le dhimmi ne peut pas respecter la foi de sa femme. Il est à l’origine de l’éloignement des enfants des préceptes de l’Islam. L’autre est aussi l’espion, l’ennemi qui s’obstine à combattre l’Islam au sein même de la famille.
Pour conclure, il importe de rappeler qu’avant de devenir une communauté totalisante, la umma formait une confédérations de clans à Médine. Elle était menacée par l’opposition et l’hostilité des tribus rivales à La Mecque et dans l’ensemble du Hijaz. Ces versets interdisant l’alliance avec les kufar ont mis fin aux unions conjugales entre les deux clans afin d’éliminer d’éventuels troubles.
Les historiens rapportent que les aristocrates de La Mecque païenne incitaient leurs femmes ainsi que leurs filles à s’expatrier vers Médine afin de s’allier avec les partisans du prophète, uniquement pour espionner les musulmans.
Ceci nous amène à dire que l’interdiction de ce type de mariage était un moyen de défense et une prévention contre tout risque qui pourrait représenter, avec le temps, un danger pour l’islam qui rencontre des ennemis de taille et qui aspire à envahir le monde.
Il semble utile de rappeler que le mariage n’était qu’un arrangement entre deux familles patriarcales. On se préoccupait peu du consentement des individus. L’échange des femmes se faisait selon la volonté du groupe et selon des règles bien codifiées, dictées par l’intérêt de la sauvegarde économique. Quant au rôle de la femme, il consiste à procréer, obéir à l’homme et à la communauté et à préserver les traditions. Sa fécondité était considérée comme un élément économico-démographique. Ceci explique le contrôle sévère de l’échange des femmes et la gestion de leur corps. En effet, échanger les femmes avec les kufar signifie accroître le nombre des ennemis et s’amoindrir.
L’islam a tenté d’améliorer sa situation, tout en tenant compte de ce que les hommes de l’époque pouvaient accepter et de ce qui était inadmissible pour ces hommes, à savoir de fournir l’occasion à un kafir de pouvoir jouir d’un corps appartenant à la communauté musulmane.
- II. Le mariage de la musulmane avec le non-musulman dans l’Islam moderne
Les législations arabo-musulmanes contemporaines maintiennent la prohibition de ce type de mariage[ix]. En Tunisie, le code de statut personnel ne s’est pas prononcé sur les conséquences juridiques qu’entraîne la disparité de culte. L’interdiction s’y est imposée par le biais d’une circulaire de 1962 émanant du Secrétaire d’Etat à l’intérieur et d’une autre circulaire de 1973 adressée par le Ministre de justice à tous les officiers d’état civil leur rappelant l’interdiction de célébrer tout mariage entre une musulmane et un non-musulman[x]. En dépit de son adhésion, le 4 mai 1967, à la convention de New-York relative à tout ce qui concerne le mariage, la Tunisie a choisi de maintenir cette interdiction.
Ainsi, le couple désirant s’unir est contraint de choisir entre deux solutions. La première consiste à conclure son mariage à l’étranger, acte qui n’a aucune valeur juridique dans le pays d’origine de la musulmane. Quant à la deuxième solution, elle se résume en un certificat d’islamisation du conjoint ; mais ce certificat est-il une preuve de la foi d’un homme ?
Les raisons de cette interdiction évoquées par les penseurs traditionalistes sont les suivantes :
Le refus de « l’autre » qui a changé de statut et qui est devenu le « dominateur », le « colonisateur », le « vainqueur ». Certes, ce renversement des rôles et des rapports entraîne dans la sensibilité populaire un durcissement à l’égard des roumis. Dès lors, toute union mixte avec les Occidentaux est considérée comme une rupture avec le groupe et une trahison de la umma qui, sous la pression coloniale, retrouve peu à peu la conscience de son unité. Pour épouser une musulmane, l’étranger doit adhérer à l’Islam et agir selon les normes et valeurs du système islamique. Rappelons à ce sujet que, depuis les indépendances nationales, l’union mixte est encore considérée comme une question d’ordre national et un enjeu politique.
La protection de la musulmane « de la pression à laquelle elle sera assujettie de la part du chrétien, du juif ou même de l’athée, qui tenterait de l’arracher à ses coutumes et traditions »[xi]. D’après les conservateurs, la musulmane qui vit avec un non-musulman est menacée dans son identité. Elle est confrontée à la non-reconnaissance de sa culture.
Nous notons :
- La préoccupation constante de défendre l’Islam et de sauvegarder les valeurs religieuses au sein de la famille. Selon ces penseurs, le non-musulman représente un péril pour l’Islam.
Le souci de protéger l’identité et les valeurs nationales contre l’intrusion d’une langue et d’une culture importées, ainsi que l’influence d’éléments empruntés à des civilisations étrangères.
La sauvegarde des traditions, d’un mode de vie et de pensée de la société musulmane. Ainsi, toute tentative pour changer la structure de la société est considérée comme une atteinte au fondement divin de l’ordre social et devient donc intolérable.
La protection de la famille et la peur de son éclatement, puisque les enfants vont être l’objet d’un marchandage entre les deux modèles de société. Ces penseurs considèrent que la cohésion des familles et de la communauté ainsi que la spécificité d’un peuple et d’une nation se trouvent menacées au sein même de la cellule de base par la présence d’un étranger qui conserve la tutelle de ses enfants et leur enseigne sa propre religion et sa propre culture[xii].
Il convient de souligner que tous ces raisonnements laissent de côté la question du mariage du musulman avec la mushrika, phénomène répandu dans plusieurs société islamiques alors qu’il est considéré comme interdit par le Coran.
Loin de la position des défenseurs vigilants des valeurs de l’Islam, nous signalons la présence d’un courant rénovateur qui s’engage à une nouvelle interprétation du texte coranique. D’après M. Rachid Riadha, Tabatabaî et Tahar ben Achour, le mariage de la musulmane avec un mushrik est formellement interdit. Quant à son union avec un chrétien ou un juif, le texte reste silencieux [xiii].
Ces penseurs rappellent qu’en dépit de la légalité du mariage du musulman avec les « gens du Livre », le calife Omar décréta l’interdiction momentanée de ce type de mariage sous prétexte de l’équité envers les femmes musulmanes et du bien de l’Islam. Les circonstances ont donc poussé ce calife à donner une autre interprétation au texte. Ce qui nous amène à déduire que la prohibition du mariage de la musulmane avec le non-musulman est l’œuvre humaine des ulémas. Malgré la possibilité théorique de ce type de mariage, ces penseurs émettent des réserves. Ils estiment que l’intérêt de la umma islamique nous oblige à maintenir cette interdiction. Nous constatons ainsi que l’islam laisse autant de responsabilité à l’individu, mais que la communauté pèse très fort sur le comportement de chacun.
A la différence de cette position, des penseurs modernistes et surtout des juristes remettent en cause la doctrine inégalitaire. Les uns récusent une prééminence fondée sur une interprétation inexacte des termes utilisés par le Coran. Les autres trouvent que cette inégalité correspond à une vie sociale aujourd’hui complètement dépassée. Les mentalités ont changé et il y a un nouvel état des lieux. Les juristes modernistes estiment aussi que la division traditionnelle du monde en deux parts : le Dar al-islam et le Dar al-harb ne correspond plus à la réalité que gérait le fiqh. Les circonstances ont changé. Les musulmans ne sont plus en état de guerre avec les kufars. De même la situation de la femme a considérablement progressé.
Dans une société patriarcale, l’interdiction du mariage de la musulmane avec le non-musulman se comprend. Elle reflète le modèle d’organisation qui a régi la famille classique, modèle qui correspondait parfaitement aux besoins de la société musulmane de l’époque.
En effet, il n’est pas surprenant que la musulmane ne puisse épouser qu’un musulman car il y a intérêt à ce que toute la fortune du père n’aille pas enrichir les familles étrangères ou une autre communauté, à savoir celle du gendre.
Etant donné que les circonstances de temps et de lieu ont changé, on peut penser qu’il n’est pas du tout contraire à l’esprit de l’Islam d’aller de nos jours plus loin vers l’égalité des sexes.
Aujourd’hui, la musulmane fait son entrée dans la vie sociale. Elle choisit à son gré une profession, a la disposition quotidienne de ses gains et de son patrimoine, a plusieurs droits et elle est de plus en plus désireuse de jouir de sa liberté. Il paraît donc évident qu’elle choisit son partenaire en toute liberté, surtout que le mariage a évolué pour devenir une création conjugale par les deux futurs époux. La femme est responsable de ses actes et capable de préserver sa religion, tout en étant mariée à un non-musulman. Tout dépend, en fin de compte, de l’attitude de la musulmane face à cette question. A chacun de se situer face à sa conscience, car la foi est un acte individuel.
Considérant que l’enjeu de la prohibition de ce type de mariage est purement social, les penseurs progressistes déclarent que la musulmane peut épouser un non-musulman (kitabi ou mushrik). D’après Merabet, « l’Islam a autorisé l’homme et la femme musulmane à se marier librement, sans nulle contrainte, avec le partenaire de leur choix »[xiv].
Notons que les partisans de cette interprétation peuvent être classés en deux groupes. D’une part, il y a ceux qui défendent l’égalité de l’homme et de la femme. Ils sont guidés par le souci de rejoindre l’évolution de l’époque. D’autre part, des penseurs cherchent à éliminer l’ambiguïté qui caractérise les législations contemporaines et surtout celle de la Tunisie.
Le droit musulman paraît en contradiction sur certains points avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 et le Pacte des Droits Civils et Politiques de 1966 et donc, en retard, du point de vue des droits de l’homme sur le double plan de l’égalité et de la liberté.
Les juristes tunisiens[xv] estiment que l’empêchement de ce type de mariage est une preuve de l’inégalité entre les sexes et le citoyen alors que le Code de statut personnel est applicable à tous les citoyens tunisiens sans distinction de confession ni de rite. Le code de la nationalité de 1963 ne met à la nationalité tunisienne aucune condition de religion et ceci implique dans la communauté le respect du pluralisme des croyances.
Ces juristes tentent d’influencer le législateur afin qu’il ne bloque pas la mobilité sociale et qu’il opte de façon définitive pour un droit séculier qui prend de plus en plus ses distances vis-à-vis des normes religieuses.
Il convient de souligner que plusieurs penseurs s’inspirent inévitablement de l’esprit des droits de l’homme (droit à la différence, liberté religieuse, etc.).
Certains croient au dialogue entre les religions monothéistes, dialogue qui permet une meilleure connaissance de l’autre.
Conclusion
Dans tous les pays musulmans, les femmes qui épousent des chrétiens et particulièrement des juifs provoquent des réactions de condamnation de la part de la majorité conformiste. Elles sont socialement « marquées », exclues, soit temporairement soit définitivement, et marginalisées, voire même mnacées de mort. Selon les islamistes, ce type de mariage n’est qu’une preuve d’apostasie de la musulmane.
Certes, la marginalité est un phénomène universel qu’on rencontre dans toutes les sociétés en crise ou en mutation, mais pourquoi tant de violence exprimée à l’égard de ces femmes ? Est-ce vraiment parce qu’elles se détachent de l’Islam sous l’influence de leur époux ?
Nous avons montré durant ce travail que l’interdiction de ce type de mariage est fondée sur une interprétation. Ce n’est donc pas le Coran qui s’oppose au mariage de la musulmane avec le non-musulman ; c’est en fait le « milieu musulman ».
En effet, ce « milieu » impose une attitude négative à l’égard de ce type d’unions et condamne ces femmes qui osent contester l’ordre établi et l’échelle des valeurs ancestrales. Pour lui, ce sont des déviantes qui transforment les normes de leur société. Elles quittent leur communauté pour s’affilier à une autre et adopter ses normes et valeurs.
Ainsi, on reproche à ces femmes leur désobéissance aux « lois », leur rejet du statut que doit occuper la femme musulmane, puisqu’elles refusent la place accordée à chacun dans la hiérarchie de la société, détruisant ainsi le système social et menaçant l’entière structure sociale.
Il est évident que la société musulmane est intolérante vis-à-vis de ces femmes qui trahissent leur famille et leur nation, adoptant une conduite destructrice et ne se conformant pas à l’image que leur groupe institue comme normale.
On connaît la rigueur du code de l’honneur qui règne sur la sexualité des femmes et ce qui est anormal selon cette société, c’est le fait de pratiquer une relation charnelle avec un kafir, de se laisser dominer par lui, alors que la sexualité du mariage dans la société musulmane est au service du groupe ; le corps de la musulmane n’est pas une totalité autonome, mais un élément parmi d’autre, affirmant l’appartenance à la umma.
Il est difficile de cerner les vrais enjeux visés par les systèmes de parenté et le contenu réel des valeurs véhiculées par les codes. Mais il est clair qu’ils reflètent tous le refus de la différence et la peur de l’autre. Ils révèlent le bonheur de l’identité et l’exaltation du même.
L’Autre devient la cause des maux, mais le problème n’est pas tellement l’Autre que la mixité, le métissage, l’exogamie et, surtout, la sexualité avec l’autre.
Signalons que l’Autre n’est pas seulement celui qui appartient à une autre ethnie, à une autre religion, à une autre culture : il est aussi le membre d’une classe, d’un clan inférieur, rival ou marginalisé.
Ainsi, on a interdit à la femme libre et arabe d’épouser un esclave ou un mawla (non arabe), à la sunnite d’épouser un shi’ite ou même un kharidjite, à l’ibadhite d’épouser un sunnite, aux partisanes du récent mouvement islamiste « at-takfir wa-l-hijra » d’épouser d’autres Egyptiens, etc. Ceci nous amène à conclure que l’interdiction n’est qu’un moyen à la fois d’autodéfense et de domination d’un groupe minoritaire qui s’oppose à l’idéologie du groupe dominant ou d’un groupe majoritaire menacé dans sa légitimité[xvi].
Ajoutons enfin qu’en Islam, aucune instance institutionnelle n’est habilitée à juger du comportement du croyant qui n’a de compte à rendre qu’à Dieu lui-même.
Nous estimons que la prise de conscience croissante des personnes de leur autonomie qui est apparemment opposée à la cohésion communautaire et plus universaliste, peut leur permettre de cultiver et développer une authentique fidélité à leur propre foi.


merci, Sorya, peut tu me dire où tu a trouver ce texte?il est très interessant il ya beaucoup d'argument et d'expliquation très interessante.. mais en le lisan je me dit que les personne dans mon cas sont fasse a une impasse, car le regard des autres "le milieu musulman" serat toujours plus important que notre bonheur et notre vie social





Salam

pour le text je l avais dans mes archive favori mais je te promet de t envoier le blogue !

oui helas la preuve tu as un apercue !
[color=#99FF66]Sur la scène du monde, la franchise est le seul rôle qu'on sache sans avoir besoin de l'apprendre et sans craindre de l'oublier.[/color]
f
2 juin 2012 16:22
dans les vidéos ils te fourgue une mexicaine wla une latina et ils écrivent beurette....................faut pas penser comme ces écolos de merde, ma femme j'lui fais dix gosses............rien que ça cherche à nous diviser pour dissoudre notre race, j'peux plus me saquer ces racistes, même dans les vidéos de uk tien a, ils ont le fantasme de la 3arbiatch voilée
tia des brebis égarés qui tombent dans le piège zarma vos frères sont violents, matcho venez vers nous on est romantique, l'autre il fait trois pas de zouk et dis la chahada et c'est bon c'est dans la poche................
s
2 juin 2012 16:23
3likoum salam Sorya 93, ok merci j'attend ton lien! Angel
A
2 juin 2012 19:45
souss67 a écrit:
je n'est rien a me repproche car je c'est que Dieu est partt a tous moments et voi tt!!! contrairement a toi je n'est pas parler de votre réputation je trouve juste que le mot beurette est débile surtt que c'est les français de souche qui nous on inventé ce mot. en l'utilisant vous ne faite que dénigré les maghrébine car toutes n'on pas de video sur youtube[/quote]

tu n'as pas couché AH-BON, un petit cadeau pour toi :[www.hellocoton.fr]
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