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Aidz-moi à oser le voile à l'école
H
31 août 2005 21:58
Assalamou Alaikoum,

voilà, je suis une étudiante de 20 ans, et musulmane Alhamdulillah, mais voilà, je vais à l'université sans me voiler bien que je le sois en dehors, et ceci, car je ne supporte les regards de pitié de mon groupe de pairs, tout comme du corps enseignant. Mais la culpabilité vis à vis d'Allah me hante, et j'aimerais assumer le voile à cette rentrée 2005.

Aidez-moi à trouver la force et la foi pour ne pas fléchir sous leurs regards et leurs commentaires, car toutes les personnes avec qui je parle à l'école ont eu une réaction de pitié à mon égard dès que je leur ai dit que j'étais voilée, et mariée qui plus est.

J'adors Allah, je ne veux le décevoir, Soutenez-moi, Assalamou Alaikoum.
B
31 août 2005 23:59
Salam aalikoum

j'en connais une qui pourrait t'aider

je vais voir c'k'elle fabrique smiling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/09/05 11:17 par Bass.
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
B
3 septembre 2005 19:16
salama aalaikoum
je ne comprends pas pourquoi tu parles de pitier.
j'ai porter le voile pendant tous mon cursus universitaire, et je n'ai jamais ressentit de pitier.
je pense que c'est toi qui voit les choses comme ça.
il faut que tu arrêtes de te culpabiliser, même si la société fait tout pour.
le port du voile est une décision personnelle, intime, que tu as prise pour plaire à Dieu, n'est-ce pas?
il faut donc l'assumer, et tant pis de ce que pense les autres.
et dis toi que nous sommes (en principe) dans un pays où la liberté de culte est assurée; et tu ne fais qu'utiliser ce droit.
et si tu entends des remarques désobligeantes; ignore les; ou réponds y en essayant d'expliquer ta démarche et tes principes.
qu'Allah te guide, et t'aide à supporter cette préssion (je sais que ce n'est pas facile).
salama aalaikoum
d
3 septembre 2005 23:31
L'amour d'allah ne repose pas sur un morceau de tissu ! Si c'était le cas ce serait grave. Et penser comme tous ceux qui ont expliqué le Tsunami par le fait d'abandonner certaines traditions musulmanes c'est tomber dans l'ignrance totale ! Le plus important c'est ta foi qui doit rester dans ton coeur mais pas accrochée un chiffon. Et puis personnellement je te conseille de bien travailler pour réussir tes études car le savoir est une des plus belles choses dans cette vie. Courage, tu as le droit d'être intelligente. Hier j'ai vu dans les rues de Strasbourg oû il y avait une chaleur étouffante avec une pollution au dessus des limites, j'ai vu un couple de maghrébin. L'homme un tee-shirt léger et un bermuda, normal pour la saison et contre cette tempèrature, sa femme était couverte, serrée du pied à la tête dans du tissu, elle suffoquait, s'arrêtait un peu pour s'éventer, le mec fait un petit arrêt, cela l'embête que l'on ralentisse pas. J'avoue , j'aurais aimé le voir enmveloppé de la sorte par un tempspareil. Je sais certains me diront qu'il faut savoir souffrir pour être une bonne croyxante. Sauf que l'homme lui, il n'a surtout pas le droit de souffrir, surtout pas !!!
M
4 septembre 2005 01:09
Salam Alaykoum

Ma soeur, quelque part Dakla a raison... Le plus important ce sont tes études! c'est là dessus que tu dois te concentrer! Tu n'es pas sans savoir je pense qu'elle place occupe le savoir et l'étude dans la religion...
Ta foi est dans ton coeur et Dieu sait ce qui se cache dans nos coeurs... je ne pense pas que tu commettes une faute d'une grande importance si tu vas en cours non voilées... n'oublie pas non plus qu'une des meilleures choses est le juste milieu...
bslama
'
4 septembre 2005 01:59
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




Chère soeur Haseena, je prie Allâh l'Affectueux ("Al Wadoûd"winking smiley de te donner, ainsi qu'à moi, la force et le courage de Le satisfaire en public et en privé, et qu'Il te guide vers ce qu'Il aime. De même, je t'invite à L'implorer sinçèrement par Ses plus beaux noms, afin qu'Il t'assiste dans ton choix de vouloir Lui obéir, car Il est Celui qui répond aux demandes de Ses fidèles adorateurs, Ses humbles serviteurs...


J'aimerais aussi que tu prennes le temps de lire...

- Quelques mots sur le "Hidjâb": [www.musulmane.com]



Qu'Allâh te vienne en aide ma soeur.



Mon conseil sinçère, pour l'Amour d'Allâh:

Couvre-toi même si cela doit déplaire à certains, du moment que cela plaît à ton Seigneur, Maître des univers. Peu importe si les gens du monde entier te réprimandent à propos d'une chose qui te vaut l'Amour du Tout-Miséricordieux, ainsi que Sa récompense généreuse et infinie, et Il est le Tout-Compatissant, le Reconnaissant...


Enfin, n'oublies pas:

"Iyyâka na'boudou wa iyyâka nasta'îne".

"C'est Toi Seul que nous adorons, et c'est Toi Seul dont nous implorons secours".





Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
n
4 septembre 2005 09:59
Bounjour à toutes et à tous,
Ne vous couvrez pas, même si cela doit déplaire à certains, du moment que vous soyez en paix avec vous même et avec le Seigneur le reste n'est que manigance pour que le male dans toute sa splendeur garde la main mise sur la moitié de l'humanité.
le Maître des univers n'a pas besoin de vous voir emballée dans un linceul pour savoir si vous êtes sur le droit chemin (inna allaha yaalamou ma fi alkouloub).
Consacrez vous à vos études comme le prophète l'a proner (itlobou alilma mina almahdi ila alahdi).
Salut et @+
d
4 septembre 2005 13:48
Bravo Novice
heureusement qu'ilexiste encore des personnes ¨guidées de sagesse et conscientes de la manipulation machiste qui ne voit la femme qu'effacée ou envelopée comme un produit de grande surface !
'
4 septembre 2005 13:50
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...



Chère soeur Haseena, ne te laisse pas tromper par quelques propos irréfléchis, "soufflés" dans la poitrine des gens dont la foi est malade, et qui ne sont qu'une méthode parmi les ruses de celui qu'Allâh a privé de Sa miséricorde et a éloigné de tout bien (iblîss, qu'Allâh le maudisse), et qui a promis d'agir par tous les moyens pour mener les fils d'Adam ('alayhis-salâm) à leur perte. :-)




novice a écrit:
-------------------------------------------------------
> Bounjour à toutes et à tous,
> Ne vous couvrez pas, même si cela doit déplaire
> à certains,





Même si cela doit déplaire à Allâh ?

C'est en effet Allâh qui recommande aux femmes de se couvrir, et non les hommes:



- "Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, ET DE NE MONTRER DE LEURS ATOURS QUE CE QUI EN PARAÏT ET QU'ELLES RABATTENT LEUR VOILE SUR LEURS POITRINES; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes...."

Soûrah "An-noûr" (24), âyah 31.




* L'épouse du Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam), 'Aîchah (radiyallâhou 'anhâ), lorsque ce verset fût révélé, dit:

" Qu'Allâh fasse miséricorde aux premières femmes émigrées ; dès que le verset "qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines" fut révélé, elles découpèrent le drap qu'elles portaient (au dessus de leurs vêtements) et l'utilisèrent pour se couvrir la tête (ainsi que leur cou et leur poitrine). "

Hadîth authentique rapporté par Al Boukhâriy.






- "ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, DE RAMENER SUR ELLES LEURS GRANDS VOILES: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux."

Soûrah "Al ahzâb" (33), âyah 59.



* 'Aïcha (radiyallâhou 'anhâ) raconte qu'une fois, sa sœur, Asma (radiyallâhou 'anhâ) entra chez le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) avec des vêtements transparents. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) se détourna d'elle et dit :

"ô Asma ! Quand la fille devient pubère, il ne convient pas de voir d'elle une autre partie que celles-ci (et il lui indiqua le visage et les mains)."

(Hadith Moursal, mais dont le sens est confirmé par d'autres rapports et narrations. Voir les écrits de Cheikh Albâni r.a. dans "Tamâm oul Minnah" et "Hidjâb oul Mar'atil Mouslimah"winking smiley







>>> Le Premier, et Le plus en droit d'être mécontent est donc bien le Seigneur des univers, qu'Il soit exalté et glorifié.

Nous demandons à Allâh de nous mettre à l'abri de Sa colère, et de nous accorder une part suffisante de Sa crainte pour pouvoir nous passer de Lui désobéir :-(
Amîne.






du moment que vous soyez en paix avec
> vous même et avec le Seigneur







Comment peut-on être en paix avec notre Seigneur si on lui désobéit ?
Comment peut-on être en paix avec nous-mêmes lorsque l'on sait que nos actes vont à l'encontre de ce que nous recommande notre Seigneur ?







le reste n'est que
> manigance pour que le male dans toute sa splendeur
> garde la main mise sur la moitié de l'humanité.








A ce sujet, je crois que mes propos d'introduction vont dans le même sens...








> le Maître des univers n'a pas besoin de vous
> voir emballée dans un linceul pour savoir si vous
> êtes sur le droit chemin (inna allaha yaalamou ma
> fi alkouloub).








Je reproduis un passage de l'article posté plus haut:



Citation:
- - - - - - - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Autre objection que l'on entend souvent :



Ce qui importe aux yeux d'Allah, c'est la pureté et la sincérité du cœur. L'apparence physique ou la tenue vestimentaire Lui importe peu. Ce n'est pas parqu'une femme ne portera le voile que cela portera atteinte à la Majesté d'Allah…


Il n'y a aucun doute sur le fait que si quelqu'un ne porte pas le "Hidjâb", ou ne respecte pas n'importe quelle autre obligation religieuse, il ne cause aucun tort à Allah et ne porte en aucune façon qui soit atteinte à Sa Majesté. A vrai dire, par sa conduite, c'est à sa propre personne qu'il cause préjudice : C'est en effet lui et lui seul qui aura à rendre compte devant Son Créateur de ses faits et gestes. En sus de cela, ce que l'on se doit de ne jamais oublier, c'est que pour nous autres musulmans et musulmanes, il n'existe pas de distinction entre la foi et la vie quotidienne. Le Qour'aane est on ne peut plus clair à ce sujet quand il lie, dans un très grand nombre de versets, la réussite éternelle aussi bien à la foi ("Îmâne"winking smiley qu'aux bonnes pratiques ("Âmâl Swâliha"winking smiley. L'argument qui tend à faire croire que seule la condition du cœur compte aux yeux d'Allah, et pas la soumission extérieure à Ses Commandements ne tient donc pas face à une analyse quelque peu approfondie. En effet, l'Islam se caractérise par le fait qu'il représente un véritable mode de vie : La pratique du musulman ne se limite pas à l'observation des seules pratiques rituelles, telles que la prière, le jeûne, l'aumône etc.. En fait, tous les aspects de son existence que ce soit au niveau de sa conduite (dans ses relations avec autrui, dans son comportement au sein de la société, dans ses transactions etc..), mais également sa façon de satisfaire ses besoins essentiels et fondamentaux (manger, boire, se vêtir etc…) sont concernés par les principes inspirés des sources fondamentales de l'Islam : Le Coran et la Sounnah (pratique du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam)). C'est en quelque sorte le message qui est proclamé dans ce passage du Qour'aane :



"Dis : "En vérité, ma Salat, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l'Univers.
A Lui nul associé ! Et voilà ce qu'il m'a été ordonné, et je suis le premier à me soumettre."

(Sourate 6 / Versets 162 et 163)


En d'autres mots, la foi du musulman, qui se loge au fond de son cœur, se doit de rayonner sur toute sa personne et de lui dicter sa conduite, que ce soit en matière de culte, de relations sociales, ou de n'importe quel autre aspect de la vie. C'est pourquoi, pour un musulman, il ne peut être concevable de minimiser n'importe quelle obligation divine (quelque soit le domaine auquel elle se rattache) ; auquel cas, cela reviendrait pour lui à s'octroyer le droit de "faire le tri" entre les prescriptions d'Allah et de déterminer lesquelles peuvent être abandonnées, car sans importance… Son titre de "musulman" ou "musulmane" (littéralement, soumis (e)) perdrait alors tout son sens…
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Fin de citation

Source: [www.musulmane.com]






> Consacrez vous à vos études comme le prophète l'a
> proner (itlobou alilma mina almahdi ila
> alahdi).






Pourquoi vouloir opposer la poursuite des études à la satisfaction d'Allâh ?

Allâh n'interdit pas les études, bien au contraire !
Ils attend de nous que nous l'adorions avec science et sagesse.
Sans aucun doute, le savant est meilleur que l'ignorant, l'intelligent est meilleur que l'abruti.
Par contre, l'ignorant qui obéit à son Seigneur est de loin meilleur que le savant qui Lui désobéit !


Chère soeur Haseena, couvre-toi pour préserver ta pudeur et ta chasteté, te protéger des personnes dont le coeur est malade et/ou dont les intentions sont malsaines, et surtout pour plaire au Tout-Miséricordieux et le satisfaire, et obtenir ainsi Son Amour et Son Assistance...

Cela ne t'empêche absolûment pas de poursuivre tes études, et de devenir une "mère-savante" in châ Allâh, musulmane avant tout... :-)




Pour terminer, je t'invite à lire ces articles, in châ Allâh:

- La nécessité des études pour les jeunes musulman(e)s:
[www.muslimfr.com]

- Des femmes érudites en sciences du hadith:
[www.musulmane.com]




Source:

Ces musulmanes modèles dont nous sommes si fières: [www.musulmane.com]





Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh... :-)

J
JD
4 septembre 2005 14:38
bonjour 'Adel

bien que non musulman, je me sens concerné par ce débat puisque la question du voile est sortie du champ religieux pour devenir un problème de société, et pas uniquement de France.


vous dites :

>>>>>>C'est en effet Allâh qui recommande aux femmes de se couvrir, et non les hommes:


c'est à mon avis un raccourci un peu rapide.

1) le Coran a toujours été interprété par des hommes.
combien de "savants" femmes se sont exprimées sur ce sujet ?

2) la notion de pudeur est variable selon les époques et les cultures.
celle retenue par les tenants du voile ou de la burqua correspond à une certaine interprétation de la pudeur à une époque donnée de l'histoire. Elle n'est pas universelle et permanente



3) vous citez le verset :

- "Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, ET DE NE MONTRER DE LEURS ATOURS QUE CE QUI EN PARAÏT ET QU'ELLES RABATTENT LEUR VOILE SUR LEURS POITRINES; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes...."

la liste de ceux à qui une femme peux montrer ses "atours" et sans employer de mots vulgaire, vous voyez ce que l'on peut entendre par là, ne me parait pas très conforme à la notion de pudeur.

j'y mettrais plus volontiers le médecin que le male impuissant.


cordialement


cordialement




T
4 septembre 2005 22:41
Salam,

Désolé d'être un peu long smiling smiley


Déjà chez les chrétiens et les juifs:

Dans sa première lettre aux Corinthiens - chapitre 11-, l’apôtre Paul recommandait déjà aux femmes, usage qui sera suivi jusqu'au milieu du 20ème siècle, de couvrir leur tête d’un voile pour prier, arguant que si l’homme est le reflet et l’image de Dieu et doit donc garder la tête nue, la femme n’est que la gloire de l’homme !

Au début du IIIème siècle, Tertullien, berbère romanisé, théologien chrétien, a écrit quatre textes par lesquels, entre autres, il vilipendait la coquetterie des femmes (De cultu feminarum : Traité de l’ornement des femmes), prônait la chasteté (Ad uxorem : Lettre à mon épouse, De pudicitia : Traité de la pudeur) et recommandait le voile aux jeunes filles (De virginibus velandis : Du voile des vierges). Intransigeant, rigoriste, réactionnaire asservi à la tradition, obsédé par la fin du monde, il en vint à rejeter de la vie tout élément de relation à la société et versa dans l’hérésie montaniste .

Les sœurs conventuelles portent en permanence le voile.

Nombre de femmes religieuses juives couvrent leur tête à l’occasion de grands évènements, mariages et fêtes religieuses. Chez les juifs les plus « orthodoxes », le voile est même une obligation permanente.


Pour l'anecdote historique

Il faut savoir que la femme musulmane resta dévoilée tout au long des dynasties des Omeyyades et des Abbassides. Au Maroc, sous la dynastie almoravide, au début du XIIème siècle, Ibn Toumert, guide spirituel de ce qui deviendra la dynastie almohade, insulta la sœur de l’émir parce qu’elle sortait sans voile et critiqua l’émir parce qu’il en portait un. Le voile islamique ne fera réellement son apparition qu'avec le déclin de l'empire musulman, à compter du XIVème siècle.


Le foulard dans ses aspects pratiques

Dans toutes les civilisations, les femmes, particulièrement dans les campagnes, ou sous la chaleur, portent le foulard, généralement les cheveux ramassés. Non par conviction religieuse, mais par confort. Pour les hommes, c’est le turban, le bandana, la casquette, le chapeau.


La sourate de La lumière et le khimâr

La sourate 24 (La lumière), verset 31, demande aux croyantes de « rabattre leur fichu (ou foulard) (« Khimâr » est un terme générique pour désigner tout tissu qui cache : un vêtement, un rideau, une nappe, etc.) sur les échancrures de leur vêtement [= leur poitrine ou leur gorge] afin de ne dévoiler leurs charmes [mot à mot : « afin qu’elles ne montrent de leurs parures que ce qui en paraît » : dans la poésie préislamique, le terme « jouyoub » évoquait la beauté des femmes aux seins nues ; en arabe moderne, jayb - jouyoub au pluriel - signifie « poche »] qu'à leurs seuls époux ou en présence de leurs fils, des fils de leurs époux, de leurs frères et des fils de leurs frères ou de leurs sœurs, de leurs amies croyantes et de leurs esclaves ou encore des domestiques mâles impuissants ou des jeunes garçons impubères » L'obligation est levée pour les femmes ménopausées (verset 60), même s'il leur est recommandé de ne rien changer.

A l’évidence, la sourate 24 n'évoque pas un voile destiné à recouvrir le visage… mais un vêtement destiné à couvrir la poitrine, et probablement les épaules et la gorge, par souci de pudeur. Le khimâr pourrait alors désigner un fichu : tissu en pointe, posé en triangle, très croisé sur la poitrine. Rappelons qu’à l’époque préislamique les prostituées, souvent des femmes répudiées, dans la misère, car elles dépendaient auparavant de leurs époux pour vivre, portaient la poitrine à nu, pour attirer l’attention.

Il est aussi envisageable que le khimâr ait pu être un foulard qui couvrait la gorge (la poitrine étant couverte par ailleurs, en l’occurrence le jilbâb, cf. infra), que l’on pouvait, si nécessité, remonter sur les cheveux, sans d’ailleurs que ces derniers paraissent pour autant explicitement visés par le verset. (Les termes « chevelure » ou « cheveux » - sha’r - n’apparaissent pas une fois dans le Coran ; en outre, dans de nombreuses civilisations, y compris sémitiques, la chevelure est considérée comme un vêtement…). Pourrait aller en ce sens, le hadîth suivant, dans lequel Aïcha relate : « Lorsque la sourate de la lumière fut révélée : "Et qu'elles ramènent leur khimâr sur leurs échancrures", les hommes de leur parenté allèrent leur réciter ce qui avait été révélé ; toutes les femmes de Médine (ançârites) prirent alors leur manteau, et, le matin, elles accomplirent la prière de l'aube portant foulard, comme s'il y avait des corbeaux sur leur tête » (Fath' ul-bârî 8/622).

Si l’on suit ce hadîth, où l’on reconnaît le style piquant de Aïcha, remarquons que le foulard couvrant les cheveux ne semblerait avoir été porté que pendant la prière. L’usage veut d’ailleurs de tous temps que les musulmanes ne portant pas habituellement le foulard sur les cheveux le remontent par contre pour la prière, que ce soit chez elle ou à la mosquée. Notons aussi que Aïcha précise qu’il s’agit des femmes de Médine, sans citer les femmes émigrées. Ces dernières font d’ailleurs l’objet d’un autre hadîth : « Que Dieu fasse miséricorde aux femmes émigrantes premières : lorsque Dieu révéla : "Et qu'elles ramènent leur khimâr sur leurs échancrures", elles firent plusieurs pièces de leurs pièces de tissu et se couvrirent avec » (rapporté par Al-Bukhârî, n° 4481), sans que l’on sache exactement ce qu’elles couvrirent.


La sourate des coalisés

La sourate 33 (Les coalisés) verset 59 demande aux croyantes de « ramener sur elles leur cape. Il sera la marque de leur vertu et un frein aux offenses des hommes ».

En préliminaire, rappelons que le consensus situe cette sourate chronologiquement avant celle de la lumière (tant dans la tradition que chez Blachère).

Il faut aussi préciser que, dans cette sourate, toutes les recommandations relatives aux femmes, à l’exception du verset précité, ne concernent que les femmes de la famille du Prophète, et elles seules.

En effet, les femmes du Prophète ne se distinguent pas par la seule obligation du jilbâb (cf. infra sur ce terme). Aux yeux de Dieu, elles ont une primauté, elles ne sont pas comme les autres : « Ô femmes du Prophète, vous n’êtes comparables à aucune autre femme [litt. : à aucune parmi les femmes] » (Sourate 33 des Coalisés, verset 32).

Outre les cinq obligations de tout musulman, en vertu de leur primauté aux yeux de Dieu, les femmes du Prophète doivent, obéir à d’autres exigences particulières, tels les versets 32 et 33 : « Ne vous montrez pas trop prévenantes dans vos propos [NDT : envers les hommes invités] (…) Ne tenez que des propos convenables. Demeurez dans vos maisons. Rompez avec l’exhibitionnisme du temps de l’ignorance ».

Toujours dans la Sourate des Coalisés, au verset 53, il est dit aussi qu’elles ne peuvent contracter un autre mariage : « N’épousez pas ses femmes après lui ».

Autre exemple, aux versets 30 et 31, dans l’au-delà, elles auront double châtiment ou double récompense : « Ô femmes du Prophète, celle d’entre vous qui se rend manifestement coupable d’un grave péché, Dieu doublera sa peine (…) Celle d’entre vous qui s’abandonne à Dieu et à Son Envoyé, et fait le bien, Nous doublerons sa récompense. Nous lui avons préparé une généreuse rétribution ».


Le jilbâb

Dans le verset 59, le mot utilisé est « jalbibihenna », possessif féminin pluriel de la célèbre djellaba marocaine (ou galabeyya égyptienne) = leur cape (ou pardessus ou manteau). Cette cape remonte aux temps des Babyloniens et des Perses et n'était pas uniquement réservée aux femmes. Elle n'était pas non plus synonyme de vertu : elle était très répandue parmi les prostituées qui voulaient passer incognito, une fois leur « travail » terminé.

De ce verset, on peut donc légitimement penser qu'il recommande de rabattre soit les pans du manteau pour couvrir la poitrine, soit, éventuellement, le front en rabaissant le capuchon. Dans ce dernier sens, Umm Salama aurait relaté : « Lorsque le verset "Qu'elles rapprochent sur elles de leur jilbâb" fut révélé, les femmes ançârites sortirent avec leur manteau sur leur tête, comme des corbeaux » (rapporté par Abû Dâoûd, n° 4101). Ce hadîth apparaît très proche du récit de Aïcha (cf. supra), remplaçant toutefois le terme khimâr par celui de jilbâb, ce qui, outre sa transmission moins avérée, rend le suspect.

Il importe aussi de souligner l’environnement du verset : « Il sera la marque de leur vertu et un frein aux offenses des hommes ». De nombreux commentateurs, tel As-Soudy, ont en effet raconté que les "pervers" de Médine sortaient la nuit mais ne s'attaquaient pas aux femmes encapuchonnées, car ils savaient par ce signe qu'elles étaient des femmes « libres de condition ». Dans un contexte on l’on ne subit pas, ou plus, la perversion et les offenses des hommes, l’utilité de ce manteau en tant que protection disparaît.


Les commentaires

La question qui se pose est de définir ce que désignent les termes "ce qui en paraît" dans le verset « Qu'elles ne montrent de leurs parures que ce qui en paraît » (24/31). Comprendre un verset du Coran se fait par référence d'abord à d'autres versets du Coran, puis aux hadîths du Prophète. Cependant, les autres versets coraniques n'explicitent pas ces termes « ce qui en paraît ».

Les commentaires disponibles (pour ne reprendre que les plus connus) peuvent apparaître contradictoires :

- Selon Aïcha, ces termes désignent le visage, les mains et les pieds. Toutefois, sans dire explicitement que cet ordre ne concernerait pas les musulmanes dans leur ensemble, dans tous les hadîths rapportés et dont l’origine est Aïcha (cf. infra), le contexte ne met en jeu que des femmes de la famille du Prophète : ses épouses et ses filles. Même à Asma, sœur de Aïcha, qui se présentant à lui portant des vêtements minces et transparents, le Prophète ne recommanda qu’une pudeur « minimale », la protection de la poitrine : « O Asma, sache qu’une femme qui atteint l’âge de la puberté, il ne lui convient de ne montrer que son visage et ses mains ».
- Selon Ibn Abbâs, ces termes désignent le visage (tout entier) et concernent tout autant les femmes de la famille du Prophète que les musulmanes dans leur ensemble : « A celles qui sortent de leurs maisons, parmi les musulmanes, Dieu ordonne de se couvrir leur visage par leur jilbâb et de ne laisser montrer qu’un seul œil ». Ce qui en revient à la abaya saoudienne.
- Selon Ibn Masûd, ces termes désignent les ornements des vêtements, autrement dit les parures et les bijoux.
- Des savants musulmans comme At-Tabarî, Al-Baghawî, Ibn al-Arabî, des commentateurs de Hadîths tels que Ibn Battâl, des juristes tels que Abû Hanîfa, Mâlik, etc. ont expliqué que le port du voile du visage était obligatoire pour les épouses du Prophète, mais ne l'est pas pour les autres musulmanes.
D’autres enfin diront « certes » mais en expliquant que le voile est un « principe de précaution » contre la perversité de certains hommes. Outre qu’il s’agit de motiver par un biais ce que l’on n’a pas réussi à justifier par les textes (Coran et hadîths), rendre obligatoire à la masse des sœurs musulmanes le port du voile ne permet en rien, bien au contraire, de répondre à la nécessité d'une éducation des hommes. Tous ceux qui se préoccupent, à juste titre, de la situation de nos sœurs, devraient avant tout veiller à donner à nos garçons une éducation digne d’être qualifiée de musulmane : « Prescris aux croyants de tenir leurs yeux baissés et de dominer leurs sens. Cela les rendra plus purs » (Sourate 24 de la lumière, verset 30).


L’avis de l’imam Mâlik

Dans son livre référence, al-muwatta’, l’imam ne consacre que très peu aux vêtements : dans l’édition française (éditions Albouraq), le livre 48 ne représente que 19 sentences sur 1891, à peine 1 %, concernant aussi bien l’homme que la femme. Une seule sentence (la 1693) parle du voile de la femme : elle rapporte l’épisode selon lequel Aïcha couvre Hafça d’un voile plus épais que celui qu’elle portait, transparent et fin. Encore Malik utilise-t-il le terme de khimâr, dont il a été vu la signification dans la sourate 24 des Lumières. En outre, Aïcha et Hafça sont toutes deux épouses du Prophète.


La tradition

Outre les commentaires, il est utile de se rapporter aux usages tels qu’ils transparaissent dans la tradition.

En ce qui concerne les mains, les musulmanes laissaient leurs mains découvertes devant le Prophète. Ainsi, le Prophète dit à une musulmane : « Etant une femme, tu devrais te teindre les ongles avec du henné » (rapporté par An-Nassaï, n° 4712). Ceci signifie bien que les mains de cette femme étaient découvertes devant le Prophète, et que les mains ne faisaient pas partie de ce que la femme devait recouvrir, tout au moins au moment des faits.

D’autres témoignages que celui déjà rapporté au sujet d’Asmâ font référence à des femmes le visage « à nu ».

Un jour de l'Aïd, le Prophète était allé refaire un discours pour les femmes qui n'avaient pas pu entendre celui prononcé immédiatement après la prière. A un moment donné, raconte Jâbir, « une femme se leva du milieu des autres femmes ; ses joues étaient rembrunies. Elle questionna le Prophète... » (rapporté par Muslim). Si le transmetteur a vu que les joues de cette femme étaient rembrunies, cela ne peut que signifier qu'elle ne portait pas de voile sur son visage.

De même, pendant le pèlerinage en l'an 10 de l'hégire, lors de la journée du sacrifice à Minâ, le Prophète s'était installé sur sa monture pour répondre aux questions que les gens venaient lui poser. Il avait pris en croupe derrière lui son cousin, le jeune Al-Fadhl ibn Abbâs. Une femme vint poser au Prophète une question à propos de son père âgé. « La beauté de cette femme plut alors à Al-Fadhl » raconte le transmetteur. Et le Prophète détourna le visage de Al-Fadhl de l'autre côté. (rapporté par Al-Bukhârî).

Cette dernière anecdote s'est passée peu avant la mort du Prophète, lors de soin dernier pèlerinage. Elle prouve deux choses : premièrement que cette femme ne portait pas de voile sur son visage ; deuxièmement que s'il n'est effectivement pas obligatoire à la femme de se couvrir le visage en public, un homme ne peut regarder le visage d'une femme que s'il n'éprouve pas d'attirance. Au cas contraire, s'il éprouve au fond de lui un désir, il lui est interdit de regarder le visage d'une femme (autre que son épouse). C'est bien pourquoi le Prophète détourna le visage de Al-Fadhl, dont il voyait bien que le regard vers le visage de cette femme n'était pas neutre.

A contrario, le fait de recouvrir le visage de la femme est mentionné dans de nombreuses sources, mais uniquement concernant les épouses du Prophète, confirmant ainsi le Coran.

Ainsi, Aïcha, épouse du Prophète, raconte lors du récit de la calomnie, alors qu’elle était accusée d’avoir trompé le Prophète : « Alors que j'étais ainsi assise, je fus gagnée par le sommeil et m'endormis. Pendant ce temps, Safwân ibn Al-Mu'attal, qui restait en retrait par rapport à l'armée, s'était mis en route dans la dernière partie de la nuit. Il arriva près de l'endroit où je me trouvais au petit matin. Il vit une forme humaine allongée et s'approcha. Il me reconnut car il avait vu mon visage avant l'obligation du voile sur celui-ci. Il prononça alors la formule de l'istirjâ' [formule que l'on dit en cas de malheur]. Je fus réveillée au son de cette formule. Je cachai alors immédiatement mon visage par le moyen de mon capuchon » (rapporté par Al-Bukhârî). Anas relate également comment le Prophète fit porter à sa femme Safiyya, récemment épousée, le voile sur le visage (rapporté par Al-Bukhârî et Muslim).

Asmâ, sœur d’Aïcha, raconte pour sa part : « Nous dissimulions nos visages par rapport aux hommes en état de sacralisation pour le pèlerinage » (rapporté par Al-Hâkim, sahîh 'alâ sharti Muslim d'après Al-Albânî). Accompagnant sa sœur, épouse du Prophète, il est naturel qu’elle se comporte comme elle, afin de ne pas la désobliger. Elle emploie d’ailleurs le pronom « Nous », ce qui sous-entend que seule, elle ne faisait pas de même.

Aïcha raconte également à ce sujet : « Il arrivait que de gens passent près de nous alors que nous étions en état de sacralisation en compagnie du Prophète. Lorsqu'ils arrivaient à hauteur de l'endroit où nous nous trouvions, nous suspendions notre capuche par-devant notre visage. Et lorsqu'ils s'éloignaient, nous la relevions » (rapporté par Aboû Dâoûd, hassan bish-shawâhid d'après Al-Albânî). Il faut ici rappeler que, de tous temps, les musulmanes qui portent le voile sur le visage, le relèvent pendant la durée du pèlerinage. Dans cette foule, seules les épouses du Prophète le conservaient et ne le retiraient que lorsqu’elles en étaient isolées. Le fait est suffisamment marquant pour qu’Aïcha le rapporte et que l’anecdote soit remontée jusqu’à nous au travers des hadîths.


Le hidjab

Le terme le plus employé pour parler du voile musulman est le mot « hidjâb ». Le Coran l’utilise sept fois, jamais cependant pour désigner le voile couvrant le visage ou les cheveux, ni même pour désigner un quelconque vêtement.

A la sourate 38 (Sâd), aux versets 31 et 32 :
« Un soir, on lui [Salomon] amena des juments de race, campant sur trois sabots. Il dit : « J’ai préféré l’amour de ces biens au souvenir de mon Seigneur, jusqu’à ce qu’ils aient disparu derrière le voile épais » ».
Dans cette première occurrence, le terme « hidjâb » prend un sens poétique : il évoque le voile de poussière derrière lequel les juments disparaissent, ou bien encore la survenue du crépuscule puis de la nuit qui viennent les cacher au roi Salomon.
Mais aussi, apparaît déjà une acceptation théologique, dans laquelle « hidjâb » prend le sens d’une « séparation d’ordre sacral » : captivé par la contemplation des juments, Salomon, distrait, en aurait oublié la prière du milieu de l’après-midi (‘asr), l’amour des biens de ce monde (Il possédait des milliers de chevaux) l’ayant momentanément séparé de la contemplation de son Seigneur.

A la sourate 7 (Les remparts), au verset 46 :
« Un voile épais sépare les bienheureux des réprouvés ».
Ici, le mot « hidjâb » prend pleinement le sens de « séparation », entre le paradis et l’enfer.
Les hadîths rapportent que bienheureux et réprouvés verront d’abord le Seigneur, puis, qu’un voile s’interposera et Le cachera aux yeux des seconds : le Paradis, c’est avoir la joie de pouvoir contempler éternellement la face de Dieu ; tandis que l’Enfer symbolise le désespoir d’être à jamais privé de Sa présence, cachée par un voile épais, désespoir plus affreux encore que le supplice du feu le plus intense.

Dans le même ordre d’idées, les deux extraits suivants évoquent le voile qui sépare le Prophète de ceux qui ne veulent pas croire lorsqu’il leur explique le Coran :
A la sourate 17 (Le voyage nocturne), versets 45 et 46 :
« Quand tu récites le Coran, Nous plaçons un voile épais entre toi et ceux qui ne croient pas à la vie future. Leur cœur est entravé, en sorte qu’il est impénétrable, leurs oreilles devenues de plomb. Quand, dans le Coran, tu leur rappelles Ton Seigneur, l’Unique, ils se détournent et s’éloignent avec aversion ».
A la sourate 41 (Les versets clairement exposés), verset 5 :
« Ils disent : « Nos cœurs sont fermés à ton appel [litt. : Nos cœurs sont enveloppés dans une couverture à l’égard de ce à quoi tu nous appelles], nos oreilles sourdes, un voile épais nous sépare de toi. Œuvre donc à ta façon, nous agirons à la notre » ».

Sur terre, il n’est pas donné aux hommes, même aux Prophètes, de voir ou de parler directement avec Dieu ; c’est ce que rappelle la sourate 42 (La délibération), en son verset 51 :
« Il n’a pas été donné à l’homme que Dieu lui parle, si ce n’est par inspiration, de derrière un voile épais, ou par l’envoi d’un Messager : alors, suivant Sa décision, Il lui révèle ce qu’Il désire. Il est le Très Haut, le Sage ».
Dans ce verset, Dieu qui s’adresse à Moïse, « de derrière un voile épais » fait référence à la fumée et aux flammes dégagés par le buisson ardent (cf. la sourate 20 de Taha, versets 9 et suivants, sourate 27 des fourmis, versets 7 et suivants, sourate 28 du récit, versets 29 et suivants, mais aussi, dans la Bible, le livre de l’exode, au chapitre 3) ; tandis qu’il s’est adressé à son Prophète Mohammed tantôt par « inspiration » tantôt par « l’envoi d’un messager » (l’ange Gabriel).

A la sourate 19 (Marie), aux versets 16 et 17, ces trois formes d’annonces sont associées :
« Fais mémoire de Marie dans le Livre. Elle prit ses distances d’avec sa famille, en un lieu situé vers l’Orient. Entre elle et les siens, elle tendit encore un voile épais. Nous lui dépêchâmes Notre Esprit, qui, pour elle, revêtit l’apparence d’un humain parfait ».
Pour l’événement de l’Annonciation, Marie prend ses distances, au sens spatial du terme, d’avec sa famille, mais aussi au sens spirituel : elle marque sa consécration à Dieu seul en mettant entre elle et les siens un voile symbolique, se rendant ainsi disponible à la mission à laquelle Dieu la destine et à l’enfant qu’elle s’apprête à porter.

Enfin, la sourate 33 (Les coalisés), verset 53 :
Ce verset indique aux invités du Prophète la conduite à tenir. Il leur recommande de ne pas s’y attarder inutilement, afin de ne pas importuner le Prophète, et ajoute :
« Si vous avez quelque demande à faire à ses épouses, faites-la de derrière un rideau : ainsi, vos cœurs et le leur seront conservés dans la pureté ».


Conclusion

De tout cela, il ressort qu’une certaine pudeur et le refus d’une attitude provocatrice sont à l’évidence recommandés, encouragés tant par la sourate de la lumière que par celle des coalisées. Que, hormis pour les femmes du Prophète, tant dans le Coran, que d’après la tradition et les commentaires, le port du voile couvrant la tête, et encore moins le visage, ne fait l’objet d’un consensus. Que si le voile devait être porté par peur du regard des hommes, c’est sur l’éducation de ceux-ci qu’il faut agir en priorité.

Si le voile doit être porté, cela doit être dans le sens du hidjâb dans la portée symbolique du Coran, en tant que don de sa personne à Dieu, renoncement aux biens de ce monde, disponibilité pour Lui, volonté de s’ouvrir à Sa parole, souhait de pouvoir un jour contempler la face de Dieu. Mais alors, il s’agit d’un choix de vie qui n’est peut être plus celui d’une vie d’études, de travail, de famille mais de don total et exclusif à Dieu. C’est un autre débat.


Amicalement
a
4 septembre 2005 23:34
as salam alaykoum wa rahmatoulah wa barakatouh!

Allah élevé et exalté soit Il a doué l' homme de l' intelligence , d' un cerveau et d' un coeur.

Dans le coran, Allah élevé et éxalté soit Il s' adresse à nous par différents sujets , parfois les versets traitent de ce qui se rapporté à Notre Seigneur , Ses Noms et attributs, Ses actes et Sagesses.
Il fait appelle à la raison , il appelle les gens à ce qui les fait vivre.
Et ce qui les fait vivre c' est la foi , l' obeissance à Allah et l' obéissance à son prophète (prière et salutation sur Lui)
Allah dit dans le Noble coran : "Ô vous qui avez la foi! Répondez à l' appel d' Allah et de son prophète lorsqu' ils vous appellent à ce qui vous fais vivre et sachez qu' Allah se palce entre l' homme et son coeur..." dans la sourate al anfal.

Parmi les versets du coran , il y a des versets qui enjoins la femme musulmane à couvrir son corps à l exception du visage et des mains selon l' avis majoritaire chez les savants.

Celà n' a pas été en vain, toutes les règles religieuses dicté dans les écrits sont destinés à être suivi, l' acte la pratique sont primordial mais celà n' est rien sans une foi ancré , de même que la foi dans l coeur comme on dit ne suffit pas , elle doit apparaitre sur les gens .
Allah élevé soit associe souvent la foi aux actes , alors à l' être doué d' intelligence , de réflexion d' &agir en conséquence.

L' amour d' Allah est l' âme de la foi et sans cet amour , on est pas musulmans.
les musulmans prétendent tous aimer Allah mais il y a un verset qu' Allah élevé et purifié soit Il a révélé comme test c' est le verset suivant "Dis: vous aimez Allah , suivez moi, ALLAH VOUS AIMERA et vous pardonnera vos péchés"
Certains savants parmi les anciens l' appellé le verset de l' épreuve.


Qu' Allah nous accorde Sa grâce et de Sa bonté et nous préserve des chemins de la perdition , Il est le plus à même de celà et Celui qui en a la capacité
et que la meilleur des prières et les meilleures salutations soit sur l' Imam des Messagers et maître des premiers et des derniers Mohamed ain,si que sur Sa famille et Ses compagnons et ce jusqu' à la fin des temps
s
5 septembre 2005 01:48
Assalamou Alaykoum ma soeur

Je tiens à d'abord à te félicitéer pour ta bonne intention et ton désir de plaire à Allah.

Je vais te parler de mon experience personnelle pour t'encourager à mettre ton voile et à ne plus faire attention à ce que disent les gens autour de toi.
Je suis venue en France pour terminer mes études en informatique à l'univeristé en étant voilée, c'est vrai que je ressentais le regard des gens me dévorant des yeux mais je me disais que au fond de moi:"Dieu merci, je suis sur le bon chemin avec mes habits descents et je me rappelle d'un hadith du prohpète (PSL)qui dit :l'islam est venu etranger et partira etranger" le sens du hadith c'est rares sont ceux qui suivent les recommandations d'Allah dans ce monde ou les fitanes se sont multiplies donc ESTIME TOI HEUREUSE MA SOEUR CAR DIEU T'AS CHOISIT PARMI PLUSIEURS PERSONNES POUR L'ADORER ET LAPREUVE DE SON AMOUR POUR TOI C'est le sentiment que tu ressens en n'etant pas voilée, sache que cette culpabilisation n'est pas donnée et tout le monde et il n'y pas que les gens biens qu la ressentent alors soit sure ma soeur que tu es quelque de bien et Dieu est avec toi, imagine Dieu en toute sa grandeur est avec toi alors de quoi tu auras peur ma soeur!!!!Dieu te donnera toute la force pour supporter, je dirai meme apprecier les moments où les autres te denigreront, tu sauras que tu es sur le bon chemin et ce sont eux les égarés pas Toi, qu'Allah les guide inchallah.

SAche ma soeur que Dieu nous fait passer des tests de temps à autre (al mou3mine moussab) pour nous purifier des pechés et pour elever.Donc demande l'aide à Dieu pour te donner la force pour affronter les autres.Demande LE dans ta priere : dis LUI Seigneurn je veux te satisfaire, je veux suivre la sunna de Ton prophete, AIDE moi mon Dieu pour accomplir ceci, fais lors de tes prosternations et inchallah tu verras, tout marchera bien inchallah.

Aussi, trouve-toi des soeurs voilées pour t'accompagner dans la rue, ne reste toute seule car la bonne compagnie joue un role tres important aussi dans l'etablissement de la confiance.

Pour finir ma soeur Hassena, et pour revenir à mon histoire,je te confirme que j'ai fini mes 5 ans d'études d'ingenieur avec mon voile sans aucun probleme, j'ai fait mon stage de fin d'étude avec mon voile sans probleme et j'ai meme reussi à trouvé le stage avant mes camarades de classe et tu sais pourquoi?? et bien c'est simple: tout simplement c'est parceque C'EST DIEU QUI GERE LE MONDE, ET C'EST DIEU QUI REPARTIT LES BIENS (RIZK) et non pas les humains.


AIE CONFIANCE EN DIEU, MET TON HIJAB et sache que tu seras recompensée amplement par ton créateur dans cette vie d'ici bas et dans l'au-dela.

si tu veux plus d'informations, donne moi ton mail, je te réponderai inchallah

Allahoumma tabitna 3ala al alhak watabith oukhtana ala al hak
Allahoumma rzoukna attabat
allahoumma la taftinna fidinnina

amine

Wassalam
k
10 septembre 2005 19:50
le plus important, je pense c'est que tu porte le voile pour la prière et dans la mosquée, personnellemen c'est ce que je fais, car pour l'instant mais parents ne savent pa ke je suis musulmane, le plus important ets que tu le porte devant Allah et si tu as le courage de le mettre dans la rue alors pourquoi pas à l'école? c'est pareil

Bon courage, moi personnelemen j'essaye de me convaincre à faire de meme
m
11 septembre 2005 09:40
Le voile doit protègé la femme des mauvaises intentions de certains hommes . Pourtant,
aujourd'hui encore nombreuses sont les femmes voilées qui sont mal traitée physiquement ou verbalement par leurs maris,leurs pères,leurs frères et même leurs propres fils.

Même voilée , il y a encore des femmes qui ne sont pas respectée par les hommes.

s
11 septembre 2005 22:45
assalamou alykoum

JE te reponds en disant que le port du voile est une recommandation divine et ne doit en aucun dependre des consequences qui en decoulent.
si Dieu l'a recommandé c'est qu'elle dans notre interet et personnelemnt je le vois clairement maintenat ou la feme est devennue une marchandise...

Et pour le fait que les femmes voilées sont maltraitées, je pense que les non voilées beneficient de la grande part de la maltraitance masculine.

"Ce n'est pas parceque il y a des gens qui violent une loi, que cette loi n'est plus applicable".

Wallahou A3lam
A
12 septembre 2005 10:25
Et Eve était t'elle voilée ????


Je pense que si tu porte le voile pour provoquer la loi laïque qui interdit tout symbole religieux à l'école publique, alors tu ne le fais pas par foi, mais tu veux te servir de ton voile comme d'une arme !
On a pas besoin de provocatrices à chaque rentrée scolaire, et Allah et surtout trés sollicité en ce moment par tous les pauvres Musulmans et autres croyants sans-logis et sans emplois, que de s'occuper d'une fille qui ne sait pas se qu'elle a fait de sa foi !!!!!

Ne m'en veut pas, mais franchement quand on voit la misére que vivent beaucoup de Musulmans dans le monde, à coté ton probléme est bien minuscule !

Crois tu franchement qu'Allah va te punire pour un bout d'étoffe toi qui l'aime, alors qu'il y a des croyants qui comméttent des pires horreures ??????



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/09/05 10:26 par Amar du souss.
d
12 septembre 2005 13:26
Adel
j'aimerais juste te rappeler que nous ne sommes pas à l'époque du prophète. Nous sommes au 21 ème siècle ! Le monde a changé et les 'humanité a évolué. Les femmes ne sont plus des objets " Là ils trouveront des femmes exempte de souillure " ( quoique dans certains pays qui refusent de vivre ici et maintenant , cela continue ) et les hommes deviennent de plus intelligent capable d'imaginer qu'une femme a le droit elle aussi d'être attirée ou sensible par le charme des hommes qui je te signale, eux on les laisse tranquilles.Je vous invite à la reflexion et au rejet de l'ignorance et au refus du dictact machiste.
'
12 septembre 2005 13:31
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...





Lettre de Dr Al-Qaradâwî au Président français Jacques Chirac
Le samedi 27 décembre 2003.


Nous devons enseigner aux gens la tolérance et le vivre-ensemble, malgré leurs différences religieuses...




Le Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî a envoyé une lettre au Président français Jacques Chirac par l’intermédiaire de l’ambassade de France à Doha, le 23 décembre 2003. Cette lettre venait en réponse à l’appel de Chirac à interdire le voile, lequel est considéré comme un symbole religieux qui inciterait au communautarisme et à la discrimination raciale au sein de la société. Suite au sermon prononcé par le Sheikh le vendredi 19 décembre 2003, l’ambassade de France avait, en effet, fait parvenir à Sheikh Al-Qaradâwî la traduction arabe du discours donné par le Président Chirac. Voici donc la lettre que Sheikh Al-Qaradâwî a adressée au Président français:





Au nom de Dieu le Clément le Miséricordieux.


Monsieur le Président Jacques Chirac
Président de la République Française

Après les salutations seyant à votre rang,

J’ai le plaisir de m’adresser à vous en mon nom propre et au nom du Conseil Européen de la Fatwâ et de la Recherche. Référence religieuse des musulmans d’Europe, le Conseil Européen de la Fatwâ et de la Recherche a toujours veillé dans ses sessions passées à recommander aux musulmans :


> d’adopter un comportement honorable envers les sociétés où ils vivent, de bien s’y intégrer et de ne pas se replier sur eux-mêmes dans des temples isolés, tout en préservant leur identité religieuse ;

> d’être des éléments positifs et bénéfiques au service de la société et d’oeuvrer pour sa prospérité ;

> d’appeler à l’amour et à l’union et non pas à la haine et à la désunion.


Je m’exprime également au nom des dignitaires musulmans qui représentent 1,3 milliard de musulmans dans le monde. Ceux-ci tenaient la France en bonne estime ces dernières années et lui réservaient des sentiments d’amitié et de respect pour ses positions courageuses et indépendantes, notamment son refus de suivre le cortège américain et de soutenir ses injustices.


Monsieur le Président,

En mon nom propre et au nom de tous ces gens, je regrette énormément ce que nous avons lu et entendu concernant l’orientation de la France vers l’interdiction de porter le voile à l’école pour les élèves musulmanes. C’est une orientation qui m’étonne beaucoup et que je condamne vivement en ce qu’elle contraint la femme musulmane à bafouer sa religion et à désobéir à son Seigneur, Qui dit dans Son Livre :

"Et qu’elles rabattent leurs mantilles sur les échancrures de leurs vêtements" [1] ;

"ô Prophète, dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants de revêtir leurs mantes" [2].

Le port du voile est un devoir religieux pour la femme musulmane qui fait l’unanimité de toutes les écoles de jurisprudence islamique, qu’elles soient sunnite, chiite, zaydite ou abâdite.

Nous avons été choqué et peiné qu’une telle orientation - qui ne peut être qualifiée que de sectarisme contre les préceptes et les valeurs de l’islam - soit prise en France en particulier, le pays de la liberté et de l’ouverture, la mère de la révolution qui prône la liberté, l’égalité, et la fraternité, et qui, aujourd’hui, compte le plus grand nombre de musulmans en Europe. Cette orientation est contraire à deux libertés fondamentales inscrites dans les droits de l’Homme : la liberté individuelle et la liberté religieuse, toutes deux entérinées par toutes les constitutions et par toutes les chartes des droits de l’Homme.

L’argument de la préservation de la laïcité manque de fondement logique dans la mesure où la laïcité dans les sociétés libérales signifie la neutralité de l’Etat vis-à-vis de la religion. Dans ce cadre, l’Etat n’adopte ni ne rejette la religion ; il n’est ni favorable ni hostile à son égard. Il garantit la liberté des individus d’être religieux ou non. A contrario, la laïcité marxiste s’oppose au sentiment religieux et considère la religion - toutes les religions - comme l’opium des peuples. Elle nie l’existence d’un Dieu dans cet univers et celle de l’âme dans l’être humain.

L’affirmation que le voile est un symbole religieux est irrecevable. Le voile n’est point un symbole car le symbole ne possède pas de fonction propre, si ce n’est l’expression de l’appartenance religieuse de son porteur, comme le crucifix sur la poitrine du chrétien ou la kippa sur la tête du juif ; ces deux objets n’ont aucune fonction hormis la déclaration de l’identité religieuse.

En revanche, le voile remplit une fonction connue, à savoir la couverture du corps et la décence. Il ne traverse point l’esprit des musulmanes qui le portent de revendiquer une appartenance religieuse ; elles ne font qu’accomplir le commandement de leur Seigneur.

Non seulement l’interdiction du port du voile constitue-t-elle une atteinte au principe de liberté, mais elle contredit également le principe d’égalité, prêché par la Révolution française, principe approuvé par les lois divines, les conventions internationales et les droits de l’Homme. Une telle interdiction signifie, en effet, que la musulmane pratiquante fait l’objet d’oppression et de contraintes, qu’elle est privée de ses droits à l’éducation et à l’exercice d’un emploi, tandis qu’on accorde des facilités aux non-musulmanes ou aux musulmanes non pratiquantes.

Une civilisation digne de ce nom fait montre de tolérance, accepte la diversité religieuse et culturelle en son sein, et permet la diversité ethnique, religieuse et idéologique, sans transformer les individus en clones.

Nous devons enseigner aux gens de se tolérer entre eux, de s’accepter mutuellement comme ils sont, malgré leurs différences religieuses, comme nous l’enseigne le Coran :

"A vous votre religion et à moi la mienne."

Nous sommes très choqué - Monsieur le Président - de vous entendre dire que le port du voile est emprunt d’agressivité envers autrui. En quoi la volonté d’une jeune femme de s’habiller conformément aux préceptes de sa religion dénote-t-il d’une agressivité envers autrui ? Aucune agression ne peut être crainte de la part d’un individu qui connaît Dieu et L’observe, qu’il soit homme ou femme.

Monsieur le Président,

Dans les sociétés démocratiques, la majorité a le droit de légiférer comme bon lui semble. Mais la démocratie équitable est celle qui préserve les droits des minorités religieuses et ethniques et ne les opprime pas, faute de quoi les minorités seraient condamnées à disparaître au nom de la démocratie et de la loi de la majorité.

Monsieur le Président,

Je m’adresse à vous en votre qualité de père de la famille française. Il est de la responsabilité du père de famille d’être équitable envers tous ses enfants, qu’il n’opprime point les uns en faveur des autres. Un bon père n’accepte point qu’une partie de ses enfants vive en permanence dans l’inquiétude et l’angoisse.

Nous apprécions votre déclaration de lutte contre le racisme et la xénophobie, et nous vous savons gré d’avoir réaffirmé la liberté de culte pour tous et la nécessité de donner aux musulmans des lieux où ils puissent pratiquer leur culte dans la dignité et la sérénité. Nous sommes heureux que vous reconnaissiez qu’il reste beaucoup à faire, notamment en termes de qualification d’imams cultivés et modernes.

La réalisation des objectifs que vous visez passe par le courant de la "médiété musulmane" qui allie la tradition à la modernité, qui vise l’aisance et non la difficulté, qui apporte la bonne nouvelle et non pas la répugnation, qui favorise le dialogue avec autrui et la tolérance envers le contradicteur, qui croit en un seul et même genre humain dont le but est de réaliser le bien pour tous. Telles sont, en effet, les valeurs qu’incarne le Conseil Européen de la Fatwâ.

Nous espérons, Monsieur le Président, que vous reviendrez sur votre décision, car cela sera de nature à réaliser le bien et l’intérêt de tous.

Veuillez agréer mes respects et mes sentiments les plus distingués.

Le 29/10/1424 A.H. - 23/12/2003 E.C.

Yûsuf Al-Qaradâwî Président du Conseil Européen de la Fatwâ et de la Recherche
Directeur du Centre de Recherches sur la Sunnah et la Sîrah à l’Université du Qatar



[1] Sourate 24, An-Nûr, La Lumière, verset 31. NdT.

[2] Sourate 33, Al-Ahzâb, Les Coalisés, verset 59.NdT.





Source: [www.islamophile.org]






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Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...





Modifié 2 fois. Dernière modification le 12/09/05 13:39 par 'Adel.
a
12 septembre 2005 16:27
dakla a écrit:

> j'aimerais juste te rappeler que nous ne sommes
> pas à l'époque du prophète. Nous sommes au 21 ème
> siècle ! Le monde a changé et les 'humanité a
> évolué. Les femmes ne sont plus des objets


salam

tu en es sur? au contraire c'est à cette epoque que les femmes sont considérées comme des objet , tu as qu'à voir l'image de la femme au pub on commercialise son corp autre point aussi l'esclavage moderne et oui ça existe avec les femmes de l'europe de l'est qu'on exporte à l'europe ...c'est ça la liberté et l'epanouissement de la femme du 21éme siecle ??

excuse moi hasseena c''est rien à voir avec le sujet initial






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