Dix jours après l’éclatement de la crise irano-saoudienne, le Maroc n’a pas modifié sa position. Tout en condamnant les attaques de l’ambassade saoudienne à Téhéran et son consulat à Machhad, le royaume invite les deux pays à «ne pas tomber dans le piège de l’escalade».
Le projet de création d'une force militaire arabe avance. Les chefs militaires devront présenter un rapport final le 29 juin. Un mois sera ensuite accordé aux chefs d’Etat pour examiner les propositions et prendre une décision. Le Maroc, l’Egypte et le Koweït ont pour mission d’assurer la coordination entre les différents membres de la Ligue arabe.
Le 17 juin 1950, sept Etats arabes avaient conclu un Pacte de défense collective. Cet accord était resté depuis lettre morte. Il a fallu attendre la menace de Daesh et l’avancé des chiites pour qu’une majorité des pays de la Ligue arabe conviennent de la constitution d’une force d’intervention commune. Mardi 22 avril 2015, le premier pas a été franchi pour la réalisation d’un objectif vieux de 65 ans.
Six semaines avant l’assassinat de Ben Barka, le Maroc avait permis au Mossad de mettre la main sur les documents et les enregistrements d’une réunion de la Ligue arabe, tenue en septembre 1965 à Casablanca. C’est ce que vient de révéler, aujourd’hui, un quotidien israélien.
La Ligue arabe, soutenu par les Emirats Arabes Unis, a décidé de former une force militaire, composée de 20 à 40 mille éléments, pour combattre le terrorisme. Le Maroc devrait répondre favorablement à cette initiative.
Mbarka Bouaida, représentante du Maroc auprès de la Ligue arabe, a exhorté la communauté internationale d'agir pour l'arret de l'assaut israelien sur Gaza. Selon ses propos, au travers de cet énième conflit entre Israel et la Palestine, l'Etat hébreux chercherait à briser les accords de paix au Proche Orient.