Si le Maroc a offert bien volontiers des camps d’entraînement et des armes aux mouvements de libération avant l’indépendance de plusieurs Etats africains, la dispute du pouvoir après le «départ» des puissances coloniales a contraint des figures révolutionnaires emblématiques du continent à se rendre au royaume pour s’y réfugier ou y être soigné.
L’ancien président du Yémen devrait trouver un autre pays pour l’accueillir. Le Maroc aurait refusé d’accorder l’asile politique à Ali Abdellah Saleh. Explications.
Deux partis de gauche, le PSU et la Voie démocratique, se disent hostiles à l’accueil de Blaise Compaoré au Maroc. Le PSU se contente de dénonce la décision des autorités marocaine. En revanche la VD demande ouvertement l’expulsion de l’ancien président du Burkina Faso.