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Grand Angle

Le Maroc aurait refusé l’asile politique à l’ancien président du Yémen

L’ancien président du Yémen devrait trouver un autre pays pour l’accueillir. Le Maroc aurait refusé d’accorder l’asile politique à Ali Abdellah Saleh. Explications.

Publié
De gauche à droite, Ben Ali, Saleh, Kadhafi, Moubarak / Archive - AFP
Temps de lecture: 2'

Le Maroc aurait refusé d’accorder l’asile politique à l’ex-président yéménite Ali Abdellah Saleh, indiquent plusieurs médias locaux. Le royaume, ajoutent les mêmes sources, aurait rejeté des demandes exprimées en ce sens par des membres du Conseil de sécurité, précisant que le général Saleh serait considéré persona non grata par les autorités marocaines.

Cette position devrait inciter les Nations Unies à trouver un autre pays qui pourrait accueillir l’ancien homme fort du pays, pendant plus de deux décennies.

Saleh nourrit des ambitions de revenir au pouvoir

Au lendemain des sanctions du Conseil de sécurité prises le 7 novembre dernier contre Saleh, en raison de son implication dans l’instabilité du Yémen, des journaux arabes ont évoqué la possibilité de l’arrivée de l’ex-président au Maroc même si la résolution du CC interdit tout déplacement de Saleh dans les pays membres de l’ONU.

De son côté, le 10 novembre, Washington a décrété des sanctions financières et d’interdiction de séjour contre Saleh. Un homme qui n’a jamais caché ses ambitions de revenir un jour au pouvoir. Toujours soutenu par ses fidèles réunis au sein du parti le Congrès yéménite général, dont il est le secrétaire général, il garde également des unités de l’armée qui lui sont fidèles. C'est le cas notamment de la garde présidentielle à la tête de laquelle il avait placé son fils, Ahmed, nommé depuis la chute de son père, en février 2012, ambassadeur aux Emirats arabes unis. Ses partisans occupent également d’importantes fonctions dans l’appareil de l’Etat.

Saleh n’est pas Blaise Compaoré

Dans ce contexte le refus des autorités marocaines est compréhensible. D'autant plus que durant ces longues années au pouvoir, Saleh n’était guère un grand ami du Maroc. Il était beaucoup plus proche de l’Algérie et de la Libye que du Royaume chérifien.

C’est en quelque sorte l'anti-thèse du cas Blaise Compaoré. L’ancien président du Burkina Faso auquel Rabat a accordé l’asile politique était un grand défenseur de la marocanité du Sahara et avait plaidé pour le retour de Rabat au sein de l’Union africaine. Par ailleurs, sur la crise malienne, Compaoré et le roi Mohammed VI adoptaient des postions similaires et s’opposaient, ensemble, à la mainmise de l’Algérie sur le dossier.

Pauvre President
Auteur : AMAOUI
Date : le 06 décembre 2014 à 17h54
Je lui suggère de se rendre à`ses frais aux Iles des Caraïbes( Bahamas, Trinidad Tobago, Jamaiqaue etc) pour la beauté du paysage , des plages et passer sa retraite tranquillement . Qu' il fiche la paix au Maroc et aux marocains dont on abuse toujours de l' hospitalité . Ces gens ne dépensent pas un dirham de leur poche quand ils viennent chez nous! Et ne sont pas les bienvenus . Au diable ces présidents déchus! Et puis chacun doit payer pour ses crimes !
Dernière modification le 06/12/2014 18:36
Hors de question
Auteur : yassin987
Date : le 05 décembre 2014 à 21h54
Qu il aille en algerie si il ete proche du gouvernement ou encore mieux en Libye
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