Quelques mois après l’affaire Ray Cole, la question homosexuelle revient au devant de la scène au Maroc. Deux Marocains gays n’ont pas eu la chance du Britannique et de son compère marocain. La justice vient de les condamner à trois ans de prison en un temps record.
Alors que le Maroc est considéré comme l'un des pays arabes les plus accueillants pour les touristes homosexuels, il s'est attiré les foudres du mouvement LGBT. En effet, la Fondation Peter Tatchell, l'un des principaux soutiens de ce mouvement, a retiré une enchère de vacances pour le Maroc suite à l’affaire Ray Cole après les critiques de la communauté gay. Mais malgré cela, Peter Tatchell ne veut pas loger à la
Alors qu’il vient tout juste de sortir de prison après avoir été condamné pour pratiques homosexuelles avec un jeune marocain, le Britannique Ray Cole souhaite que son «ami» puisse venir en Angleterre. Il demande aux autorités britanniques d’accorder «l’asile» à Jamal afin qu’il puisse vivre avec lui. Comble de l’ironie, Cole se permet de livrer des conseils aux homosexuels désireux se rendre
La forte mobilisation au Royaume-Uni en faveur d’un britannique emprisonné à Marrakech pour pratiques homosexuelles a contraint la justice marocaine, pourtant réputée lourde, à agir très vite et ordonner la libération du Britannique. A Londres, des parlementaires ont même menacé Rabat de conséquences économiques et diplomatiques si Ray Cole n’est pas libéré.