En l’absence de réaction officielle du Royaume face à l’intervention russe en Syrie, ce sont les salafistes marocains qui comblent ce vide, en condamnant les frappes aériennes décidées par le président Vladimir Poutine. Pour une fois des radicaux sont sur la même longueur d’onde que les autorités françaises ou américaines.
Daesh subit plusieurs revers en Irak et le Front Annosra, son grand rival en Syrie, n’est guère mieux loti. Ces échecs se traduisent par de nombreux morts enregistrés dans les rangs des jihadistes marocains, notamment ceux opérant dans les rangs des unités des hommes-suicides.