Près d’une dizaine d’organisations non gouvernementales ont déploré l’attitude des autorités marocaines face aux allégations de tortures. Ces réactions interviennent suite à l’assignation en justice, fin janvier, de l’Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) par le Maroc. Ces organisations de défense des droits de l’homme s’inquiètent des poursuites
Zakaria Moumni et Adil Lamtalsi sont de nouveau dans la ligne de mire de la justice marocaine. Elle vient de lancer contre eux des mandats d’amener alors qu’ils résident en France.
Les détenus franco-marocains emprisonnés au Maroc ne sont plus transférés en France en raison de la suspension des accords de coopération judiciaires entre les deux pays. Ils envisagent de recourir à la grève de la faim pour être entendus. Parmi eux, plusieurs se disent victimes de tortures.