L’édition 2023 de l’Indice de démocratie (Democracy Index), publié par The Economist Intelligence Unit, classe le Maroc à la 93e place mondiale sur 167. Si le pays montre une légère progression successive, il reste considéré comme faisant partie des «régimes hybrides».
Pendant que Nelson Mandela venait au Maroc pour rallier des soutiens afin de vaincre le régime de l’apartheid, le Che Guevara était invité par le Premier ministre Abdallah Ibrahim. Durant la même période, Fidel Castro prenait le petit-déjeuner avec le roi Hassan II à Rabat.
Dans sa nouvelle feuille de route, publiée hier, Al Adl wal Ihsane a mis de côté les traditionnels points de divergence avec l’Etat, comme la commanderie des croyants et la monarchie héréditaire, pour présenter un programme électoral, relativement conforme aux règles du jeu démocratique en vigueur au Maroc.
Les appels à la moralisation de la scène politique sont presque une constante dans les discours du roi Mohammed VI, et ce depuis son accession au trône. Face à la succession de procès de parlementaires, le souverain a décidé de passer à la vitesse supérieure.